« Gusti » Jordan : des rives du Danube aux rives de la Seine

« There are places where they never sleep
And the circus never ends »

Tom Waits, Whistle down the road, 1992.

Selon le Centre international d’étude du sport, basé à Neuchâtel en Suisse, la Ligue 1 compte, sur la saison 2023-2024, 43,8% d’expatriés, c’est-à-dire des « footballeurs jouant à l’extérieur du pays où ils ont grandi, qu’ils ont quitté suite au recrutement effectué par un club étranger. » Or, nous rappellent Alfred Wahl et Pierre Lanfranchi, les étrangers représentaient « toujours environ 30% » des professionnels de la Division Nationale dans les années 1930. En particulier, dans l’entre-deux-guerres, le football viennois fournit 62 joueurs à des clubs français friands de ce « style danubien ». Parmi eux, il est un jeune homme qui, au sortir de la Première Guerre mondiale, se distinguait déjà dans les rues de Linz où il disputait à d’autres garçons de 10-12 ans un ballon confectionné à « grand renfort de chiffons ingénieusement serrés en boule ». Cet homme, c’est « Gusti » Jordan.

De Linz à Paris : ascension vers les sommets du football européen

Né le 21 février 1909 à Linz, Jordan est repéré à l’âge de 13 ans par un joueur du Linzer Athletic Club qui lui propose de rejoindre l’équipe junior du club en qualité de gardien de but. S’il n’a pas de chaussures de football, la faute à un père peu enclin à voir son fils batifoler dans la boue, le jeune Jordan participe chaque semaine aux matchs amicaux ainsi qu’à la compétition qui doit permettre de désigner le vainqueur de la coupe de Haute Autriche.

Mais, jugé trop petit, Jordan est rapidement replacé au poste d’intérieur gauche. Il s’y impose, remporte deux fois la Coupe de Haute Autriche et dispute ses premières rencontres à Vienne contre les prestigieux clubs de la capitale. Rapidement remarqué, il reçoit de nombreuses sollicitations. A 18 ans, avec l’accord de son père, il signe son premier contrat professionnel avec le Florisdorfer Athletic Club (FAC) « aux meilleures conditions jamais offertes à un débutant » : 200 shillings par mois, 20 shillings par victoire et 10 shillings par match nul. La première saison, il marque 33 buts dans le championnat autrichien.

A Vienne, dans le quartier de Florisdorf, Jordan est très encadré : logé chez la mère du directeur sportif du club, il lui est interdit de pratiquer le hockey sur glace qu’il vient de découvrir. L’entraîneur Karl Schrott, outre la préparation physique, insiste sur la répétition quasi-mécanique des gestes techniques : « Il faisait recommencer la passe douteuse à l’intéressé, autant de fois qu’il est nécessaire pour qu’elle touchât à la perfection dont le joueur était présumé capable ou, tout au moins, pour que celui-ci eût clairement conscience de ce qu’il pourrait faire un jour, en travaillant. » D’après Jordan, Schrott disait que « le meilleur joueur, le mieux entraîné, dans la meilleure forme, peut toujours rater un mouvement. L’automatisme intelligent du réflexe, si bien développé qu’il soit laisse encore une place à la mauvaise chance. » Ainsi, le FAC jouait « le meilleur style autrichien, très technicien et d’une fort bonne qualité spectaculaire. »

Au milieu de l’année 1930, Jordan est sélectionné en équipe nationale B à l’occasion d’un Hongrie-Autriche à Budapest. Il marque deux buts lors de la victoire 4-0 des Autrichiens. Régulièrement sollicité par les grands clubs viennois de l’Austria, de l’Admira et du First, il est retenu contre son gré. Sans doute, les dirigeants du FAC ne souhaitent-ils pas renforcer des concurrents directs.

Finalement, au milieu de l’été 1933, Jimmy Hogan, alors entraîneur du RC Paris et qui avait dirigé l’entraînement de l’équipe d’Autriche en 1930, se déplace à Vienne pour conclure le transfert de Rudolf Hiden à Paris. Le président du RC, Jean-Bernard Lévy, après s’être attaché les services d’un entraîneur de grande valeur, entend en effet constituer une équipe de premier ordre à grand renfort de cadors étrangers. Or, outre la fameuse réputation sportive des footballeurs autrichiens et la capacité d’intégration rapide qu’on leur prête, la crise qui frappe alors l’économie autrichienne affaiblit leur valeur pécuniaire. Ainsi, alors que Rudolf Hiden, gardien de but du Wunderteam, est recruté pour 80 000 francs, la valeur d’Henry Hibbs, gardien de but de l’équipe d’Angleterre, est au même moment de 255 000 francs.

Mais, souhaitant recruter un autre joueur, car « Rudi serait moins seul avec ce compagnon et s’acclimaterait plus vite à Paris », Hogan demande conseil à Hugo Meisl selon Jordan, à « un intermédiaire » selon une tradition rapportée par Wahl et Lanfranchi. Dans tous les cas, Meisl ou l’intermédiaire recommande Jordan. Le premier contrat de Jordan à Paris offre au jeune Autrichien 2 000 francs par mois, 200 francs par match d’entraînement, 400 francs par match gagné et 200 francs par match nul. Mais, précise Jordan, « la vie était fort bon marché » en Autriche par rapport à la France.

De Paris à Epinal et retour : le « policeman » de l’équipe de France

A Colombes, Hiden et Jordan sont logés dans une pension de famille, rue des Cerisiers, à deux pas de la mairie et non loin du stade. D’ailleurs, précise Jordan, Hogan « habitait une villa à quelque cent mètres avec sa femme et son fils. » Repositionné avant-centre ou intérieur droit, Jordan se familiarise progressivement « avec le jeu français, plus rapide mais moins fin, plus primitif et plus rude que le jeu viennois […]. Le jeu d’équipe était aussi généralement moins cohérent que dans les équipes viennoises, l’esprit d’initiative individuelle l’emportant souvent sur l’esprit collectif de l’équipe. »

Sa place sur le terrain continue d’évoluer. S’il recule d’abord au poste de demi-droit, c’est surtout à partir de 1935, avec le départ d’Elemer Berkessy pour le FC Barcelone et l’arrivée de Gabriel Kimpton comme entraîneur, qu’il trouve la place qui fera de lui une vedette et un international : le poste de demi-centre.

Selon les journaux de l’époque, Kimpton est l’introducteur du WM en France. Or, dans le cadre de cette innovation tactique, il est un poste véritablement névralgique : celui du demi-centre. Selon Maurice Pefferkorn, le demi-centre a en effet la double tâche de marquer l’avant-centre adverse et de distribuer et réguler le jeu de son équipe.

Jordan excelle dans ce rôle, comme le rappelle encore Maurice Pefferkorn : « Avons-nous jamais eu en France un demi-centre dont l’efficacité ait été plus évidente que celle de Jordan […] ? Jordan est cependant le type accompli du parfait policeman. De la tête il domine son adversaire. Il devance ses préméditations, il prévient toutes ses tentatives, il le retient en d’invisibles lacets, il l’enserre, l’étouffe et l’asphyxie. »

Avec le RC Paris, Jordan réalise le doublé coupe-championnat en 1936. Il est alors au sommet de sa carrière et voit les portes de l’équipe de France s’ouvrir. La loi du 10 août 1927 réglementant l’accès à la nationalité française, prise dans un contexte de crise démographique, est en effet très souple : il suffit de vivre trois ans en France pour demander la nationalité. Avant Jordan, Joseph Kaucsar, Hongrois installé en France depuis 1925, Yvan Beck, ancien international yougoslave, ou Ignace Kowalczyk, né en Allemagne de parents polonais, ont ainsi intégré l’équipe de France.

Selon Jordan, c’est Maurice Pefferkorn qui soulève le premier publiquement, « au début de 1937 », la question de la sélection du demi-centre du RC Paris. Mais le journaliste marque encore des scrupules : « En droit, Jordan pourrait être incorporé dans l’équipe de France. Mais, vraiment, ne trouvez-vous pas que ce serait un peu gênant ? » Cette question provoque un débat passionné, des rumeurs attribuent même à Jordan un dédommagement de 150 000 francs en échange de sa naturalisation. C’est finalement en juillet 1937 que l’Autrichien signe sa demande de naturalisation. Elle lui est accordée le 9 janvier 1938, quelques jours avant une rencontre entre la France et la Belgique prévue le 30 janvier au Parc des Princes. Mais, si Jordan est désormais Français, sa convocation en équipe nationale rencontre encore les réticences du bureau fédéral de la 3FA. Alors Gabriel Hanot monte au créneau, le 19 janvier dans Football. Convoquant Renan, le journaliste pense que « les naturalisés sportifs […] constituent un double renfort, pour la nation et pour le football français. » Et que « Français à tous égards, Jordan est également Français pour le football ; pas dans six mois, ni dans trois mois, mais tout de suite et sans discussion ni arguties. » A quoi Lucien Dubech lui répond avec retard, dans L’Action française du 6 avril 1938 : « Il était indécent d’aligner Jordan, Autrichien pendant vingt-neuf ans, et qui venait à peine d’abandonner sa patrie pour la nôtre. » Plus globalement, le journaliste d’extrême-droite regrette que la nationalité française soit donnée avec trop de facilité et prédit qu’à ce rythme, en France, « les étrangers […] seront tantôt les maitres. Ils ne le sont déjà que trop ».

Titulaire au poste de demi-centre contre la Belgique, Jordan conserve ensuite la confiance du sélectionneur unique Gaston Barreau. Le technicien a en effet l’habitude de laisser les mêmes joueurs dans le même schéma tactique. Jordan dispute donc la Coupe du monde de football en France avant d’être incorporé dans l’armée au cours de l’hiver 1938. Mais il bénéficie d’aménagements pour s’entraîner et de permissions de 24 heures pour participer aux matchs.

A nouveau vainqueur de la Coupe de France le 14 mai 1939 à Colombes, Jordan livre des prestations peu abouties contre la Belgique à Bruxelles, le 18 mai, et le Pays de Galles à Colombes, le 21 mai. D’aucuns rejettent la faute sur la fatigue ou la qualité des avants belges et gallois. Mais Maurice Pefferkorn est d’un autre avis et c’est l’occasion pour le journaliste de se livrer à une intéressante discussion tactique : « Au Racing, Jordan opère en policeman, à la manière des demis centres anglais : il a ainsi une tâche bien définie qui est de marquer l’avant centre, de bloquer toutes ses tentatives, de prévenir tous ses actes. Ce faisant, il se tient assez loin de ses propres avants et il les sert à distance, en profondeur, par de larges, puissantes et fécondes ouvertures. Mais le rôle de Jordan est alors déterminé par la tactique générale de l’équipe où les arrières ont pour consigne de surveiller les ailiers et de dégarnir par conséquent dans une certaine mesure la zone immédiate de leur but. En somme, Jordan est là à peu près comme un troisième arrière. Dans l’équipe de France, la tactique est tout autre. Les arrières Mattler et Vandooren ne s’éloignent guère de leur but. Ils se chargent de la surveillance de l’avant centre. Ainsi, Jordan se trouve-t-il libéré d’une besogne défensive et peut-il se consacrer davantage à l’attaque. Il va de l’avant, suit ses attaquants de près et les approvisionne à distance réduite. Or, il faut bien convenir que Jordan est dans ce rôle un peu dépaysé. Ce n’est plus un seul homme, l’avant centre, qu’il lui faut surveiller, mais les deux intérieurs qui échappent à son contrôle immédiat. On voit ainsi Jordan aller de l’un à l’autre, accomplir une besogne considérable et souvent ingrate. Au surplus, il voit le champ de jeu sous un angle plus obtus. Sa vision étant différente, son action s’en trouve influencée. Non seulement il ne sert plus en profondeur, mais ses passes plus menues ont aussi tendance à devenir latérales. Et voilà comment Jordan paraît un homme différent selon le rôle qu’on lui fait jouer » (Le journal, 23 mai 1939).

Le 5 mai 1940, en pleine drôle de guerre, Jordan obtient une permission pour jouer et gagner la finale de la Coupe de France face à Marseille. Fait prisonnier par l’armée allemande à proximité d’Epinal, il est détenu dans les casernes d’Epinal. Grâce à des aménagements, il s’illustre comme entraîneur-joueur du tout nouveau Stade spinalien. Libéré en 1941, il rejoint ensuite Paris et retrouve les couleurs du RC Paris et de l’équipe de France. Après avoir remporté une quatrième Coupe de France le 6 mai 1945, Jordan obtient sa seizième et dernière sélection à l’occasion d’un Autriche-France joué le 6 décembre 1945 au stade du Prater.

L’équipe de France rassemblée à l’occasion d’un match amical France-Portugal au Parc des Princes le 28 janvier 1940. Jordan est au centre, tenant une valise à la main.

De Paris à Vienne : un entraîneur méconnu ?

Reconverti entraîneur, Jordan apporte ses compétences techniques et tactiques dans des clubs aussi divers que le SM Caen, l’Olympique de Marseille, le RC Paris où il reste cinq ans et connaît une relégation et une promotion, et le Standard de Liège où il supplée Jean Prouff malade et conduit les Rouches vers le titre en 1963. Il laisse, dans la conscience collective des supporteurs liégeois, le souvenir d’un entraîneur à poigne.

En 1960, alors au chômage, Jordan enseigne l’éducation physique à l’école d’Evry Petit-Bourg pour un salaire de 900 francs.

Mais, toujours au cœur de l’histoire, Jordan est aussi bombardé sélectionneur de l’éphémère et très politisée équipe nationale de Sarre au début des années 1950. Germanophone mais Français, son profil devait satisfaire tout le monde. C’est finalement un échec.

Jordan meurt le 17 mai 1990 à Vienne, après avoir traversé l’Europe et le siècle.

Conclusion : un modèle d’intégration réussie ?

Dans un portrait ouvertement hagiographique paru dans Match le 7 avril 1936, soit trois jours après la victoire du RC Paris dans les demi-finales de la Coupe de France, il est précisé que Jordan « appartient à cette catégorie trop rare de joueurs de l’Europe centrale qui ont su admirablement s’assimiler les méthodes de notre jeu et s’adapter à son tempérament. » Défenseur rigoureux, prisonnier de guerre, joueur de l’équipe de France jusqu’à presque 37 ans, « Gusti » paraît en effet un authentique modèle d’intégration réussie. « Bien que le cas de Jordan soit un des plus abouti avec sa naturalisation en 1938 », explique Julien Sorez, « il est probable que la différence de niveau de vie et la fragilité des Etats-Nations en Europe centrale dans l’entre-deux-guerres aient favorisé, tout autant que la logique proprement sportive, l’intégration de ces joueurs. »

Littérature

– Allezracing.foot.free.fr.
– Pierre Delaunay, Jacques de Ryswick, Jean Cornu, 100 ans de football en France, Paris, Editions Atlas, 1982.
– Paul Dietschy, Histoire du football, Paris, Perrin, 2010.
– Yvan Gastaut, « JORDAN Gusti (Gustave, Auguste) », dans Pascal Ory, dir., Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, Paris, Robert Laffont, 2013.
– Gusti Jordan, Football européen. Souvenirs recueillis par E. Delahaye-Nirlon, Paris, Editions du Triolet, 1947.
– Maurice Pefferkorn, Football. Joie du monde, Paris, Editions J. Susse, 1944.
– Pierre Lanfranchi, « Le football sarrois de 1947 à 1952. Un contre-pied aux actions diplomatiques », Vingtième siècle, avril-juin 1990.
– Victor Sinet, Coupe du monde 1938, la coupe du monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002.
– Julien Sorez, Le football dans Paris et ses banlieues (de la fin du XIXe siècle à 1940). Un sport devenu spectacle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
– Alfred Wahl, Pierre Lanfranchi, Les footballeurs professionnels des années trente à nos jours, Paris, Hachette, 1995.

Photo de couverture : les joueurs du Racing avec la Coupe de France, 3 mai 1936. De gauche à droite : Jordan (penché), Banide, Delfour, Couard, Diagne, Mestre (directeur), Hiden (penché), ???

29 réflexions sur « « Gusti » Jordan : des rives du Danube aux rives de la Seine »

    1. En compagnie de son ancien coéquipier au Barça, le Costa Ricien Alejandro Morera Soto qui est certainement la première légende de ce football. Morera était arrivé à Barcelone sous les recommandations de Ricardo Saprissa, l’ancien de l’Espanyol.

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  1. Merci beaucoup Bobby! A votre avis, quelle est la plus equipe de club des années 30 en France? J’avoue avoir un faible pour Sochaux 1938. Di Lorto, Mattler, Padron, Courtois, Trello, Lauri… Sacré groupe!

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      1. Haha. Je te sens taquin ce soir Bobby. T’as oublié l’Olympique Lillois comme champion professionnel des années 30.

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  2. Ahhh, notre historien préféré fait une apparition. Clair, net et documenté (comme d’hab) quant aux apports et limites de Jordan au médiocre football français.
    Une équipe nationale de Sarre ? Beau sujet d’article. Et j’aurais été curieux de connaître l’accueil de Jordan sous le maillot bleu en 1945, à Vienne. Je suppose que c’était malgré tout accessoire pour une équipe autrichienne renaissante après l’Anscluss…

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    1. Il y eut, de 47 à 56, un protectorat français sur le Saarland. Et, donc, une éphémère équipe nationale de football qui joua une quinzaine de matchs dont les éliminatoires pour la CdM 54 (dans le groupe de la RFA). Son sélectionneur était alors Helmut Schön.
      Je mentionne un article de Pierre Lanfranchi sur cette bizarrerie en littérature.

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    2. Tout à fait, et c’est elle qui a brisé la carrière internationale d’Henri (Enrico) Alberto, le gardien de l’OL que beaucoup voyaient en Bleu au début des années 50. Lui et la France B sont allés boire une tasse d’anthologie (7-5, comme au tennis) à Sarrebruck en 1955. Alberto avait sombré, comme beaucoup d’autres, et on n’en a plus jamais reparlé pour l’équipe de France.

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      1. Dans le dernier Modiano que j’ai lu, et dont j’ai oublié le titre, l’écrivain consacré deux belles pages à Hiden…

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    1. Modo grosso, il y eut trois périodes musicales chez Waits. La première, qui correspond aux années 70, est celle du crooner romantique. C’est l’époque où Waits fréquente le Larmor, boit du whisky et sort avec Ricky Lee Jones
      Puis il y a les années 80 et début 90, à partir de la rencontre décisive avec Kathleen Brennan et le soudain mariage. C’est là que Dieu réinvente la musique nord-américaine.
      Puis, années 2000 et début 2010, on est plus sur du folk, du punk.

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  3. Ah, il me semble distinguer l’un ou l’autre points nouveaux, et ne parle pas ici que de l’intro.

    @FredAstaire : si ce n’est toi, qui pourra compléter les noms des joueurs sur la photo?

    La photo afférente à ce France-Portugal de l’hiver 39-40 : ils sont tous conscrits, ou???

    Et tiens, l’occasion qui fait le larron : possiblement pas tout-à-fait la même époque, quoique..mais je recherche donc un international français actif à Sedan..je ne sais pas quand 🙂 De tête il avait un patronyme clairement polonais. Et il fut entraîneur début les 70’s, certainement même dès avant cela…… ==> Ca parle à quelqu’un?

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      1. C’est lui!!!, merci 😉

        Entraîneur en Belgique, au Standard..Bouillon……dont on va reparler bientôt.

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    1. Le grand noir avec une écharpe et une cigarette blanches est Diagne. L’homme à la valise à droite est Heisserer ? Pour les autres choisir parmi: Hiden, Vandooren, Mattler, Bourbotte, Courtois, Hiltl, Koranyi et Veinante.

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      1. « le grand noir »……………………. Dis, on n’est plus en 40 hein, c’est fini de parler comme ça 🙂

        Pour le reste j’ai l’impression que tu te moques de moi, et je ne te félicite pas!

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    2. Il me manque à identifier un joueur sur la photo…
      En janvier 40, les jeunes hommes français sont sous les drapeaux : c’est la guerre avec l’Allemagne depuis septembre 39. Mais c’est la drôle de guerre… Alors le ministère veut bien accorder une permission aux internationaux.

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  4. Hmmm, 33 buts lors de sa première saison me paraît excessif. C’est plutôt 16 et 8 ou 9 la saison suivante. Quant-à la qualité de jeu du FAC, il se peut que le Gusti se soit un peu enthousiasmé. L’équipe jouait le bas de tableau. Mais aux côtés de Jordan, il y avait quelques joueurs ayant eu une carrière internationale (Peter Platzer, Josef Stroh, Radkovics ou Juranic). À noter que d’autres de ses équipiers sont passés par la France (Willibald Hahn, Josef Chloupek).

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      1. Lorsque je serai payé à la ligne ! Tout le monde n’a pas le loisir d’écrire des articles pendant ses heures de « travail ». Je ne vise personne en particulier, mais il se reconnaîtra, huhu.

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