XI de la CAN 2023 – He said captain, I said wot !

Pour célébrer cette CAN colorée, à l’organisation réussie et généreuse en rebondissements, voici notre XI de la compétition ! Cette composition fait la part belle aux porteurs de brassards et un immense bravo à Emerse Faé !

Gardien : Ronwen Williams – Afrique du Sud

Un calme à toute épreuve… Le gardien des Mamelodi Sundowns et capitaine des Bafana Bafana a réalisé une CAN de haute volée. Sobre et bien placé, prises de balle impeccables, courageux dans les sorties dans les pieds, comme face au Nigeria, Williams a dirigé sa défense d’une main de maître. Sans jamais se départir d’un flegme déconcertant pour l’adversaire, trahissant une concentration absolue. Et pourtant, c’était bien mal parti quand il assista, impuissant, à l’ouverture du score d’Amari Traoré face au Mali, au premier tour… La suite ? Un but encaissé en six matchs, sur penalty ! Et comment oublier sa séance de tirs au but duckadamesque face au Cap-Vert… Si il y a pu avoir débat sur certains postes, ce n’est nullement le cas pour celui du gardien. Et nous qui apprécions particulièrement les itinéraires sortant des sentiers battus, nous ne pouvons que féliciter la prestation d’un homme de 32 ans n’ayant jamais quitté sa terre natale…

Arrière droit : Ibrahim Diakité – Guinée

Révélation.. Le Syli National et le Stade de Reims peuvent se frotter les mains, le flanc droit de leur défense a une nouvelle pépite. La Guinée a ravi les fans par son jeu offensif sans calcul et une enthousiasme contagieux. Ibrahim Diakité et son compère Aguibou Camara y sont pour beaucoup. Placée dans un groupe difficile, en compagnie du Cameroun et du Sénégal, la Guinée s’est abondamment appuyée sur la vitesse et la percussion de Diakité qui sut combiner habilement, sur son aile droite, avec Morgan Guilavogui, une autre satisfaction du groupe. Revigoré par l’échec d’Emilio Nsué sur son penalty, Ibrahim n’aura de cesse de déborder l’arrière-garde de la Guinée Équatoriale en huitièmes de finale. Jusqu’à son centre libérateur pour la tête victorieuse de Mohamed Bayo dans les arrêts de jeu ! Unanimement reconnu joueur du match, Diakité n’aura pas le même rayonnement face à la RDC au tour suivant. Mais patience… Avec une jeunesse qui n’a pas froid aux yeux, le Syli pourrait entrevoir prochainement un dernier carré de la CAN qui se refuse obstinément à lui depuis l’époque de Papa Camara…

Arrière gauche : Arthur Masuaku – RDC

Avec sa barbe et son regard d’acier, on imagine aisément Arthur Masuaku mener le Kapa o Pango tribal lors d’un match entre les All Blacks et les Springboks. Mais ne pas se fier aux apparences, dans un effectif où les notions de combat et de dépassement de soi étaient essentielles, Masuaku était la caution technique du groupe. A l’issue d’un premier tour où la RDC n’avait guère enflammé les foules, peu d’observateurs promettaient une épopée aux Léopards. En revanche, la patte gauche de Masuaku n’est pas passée inaperçue. Centres travaillés, corners rentrants, le joueur du Bekistas a constamment harcelé le gardien adverse et pris ses responsabilités. Quitte à se faire insulter au pays après son tir au but raté face à l’Égypte. A l’adresse des haineux anonymes qui polluent le Net, le natif de Lille aura cette réponse cinglante…

Défenseur central : Chancel Mbemba – RDC

Il est peu de dire que Mbemba a cruellement manqué aux fans de l’Ohème. Qui auraient presque souhaité une élimination précoce de la RDC… Toujours sur un fil, Chancel a soufflé le chaud et le froid en Côte d’Ivoire. Incandescent lors de ses sempiternelles palabres avec l’arbitre ou son accrochage musclé avec Walid Regragui. Exemplaire lorsqu’il égalise du pied gauche face la Guinée, quelques minutes après avoir provoqué un penalty dans sa propre surface… Dur sur l’homme, infranchissable chef de gang, Chancel Mbemba a été, tour à tour, excessif mais aussitôt souriant. Équilibriste et omniprésent. Un défenseur comme on le souhaite tous à son équipe favorite. Le meilleur du continent ?

Défenseur central : William Troost-Ekong – Nigeria

Le natif d’Haarlem, aux Pays Bas, est le troisième capitaine dans notre liste. Et soyons clairs, il est le meilleur joueur du tournoi. Jamais pris au dépourvu par son vis-à-vis, relances propres, attitude dissuasive sans avoir besoin d’ajouter la parole aux actes, Troost-Ekong a plané sur une compétition que le Nigeria a officieusement gagné aux points. Voilà pour le versant défensif… Car William est la définition idoine du dépassement de fonction. Déjà buteur au premier tour, il est celui qui terrasse enfin l’invincible portier sud-africain en demi-finale. Récidiviste, il colle un immense coup de boule en finale. Abidjan a tremblé, il s’en est fallu de si peu… Au nom de la rédaction, j’ose affirmer in Ekong, we Troost!

Milieu : Teboho Mokoena – Afrique du Sud

Teboho Mokoena est le prolongement du formidable travail d’Hugo Broos avec les Bafana Bafana, sa clef de voûte. Assurément le collectif le plus discipliné et huilé de la compétition. Car le technicien belge a su habilement utiliser les automatismes des joueurs du Mamelodi Sundowns, majoritaires dans son groupe. Néanmoins Mokoena n’est pas qu’un soldat obéissant et mutique. Joueur ayant le plus souvent tenté sa chance dans le tournoi, il assomme définitivement les favoris marocains d’un maître coup franc que le pauvre Yassine Bounou cherche encore à décrypter. Excellent dans le pressing et la conservation de la balle, Mokoena ne fuira pas ses responsabilités, en égalisant in extremis en demi-finale face au Nigeria. Centrer son effectif sur les talents du terroir, peut-être la recette miracle pour un retour au premier plan durable de l’Afrique du Sud…

Milieu : Fredy – Angola

On s’est régalé avec les Palancas Negras, comme à l’époque glorieuse des Flavio Amado et Manucho. Voire peut-être plus… Tandis que l’Algérie regrettait la méforme de Mahrez ou le Burkina l’absence d’un véritable meneur de jeu, l’Angola a usé jusqu’à la moelle l’endurance de son capitaine. Tantôt relayeur, tantôt créateur, Fredy a lancé toutes les banderilles, ouvert tous les coffres au grand plaisir du duo dynamique Mabululu-Gelson Dala. Un régal… Visiblement exténué après sa grande performance face à la Namibie, en huitièmes, pris en étau par le milieu nigérian, Fredy a raté son quart. Entraînant avec lui, l’ensemble de la belle mécanique angolaise. Effet papillon…

Milieu : Franck Kessié – Côte d’Ivoire

On a bien cru ne jamais le voir… Fantomatique, à l’image de sa sélection au premier tour, l’ancien colosse de San Siro errait telle une âme en peine. La prise de fonction d’Emerse Faé a tout changé. Volontaire, agressif, il égalise au bout de l’effort face au Sénégal. Franck rameute et harangue, distille des petits bouts de sa technique et colle des tampons. Mal récompensé de ses efforts face à la RDC, il est celui qui ramène la flamme en finale d’une tête piquée. En l’espace de quelques rencontres, le fils de militaire nous a rappelé quel superbe joueur il était…

Attaquant : Mabululu – Angola

Nous aurions pu choisir Gelson Dala, nous avons préféré son compère Mabululu. Impossible de le rater sur une pelouse, et pas uniquement à cause de son look, Mabululu est la quintessence du panache. Il n’a jamais cessé de provoquer, de chercher ses partenaires, de tenter sa chance à la moindre occasion… Un penalty sans fioriture face à l’Algérie, une tête claquée face au Burkina, un enroulé délicieux face à la Namibie, Mabululu a comblé les gourmands en tout genre. Une exposition inattendue pour celui qui quitta son cocon familial à presque 30 ans, pour les lumières du phare d’Alexandrie…

Attaquant : Victor Osimhen – Nigeria

Alors non, Victor Osimhen n’a pas affolé les compteurs. Un minuscule but… Et non, il n’a pas remporté le trophée continental. Mais il a été l’incontestable phénomène de la compétition. Applaudi à chacune de ses interventions, Osimhen a couru comme un dératé, a créé des brèches pour ses coéquipiers, a lutté, bien que diminué, sur chaque ballon qui s’enfuyait en touche… Car, au contraire de géants repus ou peu concernés, tels Salah ou Sadio Mané, Victor Osimhen a fait passé le collectif avant sa gloire personnelle. Peu verni avec la VAR, au moins deux buts refusés d’extrême justesse, l’attaquant de Naples ne monopolisera pourtant pas le ballon pour tirer les penalties qu’il avait lui-même provoqués. Une belle attitude lors de ce tournoi, même si son inefficacité et la pression de la finale l’ont fait légèrement monté dans les tours, pour un talent qui ne cesse de grimper dans la hiérarchie des grands attaquants de l’histoire du foot africain. A lui de se relever de la douleur d’une défaite, nous ne demandons que cela…

Attaquant : Simon Adingra – Côte d’Ivoire

Il est peut-être là le plus beau coup tactique de Faé. Plus encore que la titularisation d’un Haller décisif lors des derniers matchs… Snobé par Jean-Louis Gasset au premier tour, le feu follet de Brighton sauve la patrie, dans les dernières secondes, face au Mali lors du quart de finale. C’est le déclic, la suite est un festival… Ni l’expérimenté Kalulu, ni le teigneux Ola Aina en finale ne pourront enrayer la machine. Vitesse, dribbles déroutants, prise d’initiatives jusqu’à ce centre que Haller talonne dans le but de Stanley Nwabali. Un enthousiasme et un sourire que l’on souhaite voir le plus possible à l’avenir…

En collaboration avec l’ami Van Baston !

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23 réflexions sur « XI de la CAN 2023 – He said captain, I said wot ! »

  1. Sympa le mot pour Broos, peu connu à l’international mais assurément un grand serviteur du football.

    J’aurais adoré qu’il réalise la passe de deux après le gain de la CAN 2017, l’exploit eût été immense..et j’y ai cru! : pas le moindre grand nom, et cependant son Afrique du Sud ne sera au final pas passée bien loin.. A bientôt 72 ans, va-t-il repartir pour un tour?? C’est un bâtisseur dans l’âme, il avait abouti ab nihilo un projet formidable à Mouscron..mais sa carrière ressemble de plus en plus à une succession de one-shoots.. J’aimerais qu’il termine sur un sacre de plus, ce gentleman le vaut bien..et puisse-t-il donc tirer encore un peu sur la corde.

    Quoi qu’il fasse : on ne pourra lui enlever, avec Gerets et Preud’Homme, d’avoir été notre meilleur entraîneur des 30 dernières années. Et vu que, comme joueur, il reste aussi l’un de nos plus beaux palmarès……….. Superbe parcours, sans jamais le moindre passe-droit, à l’intelligence et au caractère : bravo à lui.

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  2. Pas accroché à cette RDC, première fois que ça m’arrive.. Je ne me retrouve pas dans cette équipe, désormais composée dans son écrasante majorité de recalés des équipes de jeunes de l’EDF..et ça se ressent sur pelouse, style collectif méconnaissable, bien trop « Ligue 1 » à mon goût.

    Par contre, et bien que je ne sois pas du tout fan de ce genre de récup’ : un grand oui pour ce brassard porté face à la Côte d’Ivoire! Plus d’un quart de siècle de massacres déjà, des millions de morts civiles, toujours dans l’indifférence absolue……. et ça a rarement été aussi violent qu’aujourd’hui….

    Si les Congolais ne font pas parler d’eux, de la curée et du massacre à l’oeuvre à l’Est de leur pays : jamais personne ne le fera…..pas même Lukaku, lol : on ne l’a jamais vu s’exprimer là-dessus, j’imagine qu’il attend que son manager Jay-Z le briefe d’abord là-dessus…

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    1. Wissa a fait une bonne CAN. La CAF l’a d’ailleurs mis dans son onze du tournoi. La RDC sur ce tournoi, c’est 3 nuls au premier tour, à nouveau face à l’Égypte en phase finale, idem pour la 3eme place! Finalement, il n’y aura que la victoire en quarts face à la Guinée et la défaite logique face aux Ivoiriens pour un peu changer la donne!
      Une équipe sans génie mais difficile à bouger, l’Irlande 1990 quoi !
      Bakambu a été tres décevant et en tant que betico, je ne suis guère optimiste quant à sa réussite à Seville…

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  3. Si le propre d’un joueur de tournoi est de répondre présent dans les grands rendez-vous, Haller méritait d’être dans le XI. En ce qui concerne Chancel Mbemba, je ne voudrais pas dans mon équipe d’un type prêt à se chauffer avec l’arbitre ou l’entraîneur adverse à tout bout de champ, qui ferait toujours planer le risque d’un rouge idiot. Qu’on me donne à la place un Godín, un Vidić, ou un Stam.

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    1. Haller a su être décisif, c’est vrai, mais sur des périodes tellement courtes. Avant sa superbe reprise en demi-finale, il avait pas mal vendangé. J’espère que ce tournoi va lui redonner confiance mais je l’ai trouvé tres raide dans ses déplacements. Paradoxal au regard de ses deux buts…

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    2. Salvatore « Toto » Haller ! Ce sera sa CAN pour l’histoire, comme la CM 1990 à été celle d’un Toto vite retombé dans l’anonymat. Si les Bleus ne sont pas en finale de l’Euro à venir, je souhaite le même destin à Füllkrug.

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  4. Bon.. Moi c’est ma jeunesse, ça va. Mais y a vraiment beaucoup de monde pour qui va percuter ce titre??

    Et qui se rappelle qu’il avait déjà été du fameux album « Damned Damned Damned »?

    Surtout : est-ce lui, Captain Sensible donc, qui joue de la basse sur ce titre? J’aimais pas vraiment à l’époque, mais la ligne est une tuerie..

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    1. Ce morceau me fait quand même un peu fort penser à une réponse de l’Angleterre à, allez, Grand Master Flash???

      Un peu comme pour Kim Wilde, pour l’essentiel née en réponse opportuniste au succès de Debbie Harry..

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    2. J’avais pas la référence mais le « he said wot » me faisait penser à un passage de Prisencolinensinainciusol d’Adriano Celentano.

      Voilà voilà… 😅

      Sinon j’approuve le propos sur les gros noms africains qui ont quasiment tous déçus, à part Haller en fin de tournoi et effectivement Osimhen dans un style collectif, les pontes du continent ont laissés leur place à des joueurs moins huppés.

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  5. Merci les gars. Parmi les gars que j’ai découvert, un autre Angolais, Gelson Dala (cité dans l’article), le vieux Emilio Nsue de la Guinée équatoriale, le petit milieu guinéen Aguibou Camara ou encore Guima du Mozambique.

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  6. Il y a aussi eu le gardien mauritanien Babacar Niasse, qui ne partait pas titulaire à l’origine dans les cages des Mourabitounes ; l’équato-guinéen Iban Salvador a aussi fait un bon tournoi (comme en 2021) ; Mohamed Bayo a pratiquement porté l’attaque guinéenne sur ses seules épaules (3 des 4 buts marqués par son pays) ; côté malien, Lassine Sinayoko et Hamari Traoré ont été au niveau du rendez-vous.

    À l’inverse, quelles sont vos déceptions, quelles soient collectives ou individuelles ? En premier lieu, je mettrais l’Égypte, la Tunisie et bien sûr l’Algérie. Pour le Sénégal, c’est quelque peu différent à mes yeux.

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    1. Yep, Amari Traoré était bien placé pour la place de latéral droit mais on a préféré Diakité, plus positif que la Malien qui a perdu les pédales à la fin du match face à la Côte d’Ivoire. Lookman a été intéressant dans les deux premiers matchs de la phase finale, 3 buts, mais il s’est éteint à partir de la demi-finale.

      Le Ghana est également une déception mais mise à part un superbe Kudus, il semble manqué de talents. D’accord avec tes déceptions alors que Bounedjah et surtout Mostafa Mohamed ont été au niveau. D’ailleurs Mohamed nous a planté un joli coup franc au Stadium le week-end dernier!

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      1. Le Cap-Vert a continué sa régularité en CAN, tout comme la Guinée-Équatoriale ; intéressant lorsqu’on sait que ces deux sélections sont des habituées récentes de la compétition (1ère participation respectivement en 2013 et 2012). Petite déception concernant le Burkina Faso, qui a semblé en-dessous par rapport à 2021.

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      2. Comme je l’écrivais dans mon texte sur le Burkina, il y a un manque criant de qualité offensive. C’était déjà un peu la cas en 2021, même si les Étalons avaient fini dans le dernier carré. Ils n’ont pour le moment jamais réussi à avoir un mec ne serait-ce que du niveau d’un Adebayor ou Kanoute.

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      3. Lauren, le Camerounais ayant grandi vers Seville, est originaire de Guinée Équatoriale. Son père avait du quitter le pays précipitamment et c’est pour ça que Lauren est né au Cameroun. Avant de s’envoler pour l’Espagne.

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    2. J’arrive après la guerre, si j’ose dire

      Yes, le longiligne gardien Babacar Niasse de la Mauritanie, le buteur Aboubakary Koita, de la Mauritanie, portée par l’entraineur Amir Abdou (ex Comores) méritent mentions

      En déceptions, tu oublies le Maroc
      Même si je m’y attendais, en quelque sorte

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    1. Notre choix avec Van! Il a vu plus de matchs que moi! Konan à gauche, pourquoi pas. C’était le poste où n’avions pas de certitude.
      Wissa, même si il fait une bonne CAN me paraît moins évident. Comme celui de Lookman qui s’éteint à partir des demi-finales.

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      1. Wissa m’a laissé sur ma faim, une demi-molle.. Mais bon : ce fut l’un des joueurs les plus « percutants » du tournoi, plutôt pauvre à ce registre j’ai trouvé. Lui au moins a essayé çà et là, ça méritait probablement une forme de mention.

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  7. Et je vois, sur un site congolais que je fréquente encore par nostalgie, que Kimpembe (PSG, donc) aurait publiquement pris position contre les massacres au Kivu et dans l’Ituri??

    Question du candide : le Rwanda n’est pas un sponsor du PSG??? Si oui c’est gonflé, car Kimpembe n’ignore probablement pas le sort réservé à Héritier Luvumbu il y a quelques jours : ce joueur congolais du championnat rwandais, qui y a reproduit en plein match le geste vu durant la CAN, vient d’en être dégagé après avoir subi des pressions de toutes sortes (dont acte : rentré au Congo), avec Kagame il n’y a aucune place pour la critique, cette CAN n’a peut-être pas fini de rendre tous ses verdicts.

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