Le vrai symbole du PSG

Et oui, on va parler du Paris Saint-Germain. La question est la suivante : quel est LE joueur symbole de ce club parisien ? 

Rai, qui a été choisi comme le plus grand joueur du club lors de la célébration des 50 ans ? Ibrahimovic, qui pense que le PSG est né avec QSI ? Marco Verratti pour ses huit titres de champion de France ? Mbappé pour le record de buts ? Ronaldinho pour son talent fou ? Thiago Silva pour avoir porté le brassard de capitaine près de 300 fois ? Pauleta pour son flair devant la cage adverse ? George Weah pour avoir gagné le Ballon d’Or 1995, en ayant joué la première partie de l’année sous les couleurs parisiennes ?

Non, non. C’est bien avant les périodes qui s’étendent de la direction de Canal + à celle des Qataris.

Ah, donc Susic, élu meilleur joueur étranger de l’histoire du championnat français par France Football en 2012 ? Dahleb pour ses merveilleux dribbles ? Dominique Rocheteau car un ange vert qui devient un ange bleu, sans se prénommer Marlene, c’est beau ? Francois M’Pelé pour ses 28 buts en Coupe de France avec le club de la capitale ? Dominique Bathenay pour avoir remporté sa cinquième Coupe de France en 1983 avec le PSG (ce qui en faisait le co-recordman avec le Lillois Somerlinck) tout en ayant été capitaine de Paris 227 fois ? Ou Jean-Marc Pilorget pour ses 435 matchs avec le Paris Saint-Germain ?

Ça chauffe Marcel, mais ce ne sont pas eux. On va choisir un Titi qui est aussi un Titi et dont la ville de naissance apparaît dans le nom du club. Je m’explique : c’est Thierry Morin, qui est né à Saint-Germain-en-Laye, le 12 décembre 1957.

Thierry commence à jouer au football à l’âge de 8 ans, chez les Poussins du club de sa ville natale, le Stade Saint-Germain. Il y restera quatre ans, jusqu’en 1970, année où le Stade Saint-Germain fusionne avec le Paris FC pour créer le Paris Saint-Germain. Morin dispute alors ses premiers matchs avec le PSG dans la catégorie Minimes, avec des entraînements dirigés par un joueur de l’équipe professionnelle, l’international français Roland Mitoraj. Les équipes portent un maillot rouge, qui deviendra rouge et bleu en 1973 du fait du couturier Daniel Hechter, qui prendra la présidence du Paris Saint-Germain en 1974.

Thierry intègre ensuite le premier centre de formation du PSG, alors situé dans une petite maison au 120 avenue Foch à Saint-Germain-en-Laye et qui est inauguré le 4 novembre 1975. Ce centre de formation est dirigé par Pierre Alonzo, qui est le père de Jérome Alonzo (qui sera gardien de but du PSG 26 ans plus tard).  Morin est âgé de 17 ans et joue avec la réserve en troisième division. Cependant, l’entraîneur de l’équipe première du PSG, qui n’est ni plus ni moins que Just Fontaine, réserve une surprise de taille pour le match de D1 entre l’équipe parisienne et le Stade de Reims, disputé au Parc des Princes le 21 décembre 1975. En effet, trois joueurs du centre de formation débutent la rencontre : Thierry Morin, qui prend la place de l’international Jacky Novi en défense centrale au côté de l’international portugais Humberto Coelho, mais également Jean-Marc Pilorget et Lionel Justier. Ces trois jeunes sont tous nés dans la région parisienne : Morin à Saint-Germain-en-Laye donc, Pilorget à Paris et Justier à Asnières-sur-Seine. Un quatrième jeune du centre de formation du Paris Saint-Germain, François Brisson, entre en deuxième mi-temps. Le surnom des quatre Mousquetaires du PSG est alors né. Le match se termine par une victoire de Reims par trois buts à deux. Les buts rémois sont l’œuvre de deux Argentins, Santiago Santamaria et Carlos Bianchi, et d’un international français à une sélection et un but, Jacky Vergnes. Les buts parisiens sont inscrits par Humberto Coelho et le Congolais François M’Pelé. Thierry Morin ne rejouera plus en équipe première cette saison 1975-1976, qui voit le PSG finir quatorzième en D1, mais en profitera pour passer son Bac.

Les quatre Mousquetaires du PSG (Brisson, Justier, Pilorget et Morin, de gauche à droite)

Il jouera trois matchs la saison suivante, pour laquelle le Paris Saint-Germain termine à la neuvième place de D1, puis 32 en 1977-1978, dont 29 en championnat de D1 et trois en Coupe de France. Le président du PSG qui a succédé à Daniel Hechter, c’est-à-dire Francis Borelli, applique alors la Charte du football, qui indiquait que tout joueur ayant disputé 15 matchs en première division devait signer professionnel dans son club formateur. Thierry est donc maintenant professionnel dans le club qu’il avait rejoint huit ans avant et dont les entraînements se déroulent dans sa ville natale. Ses primes de matchs et premiers salaires lui permettent d’acheter sa première voiture, une Fiat 850, lui qui venait auparavant en Solex au camp des Loges. Cette saison 1977-1978 est marquée par le premier titre de meilleur buteur d’un joueur du PSG en championnat ;  l’Argentin Carlos Bianchi, auteur de 37 buts. Cela ne suffit cependant pas pour placer Paris dans la première partie du tableau, car le club finit onzième de D1.

Les trois saisons suivantes, Morin joue moins car la concurrence est rude dans la défense du PSG, qui veut s’installer dans le gotha du football français : 19 matchs en 1978-1979, qui voit deux Bianchi (Carlos et Armando) dans l’équipe et une treizième place en D1, malgré un nouveau titre de meilleur buteur de Carlos Bianchi avec 27 réalisations ; suivi de 28 rencontres en 1979-1980 puis 21 matchs en 1980-1981, pour une septième et une cinquième place, respectivement, en championnat. La saison 1978-1979 est aussi celle d’une anecdote : Thierry Morin apparaît pour la première fois dans l’album Panini mais sous le nom de Bernard Morin. Le préposé aux vignettes Panini venait juste de voir le film « Les Bronzés » et il avait aimé les dialogues de Gérard Jugnot dont le personnage s’appelait Bernard Morin !

Par contre, lors de la saison 1981-1982, l’entraîneur Georges Peyroche accorde toute sa confiance à Thierry, en le faisant jouer 43 rencontres. C’est également la saison qui voit le PSG remporter son tout premier trophée, la Coupe de France 1982, gagnée aux tirs au but devant le Saint-Etienne de Platini, Rep et Lopez, après un match qui s’est soldé par un 2-2 à la fin des prolongations (avec deux buts de Platini pour les Verts contre un de Toko et de Rocheteau marqué à la 120e minute pour les Parisiens) ; finale après laquelle le président Borelli embrasse la pelouse du Parc des Princes. Lors de cette épopée victorieuse, Morin joue sept matchs dont le quart de finale gagné contre Bordeaux 2-0, avec des réalisations des deux Dominique et anciens Stéphanois, Bathenay et Rocheteau. Par contre, il rate (pour blessure) la finale et également la demi-finale contre Tours disputée à Rennes, au cours de laquelle un autre Dominique, Baratelli, s’illustre en arrêtant quatre des cinq tirs au but tourangeaux.

La saison 1982-1983, pendant laquelle Morin dispute seulement huit matchs, est malgré tout celle de grandes premières. Par exemple, il marque son seul but sous les couleurs parisiennes en août 1982, lors d’un match contre Monaco au stade Louis-II. C’est aussi la première participation du PSG en coupe d’Europe, mais Thierry n’y jouera cependant pas de match. Morin vit donc de l’intérieur le premier match de la C2 1982-1983, qui se termine par une défaite 1-0 en Bulgarie contre le Lokomotiv Sofia. Mais lors du retour au Parc, Paris l’emporte 5-1, avec Toko qui non seulement marque le premier but du PSG en coupe d’Europe à la 20e minute mais en inscrit également un second de toute beauté à la 81e minute (les autres buteurs étant Bathenay, N’Gom et Lemoult). L’interview de Toko à la fin du match est simplement mythique :

Le Paris Saint-Germain éliminera ensuite Swansea en huitième de finale avant de connaître sa première grosse désillusion européenne. En effet, après une victoire 2-0 à domicile pour le match aller des quarts de finale contre Waterschei, Paris coule en Belgique en perdant 3-0 après prolongation. Par contre, le championnat voit le club parisien finir troisième et donc monter sur le podium pour la première fois de sa courte existence. Mais c’est surtout la Coupe de France qui fut une grande source de joie pour les supporteurs : une deuxième victoire après l’une des plus belles finales de tous les temps contre la merveilleuse équipe de Nantes et qui se termine sur le score de 3-2. Deux buts de toute beauté, l’un de José Touré pour les Canaris et l’autre de Susic pour Paris ; le Yougoslave étant aussi l’auteur de la passe décisive pour Toko qui scelle le sort du match.

Thierry Morin joue seulement deux matchs en 1983-1984, saison au cours de laquelle le PSG termine quatrième en championnat et est éliminé en huitièmes de finale de la C2 par la règle des buts à l’extérieur par le futur vainqueur, la Juventus de Platini, Boniek, Scirea, Gentile, Cabrini, Tardelli et Paolo Rossi. Il endossera le maillot de Paris 15 fois en 1984-1985, dont la finale de Coupe de France perdue contre Monaco mais ne participera pas à l’humiliation contre le club hongrois de Videoton au deuxième tour de la coupe de l’UEFA. Le Paris Saint-Germain finira aussi à une décevante treizième place en championnat cette saison-là et ne gagna donc pas le droit de jouer en coupe d’Europe la saison suivante.

Cette dernière, la saison 1985-1986, est celle du premier championnat remporté par le Paris-Saint-Germain, avec une série de 26 matchs sans défaite. Cette série s’arrête à Lille en janvier 1986 par un 2-0 concédé au LOSC ; défaite qui porte le sceau de Bernard Bureau, auteur des deux buts lillois. De façon intéressante, Bernard Bureau a été formé au PSG et peut donc être considéré comme le lanceur de la série qui voit les anciens parisiens marquer contre leur club de formation. Une sorte de Pré-Coman, 34 ans avant, en quelque sorte. Ce match est l’un des deux seuls joués par Thierry Morin lors de cette saison. Il rentre en deuxième mi-temps et forme la défense centrale avec un autre des quatre Mousquetaires, Pilorget. Ce Lille-PSG de janvier 1986 est aussi son dernier sous les couleurs parisiennes.

En effet, la fin de saison est le témoin d’un coup de tonnerre dans le microcosme de Paris :  à l’instar d’un Loic Amisse avec Nantes ou d’un Alain Giresse avec Bordeaux, Thierry Morin va finir sa carrière ailleurs que son club de formation. Il signe au Red Star lors de l’été 1986 et y joue jusqu’à sa retraite sportive en 1989.

Cependant, un tel Titi né à Saint-Germain-en-Laye ne pouvait pas rester si longtemps éloigné de son club de cœur. Il cède en effet à l’appel du Président Borelli et revient au PSG pour restructurer certains aspects du centre de formation, alors qu’il aurait dû devenir professeur de sciences naturelles. En fait, il n’enseignera jamais et restera dans l’encadrement du PSG jusqu’à sa retraite en 2020 ou 2021. 16 ans comme joueur avec 175 matchs puis plus de 30 ans comme dirigeant au Paris Saint-Germain. C’est vraiment lui le symbole du PSG !

Pour presque conclure cet article, un petit délire en choisissant une équipe de joueurs avec qui Thierry Morin a joué au Paris Saint-Germain :

Gardien : Bats (Joël).  Comme son nom l’indique en Anglais, il avait un radar. C’est ça ce qui lui permettait de stopper autant de tirs (un peu tirée par les cheveux, celle-là ?).

Arrière droit : Charbonnier (Jean-François). Ironiquement, jamais d’affaire avec lui car il ne se salissait pas les mains.

Premier défenseur central : Abel (Braga). Pour le remercier de ne pas avoir joué en Espagne où il aurait pu devenir l’Abel de Cadix.

Deuxième défenseur central : Renaut (Éric). Il en avait toujours sous le capot (N.D.L.R. : Eric Renaut est aussi né à Saint-Germain-en-Laye et a joué au Stade Germain, avant de rejoindre le PSG en 1970).

Arrière gauche : Col (Philippe). Les attaquants adverses n’arrivaient pas à s’extirper de lui.

Premier milieu : Lemoult (Jean-Claude). Jamais dans le dur.

Deuxième milieu : Sène (Oumar). Avec Sène à Paris, le club ne coulait jamais et lui ne menait pas le club en bateau.

Troisième milieu : Laposte (Jacky). Il savait délivrer.

Ailier droit : Bureau (Bernard). Qui mieux que lui pour recevoir les offrandes de Laposte ?

Avant-centre : Kist (Kees). Il rendait les défenseurs malades.

Ailier gauche : Moumousse (Mustapha Dahleb). Il a fait déborder le Parc de bonheur. Lui qui est né à Bougie a aussi souvent éclairé le jeu de Paris.

Remplaçants :

Poli (Albert). Il a souvent regretté de ne pas avoir jouer avec le Messin Pierre (Pascal).

Bras (Jean-Claude). Lui, c’est avec Petit (Jean) qu’il aurait voulu jouer.

Bacconier (Thierry). On s’est aperçu plus tard que la lettre ‘r’ avait malheureusement été enlevée de son nom de famille (après le B) quand ses parents l’ont déclaré à la mairie. C’est bien dommage car les attaquants adverses tombaient souvent dans son piège.

Lokoli (Dominique). Le trio Lokoli- Bureau- Laposte était tous sauf timbré.

Pour finir, une petite chanson d’un autre Titi :

Au fait, ce chanteur ne ressemble-t-il pas à l’un des quatre Mousquetaires du PSG ?

P.S. : Les personnes sur la photo de une sont : Douis, Heredia, Lokoli, Baratelli, Renaut, Morin (rangée du haut, de gauche à droite) ; Ferrand (directeur sportif), Bajoc, A.Bianchi, Moraly, Bathenay, Larqué, Adams, Pilorget, Alonzo (entraineur) (rangée du milieu, de gauche à droite) ; Col, Laposte, F. Brisson, M’Pelé, C.Bianchi, Nosibor (rangée du bas, de gauche à droite)). C’est la photo officielle du PSG 1978-1979. Il manque Juju (Lionel Justier) pour avoir les quatre Mousquetaires, car il était en prêt au Paris FC cette saison-là.

Références :

Si vous voulez entendre Thierry Morin (interview intéressante) :

http://psg70.free.fr/MORIN.htm

http://www.oldschoolpanini.com/2012/09/psg-1978-un-rate-panini-cause-de-gerard.html

http://www.paris-canalhistorique.com/anniversaire-il-y-40-ans-le-psg-inaugurait-son-premier-centre-de-formation/

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54 réflexions sur « Le vrai symbole du PSG »

  1. Je vois que monsieur est friand de jeux de mots.
    Un article sympa sur le PSG où on ne nous parle pas de bling bling, de Mbappé ou de Galtier, ça fait du bien.
    Je ne suis pas né à Saint Germain-en-Laye, mais j’y ai joué, non pas au foot (j’étais nul), mais au rugby, en junior au Stade Saint-Germanois. J’étais trois-quart aile droit, je ne recevais jamais le ballon. Au bout d’une saison j’ai laissé tomber.

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    1. Merci de partager. Je vais te raconter quelques anecdotes sur le PSG et St Germain mais j’ai d’abord une question pour toi. Je pense que depuis 1957, les seuls buts d’une équipe française en finale de coupe d’Europe sont ceux de Basile Boli en 1993 et Bruno N’Gotty en 1996, qui sont tous deux des défenseurs centraux. Donc pour trouver trace d’un attaquant qui marque pour un club français en finale de coupe d’Europe, il faut remonter à Real-Reims de 1956 et à Jean Templin. Je ne connais absolument rien de ce joueur. Connais-tu sa carrière ?

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      1. Oops. J’ai oublié le but de Dutuel avec Bordeaux contre le Bayern en finale de C3 1996…Mais Dutuel était un milieu de terrain et non un attaquant aussi. D’ailleurs il y a une finale de Gambardella (en 1985?) entre l’AJA de Cantona et le Montpellier de Laurent Blanc (qui jouait milieu à l’époque). L’entraîneur d’Auxerre, Daniel Rolland, a mis Dutuel (qui sort du centre de formation d’Auxerre) au marquage de Laurent Blanc qui n’a rien pu faire. Et Auxerre a gagné 3-0 contre Montpellier avec un triplé de Cantona. Je pense que cette équipe d’Auxerre est l’une des plus fortes jamais vues en Gambardella avec un autre joueur extraordinaire en jeunes (Patrick Monier).

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      2. Je ne sais rien de Jean Templin à part les quelques lignes biographiques que l’on trouve sur internet:
        Il est né en Pologne (Janusz est son prénom) en 1928. De 51 à 56 il dispute comme ailier gauche, 171 matchs (39 buts) avec le Stade de Reims, puis en 56-57, 27 matchs pour le RC Lens et enfin 87 matchs pour le FC Nancy.
        Il est champion de France 53 et 55, champion de D2 avec Nancy et il remporte la Coupe latine en 53.
        De son style on ne sait rien. On peut supposer que c’était un ailier classique de débordement.
        Il est décédé en 1980 à seulement 52 ans.
        Dans tes attaquants buteurs français en finale d’une Coupe d’Europe, tu as commis une grave omission qui te vaudra le fouet. En effet en plus de Templin il y a un certain Michel Hidalgo, ailier droit de l’équipe champenoise qui présentait la formation suivante:
        Templin-Bliard-Kopa-Glovacki-Hidalgo
        Leblond-Siatka
        Giraudo-Jonquet-Zimny
        Jacquet
        Et pour la bonne bouche celle de 59:
        Vincent-Piantoni-Fontaine-Bliard-Lamartine
        Penverne-Leblond
        Giraudo-Jonquet-Rodzik
        Colonna

        Y a des tas de jeux de mots à faire sur les patronymes, alors on t’attend !

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      3. Merci Fred. Pas de problème pour le fouet mais je pensais qu’Hidalgo était plutôt un milieu qu’un attaquant. Quelle était sa vraie position ?

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    2. Bon les anecdotes sur le PSG et Saint-Germain-En-Laye. Je jouais à Garges en jeunes dans une équipe qui n’était pas trop mauvaise. On jouait chaque année contre le PSG en championnat. Le premier joueur qui jouait en équipe de France en jeunes que l’on ait affronté est l’un du PSG. Il s’appelle Olivier Martinez (qui jouait en équipe de France minime) et qui doit faire partie du groupe qui a été champion de France pour la première fois en 1986 avec Thierry Morin. Aussi, on était 8 joueurs de Garges sélectionnés en équipe du Val d’Oise pour affronter d’autres équipes départementales de la région parisienne. En minimes, en 1981, le tournoi était à Colombes mais en cadet, en 1982, c’était au camps des loges à St Germain. Deux matches le matin et deux matches l’après-midi. Pour le midi, on a été mangé au lycée international de St Germain et ils nous ont servis du couscous. Impossible de courir l’après-midi ! Les étudiants de ce lycée parlaient en anglais mais peu de joueurs sélectionnés en équipe du val d’Oise parlaient anglais. Comme mes copains voulaient draguer les filles de ce lycée, ils me demandaient d’aller avec eux pour traduire ! J’ai rarement autant ri. Un choc de culture entre des petits gars des banlieues et des filles de diplomates étrangers.

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      1. @goozigooze : un désastre ! Comme tu aimes les anecdotes, je vais t’en raconter deux autres. Le capitaine de cette équipe du Val d’Oise se prénomme Ermons (mais il n’était pas le capitaine de notre équipe de Garges). Il avait fait trois fois la classe de sixième et m’avais demandé comment il pouvait draguer une des ces filles du lycée de St Germain. Je lui ai dit que c’est très simple : tu prends un livre de la bibliothèque de ce lycée que tu ouvres à une page précise et tu vas t’asseoir à côté d’elle et lui demande ce qu’elle pense de cette partie du livre. Il a suivi mon conseil mais la fille est partie quand elle a vu qu’Ermons tenait le livre à l’envers…
        Cet Ermons avait une frappe de balle terrible, à la Sauzée. Un jour, on gagnait 4-0 à la mi-temps contre Villemonble et on n’a plus écouté les consignes de notre entraîneur (qui était un super éducateur) et on a eu un coup-franc bien placé. Ermons est venu me voir et m’a proposé la tactique suivante : vas dans le mur, je fais une balle piquée, tu contrôles et marques ton troisième but. J’ai été très con et lui ai dit que son idée était très bonne. Je suis allé dans le mur. Le problème est qu’Ermons avait soit changé d’avis soit oublié son idée. Il a alors mis une patate lors de ce coup-franc. Et moi comme un con, j’ai quand même voulu contrôler la balle qui arrivait à pleine vitesse sur moi. Résultat : la balle est sortie en touche et j’ai eu une marque sur ma cuisse pendant une semaine. Je n’ai plus jamais écouté Ermons pendant un match après cela…

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      2. Comme l’écrivit un jour Frédéric Dard longtemps avant la construction de La Défense, il vaut mieux être un fils de Garches qu’un enfant de Puteaux.

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  2. Super article et belle madeleine de Proust pour les habitants de la capitale de ces années-là. Sympande revoir l’époque héroïque de ce PSG qui n’avait encore rien prouvé et se cherchait un nom aussi bien qu’un public. Il a fallu attendre le début des années 80, et la première équipe qui jouait l’Europe, pour dépasser les 20000 de moyenne au Parc.

    L’interview de Toko, que je me souviens avoir vue en direct, est tout simplement mythique. Le quart de finale en 1982 contre Bordeaux est un mauvais souvenir : j’étais pour les Girondins au Parc ce soir-là. Un péno indiscutable et une grosse toile de Trésor sur le 2-0, il y avait un but de trop que les Girondins n’avaient pas entièrement rattrapé au retour (2-1, peut-être a.p.).

    Sindelar, tu t’es surpassé avec l’équipe « all-Morin. » Lokoli-Bureau-Laposte, c’est la meilleure de l’année sur p2f. Il y a un trophée spécial pour ça ?

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    1. Je savais que les jeux de mots allaient te plaire 🙂 Un PSG-Bordeaux dont je me rappelle et que j’avais vu au Parc est celui où le PSG avait gagné 4-0 avec un Rocheteau en feu (deux buts). Il y avait aussi un gardien yougoslave à Bordeaux (Pantelic) qui avait arrêté un centre aérien avec une seule main en pleine extension ! La folie. Il avait aussi marqué un but de sa surface de réparation quand il jouait en Yougoslavie (et notre gardien en jeunes s’entraînait à faire de même). Que pensais-tu de ce gardien ?

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    2. Mauvais souvenir, ce 4-0. Il y avait encore Delachet dans la cage bordelaise, ce devait donc être pendant la saison 1980-81.

      Pantelic mériterait un article, il va falloir que je le fasse un jour. Un gardien très inconstant, capable de réflexes absolument incroyables et de toiles calamiteuses dans la même partie. Claude Bez l’avait pris un peu pour le bling-bling (c’était la hype de la saison 1980-81) et beaucoup pour remplacer Delachet qui était le maillon faible de l’équipe. Moyennant quoi Pantelic n’a jamais été indiscutable et a pris un an de suspension en 1982 après une altercation avec un arbitre dans le tunnel de Lescure après un Bordeaux-Lens très agité (0-1) où un hors-jeu non sifflé avait enterré les espoirs de titre des Girondins. Claude Bez, par dépit, avait envoyé son équipe le dernier jour à Nantes sans gardien de métier et avec Giresse (1,60 m) dans la cage. Résultat des courses : 6-0 pour les Canaris dans un match qui comptait pour du beurre, Monaco et Saint-Étienne se disputant seuls le titre ce soir-là.

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      1. Un article sur Dragan Pantelic peut être intéressant en effet. J’aimerais bien un aussi sur Ilija Pantelic. Dans l’interview de Morin, il dit qu’il n’avait pas peur lors de son premier match au parc à 17 ans car il y avait le capitaine du Portugal à côté de lui (Humberto) et Pantelic dans les buts.

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  3. Sympa cette pointe d’humour (qui cache probablement la nostalgie !). Il y a quelques noms que tu fais ressurgir de l’oubli. En lisant l’histoire de Morin, je pensais à Éric Renaut sans être capable de retrouver son nom, merci de l’avoir mentionné dans ta liste.

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    1. Eric Renaut en effet. Lors du match PSG-Bordeaux de 1980 ou 1981 (indiqué par ggg), il y a en défense Morin, Renaut et Pilorget. On ne peut pas faire plus titi. Il y a en effet une grande nostalgie des années 1982-1986 : le PSG gagne ses deux premières coupes de France et son premier championnat et il y a la France qui brille en coupes de monde 82 et 86, ainsi qu’à l’Euro 84 et JO 84. Que de joies et d’émotions fortes pour mon club et mon pays !

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      1. Berti.fox m’avait aussi acheté : PSG, histoires secrètes 1991-1995; PSG, nouvelles histoires secrètes 1995-1998; 50 ans dans les secrets du PSG. Il y a des anecdotes sympas, si tu n’as pas déjà lu ces livres. Sorin est un tout bon et il y a une relation spéciale entre lui et un très grand entraineur argentin (Pekerman) que je raconterais peut-être un jour.

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    1. C’est sympa, merci. Il y a un joueur du PSG qui me fait penser à l’histoire de ta famille. C’est Armando Bianchi (je l’évoque un tout petit peu dans l’article). Il est né en Italie mais a émigré tôt en France. Je me demande si c’est le premier joueur italien qui ait joué pour le PSG.

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      1. Oula, tu me pose une colle ! La question est intéressante et selon moi c’est bien possible

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  4. Super sympa cet article, qui nous parle d’une période du PSG inconnue par beaucoup de néo supporteurs parisiens, surtout les arrivistes venus avec les succès des dix dernières années.

    Son interview sur Youtube est toute aussi intéressante au passage. D’ailleurs, j’habite juste à côté de Saint-Germain-en-Laye (sans être originaire des Yvelines) et une fois, par pur hasard, je suis passé devant le Camp des Loges, mais ça ne m’a fait ni chaud ni froid, à l’image de ce qu’est devenu le PSG aujourd’hui.

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    1. Je partage tes sentiments. L’arrivée du Qatar a cassé un peu de choses. Il y a une question dont je n’arrive toujours pas à trouver la réponse : que faite quand tu n’aimes pas la nouvelle direction et la politique sportive du seul club que tu aies jamais supporté depuis plus de 40 ans ?

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      1. Bonne question… N’étant pas spécialement supporteur d’un club (dû à ma jeunesse, ayant grandi dans une région où on ne trouvait qu’un seul club professionnel), ce doit être très difficile de voir son club d’enfance partir en sucette de la sorte. Un de mes collègues, âgé de 56 ans, supportant le PSG depuis 40 ans aussi, s’est lentement mais sûrement détaché du club et a basculé sur le rugby au détriment du foot, ce que j’ai également tendance à faire ses dernières années.

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      2. Une autre possibilité serait de s’intéresser au football féminin mais l’équipe de foot féminin du PSG semble déjà connaître pas mal de problèmes extra-sportifs (affaire Diallo-Hamroui, Baltimore). Dommage car il y a du talent avec Geyoro et Bachman par exemple.

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    1. Il est magnifique ! Paris et Susic sont magiques 🙂 Dans l’interview de Morin, il dit que son cauchemar était les attaques-défenses à l’entraînement au PSG quand il devait se coltiner Susic. C’était impossible de lui prendre le ballon.

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      1. Eheh ouais j ai vu la vidéo… ah susic que de regrets de jamais l avoir jouer..

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      2. Khidia avait écrit récemment un bel article sur Susic : https://www.pinte2foot.com/article/lannee-de-pape-et-mirza
        J’avais eu la chance d’aller voir un tournoi en salle au POPB avec un match entre le PSG de Susic et l’OM de Sliskovic. C’était irréel. Par contre, le Safet n’avait pas voulu me signer un autographe quand il est passé devant nous…

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  5. Équipe type du PSG
    Bâts-maxwell Riccardo Thiago Silva tanasi ( le puel du PSG jamais dans l’équipe type du début de saison mais toujours là) -Fernandez Ronaldinho ( pour les classicos)susic rai -m bappe zlatan
    Entraîneur : Peyroche
    Remplaçants : lama
    Roche Marquinhos Bathenay Pilorget
    Tiago motta djorkaeff Daniel bravo
    Mister Georges ginola rocheteau

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    1. Ça m’ennuie que tu préfères Weah à Bianchi. Et je choisirai Dahleb à la place de Djorkaeff ou Rai (surcoté sportivement selon moi) par exemple. Enfin, une équipe du PSG sans Llacer, c’est possible 😉 ?
      PS : le choix du coach est juste parfait !

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      1. Llacer pour son amour du maillot et son but à Caen alors !!
        J’ai hésité entre Weah et niederbacher 😉

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      2. Rai au PSG, c’est un peu bizarre. Ses débuts ont été catastrophiques. Arthur Jorge a par exemple fait une grosse erreur en choisissant Rai plutôt que Weah pour jouer contre Arsenal à Londres en 1994. Par contre, Rai a parfois été fabuleux avec le PSG les années d’après.

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      3. Llacer a quand même été champion de France cadets avec le PSG, avec Nouma je pense et une équipe qui avait marqué plus de 100 buts en une saison. Niederbacher fait penser aux joueurs qui ont échoué au PSG. Un Kees Kist, soulier d’or avant d’arriver au PSG, a été un peu décevant. Pareil pour Ardiles, qui était champion du monde. Joâo Alves avait tout pour devenir la première vedette du PSG mais a été blessé. Cela serait marrant de faire une équipe type des déceptions.

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    2. Salut mon frère, ton équipe type est très très belle. Je vais en choisir une mais c’est surtout le cœur qui parle :
      Gardien : Baratelli (pour la coupe de France 82, le premier trophée).
      Arrière droit : Ayache, même s’il n’est resté qu’une seule saison et qu’il était meilleur à Nantes
      Défense centrale : Pilorget (obligé de mettre un des 4 mousquetaires) et Ricardo (quel joueur intraitable)
      Arrière gauche : l’Argentin Sorin (26 matches avec le PSG, je pense et zéro défaite)
      Milieu défensif : Luis Fernandez (qui a marqué le club en tant que joueur et entraîneur)
      Numéro 10 : Monsieur Safet
      Numéro 8 : Surjak pour ses deux passes décisives en finale de coupe de France 1982). S’il était resté un peu plus longtemps et joué avec Susic, cela aurait été une symphonie.
      Ailier droit : Mbappé (il sera le plus grand s’il reste à Paris et ramène la C1)
      Avant-centre : Rocheteau pour son but égalisateur en finale de coupe de France 82
      Ailier gauche : Mustapha Dahleb. La classe.
      Entraîneur : Laurent Blanc car le PSG a parfois vraiment bien joué sous ses ordres.

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      1. Comment tu peux ne pas mettre zlatan ?
        On aime ou on aime pas le personnage mais il est incontournable
        Et Ayache ? Très bon joueur mais flop au PSG

        Événements marquants :
        Baratelli : penos face à st Étienne
        Rocheteau : 2 buts mémé matchs
        Pilorget : péno vainqueur
        Toko : 1ere qualif européenne
        Susic : but face à Nantes en finale 1983
        Séné : but face à Monaco qui donne le titre en 1986
        Guerin : face au barca
        Djorkaeff : face à la Corogne
        Ngotty : but en finale
        Kombouare: tête d or face à Anderlecht et au réal
        Ronaldinho quand il voulait
        Thiago Silva : but face à chelsea
        Choupo en quart face à l atalanta ?

        What else ??

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      2. Tu me connais. Quand quelqu’un me déçoit profondément, c’est fini pour toujours. C’est le cas d’Ibra. Comment a t-il pu dire que le PSG avant QSI n’existait pas ? Cette phrase avait aussi choqué énormément Thierry Morin (cela doit être dans un lien que j’ai mis). Pour les autres faits mémorables, le but de Weah à Munich contre le Bayern en C1 94/95 est à montrer dans toutes les écoles de foot. Et le 5-0 contre le Steaua en 1997 est un grand moment surtout après le délire administratif du match aller. Triplé de Rai ce jour là et énorme match de Leonardo.

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      3. Équipe type déception
        Landreau ( passage PSG ) ou Maignan ( il pouvait pas éclore avant 😉car là il est juste infranchissable ) -Ayache geraldao lugano cubilier -ben arfa vampeta ardiles-ouedec niederbacher bocande

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      4. Oh le fou. Il a mis mon William dans les flops. Et un nom qui s’en va de mon testament au profit de ma filleule. Voilà une autre proposition:

        Gardien: Moutier (300 kilos au PSG)

        Défenseurs: Kehrer, Lugano, Carmago, Kurzawa ou Domenech

        Milieux: Ardiles, Souza, Ray Wilkins

        Attaquants: Jese, Niederbacher, Everton Santos

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      5. Comment ton équipe est-elle disposée ? Question essentielle qui détermine le choix des hommes. Une défense à quatre s’impose : c’est la tradition en France et au PSG, et « défense à trois » est passible de prison depuis Laurent Blanc. Les choix sont sympa, mais pas de Jeannol ?

        Avec Dahleb et Mbappé devant (indiscutables), on va forcément vers un 4-3-3 car Moumousse n’était pas bon en double pointe. Replacer Rocheteau en 7, le temps d’un match (il a quitté les Verts car il voulait vraiment jouer 9) complèterait bien l’attaque. Susic et Fernandez étant des évidences, pourquoi pas Rai en 8 ? Enfin, dans le but, Baratelli n’égale pas Bats, qui lui-même n’égale pas Lama. Quelle gueule, cette équipe !

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      6. 4-3-3, c’est sûr. Est-ce que Jeannol ne manquait pas un peu de technique ? Et puis, Sorin apporte la baraka (pas de défaite avec le PSG), ce qui est important pour une équipe de foot. Pour le 8, ce n’est aussi pas évident. Et si Valdo mettait tout le monde d’accord ?

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      7. J’ai oublié le banc, et là, j’ai du mal. Je n’ai jamais vraiment aimé ni Artur Jorge, ni Gérard Houiller. Alors Georges Peyroche, l’homme de 1982, par défaut ? Pas viable avec un Mbappé dans l’effectif. Le seul avec assez d’envergure est Ancelotti.

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  6. Spontanément j’aurais dit Pilorget, il coche beaucoup de cases mais, en sus, il y a ce souvenir très vif de l’élimination subie à Waterschei : Pilorget était sur plateau après-match (le lendemain peut-être?), toujours incrédule, ne pigeait pas comment lui et ses équipiers-stars avaient pu être défaits par cette équipe de village, sur une pelouse que d’aucuns avaient, dit-on (probable légende urbaine), prise pour un terrain d’entraînement.. et alors il blâmait tout : le terrain, le jeu adverse, l’arbitre.. tout sauf la prestation du PSG ce jour-là, pourtant dépassé dans toutes les largeurs.

    Sur plateau, l’alors journaliste Denisot avait pris le parti de lui tenir tête, d’une manière bien peu commune aujourd’hui : contrairement à Pilorget, lui ne voyait rien à redire à la qualif des mineurs de Waterschei – pour beaucoup de formidables footballeurs : Voordeckers, Pudelko, Martos, Clijsters, le capitaine Janssen, Gudmudsson, le vieillissant mais toujours très bon Adrie Van Kraay.. Ca ne payait pas de mine, tout sauf bling-bling, les rois de l’anti-glamour..mais, et ça le PSG ne l’avait pas pigé : tous de sacrés bons joueurs de football..et rien d’autre! (ils venaient de remporter deux fois la Coupe de Belgique en trois ans..alors même que le foot belge était à son climax historique)

    En soi la scène opposant Pilorget à Denisot était déjà mémorable. Mais il y a peut-être matière symbolique à se demander, surtout, si elle ne prit pas davantage de sens encore avec le temps, sur la modalité de certain star-system Vs les vertus de footballs plus prosaïques : Waterschei donc, Videoton (vraie bonne équipe!), Vitkovice dont je n’ai aucun souvenir……

    Il est d’ailleurs comique que ce fut sous Denisot, seul protagoniste objectif et lucide sur le plateau ce soir-là, que le PSG aura en définitive, et de loin, connu ses plus belles et solides années à l’international.

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    1. Pilorget est en effet un joueur très important dans l’histoire du PSG. Sans un accident de voiture juste avant un stage en équipe de France, il est probable qu’il se serait installé en équipe de France et aurait été le stoppeur de la France à l’Euro 84 (à la place d’Yvon Le Roux). Lors de ce match contre Waterschei, certains supporteurs du PSG avaient ciblé les défenseurs latéraux comme point faible de l’équipe.

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    2. Alex, tout à fait d’accord, y compris la faute professionnelle (il n’y a pas d’autre mot) de Baratelli qui reprend le ballon en main après l’avoir contrôlé une première fois et concède le coup franc indirect qui amène, je crois, le 3-0.

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      1. Même souvenir que toi pour ce but.

        C’est l’à peu près tout dont je me rappelle de Pilorget, suis peut-être mal tombé à l’époque, on peut comprendre la déception, mais.. Sa réaction m’avait fait penser à celles de tant de joueurs ou dirigeants anderlechtois, à travers les décennies et à la moindre contrariété (NB : ils essayèrent un jour de faire rejouer une défaite sous prétexte que le buteur adverse était..manchot, lol..).

        Par contre j’ai gardé un souvenir très favorable de Borelli, or je ne voyais pas grand-chose du PSG ni du foot français à l’époque.. Je présume qu’il avait été bon joueur.

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  7. Interessant cet article qui devrait etre lu par les « nouveaux supporter du psg » ou plutot du QSG.ce club avait vraiment une EQUIPE et une histoire, ce qui n’est plus le ca actuellement a cause des Qataris.
    l’arrivée des Qataris dans ce club a tout nické l’interet du championnat de France.

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    1. Une équipe qui écrase un championnat rend ce dernier beaucoup moins intéressant à mon avis. Je préférais le début des années 90 quand l’OM et le PSG étaient en compétition et que d’autres clubs tiraient aussi leur épingle du jeu (Monaco par exemple ou Auxerre). Ce n’est pas un hasard que cette période correspond à de très belles épopées européennes de plusieurs clubs français (en plus que c’était avant ou juste après l’arrêt Bosman).

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