Les enfants de la balle – Vitoria-Gasteiz 2001

Si vous passez un jour au Pays Basque espagnol, il est possible que Vitoria ne soit pas la première de vos destinations. Difficile en effet de se faire une place entre la douceur de vivre de San Sebastián et le renouveau culturel et architectural de Bilbao. Je ne l’ai que traversée qu’en quelques occasions et n’en garde que le souvenir furtif d’une ville assez grise, un peu morte… Pas de quoi se faire un avis définitif et pertinent néanmoins. Vitoria la discrète dissimule peut-être ses atouts aux curieux. A chacun de débusquer les perles cachées, s’intéresser à son art, à sa passion sportive qui lui sert souvent d’interprète… Mais quel itinéraire choisir ? La modestie épidermique du Deportivo Alavés ou le cœur insoumis de Baskonia ?

Un long, trop long chemin…

Au début de son histoire, le Deportivo a fourni quelques joueurs de renom à la Roja dans les années 30, dont Jacinto Quincoces le défenseur qui fût un des piliers de la sélection au Mondial 1934 et une des figures du Real de l’époque. Un départ prometteur dans une Liga naissante qui n’eût malheureusement pas de rejeton. Le club va durablement disparaître des radars de l’élite, de décennies en décennies, le recrutement étonnant du juvénil Jorge Valdano de Newell’s en 1975 sortant épisodiquement le stade Mendizorrotza de sa léthargie.

L’ambiance est bien différente chez les cousins du basket. Baskonia, qui changea régulièrement d’appellation selon les sponsors, intègre la première division dès les années 70, mené par le tempérament de feu du coach Pépé Laso. La montée en grade sera patiente, rigoureuse, le club basque devient la troisième puissance du royaume dans les années 90, avec comme point d’orgue une victoire en Coupe des vainqueurs de Coupe en 1996 face au PAOK incandescent de Bané Prelević. Juste récompense pour ce groupe ayant échoué les deux années précédentes au même stade de la compétition. Les canteranos Pablo Laso ou Jorge Garbajosa, les pointures Perasović, Marcelo Nicola ou le Portoricain Ramón Rivas sont les nouveaux dueños d’une cité qui refuse désormais de se taire…

Marcelo Nicola l’Argentin avec la Coupe des Coupes

Scission avec la tradition

Peut-être échaudé par le succès de Baskonia, le Deportivo sort enfin de son marasme en 1998. Il élimine le futur champion d’Europe madrilène en Copa, avant d’obtenir sa promotion face au Rayo Vallecano. 42 ans plus tard, los Vitorianos retrouvent les plaisirs de la première division, l’entraîneur Mané Esnal y privilégie un 5-3-2 dense, où le pressing sur l’adversaire est suffocant et constant. Son groupe de déclassés sera la belle surprise de la saison 2000. Le Deportivo finit sixième, son gardien argentin, Martín Herrera, remporte consécutivement le trophée Zamora et celui du meilleur latino de la ligue. Deux ans après quitté les limbes du foot national, le continent lui ouvre en grand les bras…

L’Europe du basket vit, quant à elle, un schisme profond. Des écuries prestigieuses, souhaitant la création d’une ligue quasi-fermée et sur invitation, se regroupent au sein de l’ULEB et de son bébé joufflu, l’Euroligue. Des frondeurs, tels la Virtus, le Real, le Barça ou Olympiakos rejoignent le mouvement. Tandis que les légalistes, Panathinaïkos, le Maccabi ou le CSKA restent sous le giron de la FIBA et de sa SuproLeague qui ne tiendra qu’une année. Baskonia fait partie des frondeurs…

Dirigé par Dusko Ivanovič qui vient de réaliser un superbe triplé avec le CSP Limoges de Bonato et Marcus Brown, l’effectif basque est magnifique. Les Argentins Scola, Nocioni ou Oberto qui seront plus tard champions olympiques à Athènes. Le meneur américain charismatique Elmer Bennett, soutenu par la gâchette Stombergas. Sans oublier, notre gaucher préféré du moment, le sympathique Laurent Foirest. Baskonia va consciencieusement essorer ses compatriotes, éliminant successivement Estudiantes et le Real de Sergio Scariolo en demi-finale grâce à un Foirest étincelant sur la série. La première finale de la compétition la plus prestigieuse après la NBA se jouera face à la Virtus d’un certain Manu Ginobili…

Du côté du stade Mendizorrotza, l’onde de choc ressentie par son fidèle public est néanmoins plus forte, imprévisible. Qui aurait pu prédire cela ? Les néophytes du Deportivo débarquent à San Siro sans frapper, le couteau entre les dents… L’Inter de Vieri et Recoba ne voit pas le jour. On découvre alors les figures de Javi Moreno ou Iván Alonso, on redécouvre le talent du Roumain Contra ou d’un Jordi Cruyff enfin débarrassé de l’ombre castratrice de son père. Un étonnant Rayo en quart et le Kaiserslautern de Djorkaeff sont laminés, 9-1 sur la confrontation face aux Allemands. Le Deportivo Alavés en finale de l’UEFA, une étrangeté comme le football moderne n’en connaîtra quasiment plus… Si la Corse eut Bastia, Jacques Tati et Papi, le Pays Basque a désormais la bande de Mané. Un groupe que plus rien n’effraie, pas même le Liverpool d’Houllier et du wonder boy à la mode, Michael Owen…

Un triste mois de mai

Vitoria bombe le torse et pavane comme jamais. Deux finales européennes l’attendent à quelques jours d’intervalle, deux montagnes à gravir dans la peau de l’outsider. On peut affirmer que celle du Westfalenstadion restera gravée dans la mémoire de tout fan de foot… Dès que Gilles Veissière siffle le coup d’envoi, Liverpool montre les crocs et ses muscles par Heskey, affamé par 16 ans d’ostracisme européen. Rattrapés par l’enjeu, les Basques se recroquevillent et cèdent sur un but de Babbel dès la 3e minute. Et une nouvelle fois, 13 minutes plus tard, sur un déboulé d’un Gerrard survitaminé, servi en profondeur par Owen. Le sage Mané réagit instantanément et sort le défenseur Eggen pour l’attaquant Alonso. Un coup de maître, l’Uruguayen réduit le score sur un superbe travail de Contra. La suite défie toute logique. Alors que le Deportivo presse sans discontinuer sur les buts de Westerveld, Owen se fait descendre dans la surface. Sur ce penalty providentiel, McAliister pense poser le clou définitif sur le cercueil basque…

Habité par l’âme de Mané, Contra ne s’avoue pas vaincu. Il permute, crochète, avale le côté droit pour la tête libératrice de Moreno. Ce même Moreno qui égalise d’un malin coup franc à ras de terre ! Trois partout, le kop de Vitoria est en feu… Tandis que Karmona s’occupe du freluquet Owen, Fowler tente de se remémorer ses vertes années. Celles qui en firent le chouchou d’Anfield. Le contrôle est timide, la frappe du droit à peine potable mais seul le résultat importe, quatrième but pour les Scousers ! Le regard jovial de Houllier le trahit, il ne croit pas à un retour du Deportivo. Il se trompe, Jordi va enfin s’émanciper. Une tête comme autant d’années de frustration. Non, il n’aurait jamais l’aura ni le talent de son père et non, il n’était pas seulement un parvenu. 4-4, prolongations. Alonso marque mais est hors jeu, Patrick Berger allume de loin, Magno et Karmona récoltent le rouge pour l’ensemble de leur oeuvre… Si personne ne se résout à prendre l’avantage, le destin le fera, Geli marque malencontreusement contre son camp. But en or, c’est fini…

La gueule de bois est sévère pour Vitoria mais il reste encore un espoir. Baskonia ne lâche rien face à la Virtus. Une Virtus pourtant largement favorite, portée par son triomphe en demi-finale face à son rival bolognais du Fortitudo et une série de 16 victoires consécutives. Serie qui prend fin sur l’adresse lointaine insolente de Foirest…

Rigaudeau et Ginobili inversent la vapeur lors des deux épreuves suivantes mais Elmer Bennett offre caviar sur caviar à ses partenaires dans la quatrième manche à domicile. L’Euroligue, qui adoptera le format de Final Four l’année suivante, vivra son épilogue à Bologne. L’ambiance est volcanique dans la cité du pallacanestro, Rigaudeau assure le tempo quand Ginobili se joue de la gravité aux détriments de Basques qui accumulent les fautes. Sur le banc, Dusko et Messina usent de toutes leurs sciences, maîtres d’échecs et de mouvements. Les Italiens, plus expérimentés, ne seront jamais repris, Foirest est effondré… Pour le roi Rigaudeau et Ettore Messina, le deuxième triomphe continental après 1998. Pour Ginobili, l’assurance que son talent est bien trop grand et fantasque pour se cantonner aux salles européennes…

Le succès s’est refusé à Vitoria en ce mois de mai 2001. Difficile pourtant d’avoir des regrets tant la lutte fût belle et acharnée, l’adversaire de qualité. Le Deportivo est depuis rentré dans le rang, aussi vite que son gaucher Javi Moreno. Cette caste de clubs dont le soleil ne brilla que l’espace d’un été…

Baskonia s’est, quant à lui, affirmé comme un tenor du basket européen et vivra une nouvelle finale européenne quatre ans plus tard. Pour le même résultat, au grand désespoir de l’immense Scola. On ne sait jamais qui l’on va découvrir quand on regarde un match de Baskonia, pouponnière et dénicheur de talents venus de tout le continent. On se sait jamais sur quoi s’attarder quand le hasard farceur nous offre une rencontre du Deportivo Alavés…

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25 réflexions sur « Les enfants de la balle – Vitoria-Gasteiz 2001 »

  1. Laurent Foirest, super beau joueur, ça!

    Je l’avais complètement perdu de vue, expatriations obligent. Je me rafraîchis donc la mémoire vaille que vaille, en tapant son nom..et je m’attendais à ce qu’il ait abouti beaucoup plus que cela?? Carrière ma foi peu en adéquation avec le talent que, dans mes souvenirs, il montrait dans les années 1990…. Quelqu’un confirme, ou? Des blessures?

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      1. Alaves en finale, c’est comme si Valenciennes allait en finale de l »UEFA. Et encore Valenciennes a plus de présence en d1.

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      2. Heurtel avait été bon à Vitoria et Poirier s’est révélé là-bas, avant de signer aux Celtics.

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    1. Elle est pas si mal la carrière de Foirest. Champion minot avec l’Antibes de Monclar. J’adorais ce groupe. David Rivers qui était le back up de Magic aux Lakers. Un artiste. Ray Richardson qui était une immense star aux Knicks. Ostrowski…
      Il sera champion également avec L’ASVEL et Pau. Son passage en ACB et l’argent à Sidney. C’est costaud. La NBA était encore assez hermétique aux Européens et je suis pas convaincu qu’il avait l’intensité physique pour y jouer.

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      1. En fait c’est ses stats (suis plutôt stato-sceptique mais, faute de l’avoir suivi dans les 2000’s : pas le choix) qui me laissent un peu perplexe : en termes de scoring je les trouve un peu « rachitiques » au regard du souvenir que j’en gardais : celui d’un attaquant pétri de classe, excellant tant à distance qu’en pénétration.

        Je m’attendais à ce qu’il eût tutoyé les 20 points par match, il avait des côtés « arme fatale ». Mais au final il en sera resté loin, ça m’étonne.

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      2. Mettre 20 points de moyenne à son époque était rarissime. Moins de 3 pts, temps plus court qu’en NBA. C’est toujours le cas aujourd’hui malgré l’augmentation des scores.
        Nando de Colo qui est le meilleur scoreur historique de compétition européennes, doit tourner à 15 pts sur sa carrière. Il a récemment dépassé Galis en volume surtout grâce au nombre de matchs joués. Galis était lui vers la trentaine par match! Petrovic devait être légèrement en dessous. C’est les années 80, l’époque des scoreurs fous comme Oscar Schmidt

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      3. Vraiment pas l’époque la plus propice, bien vu.

        David Rivers, m’en rappelle bien, j’adorais. Dribble long assez caractéristique, le genre de truc que les formateurs conservateurs réprimaient jadis.

        Punaise, je découvre qu’Ostrowski jouait encore à Antibes à plus de 40 ans??? Je me rappelle de lui fin 80’s, avec Dacoury c’était probablement le Français le plus estimé en Belgique (où l’on ne parlait quasi-jamais de Dubuisson, c’est d’ailleurs par vous que j’ai mesuré sa dimension en France).

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      4. Ostrowski était clairement la tête d’affiche du basket français vers la fin des années 80-début 90. Avant la règne de Rigaudeau. De très bons fondamentaux pour l’Europe.

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  2. Pour avoir été quelques fois à Vitoria c’est vraiment une des villes les plus cools d’Espagne, si je devais vivre au pays Basque c’est sans aucun doute la ville que je choisirais. Pour un touriste elle est peut-être moins clinquante que les 2 autres grandes villes mais c’est sûrement la ville la plus agréable que j’ai vu (pour un jeune père comme moi).

    Des aires de jeux partout, dont une bonne partie était couverte. Et surtout des parcs de partout, Vitoria étant une des villes (voire LA) d’Europe avec le plus d’espaces verts par habitants! Elle est entourée de parcs immenses. Le tram est hyper pratique et te permet d’aller partout très facilement. Le centre historique est vraiment sympa (sans être le plus beau d’Espagne ) et la ville a plein de boutiques très cools.
    Vers les parcs ils ont aussi une zone dediée au sport assez impressionnante, où l’on retrouve également la salle (géante) du Baskonia.

    Bref même historiquement elle est bien moins intéressante que les autres grandes villes espagnoles, elle a su se développer d’une manière très intéressante. Je ne suis pas un citadin mais c’est une ville où je vivrais volontiers. Je vous conseille d’y passer une journée à l’occasion,surtout avec des enfants, une des rares villes d’Espagne où l’on peut vivre en Été!

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    1. La région a l’air sympa : du relief, de la végétation, de grands lacs..

      J’ai découvert l’existence de cette ville par le sport ; y eut-il une stratégie en ce sens? Développement sportif planifié pour inscrire cette ville sur la carte?

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      1. Je serais incapable de te répondre mais Vitoria est la capitale administrative de la Communauté autonome basque.

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      2. Au Pays Basque tu as Bilbao=Affaires et industrie, Sans Sébastien=Culture et Tourisme et Vitoria=Gouvernement et Administration . Les 2 premières sont plus grandes, plus puissantes mais les évolutions des dernières décennies ont pas mal favorisé Vitoria. Bilbao c’est ultra pollué et dense, San Seb. c’est blindé de monde, pendant les vacances c’est invivable. Pendant que Vitoria, ville où demeurent ceux qui votent les budgets s’est transformée en ville « du futur ». En s’inspirant des villes d’Europe du Nord (mais avec un climat espagnol!), des postes cyclables, 45m2 de parc par habitant (et personne habitant à plus de 300m d’un parc) …Bref à la pointe des le début du 21eme siècle . Un truc qui m’avait marqué dans la veille ville ce sont les tapis roulants dans les grosses montées (Bon ça c’est pas écolo mais en poussette tu adores, surtout que ça t’evites les escaliers).

        Pour le sport je pense que plus que Vitoria c’est le truc des Basques, toutes leurs villes ont des clubs pros de haut niveau dans plein de sport. Vitoria n’est pas plus avancée que les autres. Ils ont un sacré gymnase mais je pense que les autres villes de la région investissent autant dans ‘e sport.

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    2. T’es dur Khia avec Vitoria ! Je partage l’avis de Rui , Vitoria mérite le détour. je suis passé quelques jours, pas plus tard que cet été ! et j’ai été agréablement surpris : très bien aménagée, nombreux parcs, espaces verts (j’ai pas été accablé par la chaleur grâce à ça, ville respirable , pour info il a fait 40° quand j’y suis allé !), calme,tpujours de la place en terrasses, plutôt jolie et pas « surfréquentée » comme Donostia où ça devient très désagréable (ah, si vous aimez les pintxos ceux de Vitoria sont meilleurs).

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      1. C’est vraiment blindé de touristes l’été, Donostia?
        Je me souviens que j’adorais m’y balader… mais c’était y a plus de 20 ans…

        Et sinon, Javi Moreno n’avait-il pas poursuivi sa carrière en Italie ensuite? un succès ou pas?

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      2. Javi Moreno, gros bide au Milan AC. Dans la famille Moreno, je lui préfère même Gerard!
        A la meme époque, ils avaient Jose Mari qui était encore plus mauvais…

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  3. la finale de 2001 reste quand même l’une des plus belles finale européenne que j’ai vu. Côté Alavès, le onze était pas ouf du tout, y’a pas de joueur talentueux qui ressortaient ou qui ont eu une carrière de haut niveau, mais bon ils ont fait un excellent parcours européen cette année là.

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    1. Je vous crois sur parole, Rui et toi. Je n’en ai vu qu’un mince aperçu! J’attendais une meilleure carrière de la part de Cosmin Contra. Les étapes milanaise et colchonera étaient décevantes malheureusement!

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  4. me voilà un peu à la bourre en ce moment pour lire tout et tout commenter, la vie est parfois bien faite et de bons moment arrivent je serais peut être moins présent^^
    merci mon Khia pour ce bel article plein de nostalgie, pour la finale contre les reds je me souviens bien du moment dans notre coloc de fous furieux (la casa pouille tout un programme de bringue et il fallait aller au taf le lendemain^^) où personne (à part moi^^)n’aimait le foot mais où on est resté tous scotché devant cette finale improbale!étrange d’avoir des souvenirs précis de cette finale vu la bringue avant pendant après et tout le monde pour le « petit »!!

    ce Baskonia et cette finale étaient incroyable, la découverte de ginobilli, un Rigodeau GOAT francais avant Diaw et Parker (De Colo au même niveau qu’Antoine?)

    marrant que l’Antibes de Monsieur Jacques arrive dans les commentaires il en parle toujours avec beaucoup de tendresse de cette équipe avec de sacrés joueurs (oui à l’époque en France y’avait moyen de choper de bons joueurs us le carnet d’adresse de Monclar aidait bien) jeune coach il réussis a crée un groupe de malade un peu dingue, Richardson pas toujours facile a gérer, il casse l’hégémonie CSP Pau

    ha bravo Mr Khiadia pour le moment de pure nostalgie d’une époque totalement insouciante des débuts de la 20aine, je te remercie pas^^

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    1. De Colo et Rigaudeau ont tellement en commun. La formation à Cholet. Les deux Euroleague. Virtus pour Antoine, CSKA pour Nando. Valence qui a révélé Nando au niveau européen, Valence en fin de carrière pour Antoine. L’echec en NBA pour leq deux. Une meme intelligence de jeu et le fait d’avoir symboliser le projet d’un club en Euroleague. La consolidation de l’ASVL pour Nando, le Pau « français » de Rigaudeau.

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    2. Je mettrais quand même Rigaudeau un peu devant. Nando n’est pas le meilleur français de sa génération et, même si il a dominé l’Euroleague, il l’a fait quand les meilleurs européens étaient majoritairement en NBA. Ce qui n’était pas encore le cas du temps de Rigaudeau.

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  5. Milesker Khiadia pour ce bel article!
    J’avoue que, même en tant que basque, je connais très mal cette ville de Gasteiz.
    Et cette finale contre les Reds… Le seul match qui m’ait fait pleurer…
    Tout à déjà été dit, mais à noter cet étrange maillot rose arboré lors des matchs de Coupe d’Europe. En fait, il n’est pas rose, il est blanc et y sont inscrits en rouge et en tout petit les prénoms de tous les socios du club!

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