Son enfance
Abraham Klein voit le jour le 29 mars 1934 dans la ville de Timisoara, qui appartient à l’époque au Royaume de Roumanie. Cependant, très vite, c’est plutôt une nuit terrible et longue qui s’abat sur sa famille. En effet, étant juifs, beaucoup de ses membres se sont endormis pour toujours dans les camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa mère et lui survivent à ce cauchemar, de même que son père qui avait quitté la Roumanie dès 1937. En 1947, Abraham fait partie d’un groupe de 500 enfants sous-alimentés qui sont autorisés à prendre un train pour partir de Roumanie, mais sans leurs parents, afin de se rendre aux Pays-Bas. Klein passe alors une année à Apeldoorn et garde une grande tendresse pour cette ville hollandaise et ses habitants, alors qu’il ne pourra jamais mentalement se résoudre à remettre les pieds à Timisoara, de peur de réveiller de terribles souvenirs.
Sa rencontre avec le destin
Il émigre ensuite en Israël et vit dans un kibboutz, avant de retrouver à 18 ans ses parents qui vivent maintenant à Haïfa. Abraham Klein adore jouer au football, lui dont le père a porté les couleurs du MTK Budapest en Hongrie. Cependant le destin décide qu’une autre carrière l’attend. Au milieu des années 1950, ses parents l’envoient acheter des pantalons chez un tailleur nommé Jonas mais ce dernier est sur le point de partir pour arbitrer un match de football. Jonas propose alors à Abraham de venir avec lui et lui dit qu’il s’occupera de ses pantalons après le match. Et là, Jonas se tord la cheville pendant la rencontre et demande à Klein d’arbitrer à sa place, ce qu’il accepte après que Jonas lui explique que la seule règle importante est de siffler les fautes. Klein se tire fort bien d’affaire et, s’étant rendu compte qu’il est naturellement doué pour diriger des matchs, décide de passer ses examens d’arbitre.
Ses débuts
Il arbitre pour la première fois dans le championnat israélien en 1958, à l’âge de 24 ans. Sa première rencontre internationale de compétition hors d’Israël a lieu le 1er novembre 1965, avec un Italie-Pologne à Rome devant 80 000 spectateurs, dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 1966. L’Italie gagne 6-1 avec un triplé de Paolo Barison ainsi que des buts de Sandro Mazzola, Gianni Rivera et Bruno Mora, alors que Lubanski sauve l’honneur pour la Pologne. Comme on va bientôt le voir, ce ne sera pas la dernière fois qu’Abraham Klein arbitrera l’Italie pour des matchs ô combien importants. Son premier tournoi international de football est celui des Jeux olympiques au Mexique en 1968.
Sa première Coupe du monde
Il retrouve le pays des Aztèques deux ans plus tard, pour la Coupe du monde 1970. Une enveloppe est devant lui et, dedans, il est indiqué quel match il va arbitrer pour ce tournoi mondial que beaucoup de spécialistes considéreront par la suite comme le plus beau de tous les temps. Un collègue lui ordonne d’ouvrir cette enveloppe. Abraham lui répond qu’il ne peut pas car il est trop nerveux. Il s’exécute enfin et là c’est le choc : les champions du monde anglais 1966 avec Gordon Banks, Bobby Moore, Bobby Charlton et Geoff Hurst contre le Brésil, autre favori et futur vainqueur de cette édition, avec ni plus ni moins que Carlos Alberto, Rivelino, Jairzinho, Paulo Cézar, Toastão et Pelé, pour la rencontre au sommet du Groupe 3 à Guadalajara. Lui, l’arbitre israélien de 36 ans et à la taille modeste d’environ 1,65 m, va diriger un match de géants. Ce match de toute beauté voit le Brésil l’emporter sur la plus petite marge possible, avec un but de Jairzinho. C’est également la rencontre pendant laquelle le gardien anglais Gordon Banks réalise l’un des plus grands arrêts de l’histoire du football (surnommé l’arrêt du siècle) en détournant une tête du roi Pelé. Ce dernier dira à propos de cette action : « Aujourd’hui, j’ai marqué un but, mais Banks l‘a arrêté. » Pelé indiquera également que Klein avait maitrisé de bout en bout ce match difficile à arbitrer.
Le Mondial argentin
Lors de la Coupe du monde 1974, la RFA ne peut pas garantir la sécurité des arbitres israéliens à la suite des JO de Munich en 1972, qui virent cinq athlètes et six entraîneurs israéliens, ainsi qu’un policier ouest-allemand, être tués par des terroristes (cet évènement est appelé le Massacre de Munich). Klein doit donc renoncer à y participer. C’est donc en 1978 qu’il retrouve le tournoi mondial, en Argentine. Il est désigné pour un autre choc du premier tour : l’Argentine de Fillol, Passarella, Tarantini, Ardiles, Kempes contre l’Italie de Zoff, Scirea, Antognoni, Rossi et Bettega. Ces deux équipes ont gagné leurs deux premiers matchs contre la Hongrie et la France, avec un arbitrage assez favorable pour les Argentins. Ces derniers doivent gagner pour finir en tête du groupe et rester à Buenos Aires pour les matchs du deuxième tour. Plus de 70 000 spectateurs sont là pour porter la sélection albiceleste dans une ambiance électrisante. Abraham Klein dira plus tard que ce match a été le plus difficile à arbitrer de toute sa carrière. Toutefois, il ne se laisse pas intimider et refuse même un pénalty pour l’Argentine. L’Italie l’emporte 1-0 sur un but de Bobby Gol (Bettega) à la 67e minute. La presse mondiale est élogieuse sur son arbitrage ce jour-là.
Le second match qu’il dirige lors de cette coupe du monde argentine est un autre moment historique du football, qui porte le surnom du Miracle de Córdoba par les Autrichiens et de la Honte de Córdoba pour les Allemands. L’Autriche de Pezzey, Prohaska et Krankl bat pour la première fois depuis 47 ans la RFA, alors championne du monde en titre et qui aligne pourtant des joueurs du calibre de Maier, Vogts, Bonhof et Karl-Heinz Rummenigge. Le score est de 3-2 pour les autrichiens avec Hans Krankl qui réalise un doublé, ce qui certainement grandement contribue à sa seconde place du Ballon d’Or en 1978.

Abraham Klein reçoit encore des louanges pour son arbitrage et apparaît comme l’un des grands favoris pour diriger la finale de la Coupe du monde entre l’Argentine et les Pays-Bas. Cependant, à la grande surprise de bon nombre de spécialistes, c’est l’Italien Sergio Gonella qui lui est préféré. Certains évoquent deux possibilités pour expliquer cette non-sélection de Klein. Tout d’abord que les Argentins n’ont pas voulu d’un arbitre qui avait été intraitable lors du match précédent Argentine-Italie ; mais également que les Argentins auraient eu peur que Klein favorise les Néerlandais, non pas parce qu’il avait habité là-bas pendant un an (ce qu’ils ne savaient pas) mais plutôt du fait des bonnes relations à l’époque entre les Pays-Bas et Israël. Abraham Klein se console avec le match de la troisième place, qui concerne encore l’Italie mais également le Brésil, qui l’emporte 2-1 avec un but de Dirceu et un autre fantastique de Nelinho contre une réalisation initiale de Causio qui avait pourtant ouvert le score pour l’Italie. Klein devient alors un spécialiste des petites finales, étant donné qu’il avait aussi arbitré le match pour la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1968 (Japon-Mexique : 2-0, avec un doublé de Kamamoto) et 1976 (URSS-Brésil : 2-0, avec des buts d’Onyshchenko et Nazarenko). Il est par contre en charge de la finale de la Coupe Intercontinentale 1980 à Tokyo, qui voit le Nacional de Montevideo l’emporter sur le Nottingham Forest de Kenny Burns, Trevor Francis et John Robertson, grâce à une réalisation de Waldemar Victorino.
Le Mondial espagnol
La dernière Coupe du monde à laquelle Klein participe est celle d’Espagne en 1982. Cette Coupe du monde n’est pas facile pour lui. Tout d’abord, le Koweït et l’Algérie s’étant qualifiés, des télévisions de pays arabes menacent de boycotter la Coupe du monde si un arbitre israélien y participe. La commission des arbitres de la FIFA décide cependant à l’unanimité que Klein y officiera mais que son nom sera enlevé des écrans de télévision pour ces chaines arabes. Mais surtout, suite à un attentat sur l’ambassadeur d’Israël en Angleterre, l’état hébreu entre en guerre contre le Liban en 1982. Le fils aîné d’Abraham, Amit Klein, fait partie d’une unité qui se trouve au pays du Cèdre pendant la Coupe du monde 1982 et dont personne n’a de nouvelles pendant plusieurs semaines. Abraham voit alors le responsable des arbitres de la FIFA, le docteur Franchi, et lui indique qu’il n’a pas la force de diriger des rencontres. Il passe alors le premier tour de cette Coupe du monde comme quatrième officiel ou arbitre de touche, avec en particulier une retrouvaille avec l’Italie pour un match contre le Pérou de Quiroga, Cubillas, Uribe et Oblitas, soldé sur le score de 1-1 (but de Conti pour les Azzurri et de Díaz pour les Péruviens). Le soir de ce match, une lettre l’attend à l’hôtel. Elle est de son fils, Amit, qui lui annonce qu’il est bien vivant au Liban et que toute l’unité attend avec impatience de voir Abraham arbitrer un match lors de cette Coupe du monde . Ce même soir, il reçoit un coup de fil d’Amit et son moral remonte encore plus haut. Il peut maintenant commencer à arbitrer. Et quel match lui est maintenant offert ? Un Italie-Brésil qui entrera dans la légende ! Le merveilleux Brésil de Telê Santana n’a besoin que d’un match nul pour se qualifier pour les demi-finales alors que l’Italie doit impérativement gagner pour continuer son parcours, jusqu’à présent assez chaotique avec uniquement des matchs nuls au premier tour suivis d’une victoire 2-1 contre l’Argentine de Maradona et Kempes lors de la première rencontre du deuxième tour. Dès la 5e minute, Paolo Rossi, qui est sous le feu des critiques depuis le début de cette Coupe du monde, ouvre le score pour l’Italie. Le Docteur, Sócrates, lui répond à la 12e minute. Alors que le score est toujours de 1-1, Gentile tire très fort dans la surface de réparation italienne sur le maillot de Zico, qui se déchire. Abraham Klein prend alors sa décision : ce sera un pénalty pour le Brésil et une expulsion pour Gentile, puisqu’il a déjà reçu un carton jaune à la 13e minute. Cependant, Klein voit son juge de touche lui signaler un hors-jeu au départ de l’action. Il n’y aura donc pas de pénalty pour le Brésil et Gentile peut rester sur le terrain, alors que Zico est furieux et n’arrête pas de montrer son maillot déchiré à Klein, qui lui conseille de le changer. Paolo Rossi marque ensuite son deuxième but à la 25e minute, mais Falcão égalise pour le Brésil à la 68e minute. Cependant, six minutes plus tard, Rossi enfonce le clou avec son troisième but. La fin du match est intense et lors des dernières minutes, Oscar place une tête puissante que Zoff bloque sur la ligne au prix d’un plongeon formidable. Les Brésiliens lèvent les bras pour influencer l’arbitre mais Klein ne se laisse pas abuser, le ballon n’a pas franchi la ligne.
C’est la fin du parcours pour cette superbe équipe brésilienne alors que l’Italie est en route pour décrocher son troisième titre mondial, après ceux de 1934 et 1938 obtenus sous Mussolini. Paolo Rossi deviendra aussi ballon d’or cette année-là. Abraham Klein est, lui, juge de touche pour la finale dirigée par le Brésilien Arnaldo Coehlo (à noter que Klein aurait été l’arbitre de la finale en cas de match à rejouer, ce qui n’a pas été le cas étant donné que l’Italie a gagné 3-1 contre la RFA).
Ses qualités
Les qualités qui ont fait de Klein l’un des meilleurs arbitres du monde ont été une bonne préparation physique, diététique et mentale, ainsi que d’excellentes prises d’information sur les habitudes de certains joueurs avant les matchs. Son mélange d’intransigeance, quand il le fallait, mais également de diplomatie, quand cela s’y prêtait, a aussi contribué à son épanouissement. Un fait particulier le démontre : alors que Carlos Alberto Torres était le capitaine du Cosmos de New York (après avoir été celui du Brésil en 1970) et avait couru vers Klein pour contester de façon véhémente un pénalty accordé contre son équipe, Abraham l’avait pris à part pour lui montrer deux objets différents qu’il avait sortis de sa poche. Le premier était un carton jaune et le deuxième une carte souvenir de la Coupe du monde 1970 qu’il voulait lui donner après cette rencontre sur le sol américain. Klein lui a alors demandé lequel il voulait recevoir, ce qui a calmé Carlos Alberto.
À bientôt 90 ans, Abraham Klein continue de vivre à Haïfa, qui a la particularité d’héberger le mausolée du fondateur de la religion bahaïe, le Bàb ; mausolée qui est entouré de jardins magnifiques. Et à l’instar des religions juive, chrétienne et musulmane, comment s’appelle déjà l’une des figures bibliques importantes des Bahaïs ? Ah oui, je me rappelle maintenant. C’est Abraham.

Références : cet article s’est largement inspiré d’autres articles qui sont beaucoup plus détaillés et mieux écrits. Une liste non-exhaustive est :
https://www.theguardian.com/football/blog/2012/mar/22/forgotten-story-abraham-klein-referee
https://forward.com/culture/128643/the-world-cup-winner/
https://www.pixstory.com/story/abraham-klein-the-master-of-whistle/171521
http://refereeingworld.blogspot.com/2022/11/refereeing-legend-klein-shares-memories.html
P.S. 1 : Beaucoup de joueurs cités ici ont déjà fait l’objet de remarquables articles dans P2F.
P.S. 2 : Abraham Klein a aussi arbitré un Italie-Angleterre de grande importance. Savez-vous lequel est-ce ?
Chose additionnelle promise à Fred : mon onze-type Israélien.
Gardien : Avi Ran : peut-être le gardien le plus doué mais mort jeune.
Défenseurs :
– Tal Ben Haim. A joué à Bolton Wanderers, Chelsea, Manchester City, Sunderland, Portsmouth, West Ham United, Queens Park Rangers, Standard de Liège et Charlton Athletic.
– Zvi Rosen. A joué les JO 1968 et la coupe du monde 1970.
-Avi Cohen. A joué à Liverpool (avec qui il a gagné la C1 1980-1981) et au Rangers
-Moshe Leon. Marque le premier but contre la Corée du Sud, qui donne la coupe d’Asie 1964
à Israël.
Milieux :
– Uri Malmilian. A refusé le PSG en 1979 pour rester au Beitar Jerusalem.
– Giora Spiegel. A joué à Strasbourg et Lyon.
– Eyal Berkovic. Très bon passeur. A joué en Angleterre ( Southampton, West Ham United, Blackburn Rovers, Manchester City and Portsmouth) et Ecosse (le Celtic).
Attaquants :
-Yossi Benayoun. A joué au Racing de Santander, West Ham United, Liverpool, Chelsea, Arsenal, et Queens Park Rangers
– Mordechai Spiegler. Le plus grand. Meilleur buteur de la coupe d’Asie 1964. A joué avec le roi Pelé au Cosmos de New York. A marqué le seul but d’Israël en phase finale de coupe du monde (chez les A). 53 ans plus tard, il y a quelques jours, Dor David Turgeman a marqué le second but d’Israël en phase finale de coupe du monde. C’était à la Coupe du monde U20. Mordechai Spiegler a fini sa carrière à Tel-Aviv (au Bétair). Dor David Turgeman joue maintenant dans un club de Tel-Aviv aussi mais c’est au Maccabi.
– Eli Ohana : Superbe joueur (un de mes chouchous). Vainqueur de la C2 avec Malines en 1988. But en demi-finale et passe décisive en finale de cette C2
Remplaçants :
Gardien : Itzhak Vissoker a joué la coupe du monde 1970 et les JO 1976. Avec lui, Israël obtient un 0-0 contre l’Italie, futur finaliste de cette Coupe du monde. Platini lui met un but sur penalty lors du 1-1 contre la France aux JO 1976.
Défenseur : David Primo, qui a joué la Coupe du Monde 1970 et a aussi joué au Cosmos de New York
Milieu : Tal-Banin, solide milieu qui a joué à Cannes en France et avec Brescia en Italie. S’est blessé relativement jeune, ce qui a empêché une plus grande carrière. Un de mes chouchous, mais la concurrence est dure au milieu.
Milieu : Ham Revivo. Doué. A joué au Celta Vigo. Son fils, Roy Revivo, joue actuellement la coupe du monde U20 avec Israël.
Attaquant : Ronny Rosenthal. A joué au Club Brugge , Standard de Liège, Liverpool , Tottenham Hotspur and Watford.
Attaquant : Vicky Peretz, qui a joué à Strasbourg (pour prendre la suite de Carlos Bianchi). L’association Vicky Peretz- Farès Bousdira a permis à Rennes de remonter en D1 lors de la saison 1982-1983. Mon chouchou mais la concurrence est dure devant. Fin tragique. Son beau-frère est Avi Cohen (dont le fils, Tamir Cohen, a aussi joué pour Israël).
Attaquant : Eran Zahavi, qui a joué au PSV.
Entraîneur : On peut penser à Emmanuel Scheffer (entraîneur aux JO 68 et à la CM 70) ou à Avram Grant (qui a amené Chelsea en finale de la LdC 2007-2008). Mais je vais prendre un conseil technique de cinq non-israéliens : Hugo Meisl (entraîneur de la Wunderteam autrichienne), Ernő Egri Erbstein (entraîneur ou directeur technique du Grande Torino, décédé dans la catastrophe de Superga), Béla Guttmann (entraîneur du Benfica vainqueur de la C1 1961 et 1962 ; Béla Guttmann et Ernő Egri Erbstein ont tous les deux survécu à l’holocauste) ; Árpád Weisz (entraîneur qui a gagné la Serie A avec l’Inter/Ambrosiana en 1930 et avec Bologne en 1936 et 1937, mort à Auschwitz avec sa femme et ses enfants) ; José Pékerman pour la brillance d’Argentine contre la Serbie et Monténégro (6-0) lors de la coupe du monde 2006.
Article très original !
Je ne vais pas frimer plus longtemps, mais de ton onze je ne connais guère que Benayoun, ça fait peu.
Tiens comme entraîneur juif non-israëlien, je te propose: Alexander Schwartz, Franco-roumain qui entraîna notamment Benfica en 64-65.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elek_Schwartz
Je dois avouer avec grand honte que je ne connaissais pas Alexander Schwartz. Merci. Comme on dit dans la famille paternelle de mon père en Finlande, c’est la h’chouma pour moi.
Combien de « spécialistes » du football qui encombrent les plateaux télés seraient capables de citer Schwartz parmi les entraîneurs français finalistes d’une coupe d’Europe ? je prend le pari: aucun !
J’avais bien entendu une fois Appadoo dire: « Si un Français avait entraîné le Barça, ça se saurait ».
De cette équipe-là et de celle des George(s), laquelle l’emporterait ? (Je pense que le 1. FC Jürgen plierait l’affaire vite fait…)
🙂 Cela serait un beau match ! Attaque et milieu de haut niveau avec ce onze israélien, mais défense prenable par les Georges. J’allais dire qu’est-ce qu’on fait avec George Cohen, défenseur champion du monde avec l’Angleterre en 1966. But there is a catch here.
Une mi-temps sous chaque maillot ?
Peretz jouait 9 dans le XI d’Israël qui a passé un fameux 4-1 au Portugal en QCM 1982, un résultat qui avait surpris tout le monde à l’époque. Je me souviens aussi de David Pisanti qui a fait une saison et demie à Cologne sans convaincre. Il est resté en mémoire pour un mot célèbre de son entraîneur. Contexte : en Allemagne, on note les devoirs scolaires de 1 (meilleur) à 6 (pire), et le magazine Kicker utilise le même système pour noter les joueurs. Un jour, donc, Pisanti est pire qu’inexistant et récolte un 6. Quelques jours plus tard, son entraîneur déclare : « Je ne sais pas comment qualifier sa prestation. Pas un 5. Pas un 6. Peut-être un 6 avec numéro complémentaire… »
Parmi les grands coachs, tu peux ajouter Imre/Emerico Hirschl dont l’apport au football argentin des années 1930 est fondamental. Aux solistes de grands talents dont le foot argentin regorge, il enseigne le jeu collectif pratiqué par les équipes d’Europe centrale.
Merci pour cette info. Je vais de ce pas regarder cet entraîneur. Sais-tu s’il y a une relation privilégiée entre Pekerman et Pablo Sorin ?
A ggg, Fred, Berti et Verano (ou tout autre) : avez-vous trouvé la réponse à ma question ´´P.S. 2 ‘´ dans l’article ?
QCM 1978, le 17 novembre 1976, 2-0 pour l’Italie.
Exact, Mister ggg (buts d’Antognoni et Bettega, qui semble apprécier d’être arbitré par Abraham).
Ça mérite une autre blague : Moshé téléphone à sa mère et lui demande : « comment ça va, Maman ? Tu n’as plus mal au dos ? Et tes jambes ne sont plus douloureuses ? Et avec tes mains, tu peux encore attraper des objets ? » La maman, Sarah, répond: « Oh mon fils, j’ai passé une semaine merveilleuse. Je vais très bien. Ma santé est parfaite. Je me suis entendu aussi avec toutes les voisines. Et je trouve mes belles-filles formidables. Quelles chances ont mes fils. »
Moshé répond : « excusez-moi madame, j’ai fait un faux numéro ».
Je connais moi aussi peu de chose du football israélien, mais je suis surpris par l’absence dans le but de Dudu Aouate, un gardien de vraie classe internationale qui a tout de même fait dix saisons en Liga dont trois au Depor en remplacement de Molina, ce qui suffit à placer le bonhomme.
Comme dirait Bobby, il faut faire des choix. Il y a aussi quelqu’un que je ne connaissais pas et qu’a nommé Verano sur Discord. C’est Ya’akov Hodorov. J’ai lu des articles qui disait qu’Avi Ran aurait pu être le plus grand footballeur israélien mais il est décédé dans un accident de bateau très jeune.
Bon puisque Fred et ggg sont là, j’en profite pour dire quelque chose de sérieux. Comme vous devez le savoir, le world wide web a été inventé par Tim Berners-Lee quand il travaillait au CERN (pour les physiciens, hip hip hip hourra, même si Berners-Lee n’est pas un physicien. Comme dirait un certain Louis, on le garde quand même). On peut se poser la question si cette invention est bonne ou pas, étant donné le nombre de grands malades qu’il y a sur le web (conspiracy theory, gens qui insultent cachés derrière un écran, etc.). Mais de temps en temps, il y a des grandes découvertes sur le web. Des mecs qui ont une grande culture, sont sympas et justes et n’ont pas peur d’intervenir (de façon parfois diplomatique) quand il se passe des choses désagréables. Ces gens sont rarissimes, et Fred et ggg ont font partie, ainsi que d’autres rédacteurs sur P2F. Bon je reviens dans quelques temps car il y a la Madame qui me demande. Cela sera pour des petites blagues.
De la part d’un auteur qui a placé Louis-Pivert et Farès dans la même série de commentaires, le compliment est apprécié !
Pour Fred : Salomon adore son chien et va voir le rabbin. Il lui dit : « Rabbi, je considère mon chien comme mon fils. Est-ce que vous pouvez lui faire une brit milah (circoncision) ». Le rabbin lui répond : « tu es fou ou quoi ? Arrêtes avec tes propos blasphématoires ». Salomon lui dit alors « allez je te donne 100 euros pour cela ». Le rabbin lui répond « mais quelle honte tu me demandes ». Salomon lui offre alors mille euros. Même réponse du rabbin. Salomon monte à dix mille euros. Le rabbin ne bronche pas. Salomon dit alors « cent mille euros pour mon chien ». Le rabbin lui demande alors « c’est quoi comme chien ? ». Salomon lui dit « c’est un dobermann ». Le rabbin regarde Salomon, réfléchit et dit alors « Dobermann, Dobermann, ce n’est pas un nom juif ça ? ».
Ce n’est plus Pinte de foot mais « Les Grosses têtes » ici ?
Je me rappelle d’une émission des grosses têtes de plus de 40 ans. Dans cette émission, il y avait une information sympa sur Georges Bizet (qui a composé Carmen). Il n’a jamais mis les pieds en Espagne.
Pour ggg : aux Etats-Unis, il y a trois courants. Les orthodoxes (vraiment religieux), les libéraux (plus cools) et les réformistes (cools de chez les cools). Samuel va d’abord voir le rabbin des orthodoxes et dit « Monsieur le rabbin, est-ce que vous pouvez officier lors de la bar mitzvah (grande fête pour les 13 ans pour célébrer l’entrée dans la vie adulte) de mon fils David, qui voudrait d’ailleurs une Harley-Davidson comme cadeau ? ». Ce rabbin lui demande ce qu’est une Harley Davidson, et Samuel décide alors d’aller voir le rabbin des libéraux. Même question de Samuel et même réponse de ce rabbin qui ne sait pas non plus ce qu’est une Harley Davidson. Samuel va alors voir le rabbin des réformistes et lui pose la même question. Il rajoute aussi qu’une Harley Davidson est une moto. Ce rabbin lui dit: « bien sûr que je connais les Harley Davidson. Quel modèle David veut : Softtail, Street Bob, Sport Glide, Pan America 1250, Tri Glide Ultra? Est-ce que je peux aussi te poser une question, Samuel : c’est quoi une bar mitzvah ? »
Très bel article original
Normalement on ne connaît les arbitres que par leurs erreurs ou faits de jeux ( Corver, Turpin..) ou leur style ( wurtz ou colina) rarement pour leurs qualités
Très bonne remarque. Toi, tu dois venir d’une bonne famille. L’arbitre préféré de Klein est Jack Taylor qui a arbitré la finale de la coupe du monde 1974 entre la RFA et les Pays-Bas.
J’écris en ce moment un article sur les duels Argentine Italie. A propos du match de 1978 arbitré par Klein, la presse italienne (notamment Giovanni Arpino) qualifie sa prestation d’impartiale mais vraiment médiocre !
Pour avoir revu le match, il réussit en effet à ne pas se laisser influencer par l’ambiance mais comment peut il ne pas expulser Benetti pour sa faute à l’heure de jeu ? Klein avait-il envie de plaire à Artemio Franchi ?
Dans l’excellent article du Guardian indiqué en référence, il y a une liste de journalistes qui décrivent la prestation de Klein lors de ce match. Cet article laisse aussi supposer que Klein a perdu d’une voix le vote pour diriger la finale de la CM 78 en faveur de l’arbitre italien. Cette voix serait celle de…Franchi. Abraham a sûrement été très romantique pour laisser Romeo sur le terrain.
Intéressant cette série Italie-Argentine. On peut se demander combien d’oriundi d’origine argentine ont joué pour l’Italie contre l’Argentine. Merci à ggg et toi pour les suggestions de correction de cet article. A vous deux combinés, il y en avait plus de 100 ! Être ´´picky’´ est la marque des grands.
À cette époque-là, il fallait sectionner un membre pour prendre un rouge, ou peu s’en faut.
Ce fut une coupe du monde de toutes les accusations voire (?) calomnies : équipes qui se plaignaient constamment de l’arbitrage, soupçonnaient publiquement l’adversaire d’être dopé (sans pourtant avoir le cul propre)……… et leurs médias nationaux respectifs qui n’étaient pas les derniers pour remettre de l’huile sur le feu.. Quand même un climat particulier.
L’un des deux assistants de Klein était le belge Rion, celui-là donc que je rencontrai jadis. Ca ne figurait pas dans le rapport que je fis ici de notre entretien, mais j’ai souvenir de lui avoir relayé à l’occasion les accusations portées contre..lui!!! par Brian Glanville, dans « The Story of the World Cup: The Essential Companion to South Africa 2010 », en substance : trop grande tolérance de Rion pour l’antijeu caractérisé des Italiens en fin de match, + un penalty qu’il eût dû selon Glanville siffler pour l’Autriche (..et même 2 selon l’entraîneur autrichien), + cartons que Rion eût du adresser à la cantonade aux Italiens.. Je parle donc de ce Italie-Autriche où et Franchi, et le patron autrichien de l’arbitrage européen, tentèrent à deux reprises de le corrompre – ce que Rion balança publiquement dès son retour au pays.
C’est d’ailleurs assez cocasse, dans la mesure où et Glanville, et Rion, auront été les deux seules figures internationales du jeu à s’être, à ma connaissance, publiquement mouillées pour stigmatiser les corruptions auxquelles se livrait Franchi. Et Rion avait des défauts, me concéda s’être parfois trompé..mais à dessein c’était hors de question pour lui.
Interessant. Est-ce qu’on sait ce que Rion pensait de Klein ou d’autres arbitres comme celui de la finale de CM 78 ?
Petit blague alors pour Alex : Mordechai est sur son lit de mort. Il dit : « Ma femme, Leah, tu es là ? ». Leah répond : « je suis là mon amour ». Mordechai dit ensuite « Et toi mon fils, Aaaron, tu es là ». Aaron répond : « Je suis là, Papa ». Mordechai continue « Et toi Rebecca, ma fille, tu es là ». Rebecca dit: « Je suis aussi là, Papa ». Mordechai dit alors d’une voix sans force: « Mais alors, qui est au magasin »?
Rion n’a jamais voulu réagir quand je l’interrogeai sur d’anciens collègues. Après avoir essayé deux fois, et que son épouse intervint pour me dire que, de tête, « il a(vait) toujours été un bon camarade », le genre à « laisser les gens se débrouiller avec leur conscience », je compris qu’il était inutile voire déplaisant d’insister.
Il était par contre plus disert sur les types au-dessus des arbitres, un dirigeant de club belge aussi, ça oui.
Klein ne figurait de toute façon pas parmi les noms qui m’intriguaient (pas vraiment de liste ni rien de prémédité, l’interroger de la sorte m’était spontanément venu à l’esprit dans le fil de l’échange – et ce ne sont pas les « clients » qui manquaient, l’euro-arbitrage étant alors pourri jusqu’à la moelle, j’avais l’embarras du choix..mais c’était sa ligne rouge).
Merci. Il y a quelque chose que je regrette énormément sur l’article de Klein. J’ai commencé à l’écrire deux jours après avoir visité Haïfa et sans savoir que Klein y habitait. Si je l’avais su, j’aurais essayé de parler avec Abraham Klein (s’il aurait bien voulu me recevoir bien sûr). Cela doit être passionnant de parler avec ces anciens qui ont en vu. Sinon, l’histoire des Bahais à Haïfa ou St Jean d’Acre est vraiment intéressante.
La première fois que je vis – et entendis parler – des Bahais le fut à Kinshasa, ils avaient pour habitude de célébrer je ne savais trop quoi au milieu d’une autoroute urbaine, à deux pas de chez moi.
Sans surprise, ce doit être l’une des premières villes au monde où cette communauté a bâti l’un de ses temples – les gens y ont cruellement besoin d’espérer – la misère est le meilleur business qui soit – , s’endettent à en crever pour honorer tous les dieux du monde, alors qu’ils ont déjà moins que rien.. De très loin la ville la plus croyante dont j’aie fait l’expérience. J’avais bien plus d’intérêt pour le Kimbanguisme : comme toutes les religions il souffre de ses fables, mais le kimbanguisme avait pour lui d’aller de pair avec une forme de retour aux sources, de « désaliénation ».
J’avais un étudiant de Mongolie qui est venu faire sa thèse avec une bourse Fulbright. Il est maintenant à côté de ggg (il est postdoc à Berkeley). Sa religion est Mongolian shamanism. Il disait que ça ressemblait aux croyances des indiens d’Amérique.
Pour Verano : quelle est la différence entre une mère juive (ou italienne ?) et un pitbull ? Le pitbull, il te lâche de temps en temps.
Pour Berti : Joseph et David se baladent dans la forêt avec leurs femmes derrière eux, qui parlent de leurs enfants. Joseph dit à David : ´on s’est fait un kiff hier en allant manger dans un nouveau restaurant tunisien. Sur la vie de ma mère, on n’a jamais mangé d’aussi bonnes bricks à l’œuf, couscous-boulettes, makroud et Sabayons’´. David lui répond alors : ´c’est quoi le nom du resto ? ». Joseph dit : ´´tu sais, je commence à me faire vieux et j’ai des pertes de mémoires. Je ne rappelle plus du nom’’. David lui dit alors « tu es un maboul ou quoi ? Tu me donnes envie de manger ces délices et tu ne te rappelles pas le nom du resto. Fais un effort s’il te plaît ». Joseph dit ´´ d’accord. C’est quoi le nom de la fleur qui peut être rouge ou blanche et qui a des piquants ? ‘´. David dit : ´´ une rose ? » . Joseph répond ´´c’est ça ´´ puis se retourne vers sa femme et lui dit : ´´Rose, c’est quoi le nom du resto tunisien où on a mangé hier ?’´
C’est bizarre. J’ai un commentaire qui est parti. Cela doit être un problème informatique. Je mets donc une autre blague. Les parents de deux enfants sont très inquiets car ces enfants passent leur temps devant leur ordinateur en se prenant pour des philosophes et en insultant des gens derrière leur écran. Ces parents amènent leurs enfants voir un psychiatre qui recommande l’enfermement immédiat. Ces deux enfants s’échappent de l’asile et doivent maintenant trouver du travail car leurs parents ne veulent plus d’eux. Ils font alors une demande pour travailler chez Lustrucu. Cette demande est refusée car il n’y a pas deux fêlés chez Lustucru :
https://www.youtube.com/watch?v=lREzD_0Sevo
On parle de sport et d’Israël mais ce ne serait pas complet sans mentionner LE CLUB ultime israélien mais ça ne joue pas à 11 mais à 5 : je suis je suis le ???
Mon cinq majeur du Maccabi
Oded Kattash : meneur scoreur de talent, couronné en Europe avec le Pana face à son Maccabi
Miki Berkovich : le plus grand joueur israélien. Le mythe des premières Euroleague et le meneur de la sélection finaliste de l’Eurobasket 79
Anthony Parker : double vainqueur de l’Euroleague avec Maccabi aux cotés de Jasakevicius et Vujnevic. Allier flashy, un tueur pour le niveau européen
Kevin Magee : puissance et domination aux rebonds. Révélé à Saragosse, il a la malchance de perdre 3 finales européennes consécutives avec le club nation
Aulcie Perry. Un des premiers américains à s’unir fortement au Maccabi. Homme extravagant qui malheureusement finira en taule pour traffic de drogue.
Jasikevičius
Entièrement d’accord pour oded kattash, c’etait même signé pour qu’il aille jouer en NBA, en plus avec les knicks
Je suis super nul au basket donc je crois Khiadia. Une petite blague alors pour Khiadia : la divine Gal Gadot doit se faire opérer dans un hôpital de Tel-Aviv pour une appendicite. On l’amène à la salle d’opération sur un lit roulant, alors qu’elle est nue sous les draps. Avant d’arriver dans la salle, il y a trois hommes avec des blouses blanches qui sont en train de se parler. Un des hommes arrête le lit roulant, soulève les draps, regarde le corps de Gal Gadot et dit « Ah oui ». Il va ensuite parler à ses deux collègues. Un deuxième homme avec la blouse blanche va ensuite soulever les draps et regarde aussi le corps de Gal Gadot et dit « Ah oui, il avait raison ». Ce deuxième homme va voir ses collègues et le troisième homme à la blouse blanche soulève lui aussi les draps et regarde le corps de Gal Gadot. Il dit aussi « Ah oui, c’est vrai ». Gal Gadot est très inquiète et dit « docteur, que dites-vous avec vos collègues ? il y a un problème avec mon opération? ». Le troisième répond : « on ne sait pas. On est là pour repeindre le plafond ».
@khiadia tu sais pourquoi le maccabi joue en jaune ?
Pour rappeler l’etoile jaune que les juifs d’europe portaient ( avant ils jouaient en bleu et blanc )
Tu penses quoi de la victoire du real cette annee ?
Comme je n’y connais rien et que je ne peux pas te contredire, qui me dit que tu n’inventes pas, comme Verano, des noms clinquants pour te la jouer ?
Berti
Magnifique victoire du Real grâce aux vieux Chacho et Llull. Me suis régalé
Ah oui, l’équipe israélienne du bossaball (qui peut se jouer à 5) :
https://www.youtube.com/watch?v=pm2ZKk8EMyQ&t=5s
Ce club du real est vraiment incroyable aussi bien en basket qu’en foot: combien de matchs retournés juste avec l’envie et la gnac ?
Je vois pas un club omnisport comme ça
Cette série face au Partizan et le dernier match : une folie
D’ailleurs y a qui comme grands clubs omnisport vainqueur de coupes d europe dans plusieurs sports ?
Le Barça ? Benfica ?
Le bayern commence au basket
Le psg tente le coup au hand
Ça ferait un très bon papier P2F. Tu tentes l’expérience ? Coupes d’Europe multisports (pas seulement foot et basket, disons foot + tout autre sport collectif), ça fait un petit nombre. Champions nationaux, ça le ferait mieux, peut-être une petite dizaine ?
Excellente idée. Faites travailler Berti ! Il doit aussi retrouver qui étaient le joueur et l’entraîneur dans une photo sur un livre du foot français résumant l’année 1977 (il avait 5 ans) avec la légende suivante : « un oeil noir te regarde ».