Afrikanische qualität

Les arabesques d’Okocha, la vitesse et la force de frappe du buffle Tony Yeboah… Parler de ces deux mecs à un vieux fan de l’Eintracht Francfort, c’est l’assurance de se faire inviter au comptoir pour quelques heures ! C’est vrai qu’il était infiniment classe ce duo africain, certainement le premier à pouvoir rêver de soulever le bouclier de champion d’Allemagne. Il en fût malheureusement autrement… Par la suite, des dizaines de joueurs traverseront la Méditerranée pour ambiancer les stades de l’autre côté du Rhin. Ils étaient bien moins nombreux avant les années 1990…

Kalle, Kalle !

Charles Gyamfi est le premier Africain du football allemand, il est également le sélectionneur le plus important de l’histoire des Black Stars. Né en 1929 à Accra, il se révèle sous le maillot de l’Asante Kotoko et participe à une tournée en Angleterre avec le Ghana en 1951. Ce milieu grand et maigrichon, qui fit ses premières armes face à des marins britanniques, étonne ses contemporains par sa capacité « à distribuer le ballon à l’endroit exact où il va apparaître son attaquant » , matinée d’une technique certaine pour éliminer son adversaire. En 1959, membre du Accra Hearts of Oak, il tape dans l’oeil du Fortuna Düsseldorf, venu faire une tournée en Afrique aux côtés du Real Madrid, de Vasco da Gama ou de São Paulo. A la demande de son gouvernement, Gyamfi est envoyé en Allemagne afin de parfaire sa formation de professeur de sport, du côté de Hennef, aux alentours de Cologne.

Gyamfi débarque dans l’inconnu, sans ami ni maîtrise de la langue, loge un temps dans une chambre universitaire, avant d’être hébergé par un responsable du Fortuna. Il observe le quotidien d’une ville encore marquée par le conflit mondial, accumule les rencontres, bien plus aisées que lors de son passage en Angleterre, et se lie d’amitié avec ses partenaires, notamment avec Erich Juskowiak qui joue dans l’équipe nationale. Avant son premier match avec le Fortuna, le président lui demande s’il est nerveux. Pas le moindre du monde, sur le terrain, Charles est une personne différente… Sur une de ses premières actions, il frappe puissamment sur la barre qui tremble pendant plusieurs secondes. Le public est ravi, le stade affichera d’ailleurs complet à domicile par la suite et chaque entrée des gladiateurs dans l’arène est suivie de « Kalle, Kalle ! » en son honneur.

Charles n’a qu’un unique problème d’adaptation, le froid, qui lui fait régulièrement « préféré rester au lit plutôt que d’aller à l’entraînement. » Il rate par conséquent quelques matchs pour avoir séché sciemment des exercices et au lendemain d’un hiver polaire, s’en retourne chez lui… En 1963, Gyamfi est choisi pour diriger la sélection ghanéenne, imposant immédiatement une tournée européenne et un match amical face à la RFA où les Black Stars récoltent un nul encourageant. Il rencontre en plusieurs occasions Kwame Nkrumah qui appuie le choix d’un coach local plutôt qu’un étranger car « ce qu’un homme blanc peut faire, un homme noir peut le faire. » La suite donnera raison au chantre du Panafricanisme, outre un grand nul trois partout face au Real, le Ghana gagne la CAN à domicile en 1963 et réédite son exploit deux ans plus tard à Tunis. Gyamfi profite des moyens et des largesses de Nkrumah, logement ou voiture, conscient qu’il sera jugé avant tout sur ses actes, comme lorsque Nkrumah le convoque pour avoir « humilié un pays frère » lors d’une victoire 16 à 1 face au Kenya tout frais indépendant ! Le père de l’indépendance exigera de sa sélection qu’elle joue le match retour le pied sur le frein, le Kenya obtient le nul ! Après le coup d’état militaire de 1966, Gyamfi le disciplinaire disparaît des petits papiers de sa fédération. Il ne reviendra qu’en 1982, pour un dernier sacre à la CAN, le dernier en date pour les Black Stars…

Pelé aus Neubrandenburg

Chérif Souleymane, le Guinéen, est venu à Neustrelitz, en RDA, en tant qu’étudiant dans le cadre de l’aide au développement socialiste. Nous sommes en 1961, il a 17 ans. Il commence une formation dans le génie civil, avant de se tourner vers l’architecture qui lui offrait plus de temps libre pour la pratique du sport. Il travaille en parallèle à la VEB Bau-Union, la plus puissante entreprise de construction du pays. Cherif joue au basket et impressionne si fortement quelques joueurs du SC Neubrandenbourg qu’ils le recommandent à leur coach, Gottfried Eisler. Ils en sont persuadés, cette vitesse et cette agilité ne peuvent que faire des dégâts sur un terrain de foot…

Cherif, qui vit dans une maison avec 29 autres étudiants des « pays frères socialistes », rejoint le club local, alors en DDR-Liga, le deuxième échelon sportif. Il ne met pas beaucoup de temps à subjuguer ses coéquipiers. C’est un avant-centre doué des deux pieds, fort dans les airs, rapide et généreux. « C’était notre Pelé, dès sa première apparition chez nous » expliquera Harry Mehrwald, l’ailier de gauche. Ne prêtant pas attention aux quolibets parfois racistes de la part des fans adverses et souriant aux enfants venus toucher sa peau, Souleymane fait une grande saison 1963. Il inscrit 12 buts, reçoit une médaille en tant que « militant du plan septennal » et assure la montée en Oberliga ! Une foule immense et radieuse porte son héros à bout de bras. « C’était fantastique, comme si les gens de Neubrandenburg m’avaient définitivement adopté à ce moment-là. »

Les lendemains seront plus maussades. Il ne peut jouer en première division qui interdit les joueurs étrangers, se voit rejeté par la famille de sa compagne allemande malgré une demande en mariage. Chérif joue une autre saison en deuxième division du côté de BSG Empor Neustrelitz avant de revenir en Guinée en 1965. Sans lui, Neubrandenburg n’est resté en Oberliga qu’un an. « Les adversaires étaient trop bons mais nous n’aurions pas été relégués avec Pelé. » Souleymane aura par la suite une carrière gigantesque à son retour d’Allemagne, remportant plusieurs fois la couronne continentale avec le Hafia Conakry, finissant dauphin du Maroc lors de la CAN 1976 et demeurant l’unique récipiendaire guinéen du Ballon d’Or africain. Il est avec Petit Sory la plus grande légende du pays de Sékou Touré. Mais comme aime à le déclarer Uentz, son ancien coéquipier est-allemand, « nous savions tous qu’il aurait une carrière spéciale… »

Le dieu du football

Etepe Kakoko ne sera pas Ballon d’Or comme Cherif Souleymane, même s’il finira au pied du podium en 1973, édition remportée par son compatriote, le superbe Tshimen Bwanga. La pression, il vit avec depuis ses 18 ans, représentant aux yeux des Toupamaros du Daring celui qui mettra fin à l’hégémonie de l’AS Vita sur Kinshasa. Gestes chaloupés, coups de pattes, physique plaisant, Kakoko devient rapidement le chouchou de la nation. Il gagne la CAN 1974 et obtient une maison et une voiture de la part de Mobutu. Une époque insouciante et idyllique jusqu’au calamiteux Mondial allemand qui rendit furieux le dictateur. « Vous avez fait honte à notre pays. Vous êtes des ordures, des fils de putes. Votre chef est dégoûté de vous tous… » On lui refuse un transfert à Saint Étienne. Il déjà bien content de ne pas finir en prison…

Après la CAN 1976, en Ethiopie, Kakoko quitte Kinshasa sur la pointe des pieds. Travaillant chez Mercedes Benz au Zaïre, il bénéficie d’une bourse de formation du constructeur allemand d’automobiles à Stuttgart. Il y travaille comme commis d’entrepôt et se retrouve rapidement dans la section amateur du VfB Stuttgart ! Etepe fait un malheur pendant trois ans aux côtés du Turc Ilyas Tüfekci, on lui propose d’intégrer le groupe professionnel en 1980.

Il débute lors d’une froide soirée européenne face au FC Köln. Kakoko, 30 ans, rate un face-à-face décisif face à Schumacher, les Souabes sont éliminés en prolongation. Il ne jouera qu’un seul autre match avec Stuttgart, devenant, après le furtif Ibrahim Sunday au Werder, le deuxième Africain à jouer en Bundesliga. Il prend ce jour là la place de Dieter Müller face au Werder et forme une fugace ligne d’attaque avec Didier Six et Peter Reichert. Le très classe Karlheinz Förster se souvient d’un Kakoko « n’ayant pas fait mauvaise impression en tant que footballeur mais ce n’était pas suffisant pour une place permanente. » 

A l’été 1982, Kakoko déménage dans la Sarre, au 1. FC Sarrebruck, où il devient le favori du public. Le club est tombé en ligue régionale mais sous l’impulsion de notre Congolais, achève l’exercice par une montée et 124 buts inscrits ! La saison suivante, Kakoko et le Sarrebruck se maintiennent sans grosse difficulté en deuxième division grâce à une dizaine de buts d’Etepe. Il quitte le club en 1984 pour une dernière pige du côté Borussia Neunkirchen, son ancien club retrouve la lumière de la Bundesliga sans lui… Kakoko vit aujourd’hui à Hanweiler, près de Sarrebruck, où il est toujours apprécié, son fils Yannick connaîtra quelques sélections avec les cadets allemands.

Le fils du diplomate

Anthony Baffoe se considère comme un Allemand africain. Ses parents ont déménagé en Angleterre en 1960, avant de s’installer à Bonn en 1963 où Anthony nait deux ans plus tard. Le jeune Ghanéen et sa fratrie se lient à d’autres gamins de diplomates avec qui ils jouent régulièrement au hockey sur gazon ou au baseball. Excellent basketteur et réparé par Christoph Daum, il intègre la pouponnière de Cologne et fait le grand saut chez les professionnels à 18 ans. L’intégration à l’équipe dirigée par Rinus Michels est compliquée, Toni Schumacher, décelant de réelles qualités chez lui, est impitoyable avec Anthony. Une pression trop lourde pour ses jeunes épaules, Baffoe use ses nuits à faire la fête et disparaît à Obërhausen en deuxième division.

Retombé à un niveau moins glamour, Baffoe prend conscience des exigences de son sport. Au sein du Stuttgarter Kickers, pensionnaire de l’échelon inférieur, il participe splendidement à l’épopée 1987 jusqu’à la finale de coupe face à Hambourg, finale malheureusement perdue 3 à 1. En fin de prêt, il retourne bien à Cologne mais du coté du modeste Fortuna. De grandes performances font envisager à Hambourg qu’ils ont trouvé le successeur de Manfred Kaltz mais Tony préfère finalement le promu du Fortuna Düsseldorf qui lui permet de s’imposer enfin en Bundesliga. Le groupe phare de la ville, Die Toten Hosen ayant d’ailleurs grandement participé à son transfert, en redistribuant une part de leurs gains en tournée dans son transfert, pour le plaisir simple d’avoir Baffoe dans leur équipe de cœur !

Baffoe célèbre la qualification pour la finale 1987

Anthony jouera par la suite à Metz, sera la capitaine malheureux des Black Stars lors de la finale de la CAN 1992 perdue après une séance de tirs au but interminable face à la Côte d’Ivoire, avant de jouer au globe-trotter de Hong Kong au Venezuela, en passant par l’Afrique du Sud. Baffoe, une personnalité du foot allemand des années 1980 qui face aux injures des tribunes n’hésitera pas à proposer aux haineux « du travail dans sa plantation » ou à demander ironiquement le soutien de l’arbitre dans ces situations malsaines « car il faut se soutenir entre hommes noirs... »

La septième compagnie

Nombreux sont ceux qui considèrent leur période de service miliaire comme une perte de temps. Ce n’est pas le cas de Souleymane Sané. Né à Dakar, il arrive très jeune à Toulouse. En formation de pâtisserie, ce touche-à-tout brille aussi bien en lutte qu’en athlétisme avant de se fixer sur le foot et devenir le meilleur buteur de Vitry-Châtillon en troisième division. En 1982, il est envoyé en Allemagne pour son service et explose les compteurs pour les formations locales! Après un bref retour du côté de Blagnac, Sané reçoit une proposition de Fribourg, après que son président se soit souvenu de Souleymane réalisant un quintuplé en 45 minutes avec Donaueschingen. Nous sommes en 1985, Sané prend le virage le plus important de sa vie…

Aux côtés d’un certain Joachim Löw à la baguette, Sané réalise trois superbes saisons, ponctuées d’un titre de meilleur buteur de deuxième division en 1988.

Andreas Köpke est de bonne humeur…

A 27 ans, il découvre le haut niveau à Nuremberg, se permettant le luxe d’offrir une victoire de prestige face à la Roma. Son passage en Bavière est plutôt correct mais pas exempt de polémiques comme lorsqu’il écrabouille la tête du gardien de Karlsruher ou lorsqu’il boxe un journaliste qui se serait moqué de lui en plusieurs occasions. Plus vraiment en odeur de sainteté à Nuremberg, il rebondit chez le promu Wattenscheid 09, permettant à sa modeste formation de se maintenir pendant quatre ans et demeurant toujours leur buteur historique en Bundesliga. Parmi ses exploits, il offre en 1990 une qualification en coupe face au HSV et ses fans qui l’avaient insulté toute la rencontre. Devant les médias, sa réponse sera cinglante : « Nix Neger raus, HSV ist raus ! »

Sané sera de la CAN 1992 à domicile et de sa déception. Il demeurera toujours reconnaissant envers Claude Leroy pour cette opportunité. Suite à la descente de Wattenscheid 09, il donnera toute la mesure de son talent en Autriche, en étant le meilleur buteur du championnat sous les couleurs du FC Tyrol, avant d’évoluer en Suisse, à Lausanne et Schaffhouse. Marié à Régina Weber, médaillée olympique au concours général de gymnastique en 1984, il est le père de Leroy Sané…

Un fils de diplomate, des étudiants venus se perfectionner en Allemagne, un bidasse y ayant trouvé la chance de sa vie… Ces cinq itinéraires sont bien éloignés des récits de vie souvent dramatiques des immigrés africains venus en Europe. Ils ont été les pionniers. Les Bachirou Salou, Sunday Oliseh ou Sadio Mané leurs doivent énormément…

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13 réflexions sur « Afrikanische qualität »

  1. Merci Khia, belle story !
    L’histoire du 3-3 entre le Ghana et le Real que tu mentionnes :

    Au début des années 1960, le tout-puissant président du Real, Santiago Bernabéu, accepte une invitation au Ghana pour y jouer probablement le premier match madrilène sur le continent africain en dehors de matchs disputés au Maroc, en particulier dans les enclaves espagnoles, Ceuta et Melilla.

    Le 19 août 1962, c’est bien le grand Real Madrid qui affronte les Black Stars à l’Accra Sports Stadium, le quintuple vainqueur de la grande Coupe d’Europe, récent finaliste de la dernière édition, où jouent encore les vieilles gloires Alfredo Di Stéfano et Ferenc Puskás.

    Mais comment une telle rencontre peut-elle avoir lieu dans un pays ayant accédé à l’indépendance cinq ans plus tôt seulement ? L’histoire débute lorsque le premier Président de la République ghanéenne, Kwame Nkrumah, demande à Ohene Djan, son ministre des sports, une idée susceptible de rendre heureux le peuple. Ce dernier répond « faire venir le Real Madrid au Ghana ». Idée apparemment farfelue, pourtant Djan y parvient par l’intermédiaire du Hongrois Josef Ember, membre de l’encadrement des Black Stars et ancien entraîneur de Puskás dans sa jeunesse.
    Bien sûr, le Real Madrid ne se déplace pas gratuitement et les versions concernant ses honoraires divergent, de quinze-mille à soixante-cinq mille livres sterling. Mais quelle que soit la somme versée, les dirigeants ghanéens en ont pour leur argent car les stars sont bien présentes, notamment Santamaría, Puskás, Di Stéfano, Gento (en tant que remplaçant) accompagnés du Français Lucien Muller et en présence du président Bernabéu.

    Le match n’est pas une démonstration, les Black Stars se sont soigneusement préparés. Les débats sont si difficiles pour le Real que Puskás s’énerve, est même expulsé avant que l’arbitre n’y renonce, convaincu par la plaidoirie de Di Stéfano. Le score final est de 3-3, le Real parvenant à égaliser en fin de rencontre grâce à son capitaine. Peu importe que la victoire ait échappée aux Ghanéens, l’objectif de Nkrumah est atteint : les 30 000 spectateurs sont conquis et la presse relaie largement cet événement majeur pour le jeune état.

    Nul doute que cette rencontre a une influence dans ce que devient le Ghana sur la scène footballistique africaine. Les journaux de l’époque en sont convaincus, considérant qu’un match face au Real équivaut à trois années d’entrainement. Ils ne se trompent pas car cette équipe s’impose lors de la CAN 1963 avec notamment le puissant Edward Acquah, surnommé « Sputnik shot », auteur d’un doublé face à Madrid.

    Pour le Real et ses stars, ce match est probablement anecdotique. Sauf pour Amancio, le jeune ailier prometteur tout juste arrivé de la Corogne. C’est son baptême et lorsqu’il enfile le maillot blanc, il s’étonne de ne pas y trouver l’écusson du club alors qu’il figure sur celui de ses partenaires. Di Stéfano s’adresse alors à lui : « Petit, commence par transpirer dans ce maillot et tu gagneras le droit de porter l’écusson ». Message compris, Amancio devient une star des années 1960, décisif lors de la victoire en C1 1966.

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    1. Merci Verano! Dans ma longue liste de sujets, j’ai la Coupe Mohammed V qui invitait des formations prestigieuses au Maroc dans les années 60 et 70. Y avait toujours une grosse équipe espagnole mais également Boca, Flamengo… C’était généralement le FAR qui représentait le Maroc, en tant que champion. Le père d’un copain marocain me racontait que c’était l’événement foot attendu par tout le pays chaque année.

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      1. Un tournoi prestigieux! Mais qui dut « gagner », avec le temps, de revêtir surtout un caractère de matchs de préparation, non??

        Je ne m’explique pas autrement que le Standard le remportât mid-80’s : ce club ne valait alors plus grand-chose, bizarre.

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  2. Joli article, bravo ! Toni Schumacher avait effectivement taillé un costard sur mesure à Tony Baffoe dans sa biographie « Coup de sifflet », mais sans le moindre relent de racisme. Il s’agissait de puissance de travail et de capacité à se dépasser, et de rien d’autre – et Baffoe n’était pas le seul à en prendre pour son grade, loin de là.

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    1. Il est pas resté très longtemps. C’est l’époque François Calderaro ou Lubos Kubik. Une période moyenne pour le club avant l’éclosion de Pires et compagnie.

      T’as vu au stade jouer le Daring ou l’AS Vita, non?

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      1. Les deux, oui.

        J’habitais à 10-15 minutes à pied du Stade des Martyrs et du Stade Tata (logique : il sont à peu de choses près en face l’un de l’autre).

        Par contre j’y suis allé bien moins souvent que je ne l’envisageais initialement, la violence s’installait en et en-dehors des tribunes, instrumentalisations politiques à-tout-va.. Ca devenait vraiment n’importe quoi et c’est bien triste.

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      2. Y’avait de l’affluence? Je sais que c’est moribond désormais en Cote d’Ivoire, Cameroun ou Sénégal depuis une vingtaine d’années. Depart précoce des talents, concurrence des championnats européens, niveau en berne…
        Ces pays ne peuvent plus lutter en club avec les puissances d’Afrique du Nord.

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