C’est la Saint Patrick !

En ce jour de 17 mars, nous célébrons la Saint Patrick. La tradition veut que l’on s’habille avec des vêtements qui contiennent du vert, afin d’éviter que n’importe quelle personne ait le droit de vous pincer. Ce jour coïncide également avec l’anniversaire de quelqu’un dont le nom sera dévoilé à la fin de cet article. Mais revenons à nos moutons et des rédacteurs et lecteurs de P2F vous proposent de choisir parmi les maillots des équipes suivantes afin de pas avoir le corps meurtri de bleus à la fin de la journée :

Allez qui c’est les plus forts ? Évidemment, c’est les Verts.

Qui dit vert dit bien sûr Saint-Etienne, dont les exploits en coupe d’Europe entre la fin des années 1960 et le début des années 1980 ont amené toute une génération à adorer le football. Quel exploit choisir pour ces Vverts ? Le doublé d’Hervé Revelli à Geoffroy Guichard contre le Bayern de Maier, Beckenbauer et Gerd Muller en C1 1969-1970, qui contribue à la victoire 3-0 et qui efface donc la défaite 2-0 en Allemagne ? Les deux buts d’Yves Triantafilos contre l’Hadjuk Split lors d’un match retour de la C1 en Novembre 1974, ce qui permet à Saint-Etienne de gagner 5-1 et de se qualifier après avoir perdu le match aller 4-1 en Yougoslavie ? La partie remarquable d’Ivan Curkovic à Eindhoven qui est infranchissable contre le PSV lors de la demi-finale retour de C1 1975-1976 et est donc le grand artisan de la qualification pour la finale ? Le 6-0 contre ce même PSV Eindhoven lors la C3 1979-1980 avec des buts de Larios, Platini (deux), Santini, Rep et Roussey à domicile ? Ou alors le 5-0 à Hambourg contre le grand HSV de Katz et Hrubesch au cours d’un match aller de la coupe UEFA 1980-1981, avec des réalisations de Platini (deux encore), Larios (encore un), Zimako et un but contre son camp d’Hartwig ? Pourquoi ne pas plutôt considérer cette récupération de Christian Lopez sur Oleg Blokhine (Ballon d’Or 1975), et dont la contre-attaque amène le premier but stéphanois d’Hervé Revelli contre le grand Dynamo Kiev lors du quart-de-finale aller de la C1 1975-1976 ? Un match que les Verts gagneront 3-0 après avoir perdu le match aller 2-0 en Ukraine, ce qui les qualifiera pour les demi-finales.

Sindelar_et_Bartali

Our favourites in green

Sinon, on peut également penser au Celtic Glasgow car c’est un club fondé par un irlandais pour combattre la pauvreté des immigrés Irlandais et dont le premier emblème est une croix celtique et qui est maintenant un trèfle à quatre feuilles (et dont certains premiers documents du club avaient une harpe celtique) ? En plus, c’est le premier club britannique à avoir gagné la C1, lors de la saison 1966-1967, avec une finale gagnée 2-1 contre l’Inter de Fachetti et Mazzola, entrainé alors par Helenio Herrera. Cette finale s’étant jouée à Lisbonne, les joueurs du Celtic se sont alors vu attribuer le surnom des Lions de Lisbonne. Un autre fait remarquable est que tous ces lions de Lisbonne sont nés à moins de 50 kilomètres de Glasgow, ce qui est impensable de nos jours pour un vainqueur de Ligue des Champions. En fait, 13 des 15 lions de Lisbonne ont vu le jour à moins de 30 kilomètres de Celtic Park, qui est le stade du Celtic.

Sindelar_et_Bartali

Un vert à la main

Maillot vert pour les équipes nationales et Saint Patrick : on va directement sur une des deux Irlandes, sans passer par la case prison ni la case départ (désolé pour le Cameroun, le Mexique voire Madagascar) mais là on peut difficilement passer outre. Maintenant deuxième choix : quel joueur choisir pour bien imager la Saint Patrick ? George Best et son goût pour la boisson qui collerait parfaitement à cette fête ? Roy Keane et son tempérament so fighting ? Non trop de déjà vu. On va miser sur un joueur du Celtic et de l’équipe nationale. Bingo ! Eurêka ! Patrick…Pat Bonner.

Déjà, un irlandais sous le maillot des Bhoys avec en plus 642 matchs à son compteur durant 17 ans, cela vous pose un homme et une véritable légende du club. Mais on va s’intéresser à son parcours en vert d’Irlande, 80 matchs sur 15 ans, loin très loin d’être un courant d’air plutôt une longue ère. Avec deux grands faits d’arme : le premier le championnat d’Europe 1988 où il écœura les attaquants anglais et soviétiques. Mais surtout la coupe du monde 1990, durant laquelle il arrêta le penalty du roumain Daniel Timofte lors de la séance de tirs au but pour offrir une première participation à un quart de finale aux hommes du trèfle. Le parcours s’arrêtera au tour suivant malgré encore un match héroïque, sur un but de Toto Schillaci qui marchait sur l’eau durant ce mondial. Ce qui n’empêcha pas les joueurs irlandais d’être fêtés comme des héros par plus de 500 000 personnes à leur retour à Dublin (la Guiness a dû couler à flot). Deux anecdotes pour finir sur Pat Bonner. La première : la légende dit qu’on lui doit en partie la fin de la passe en retrait au gardien conséquence directe du match Irlande-Égypte, purge sans nom, où 11% du temps de jeu (10 minutes et 30 secondes pour être précis) se résuma en possession du ballon en jeu par un des deux gardiens. La deuxième, plus drôle, l’un des premiers jeux vidéos sur le football s’appelait Super Soccer sur Nintendo et si l’on prenait l’Irlande et si on arrivait aux tirs aux buts on gagnait obligatoirement, le gardien irlandais était imbattable, référence directe à Pat Bonner. Vraiment ce Bonner, que du bonheur.

Berti.fox

Being Seltic in a Keltic country

Ravi de faire la connaissance des lecteurs et rédacteurs de Pinte de Foot. Je me présente brièvement. Je suis Irlandais né à Lurgan et ai grandi à Cork. Mon pseudo fait d’ailleurs référence à Cork. Je me permets donc de relater quelques faits sur des équipes de football irlandaises, en relation avec le Celtic Glasgow.

Le Celtic Glasgow est si populaire en Irlande, où quasiment tout le monde de religion catholique les soutient, que plusieurs clubs ont adopté leur nom et leurs célèbres maillots verts et blancs. Le plus connu d’entre eux était le Belfast Celtic, qui était un rival acharné de Linfield de Belfast, dont les couleurs ressemblent à celles des Glasgow Rangers. Cependant, une rivalité qui était déjà féroce dans l’ouest de l’Écosse était beaucoup trop explosive pour Belfast déchirée par les conflits. En 1949, après que les fans de Linfield se soient révoltés et aient attaqué les joueurs de Belfast Celtic le jour de la Saint Stephen en 1948, le Belfast Celtic s’est retiré de la Ligue irlandaise en protestation contre l’échec de la police et de la ligue à protéger leurs fans et leurs joueurs. Peut-être parce qu’ils avaient remporté les six précédents titres de champion d’Irlande d’affilée, leurs rivaux de la ligue ont décidé qu’ils pouvaient se passer d’eux et l’équipe de Belfast Celtic n’a jamais joué un autre match de compétition. En Irlande du Nord, le Lurgan Celtic et le Donegal Celtic (basés à Belfast plutôt qu’à Donegal) perpétuent la tradition en portant les mêmes couleurs que le Celtic Glasgow. Dans la République d’Irlande, les Celtic les plus connus étaient Cork Celtic, dont le nom original était Evergreen United, soulignant l’amour des Irlandais pour leur couleur nationale. Le club de Cork City F.C. perpétue aujourd’hui encore cette tradition avec des maillots verts à rayures blanches. Cependant, le footballeur le plus célèbre de Cork, Roy Keane, n’a jamais porté de vert dans un match de club, jusqu’à ce qu’il rejoigne le Celtic Glasgow à la fin de sa carrière. Il a commencé sa carrière chez Cobh Ramblers, de la zone portuaire de Cork, dont les couleurs sont le bordeaux et le bleu. Paradoxalement, comme Keane lui-même vous le dira, les équipes de Cork dans les sports les plus populaires d’Irlande, le hurling et le football gaélique, sont connues pour leurs couleurs « sang et bandage » faites de rouge et de blanc. Ce serait peut-être trop déroutant si toutes les équipes irlandaises portaient du vert, bien qu’il semble parfois qu’elles le fassent presque toutes !

RedRebel

Un jour, Tôkyô redeviendra vert !

Lorsque les touristes souhaitant voir du football arrivent au Pays du Soleil levant, un peu perdus qu’ils sont après douze heures de vol, ils s’intéressent à la première équipe qu’ils ont l’occasion de rencontrer : celle de la capitale, le FC Tôkyô. Mais alors qu’ils s’en vont explorer les merveilles qu’offrent l’archipel, ils quittent la mégalopole en oubliant qu’il y a en réalité une deuxième équipe à Tôkyô, une équipe parée de vert, en opposition frontale avec le bleu et rouge du gros club évoluant en première division : le Tôkyô Verdy.

Fondé en 1969 par le groupe de presse Yomiuri, le plus important du Japon et également propriétaire de la plus grosse équipe de baseball du pays, les Yomirui Giants. Sentant le potentiel marchant du football, le groupe Yomiuri souhaite faire de sa nouvelle création l’équivalent footballistique de son « géant » du baseball, sport roi sur l’archipel. Dans un premier temps basé à Kawasaki, dans la banlieue sud de Tôkyô, le club d’abord connu sous le nom de Yomiuri SC est renommé Kawasaki Verdy en 1991, en hommage à la couleur arborée par ses représentants. Le club à la tunique verte fait partie des membres fondateurs du championnat japonais professionnel tel que nous le connaissons au début des années 1990. Fort de sa puissance financière, il possède dans son effectif deux joueurs majeurs de cette période charnière pour le football nippon : le Brésilien naturalisé japonais Ruy Ramos, et la légende Kazuyoshi Miura. Porté par ses deux stars, Verdy remporte les deux premières éditions de la nouvelle J. League en 1993 et 1994, termine dauphin en 1995, s’adjuge les trois premières Coupes de la Ligue entre 1992 et 1994, ainsi qu’une Coupe de l’Empereur en 1996.

« King Kazu » Miura soulevant le trophée de la J. League 1994, symbole d’un Verdy au sommet de sa gloire au début des années 90.

Mais si ce club semblait bien parti pour devenir un mastodonte du football japonais nouvellement professionnalisé, Verdy va subir le vieillissement de ses joueurs majeurs, des difficultés financières pour son propriétaire liés à un contexte économique difficile, un accroissement de sa dette, et une saison 1997 catastrophique terminée à une quinzième place sur 17. Tout cela amorce un inexorable déclin. Revendu en 1997 à Nippon TV, la chaîne de télévision tokyoïte du groupe Yomiuri, jamais Verdy ne retrouvera son lustre du début des années 90. De la ville de Kawasaki, le club est déplacé à Tôkyô même en 2001, avec pour objectif d’élargir sa base de supporters. Peine perdue, les anciens fans basés à Kawasaki changeront vite d’allégeance pour l’autre club local : le Kawasaki Frontale. Tandis que les habitants de la capitale se sont déjà pris d’affection pour le FC Tôkyô. Végétant dans le ventre mou de la J. League tout au début des années 2000, Verdy tombe dans une routine morose et après une première descente en 2005 (remontée en 2007) finit par être relégué pour de bon en deuxième division en 2008.

En raison de ce manque de résultat, le désintérêt de la population Tokyoïte s’est fait croissant. Le stade Ajinomoto, partagé avec le FC Tôkyô, sonne désespérément creux quand les Verts y jouent. Et les commerces aux alentours n’ont d’yeux que pour les bleus et rouges. Seule une petite boutique vendant des produits dérivés et deux-trois distributeurs automatiques sont aux couleurs de Verdy.

Club déchu au passé glorieux, sa renaissance passera peut-être par le football féminin : la branche féminine de Verdy est en effet pionnière sur l’Archipel : record de victoires en championnat avec 17 titres (très loin devant les Urawa Reds, avec seulement quatre titres au compteur), record de victoires en Coupe de l’Impératrice avec 16 victoires, vainqueur en 2019 de la toute première Ligue des Champions féminine de l’AFC, membre fondateur de la WE League (le nouveau championnat féminin créé en 2021, désormais entièrement professionnalisé), le club nommé NTV Tokyo Verdy Beleza est une institution, un modèle pour tout le football féminin japonais. Un club par lequel sont passées les plus grandes joueuses, dont les championnes du monde 2011 Homare Sawa, Mizuho Sakaguchi, Mana Iwabuchi… ainsi que des stars actuelles de l’équipe des Nadeshiko, comme Yui Hasegawa ou Risa Shimizu.

Ainsi, Verdy a toujours été au Japon un club en avance sur son temps. Si les hommes ont manqué le virage des années 2000, souhaitons leur de s’inspirer des meilleurs, et surtout des meilleures, pour (re)devenir le club principal de la capitale !

Xixon

Yui Hasegawa, star du football féminin japonais, désormais joueuse de Manchester City

« Tu es un putain de branleur et tu peux te mettre ta Coupe du monde au cul. »

La Coupe du monde 2002 irlandaise semble être une éclaircie dans un ciel très sombre. En effet, entre l’Euro 96 et l’Euro 2012, cette compétition asiatique est la seule participation des Boys in Green à une compétition internationale.

Et pourtant, ce tournoi fut marqué par un incident public resté célèbre en Irlande. Ou comment l’un des plus grands joueurs que le foot irlandais ait connu s’est privé d’une Coupe du monde.

Les Boys in Green avaient échoués à se qualifier à la Coupe du monde française puis à l’Euro néerlando-belge. Leur parcours en qualifications pour la Coupe du Monde nippo-coréenne fut compliqué mais amena un véritable succès. Dans un groupe où les favoris portugais et hollandais ne semblaient pas décidés à offrir le moindre espoir de tournoi mondial à l’Irlande, les déboires des Oranje, qui ne prennent qu’un point contre l’Irlande et deux contre le Portugal, permettent aux coéquipiers de Roy Keane de finir deuxième du groupe avec le même nombre de points que le Portugal ! Une double-confrontation de barrage face à l’Iran plus tard, l’Irlande avait officiellement confirmée sa participation à la plus grande des compétitions au monde. Après 1990 et 1994, c’est la troisième (et toujours dernière au moment ou ses lignes sont écrites) fois que l’Irlande se qualifie pour la Coupe du Monde.

Arrivée à Saipan, dans les Îles Mariannes du Nord, l’équipe nationale irlandaise se prépare donc pour la compétition à venir, plutôt tranquillement. Bien trop tranquillement pour Roy Keane. En effet, le capitaine de la sélection, dont l’instinct de compétiteur n’était plus à remettre à doute, estime que cette préparation se rapproche bien trop de vacances et remets beaucoup de choses en doute : l’état des structures d’entraînement, les voyages, qui voyaient les joueurs être en classe économique alors que les pontes de la fédération étaient en business, la stratégie, les attentes, le régime alimentaire et les compétences en tant qu’entraîneur de Mick McCarthy, sélectionneur de l’Irlande. Tout cela ne lui plait pas et il décide donc de quitter l’équipe.

A la suite de nombreuses critiques des magazines à son propos, Keane décide alors de donner une interview à deux journalistes à propos de la qualité de l’environnement autour de l’équipe. Lorsque McCarthy découvre cela, il confronte son capitaine. La réponse de Keane se suffit à elle-même : « Mick, tu es un menteur… Tu es un putain de branleur. Je ne t’estime pas comme joueur, je ne t’estime pas comme entraîneur, et je ne t’estime pas comme humain. Tu es un putain de branleur et tu peux te mettre ta Coupe du Monde au cul. L’unique raison pour laquelle j’ai le moindre contact avec toi est parce que tu es l’entraîneur de mon pays ! Tu peux aller te faire foutre. »

L’histoire se termine néanmoins bien, les deux hommes feront la paix des années plus tard, l’Irlande surprendra beaucoup de monde en passant les poules pour finalement sortir contre l’Espagne aux tirs aux buts et Roy Keane reviendra en sélection après le départ de la sélection de McCarthy en 2003.

AlphaBet17

Roy Keane, capitaine courage d’une Irlande décevante avant 2002

Super Green

Nous sommes le 13 Septembre 2003, et nous allons jouer la troisième journée de Liga. Le Celta Vigo affrontera ce soir là le Réal Betis Balompié, à un horaire tout espagnol : 21h30. Malgré les origines celtes de la région Finistère locale, ce sont pourtant les Sévillans qui arborent la couleur verte en cette douce soirée d’été indien.

La victoire relativement anecdotique du Betis en ce début de saison nous pousse à focaliser notre intérêt sur un individu particulier : Denílson Custódio Machado. Le futur « meilleur joueur du monde », ailier virevoltant mais inconstant, sera comme souvent l’attention du soir.

Le champion du monde 2002, (excusez du peu), et futur globe trotter , notamment aux Girondins de Bordeaux, ne marquera ni ne fera de passe décisive, comme souvent. Mais fera, comme en il en avait l’habitude, une de ses démonstrations de talent et de grande classe.

411VM

D’où vient le kangourou des Bohemians Prague ?

Créé en 1905, l’AFK Vršovice est un petit club de Prague qui vivote tranquillement à l’ombre de ses grands frères le Sparta ou le Slavia. Comme le Viktoria Žižkov, le club a pris le nom de son quartier dans la capitale de la Bohême et ses débuts sont discrets. Mais l’histoire de l’AFK Vršovice bascule en 1927, lorsque arrive sur la table une proposition de tournée en Australie. L’offre est déclinée par le Slavia et d’autres clubs, mais le club vert et blanc voit là une occasion en or de se faire un nom. Ni une ni deux, l’AFK Vršovice accepte la demande et s’envole pour l’Australie.

Pour l’occasion, le club se renomme Bohemians Prague. C’est bien plus facile à prononcer et cela place les joueurs sur la carte du football. La tournée est un succès. Avec 15 victoires, deux nuls et trois défaites en 20 matches, les Bohemians se promènent à l’autre bout du monde et l’engouement pour les voir jouer augmente match après match. Quand la tournée prend fin, les Pragois sont devenus la coqueluche du public australien. Et pour les remercier d’être venus populariser le football, on leur offre deux kangourous, qui seront remis au zoo de Prague. Le kangourou sera ensuite ajouté sur l’emblème du club, qui fera de l’appellation Bohemians Prague son nom définitif.

modrobily

Bon, qui fête son anniversaire aujourd’hui ?  C’est Bobby ! Souhaitons-lui donc un bon anniversaire en plusieurs langues :

Happy Birthday (anglais)

Co-latha breith sona dhuibh (gaélique écossais)

Lá Breithe shona dhuit (gaélique irlandais)

お誕生日おめでとう!O tanjôbi omedetô ! (japonais)

Všechno nejlepší (tchèque)

15

40 réflexions sur « C’est la Saint Patrick ! »

  1. Désolé qu’on n’ait pas pu contacter plus de monde car on voulait garder le secret vis-à-vis de Bobby. N’hésitez surtout pas à indiquer des histoires ou anecdotes sur des clubs qui ont des maillots qui contiennent du vert. Au hasard Balthazar : le FC Sète, Werder, Rapid, Sporting Lisbonne, Cercle Bruges, FC Groningen, Palmeiras, Club Atlético Banfield, KAC Kénitra, The New Saints F.C., VfL Wolfsburg, Maccabi Haifa F.C., Bursaspor, Panathinaikos F.C., Ferencvaros, Mouloudia Club d’Alger, et cela va sans dire, Vigor Lamezia, Western United FC, Al-Shorta SC, Lima Cricket & Football Club, Persikabo 1973, sans oublier Oriente Petrolero. Et des équipes nationales comme, bien sûr, les îles vierges britanniques.

    4
    0
    1. Werder JAAAAAAAAA !!! Ils portaient leur maillot extérieur blanc ce 21 août 1982 pour la première journée de BL, à domicile contre le Bayern. 41ème minute, Uwe Reinders fait une remise en touche à 35 mètres du but de Pfaff. Le bonhomme a un physique de catcheur et c’est la mode des méga-touches : il y va gaiement, droit vers la cage bavaroise. Pfaff, surpris, s’emmêle un peu les gants et effleure le ballon avant que celui-ci n’aille au fond. Le ballon ayant été touché par un autre joueur, le but est valable. Score final : 1-0. Grünes Power !!!

      3
      0
      1. Reinders qui prendra la relève de Dieter Müller à Bordeaux, avant que Klaus Allofs ne rejoigne les girondins (puis le Werder) quelques années plus tard.

        1
        0
    2. Un seul maillot vert sur la pelouse du Betzenberg ce 17 mars 1982 en quart de finale retour de C3 : celui de Ronnie Hellström dans le but de Kaiserslautern face au Real. Battus 3-1 à l’aller, les Roten Teufel vont passer un 5-0 aux Madrilènes qui est encore aujourd’hui dans la légende du club. Et Ronnie dans tout ça ? À 4-0, il arrête un penalty qui aurait pu relancer les Merengue.

      1
      0
  2. Puisque tu évoques l’épopée des Verts un jour de Saint-Patrick, comment ne pas mentionner que le légendaire quart de finale retour contre le Dynamo Kiev a eu lieu le 17 mars 1976 ? (C’est pendant ce match, et non à l’aller le 3 mars à Simferopol, qu’a eu lieu l’intervention fe Christian Lopez que tu décris.)

    1
    0
  3. Preums!

    Je m’en fous je l’ai dit en premier

    Bon anniversaire Bobby… je te paye une pointe ?

    C’est Palmademain la veille que j’inciterai quelqu’un à… OK je sors… Enfin je vais me coucher

    4
    0
      1. berti.fox, l’article sur Pat Bonner n’est pas mal vu, mais le gardien de la République ne peut prétendre qu’à la médaille d’argent. Le Number One en vert dans les bois, le seul, le vrai, celui qui a sa fresque sur un mur de Belfast, c’est Pat Jennings, le légendaire portier de Tottenham et d’Arsenal que seule sa nationalité sportive nord-irlandaise a privé de la renommée d’un Clemence ou d’un Shilton. En équipe nationale, il aimait porter le même short que ses coéquipiers, comme d’usage à l’époque chez les Britanniques, et arborait donc fièrement le vert de son pays. À la Coupe du Monde 1982, on l’a vu faire échec avec autorité (et quelques manchettes magnifiques sur des coups de tête) aux attaquants espagnols, yougoslaves et honduriens pour offrir à l’Irlande du Nord une qualification inattendue qui a fini en petit bois (1-4) face à nos petits Bleus… Petits au propre comme au figuré : Alain Giresse, 1,60 m, a marqué le quatrième but de la tête.

        0
        0
  4. Pourquoi Ferro Carril Oeste joue-t-il en vert ?

    Emanation de la compagnie Railway, le Club Ferro Carril Oeste est fondé en 1904 à Buenos Aires par des employés des chemins de fer. Les dirigeants anglais mettent à disposition un terrain pour y domicilier le stade et le siège du club. A ses débuts, Ferro Carril Oeste joue avec un maillot blanc barré de rouge, les mêmes couleurs que River Plate mais aussi de l’Angleterre. Puis le club adopte celles d’Aston Villa avant que le vert ne s’impose vers 1910.

    A ce propos, plusieurs versions cohabitent : ce serait en raison de la situation géographique du stade, dans le quartier de Caballito, en périphérie de Buenos Aires et à proximité de vergers. Ou parce que le vert est la couleur de l’espoir. D’autres affirment qu’il s’agit d’une référence au drapeau vert agité par les cheminots au passage d’un train. Mais la thèse la plus probable a un lien avec les employés de la compagnie des chemins de fer : si les cadres sont Anglais, une grande partie des travailleurs est d’origine irlandaise. Ceux-ci auraient imposé la couleur de leur île sur le maillot de Ferro Carril Oeste.

    Comme dans d’autres clubs, tel Quilmes, l’influence britannique s’éteint au cours des années 1910. El Expreso de Caballito connaît de belles saisons dans les années 1930 et 1940 avec des joueurs comme Raúl Emeal, Jaime Sarlanga, le gardien Sebastián Gualco (connu pour avoir refusé une tentative de corruption du coach Emérico Hirschl) ou encore l’attaquant paraguayen Delfín Benítez Cáceres.

    Mais l’âge d’or de Ferro Carril Oeste, ce sont les années 1980 sous la houlette de l’entraineur Carlos Griguol, un adepte du jeu minimaliste qui mène les Verts au titres nationaux 1982 et 1984. Les grands noms sont alors Héctor Cúper, Oscar Garré (champion du monde 1986), le Paraguayen Adolfino Cañete, le goleador Miguel Ángel Juárez (meilleur buteur du Nacional 1982) et bien sûr Beto Márcico. Mais en termes de popularité, aucun ne surpasse Cacho Saccardi, un cinco à l’extrême générosité.

    Aujourd’hui, Ferro Carril Oeste évolue en Primera B, la seconde division argentine, et est dans les bas-fonds du classement en ce début de saison 2023.

    Une photo de Saccardi après la Saint Patrick
    https://pbs.twimg.com/media/Eidy8YQXgAQuWAs?format=jpg&name=large

    2
    0
  5. Joyeux anniversaire Bobby!* Profite de la fiesta.

    C’est la merguez, merguez-partie.
    Tant qu’ y a de la braise, c’est pas fini.
    Mets toi à l’aise, sors de ton lit.
    Viens faire la fête, toute la nuit.
    Reste pas seul dans ton coin,
    Viens boire un petit coup
    Ce soir avec nous.
    Tes soucis sont bien loin

    *je n’en pense évidemment pas un traître mot

    1
    0
  6. Ah ! ah ! ah ! Merci beaucoup pour ce formidable pot-pourri (que je n’ai eu que le temps de survoler, pour le moment…).
    Et merci d’avoir pensé à moi, cela fait chaud au coeur.

    4
    0
  7. Briller en société 101: Pourquoi le Rapid joue t-il en vert et blanc?

    À l’origine, les couleurs du Rapid étaient le bleu et rouge. Selon certains commentaires dans la presse de l’époque, le club a adopté (1906) le vert et blanc lorsqu’il s’est installé dans le quartier de Rudolfsheim, dont il entendait être le représentant. On trouve en effet ses couleurs sur le blason de Rudolfsheim. Il est même possible que le club se soit inspiré de la signalisation de couleurs des transports en commun. Un rond vert avec une barre blanche pour Rudolfsheim.

    1
    0
      1. A l’origine, il y a d’abord le « 1. Wiener Arbeiter Fussball Club », créé en 1897. Les premiers joueurs étaient des employés de la chapellerie Böhm. Dans l’encadrement figuraient cependant certains pionniers du foot viennois de l’époque, passés par le Vienna Cricket & Football Club: Robert Lowe qui était un responsable de l’usine et qui a été international autrichien, et Edward Shires, entraîneur, qui a contribué ensuite au développement du foot en Hongrie (il existe cependant un petit doute sur l’identité ; il est possible que soient confondus en une personne un nommé John Shires et son fils Teddy).

        Le 8 janvier 1899, le club a pris le nom de « Sportclub Rapid » (depuis, il est devenu « Sportklub Rapid », mais les puristes continuent d’utiliser le SCR) à l’instigation du secrétaire général du club, Wilhelm Goldschmiedt. Le nom Rapid semble avoir été inspiré par celui du club berlinois « Rapid 93 ». Ce genre de nom était un peu à la mode à l’époque.

        1
        0
  8. J’approuve cet article collectif ! Roy Keane et l’incident de Saipan, on peut se demander si ça n’a pas donné un coup de fouet aux Irlandais ou bien au contraire, est-ce que la présence de Keane n’aurait pas pu être décisive face à l’Espagne en huitièmes ?

    Désolé de faire mon tatillon mais l’Irlande n’a pas participé à l’Euro 96, éliminée en barrages par les Pays-Bas (ce qui d’ailleurs fut le dernier match de Jacky Charlton à la tête des Verts).

    1
    0
    1. Franchement, j’ai pas l’impression qu’ils avaient plus besoin que ça de Keane
      Ils font un super tournoi les Irlandais, sortent sans perde un match, en reviennent à chaque fois au score, et en livrant des batailles mémorables contre Allemands et Espagnols

      Belle équipe en vrai : Given, O’Shea, Finnan, Harte, Duff, Holland, Robbie Keane, …
      Et un Mick McCarthy dans une improbable tenue short-crampons au bord du terrain ^^

      1
      0
      1. Keano n’a pas manqué mais je pense que sa mentalité de battant absolu n’aurait amené que du bon à cette équipe déjà très bonne !

        D’ailleurs micro-anecdote dans l’anecdote : Lorsque Keane part avec l’Irlande en fin de saison 01/02, il annonce à Fergie qu’il part « pour gagner », ça en dit long sur les soucis que le bonhomme avait avec la fédé pour qu’il ait décidé de quitter l’effectif.

        1
        0
    1. En 1990, c’était assez incroyable en effet ; statistiquement c’est 4 nuls pour 1 défaite et surtout 2 buts marqués en 5 matchs ! Faut dire que le mondial en Italie n’aura pas laissé de gros souvenirs sur la prise de risques offensifs…

      0
      0
    1. Comme le veut la tradition, je présente brièvement RedRebel. C’est un collègue et ami. Grand spécialiste et fan de Liverpool mais également de Rugby (son père jouait dans l’équipe de Munster à la fin des années 50). Il est vraiment sympa et a beaucoup d’humour. Pour ceux intéressés par les sciences, il a deux centres d’intérêt. La recherche sur les ondes gravitationnelles (il a eu sa thèse à Caltech sous la direction de Kip Thorne, qui a reçu le prix Nobel en 2017 pour ce sujet) et l’histoire des sciences (il a écrit un livre sur l’histoire des ondes gravitationnelles et un autre sur l’expédition de 1919 pour tester la théorie de la relativité générale). J’espère qu’il va continuer à écrire sur ce site.

      0
      0
      1. Bigre, il va être à la fête ce WE. L’équipe sénior comme les u20 vont jouer pour le grand chelem.

        Au Leinster, il y a un bon jeune joueur qui est aussi un brillant étudiant en physique théorique, je crois.

        0
        0
      2. Petite blague racontée par Red Rebel. Un homme irlandais se rend le 17 Mars (St Patrick’s day) 1980 dans une secte religieuse dont les moines n’ont le droit de parler que le jour de St Patrick pendant une année bissextile. 4 ans plus tard, le 17 Mars 1984, le moine en charge de la secte lui demande s’il se plait bien. Ce dernier lui répond que l’on se lève trop tot pour aller travailler. Le moine en charge décide donc de repousser d’une heure le réveil. 4 ans plus tard, le 17 Mars 1988, le moine en charge de la secte lui demande si tout va bien maintenant. Ce dernier lui répond que le lit est trop dur. Le moine en charge décide donc de changer tous les lits. 4 ans plus tard, le 17 Mars 1992, le moine en charge de la secte lui demande si tout va bien maintenant. Ce dernier lui répond que la nourriture n’est pas terrible. Le moine en charge décide donc de changer de cuisinier. 4 ans plus tard, le 17 Mars 1996, le moine en charge de la secte lui demande si tout va bien maintenant. Ce dernier lui répond qu’il va sûrement quitter la secte car il a perdu la foi. Le moine en charge de la secte lui répond alors: je pense que c’est le mieux pour tout le monde car depuis que tu es arrivé, tu n’arrêtes pas de te plaindre.

        0
        0
      3. Joli CV pour RedRebel que j’ai peut-être vu passer sur le campus sans le savoir (autre diplôme, dans un autre discipline, mais ceci est une autre histoire). Un tel profil est sans doute resté dans la recherche, et il me semble d’après d’autres posts que tu es dans une région propice aux grands froids… ça vous mettrait à l’University of Manitoba ou à la Saskatchewan University, peut-être ?

        0
        0
      4. Caltech a un très beau campus et est l’une des rares universités où il y a souvent plus de graduates que d’undergraduates. Ses étudiants sont particulièrement brillants. Quant à l’Université, je ne peux bosser que dans une qui donne souvent des champions du monde et champions olympiques en athlétisme, voyons.

        0
        0
      5. Ça nous met plus au sud, quelque part entre le Grand Bleu et la Grande Maison…

        0
        0
  9. feliz compleano a notre ami Bobby!!

    bon je vais pas être objectif le vert des verts du forez estampillé Manu France est mythique (celui avec KB jardins pas mal aussi^^)

    trés sympa cet article tu n’as pas mentionné le pana le werder et puis un petit club de la province Buenos Aires le CA Banfield plus que centenaire mais quasi anonyme face aux mastodontes qui comme le clutb de Ferro Carill Oeste que tu as mentionné dans les com’ joue en vert.

    petite anecdote de mes pérégrinations dans ce pays, un jour j’arrive dans un petit village (qui fut un repère de hippie dans les 70’s) un coin paumé a 1h30 au sud de Bariloche , je rentre dans un bar avec en arrière plan un pan entier du mur recouvert de drapeaux fanions photo de Banfield (on est loin bien loin de la province de BA) devant ma surprise le taulier me dis qu’il est un fan hardcore de Banfield qu’il faisait partie de la barra brava avant de se calmer et de se ranger des voitures^^

    lui explique le principe des ultras en Europe échange de stickers ect… le gars me paye des canons m’heberge me fait visiter la region et ses belles rando, des asados en veux tu en voilà en famille entre amis ce devait être une étape d’une nuit je suis resté 5 jours dans ce trou paumé mais démentiellement beau du nord de la patagonie!! pas pret de l’oublier ce moment!
    désolé de la digression!

    7
    0
    1. Sympa ! Le premier commentaire donne un liste (non-exhaustive) de clubs dont le maillot contient du vert. Tu peux y voir Banfield. Il reste encore pas mal de clubs à couvrir…ggg nous a aussi donné des anecdotes sur le werder.

      0
      0

Laisser un commentaire