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Tie Popo
Participant
<p style= »box-sizing: inherit; margin: 0px 0px 1.5em; »>2) J’ai cotoyé Mario Tilico lors d’un séjour d’1 semaind à Rio, au cours duquel il nous a emmené voir un match au Maracana, sacré souvenir.</p>

<ul id= »bbp-reply-revision-log-5562″ class= »bbp-reply-revision-log » style= »box-sizing: border-box; padding: 8px 0px 0px; margin: 0px; list-style: none; background-image: initial; background-position: 0px 0px; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; border-top: 1px dotted #dddddd; width: 770.8px; font-size: 11px; color: #aaaaaa; font-family: ‘Source Sans Pro’, Graphik, -apple-system, BlinkMacSystemFont, ‘Segoe UI’, Roboto, Oxygen-Sans, Ubuntu, Cantarell, ‘Helvetica Neue’, sans-serif; »>Oh ! purée, raconte-nous ça. On a tous tellement à apprendre, t’inquiète. On connaît des trucs, mais je crois qu’on n’est pas snobs pour autant.

C’était en 2009, mais avant ça il faut remonter aux débuts des années 2000. A cette époque celle qui n’est pas encore ma compagne (on va l’appeler L) est une lycéenne expatriée à Djeddah car ces parents s’y sont installés. Dans leur compound (une enceinte résidentielle sécurisée oú se logent beaucoup d’expatriés) elle sympathise avec un groupe de Brésiliens dont fait partie Mario. Ils ne parlent pas très bien anglais donc L fait office d’interprète, par exemple lorsqu’il s’agit d’obtenir des ingrédients spécifiques pour se préparer à manger. A ce moment Mario a mis fin à sa carrière de joueur et se lance pour sa première expérience en tant qu’entraîneur avec le club de Al-Ahli. Il loge avec d’autres Brésiliens dans une maison et, en dehors du football, leur quotidien est assez morose.

Les années passent, L rentre en France et c’est là que nous nous rencontrons.

En 2009 donc, je suis en échange universitaire en Argentine. J’invite L à me rendre visite et lui propose de partir tous les 2 passer une semaine à Rio car c’est un rêve pour elle. Elle me rejoint en Argentine et quelques jours avant le départ lui vient l’idée d’envoyer un message à Mario car elle sait qu’il vit à Rio. Depuis qu’elle est partie d’Arabie elle échange 1 ou 2 fois par an avec Mario ou son fils pour prendre des nouvelles.

Et c’est là que ça devient intéressant.

Mario lui répond 2 jours avant notre départ et lui demande des renseignements sur notre planning, l’hôtel oú nous serons, etc. Après un petit échange de mails il se propose de venir nous chercher à l’aéroport et nous demande d’annuler notre réservation d’hôtel car selon lui il se trouve dans un secteur peu recommendable. Il nous dit qu’il a trouvé quelque chose pour nous. Une fois arrivés à Rio, Mario nous récupère et nous loge dans un appartement qu’un ami à lui met en location. Nous sommes bluffés: l’immeuble est face à la plage de Copacabana; on traverse la route et on se retrouve sur le fameux trottoir aux courbes noires et blanches! Mario nous fait découvrir le quartier, nous briefe sur les endroits à éviter (« n’allez pas aux arches de Lapa« ) et nous laisse ensuite faire notre vie. On le retrouvera plus tard dans la semaine pour manger ensembles dans une churrascaria et aussi pour aller faire des démarches suite à un vol d’appareil photo (« je vous avais dit de pas aller aux arches de Lapa« ). A la fin du séjour, il nous emmène L, moi et un de ses fils voir Botafogo – Fluminense au Maracana. Sur la route on sent que l’atmosphère est électrique, il y a des pétards, de la fumée, des chants et des groupes de supporters dont on ne sait pas bien s’il faut se méfier oú se laisser contaminer par leur excitation. Pas de panique, on a Mario en guise de guide. Le match est assez terne, le stade, immense, est loin d’être rempli mais ça nous est égal. Les supporters donnent de la voix, la structure est gigantesque, on se sent tout petits dans les gradins. Mario est aux côtés de son fils et ensemble ils décortiquent tout ce qu’il se passe sur le terrain.

Au final on n’aura que très peu parlé foot avec lui, il faut dire que je ne le connaissais pas quelques jours auparavant et je n’avais pas eu le temps de me renseigner sur son parcours. Je me souviens juste qu’il nous a parlé d’une finale qu’il a joué dans un Marcana plein à craquer, à une époque où il y avait des places debout. Il nous parlera aussi des difficultés pour percer en tant que joueur de foot au Brésil et comment une carrière peut se faire et se défaire facilement à cause d’un entraîneur, d’une blessure, etc. Avec le recul j’aurai voulu qu’il nous parle de ses débuts au Brésil, les joueurs qu’il a cotoyé, son passage au Cadiz FC…mais nous étions trop pris par notre séjour, trop occupés à profiter.