Cette semaine, lors du huitième de finale aller de la Ligue des Champions, un Bayern Munich au-dessus a corrigé un Bayer Leverkusen surclassé (3-0), comme pour mieux rappeler s’il était besoin qu’il reste le maître du football allemand contemporain de club.
Si Xavi Alonso n’avait encore jamais perdu face au Rekordmeister depuis qu’il est sur le banc du Werkself, maintenant, c’est fait. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a fait ça bien.
En choisissant d’aligner quatre défenseurs centraux en défense, son inamovible double pivot, deux latéraux positionnés au milieu dans les couloirs, tout en se passant d’un véritable avant-centre, l’entraîneur espagnol a suivi la même logique qu’en championnat (0-0) mais pas avec la même réussite. Car Vincent Kompany, lui, avait tiré les enseignements de leur dernière joute de février dernier.
Quand Harry Kane ouvre le score dès la neuvième minute (1-0), le plan de jeu du Bayer est tombé presque définitivement à l’eau. Car ensuite, les éléments contraires allaient s’enchaîner.
Tout d’abord, à la 54e, Matěj Kovář, choisi dans la cage à la place de l’expérimenté Lukas Hradecky, relâchait un ballon haut anodin devant Jamal Musiala qui envoyait au fond sans opposition (2-0). Le choix de donner sa chance en C1 au gardien tchèque pour évaluer sa capacité éventuelle à prendre la suite du vétéran finlandais se retournait contre le technicien espagnol.
Puis, à la 62e, Nordi Mukiélé s’essuyait les crampons sur les tendons de son pote Kingsley Coman : deuxième jaune synonyme de carton rouge. A dix, et mené de deux buts face à un Bayern qui ne relâchait pas la pression, Edmond Tapsoba, entré à la 68e pour réorganiser la ligne défensive, ceinturait Kane en pleine surface, offrant un penalty converti par l’Anglais (3-0).
Au-delà des questions d’animation et d’organisation, Xabi Alonso a fini par se prendre les pieds dans le tapis à trop jouer au manager. Surtout qu’en face, Vincent Kompany avait préparé son équipe à muscler ses duels et à cibler les deuxièmes ballons pour priver son adversaire d’oxygène. Avec une possession importante (65%) et un système défensif performant (seulement trois tirs au but concédés dont un seul cadré), le FC Bayern version Kompany signait enfin son match-référence.
Si l’exploit reste toujours possible en football (et c’est aussi pour ça que l’on aime ce sport), la tâche s’annonce compliquée pour Leverkusen mardi prochain. Et à ceux qui, comme moi, pensaient se réveiller la semaine prochaine à l’aube d’un nouveau monde, il faudra plutôt envisager un nouvel épisode à la sauce munichoise de Retour vers le Futur.
Parce qu’en Bundesliga, le scénario du film est presque connu. En effet, en passant à travers les gouttes sur ce mois de février, le Bayern file tout droit vers un nouveau titre de champion. Encore deux petites embûches à surmonter (et encore, Dortmund et Leipzig n’ont rien cette saison de foudres de guerre) et le Rekordmeister récupèrera sa couronne. Le matelas de huit points d’avance sur son dauphin actuel lui confère des avantages mathématiques et mentaux quasi-décisifs, sans compter que sa différence de buts lui donnera l’avantage en cas d’égalité.
Le tirage des demi-finales de Pokal (1er et 2 avril prochains) laisse à Leverkusen la possibilité d’accrocher éventuellement un trophée en fin de saison :
VfB Stuttgart (BL) – RB Leipzig (BL)
Arminia Bielefeld (3. Liga) – Bayer 04 Leverkusen (BL)
Et maintenant, place aux pronostics du week-end. Bonne lecture !

Borussia Mönchengladbach – 1. FSV Mainz 05
Avec un doublé bien senti de Robin Häck et une capacité certaine à maximiser ses opportunités, Mönchengladbach s’est tranquillement imposé à Heidenheim (0-3). A noter la très belle première pour Tiago Pereira Cardoso, jeune Luxembourgeois de 18 ans, finalement titularisé dans la cage et qui découvrait la Bundesliga à cette occasion. Jonas Omlin, l’ex-Montpelliérain déjà évincé par Moritz Nicolas la saison passée avant la blessure de celui-ci, devrait s’inquiéter : chaque doublure qui a l’occasion de jouer est meilleure que lui ! Huitièmes et fort d’une dynamique actuelle positive (3v, 1n, 1d), les Poulains restent au contact des places européennes.
C’est en costaud que Mayence est allé s’imposer sur la pelouse du RB Leipzig dans un match serré (1-2). Menés au score dès la première minute de jeu, les Mainzer ont retourné la situation en seconde période et auraient connu une fin de match plus tranquille sans deux poteaux. La très belle opération du week-end d’une des deux équipes-surprises de la saison.
Sans être emballant, le Mönchengladbach de Gerardo Seoane propose une ligne directrice claire à laquelle les joueurs semblent adhérer. Un des grands mérites du coach suisse qui n’est pourtant pas dans nos petits papiers, loin de là. A la bagarre pour l’Europe, les Poulains accueillent un 1. FSV dorénavant quatrième et qui s’affirme de plus en plus comme un candidat sérieux à la Ligue des Champions. Même s’il n’est jamais simple d’enchaîner deux déplacements consécutifs, on a envie de voir ce club formateur en haut de l’affiche : le match nul semble plus plausible, et pourtant on mise sur Mayence.
Pronostic 1-2
Bayer 04 Leverkusen – SV Werder Bremen
Trois buts en sept minutes : Leverkusen a pris d’entrée Francfort à la gorge avant de gérer tranquillement en mode patron confiant et de s’imposer dans le Topspiel de la journée passée (1-4). Plusieurs classes d’écart pour étouffer la pseudo-concurrence et asséner ce qui ressemble quand même à une mise au point définitive pour cette saison. Il y a le Bayern, le Bayer, et les autres.
Entre un nouveau manque criant de réussite offensive (au choix, inefficacité, maladresse et/ou insuffisance) et un Michael Zetterer que l’on a connu meilleur dans le but (surtout quand le gardien adverse flambe), le Werder Brême a été battu à domicile par Wolfsburg (1-2) et en est maintenant à quatre défaites consécutives. Déjà sorti la semaine dernière de la Pokal par une 3.Liga, le nouveau douzième a vu l’Europe s’envoler et continue de voir son infirmerie se remplir. Alors que le vestiaire est déjà tendu (Leonardo Bittencourt et Derrick Köhn ne partiront pas ensemble lors des prochaines vacances), les tribunes commencent à grogner. Si certains parlent de crise, ce qui est sûr, c’est que le Werder semble bien parti pour s’offrir un petit coup de chaud.
Équipe dominante du championnat mais forcément traumatisée par le premier épisode de son double affrontement en Ligue des Champions avec le Bayern, Leverkusen où Xabi Alonso devrait faire tourner devra quand même se méfier d’un Werder blessé au sens propre comme figuré, qui n’aura rien à perdre d’un déplacement qui devrait s’annoncer compliqué. A l’extérieur, les Grün-Weißen ont déjà réussi quelques coups (5v, 2n, 5d), mais de là à inquiéter l’équipe B du Bayer, ça reste peu probable.
Pronostic 3-0
FC Bayern München – VfL Bochum 1848
Dans un match plus accroché que ne pourrait le laisser penser le score final, au moins en tout cas après une première période équilibrée voir à l’avantage de son hôte, le Bayern Munich a plié Stuttgart en seconde mi-temps en exploitant les bévues défensives de son adversaire (3-1). La culture de la gagne, ou une nouvelle illustration grandeur nature de la différence entre savoir gagner un match et bien jouer au ballon.
Plus que la fin d’une série de trois matchs positifs (1v, 2n), c’est une défaite amère pour Bochum qui, trahi par son gardien Timo Horn, laisse Hoffenheim repartir avec une précieuse victoire dans la lutte pour le maintien (0-1) alors que les Unabsteigbaren étaient bel et bien la meilleure équipe sur la pelouse. Barragiste, le VfL laisse s’envoler ce concurrent direct à huit points. Un faux pas d’autant plus regrettable que la justice sportive avait confirmé en semaine le verdict de première instance qui attribue sur tapis vert une victoire, et surtout les trois points qui vont avec, après les incidents lors du déplacement à Berlin.
Forcément tout à sa lutte homérique en Ligue des Champions avec son rival de Leverkusen, le Bayern Munich doit gérer la réception de Bochum entre un match aller à sens unique (3-0) et un retour qui s’annonce tout aussi passionnant. Aussi, Vincent Kompany devrait logiquement faire tourner, surtout que le FCB est leader avec huit points d’avance, présente à l’Allianz Arena un bilan quasi-parfait (10v, 1n) et dispose d’une profondeur d’effectif suffisante, alors que le VfL n’a pas à l’extérieur des états de service (1v, 2n, 9d) du genre à inquiéter une équipe bis bavaroise.
Pronostic 5-0

Borussia Dortmund – FC Augsbourg
En s’imposant à Sankt Pauli (0-2), Dortmund enchaîne pour la première fois de la saison deux victoires. D’abord sans grande imagination face à un promu défensivement organisé et volontaire, le Borussia cornaqué par l’expérimenté Niko Kovač s’est ajusté en seconde période, avant de se libérer après l’heure de jeu et ses deux buts inscrit en huit minutes, tout d’abord par Serhou Guirassy (14 buts en 21 matchs) en renard des surfaces, puis sur contre-attaque par Karim Adeyemi. Un contrat rempli avec les trois points et toujours autant d’interrogations sur le niveau réel de ce BVB, toujours pas convaincant. Un sentiment confirmé lors de la triste réception mardi soir de Lille en Ligue des Champions, où chaque équipe a eu sa mi-temps (1-1).
Pas forcément évident au départ, Augsbourg a suffisamment malmené Fribourg pour avoir des regrets notamment en pensant à la barre et au poteau qui l’ont privé d’un possible succès sur une des équipes de tête du championnat. Si la victoire n’était pas au bout d’un match maîtrisé, ce bon nul (0-0) est malgré tout une nouvelle confirmation de la solidité défensive de Fuggerstädter bien calés en milieu de tableau.
Confronté à la qualité défensive d’une solide équipe d’Augsbourg embarquée sur une surprenante série de huit matchs sans défaite (4v, 4n), Dortmund va passer un test un peu plus robuste que ceux proposés par le FC Union Berlin et Sankt Pauli, avec l’idée de surfer sur cette vague positive et refaire du Westfalenstadion une destination compliquée pour le visiteur (7v, 3n, 2d), une réalité évaporée depuis cinq matchs (1v, 2n, 2d). Onzième, le moral gonflé à bloc par ses cinq dernières sorties (3v, 2n) et quasi-assuré du maintien, Augsbourg peut aborder ce match de gala sereinement et comme il n’a rien à perdre, il n’en sera que plus dangereux. Match nul.
Pronostic 1-1
VfL Wolfsburg – FC St. Pauli
Joli coup que la victoire (1-2) ramenée de Brême par Wolfsburg après une semaine précédente marquée par la déception d’une élimination en Pokal. Avec deux buts du gaucher Patrick Wimmer (qui a marqué du dos sur corner et du pied droit sur une belle frappe après être rentré intérieur) et une très belle prestation de l’intérimaire Marius Müller dans la cage, les Loups bonifient enfin leur dynamique actuelle qui les voit enchaîner les résultats positifs depuis fin janvier (2v, 4n).
Sans démériter, Sankt Pauli a plié en seconde période devant la qualité individuelle des attaquants de Dortmund (0-2). Ensuite, lorsqu’il a fallu revenir, les Pirates ont encore fait étalage des mêmes lacunes offensives. Période compliquée pour le premier non-relégable qui enregistre un quatrième match consécutif sans marquer le moindre but pour autant de défaites.
A l’aise à l’extérieur, le VfL l’est beaucoup moins à domicile où il reste sur trois matchs nuls dont Bochum et Kiel. Avec des concurrents directs à l’Europe qui se jouent entre eux ce week-end, la réception de Sankt Pauli doit permettre à Wolfsburg de leurs passer devant. Comme pour mieux franchir un cap mental alors que se profilent ensuite trois autres matchs plus qu’abordables. Pour l’ « autre » club de Hambourg, le déclic psychologique arrivera avec le prochain but marqué. Incapable de marquer depuis quatre rencontres, Sankt Pauli a laissé fondre son avance et son petit matelas de points sur la zone rouge n’est plus que de quatre points. A l’extérieur, les promus ont su parfois surprendre (4v, 8d). A la Volkswagen Arena, personne ne les attend, sans doute à raison.
Pronostic 2-1

Holstein Kiel – VfB Stuttgart
Arrivé quasi-enterré dans la capitale, Holstein Kiel en est reparti avec sa première victoire à l’extérieur de la saison sur le terrain de l’Union (0-1). Mérité au regard de l’implication collective et réconfortant pour le gardien Timon Weiner qui redécouvre les joies d’un clean sheet, ce succès permet aux Cigognes d’abandonner la dernière place et de continuer à croire à des jours meilleurs. Revigorant.
Si Stuttgart a fait plus que rivaliser en première mi-temps avec le Bayern, ce VfB, pas assez rigoureux défensivement, a aussi fait au moins deux cadeaux de trop en seconde période pour tenir la distance pourtant nécessaire dans ce genre de discussion avec un tel adversaire (3-1). Faiblesse rédhibitoire pour le très haut niveau. Dommage. Et ce week-end, vu les nombreuses absences, Sebastian Hoeneß devrait aligner une charnière expérimentale Leonidas Stergiou et Ramon Hendriks.
Capable de gagner dans son antre du Holstein-Stadion (3v, 1n, 8d) comme lors de la fessée distribuée à Augsbourg (5-1), Kiel n’aura pas la tâche facile face à un Stuttgart qui fait partie des équipes jouant très bien au ballon sans pour autant le valider régulièrement sur le tableau d’affichage des stades visités (4v, 4n, 3d). Quatrième à la mi-janvier, le VfB a entamé une belle glissade (1v, 1n, 4d) jusqu’à occuper aujourd’hui la neuvième place. Accrocher une qualification européenne qui n’est qu’à deux points est encore largement faisable, même si pour la Ligue des Champions, ça semble compliqué. Supérieurs, les Souabes pourraient passer leurs nerfs sur le promu.
Pronostic 1-3
SC Freiburg – RB Leipzig
Dans un match fermé avec sans surprise deux blocs défensifs bien en place, un Fribourg chahuté, où le gardien Noah Atubolu a été le meilleur joueur de son équipe, a ramené un bon point de sa visite à Augsbourg qui a touché par deux fois les montants. Si le joker Jan-Niklas Beste avait mis au fond la seule véritable occasion que le SCF s’est procuré sur son face-à-face, le hold-up aurait été parfait. Fribourg est cinquième, à deux points du podium.
Si maintenant le RB Leipzig se met même à perdre à domicile à l’image de cette défaite concédée devant Mayence, nouveau prétendant à la qualification européenne (1-2), la fin de saison risque d’être aussi longue que fastidieuse. Avec les dix premiers du classement restant à affronter, le programme restant apparaît beaucoup trop costaud pour un groupe trop passif et qui semble manquer de caractère.
Pour Fribourg qui affronte sa bête noire, laquelle l’a privé au choix d’un sacre en Pokal (2021-2022), d’une place en finale de cette même compétition l’année suivante, ou d’une place en Ligue des Champions cette même saison 2022-2023, la motivation est toute trouvée. Surtout qu’à l’extérieur, les Saxons présentent un bilan moyen (4v, 4n, 4d) et n’y ont toujours pas gagné en 2025. Cinquième, le SCF a deux points d’avance sur le RBL, sixième : au club de la Forêt Noire de montrer et démontrer dans ce match du haut de tableau qu’il a appris et que cette saison, il continue de grandir. Un match clé pour la suite de la saison. Si Leipzig perd, ça devrait secouer en interne.
Pronostic 2-1

Eintracht Frankfurt – 1. FC Union Berlin
Concassé à domicile par Leverkusen (1-4), l’Eintracht Francfort a ramassé une deuxième trempe après le broyage en règle subi du Bayern la semaine dernière (4-0). Incapables de rendre la monnaie avec un seul but inscrit sur les huit encaissés, les Aigles n’avaient rien de rapace sur ces deux matchs révélateurs. A méditer si la Ligue des Champions est au menu la saison prochaine. La double confrontation avec l’Ajax Amsterdam en Ligue Europa arrive à point pour se mesurer avec une classe intermédiaire.
Démonté le week-end dernier et sanctionné vendredi par la justice d’un match donné perdu sur tapis vert lors de la réception à problèmes de Bochum, le FC Union Berlin a conclu sa semaine cauchemardesque par une défaite à domicile face au Holstein Kiel (0-1), sans qu’il y soit forcément à redire tant le football proposé était pauvre. Comme à Cologne, ce coach confond centrer et arroser (38 centres contre Kiel).
Balayé deux fois par bien plus fort que lui, Francfort a pu mesurer les progrès restant à réaliser pour s’inviter à la table des patrons du championnat. En accueillant des Berlinois qui sont sur trois défaites lors de leurs trois derniers déplacements, l’Eintracht a une franche occasion de repartir du bon pied pour tenter de conserver sa troisième place. Avec un calendrier à venir extrêmement compliqué sur les six prochains matchs (quatre des cinq premiers sont au programme, dont les deux gros), Steffen Baumgart peut légitimement se faire des cheveux : le maintien des Eisernen sera loin d’être une formalité. Gros danger pour les Hommes de Fer.
Pronostic 2-0

TSG Hoffenheim – 1. FC Heidenheim 1846
Excellente opération pour Hoffenheim qui a su faire le dos rond, grâce notamment à la bonne tenue de sa défense (suffisamment rare pour être souligné, entre le retour de Oliver Baumann dans les buts et le leadership croissant de sa recrue hivernale Leo Østigård – et oui, supporter rennais, tu ne rêves pas…) et l’emprise croissante de son milieu de terrain, pour finalement s’imposer à Bochum sur une belle boulette du gardien adverse suite à une frappe à longue portée de Tom Bischof (0-1). Avec huit points d’avance sur la zone rouge et sur son adversaire du jour, le TSG respire sportivement pour la première fois depuis bien longtemps.
Prestation encore insuffisante d’un faible Heidenheim qui a une nouvelle fois sombré à domicile, cette fois-ci devant Mönchengladbach (0-3). La bonne volonté ne suffit pas et comme même les coups tactiques de coach Frank Schmidt font pschitt (tentative infructueuse d’une défense initialement à cinq, deux buts encaissés en moins de vingt minutes, retour à une défense à quatre avec l’entrée en jeu de l’offensif Leonardo Scienza à la demi-heure de jeu, sans effet à part une barre transversale), la belle histoire commence à sentir le moisi. Cette quatrième défaite consécutive dans sa Voith-Arena plonge aujourd’hui le club à une peu envieuse place de dernier, à deux points du barragiste. La relégation se profile, mais on n’y est pas encore.
Entre Hoffenheim qui a su redresser, au moins temporairement, une situation encore bien difficile il y a quelques semaines, et Heidenheim qui n’arrête pas de dégringoler jusqu’à devenir le cancre du classement, cette dernière rencontre de la vingt-cinquième journée a des allures de sommet de la lutte pour le maintien. Encore un match à six points.
Une victoire et le TSG pourrait envisager un nouveau bail en Bundesliga. Cependant, ses dernières réceptions à la PreZero Arena (2n, 3d) ne lui autorisent aucune marge sur ce nouvel adversaire direct, sa dernière victoire à domicile remontant à la fin du mois de novembre dernier. En face, Heindeheim est la nouvelle lanterne rouge au classement général. Cancre de la division dès que l’on parle déplacement (2v, 1n, 9d), il doit remonter au 28 septembre dernier et une visite à Mayence (0-2) pour recenser une victoire à l’extérieur en championnat. La série actuelle (2n, 7d) est dramatique et n’augure rien de bon pour la suite. On y verra plus claire après les deux prochaines rencontres s’avérant très importantes (déplacement à Hoffenheim, réception de Kiel). Avantage aux locaux et à leurs qualités individuelles supérieures.
Pronostic 2-1
Petite précision superflue. Le Wimmer Patrick, splendide produit de la paysannerie de Basse-Autriche, est droitier. C’est le Kevin, qui est gaucher et, euh, moins à l’aise balle au pied. Ceci dit le Patoche est un très beau joueur, et me semble, qu’il est suivi par pas mal de clubs. Gros dribbleur, créatif, et ne ménage pas ces efforts sur le terrain. Les joueurs de Stuttgart peuvent en témoigner.
J’aimerais voir Hoffenheim se maintenir. Parce que curieux de voir ce que le duo Schicker-Ilzer pourrait réaliser.
mea culpa, tu as raison le Patrick est bien droitier
j’en suis resté à ma première impression datant de Bielefeld en me disant qu’il était gaucher avec un bon pied droit
mise à jour faîte
merci
RB
Petite précision superflue, le Wimmer Patrick, splendide produit de la paysannerie de Basse-Autriche, est droitier. C’est son homonyme Kevin, qui est gaucher, et, euh, un poil moins à l’aise balle au pied. Ceci dit, le Patoche est un superbe joueur. Et suivi par pas mal de clubs à ce qu’il semble. Gros dribbleur, créatif, qui ne ménage pas ses efforts sur le terrain. Les joueurs de Stuttgart peuvent témoigner du talent du bonhomme.
Sinon, j’aimerais voir Hoffenheim se maintenir. Parce que curieux de ce que pourrait réaliser le duo Schicker-Ilzer.
Alonso n’avait pas de latéraux (blessés, suspendus) ou était ce un choix délibéré de jouer avec 4 centraux ? J’avoue que j’ai du mal avec cette tendance (si c’en est une). J’ai vu City l’autre jour avec 4 centraux + Stone dans le rôle de Rodri. Pas de latéraux de métier pour combiner avec les milieux ou attaquants. Ça donnait un truc laborieux, aucune fluidité.
si X.Alonso avait bien des latéraux à disposition, il les aligne en haut (milieu, côté)
il s’est embarqué sur ses grosses affiches dans une équipe défensive sur le papier : 4 DC + un double pivot + des latéraux propulsés milieux excentrés (Frimpong+Grimaldo)
il privilégie des DC polyvalents, type Hincapie à gauche et Mukiélé à droite qui peuvent occuper les 2 postes
c’est dommage
il s’est planté comme un grand ou autre lecture, il s’est fait cueillir par Kompany
je préfère la défense à 3 DC, avec un profil polyvalent pour occuper les deux côtés (l’idéal type étant Maldini Paolo à gauche et Thuram Lilian à droite, encadrant un pur DC type Baresi Franco)
Alonso ne disposait pas de latéraux pour jouer contre le Bayern ? Ou était ce un choix délibéré ?
J’ai du mal avec ce recyclage des centraux. J’ai vu City il y a peu avec 4 centraux et Stone en numéro 6. Pas de latéraux. Ben c’était moche : pas de fluidité dans le jeu.
C’était un choix délibéré d’Alonso de jouer sans arrières latéraux ? Je suis sceptique sur l’apport des centraux positionnés sur un côté dans une défense à 4.
J’ai vu City récemment avec 4 centraux + Stone en milieu défensif. Le pompon. A priori Guardiola avait beaucoup de blessés. Mais le résultat était moche à voir, aucune fluidité dans les mouvements offensifs.
Keane est-il pour le moment en avance sur des Luca Toni ou Roy Makaay, en termes de poids dans l’histoire du Bayern ?
trop tôt pour tirer des conclusions
Kane a des temps de passage individuel hors normes
le football reste un sport co et donc pour le moment, il est zéro…
Haha, pauvre Kane.
Faudrait plutôt se demander ce que vaut réellement la Bundesliga… (J’ai une vague idée mais je ne voudrais froisser personne ^^)
Dès qu’un buteur de classe mondiale s’y retrouve (au Bayern forcément), il y fait un carnage.