Le « P2F » : notre « Programme de football » alternatif pour la présidence de la FIFA

Il y a quelques jours se tenait dans la capitale rwandaise Kigali le 69e congrès de la FIFA. Un congrès qui a vu la réélection de Gianni Infantino au poste de président. Sans surprise puisque l’ancien « monsieur tirage au sort de l’UEFA » était le seul candidat à sa propre succession. De quoi susciter à nouveau les moqueries de la part des fans de football, mais aussi des craintes quant à l’avenir du sport roi et de la Coupe du monde. Dans un univers alternatif, P2F aurait réussi à envoyer un de ses représentants pour candidater à la présidence de la plus haute instance du football mondial. Voici ce qui aurait pu être une profession de foi, donnant quelques propositions et axes de réflexion.

Chez collègues membres de la FIFA,

Alors que vient pour nous le moment de choisir, par l’élection de notre nouveau président, la direction que devrait prendre le sport que nous aimons tous et qui nous rassemble. Alors que la Coupe du monde 2022 vient à peine de se terminer, ce premier tournoi au Moyen-Orient nous permet de tirer quelques leçons très intéressantes.

Le temps, c’est du spectacle !

La première, qui aura beaucoup fait parlé au début de la compétition, concerne les consignes données aux arbitres concernant la gestion du temps additionnel. A l’initiative du président de la Commission des arbitres de la FIFA, M. Pierluigi Collina, une volonté d’augmenter le « temps de jeu effectif » lors s’est faite ressentir. En conséquence de quoi un nombre significativement élevé en comparaison des standards habituels de minutes de temps supplémentaire ont été décrétées par les arbitres tout au long du tournoi.

Si nous saluons et approuvons l’objectif recherché, la mise en application nous laisse un petit peu perplexes. Au-delà de la surprise qu’on pu ressentir nombre de fans et de journalistes à la vue de ces sept, huit, neuf, parfois quatorze minutes de temps supplémentaire donnés par les arbitres, il nous est apparu un sentiment étrange face à ce chronomètre pouvant parfois afficher 56 minutes au cours de la première mi-temps ou 101 au cours de la deuxième. La septième loi du jeu, relative à la durée des matches, dispose clairement « qu’un match se compose de deux périodes de 45 minutes chacune ». Le fait d’en arriver à ce genre de chronométrage nous apparaît un peu en contradiction avec l’une des lois fondamentales du jeu.

14 minutes de temps additionnel… N’y a t-il pas exagération ?

Par ailleurs, bien que des dispositions dans les Lois du jeu permettent à l’arbitre d’évaluer la durée du temps qui doit être récupéré, nous devons admettre qu’il y a toujours, justement, une notion d’arbitraire dans cette prise de décision, ce qui peut aboutir parfois à des incompréhensions quant à la durée du temps additionnel annoncé. Que cela soit de la part des acteurs sur et en dehors du terrain, des spectateurs, ou bien des observateurs. Nous aimerions conduire une réflexion aboutissant à retirer en partie le poids de cette décision aux arbitres.

Le regard sur ce qui se fait dans d’autres sports peut nous inspirer. Nous aimerions donc proposer l’idée que voici, pour une évolution de la Loi 7 relative à la durée des matches. Nous aimerions qu’il soit expérimenté des matches dans lequel le chronomètre du match ne tournerait plus de manière continue, mais pourrait s’arrêter dans des cas spécifiques. A l’instar de ce qui se fait au handball, nous pourrions imaginer que l’arbitre central ne serait plus en charge du chronomètre et qu’il déléguerait cette responsabilité au quatrième, voire au cinquième arbitre, situé lui toujours sur la touche. Et d’un geste de la main, il imposerait un arrêt ou un redémarrage du chronomètre. Nous proposons quatre cas pour lesquelles l’arbitre aurait l’obligation d’arrêter le chronomètre :

  • Un but marqué
  • Un remplacement de joueur
  • Une blessure d’un joueur nécessitant l’intervention sur le terrain de soignants
  • Un pénalty

Pour les autres situations où le jeu est arrêté, nous ne voyons pas la nécessité d’arrêter le chronomètre. Nous considérons que lorsque le ballon sort du terrain, cela fait partie du jeu. Par ailleurs, l’arbitre aurait toujours la possibilité de sanctionner les marques d’antijeu et de perte de temps d’un carton jaune et d’un coup franc indirect, ainsi que d’annoncer la récupération du temps de jeu perdu par l’ajout d’une, deux ou trois minutes de temps additionnel, comme cela se fait habituellement. Mais l’avantage de cette réforme du chronométrage aurait que nous retrouverions nos standards « visuels », mais aussi de pouvoir augmenter le « temps de jeu effectif » au cours des rencontres, qui est un objectif que nous partageons.

Au handball, l’arbitre peut d’un simple geste indiquer à la table de marque l’ordre d’arrêt ou de reprise du chronomètre.

Rendre l’accès au Graal exigeant…

Passé cette proposition arbitrale, nous souhaiterions ne affirmer en opposition frontale avec les projets du président Infantino pour l’avenir de la Coupe du monde de la FIFA. Dans un premier temps, l’idée que cette compétition se tienne tous les ans est à notre sens inenvisageable, et cette position n’est pas négociable. Tout à déjà été dit sur l’absurdité de cette intention, mais nous la résumerons en une seule phrase : pas question de tuer la poule aux œufs d’or !

Ensuite, bien que nous reconnaissons quelques éléments intéressants, nous sommes également contre le projet extension du nombre d’équipes participantes, de 32 à 48. Nous pensons que le format à 32 équipes est déjà le plus optimal. Dans sur le format du tournoi, simple et lisible pour tous. Dans le côté suffisamment ouvert, mais en même temps assez élitiste pour permettre d’avoir une compétition relevée et équilibrée comme l’a été la dernière édition au Qatar. Enfin, un format à 48 équipes obligerait à prévoir une compétition s’étalant sur plus de cinq semaines minimum, sans compter les temps de préparation nécessaire. Cela est trop.

Par ailleurs, nous souhaitons exprimer nos inquiétudes quant aux futures organisations des Coupes du monde de la FIFA. Nous constatons avec regrets qu’avec la bénédiction du président Infantino, l’organisation d’un tel tournoi dans un seul et unique pays tant à disparaître peu à peu. La prochaine Coupe du monde prévue aux Etats-Unis, plus quelques villes au Mexique et Canada, en est la triste preuve. Pourtant, chacun concevra que maintenir une compétition sur un territoire limité offre bien plus d’aspects positifs, tant au niveau de l’atmosphère générale du tournoi que de la réponse à apporter aux enjeux climatiques contemporains.

De plus, nous ne pouvons nous empêcher d’exprimer nos inquiétudes et nos regrets quand nous voyons qu’une sélection comme le Qatar obtienne sa première participation au plus important des tournois par le simple mérite d’en être l’organisation. Les résultats sportifs sans doute décevants obtenus lors l’édition 2022 ne sont pas la source de notre réflexion. Mais aurions souhaité que la sélection qatarienne gagne d’abord une première fois sur le terrain sa participation à la Coupe du monde avant d’avoir eu le droit de l’organiser. Nous pensons que cela aurait permis de rendre cette organisation plus légitime.

En termes de logistique et d’infrastructures, le format à 48 limite trop le nombre d’organisateurs potentiels. Nous souhaiterions ainsi revenir à un format de Mondial à 32 équipes et limiter autant que possible les candidatures multiples pour l’organisation. Cependant, nous sommes conscients des réalités économiques et des motivations qui peuvent pousser plusieurs pays à s’associer pour une organisation. Ainsi, pour éviter qu’un cas comme le Qatar ne se reproduise, et afin d’éviter d’avoir trop de pays organisateurs qualifiés d’un coup (ce qui est injuste vis-à-vis des autres sélections), nous proposons que, quelque soit le nombre de pays associés dans un même dossier de candidature, il n’y ait qu’une seule et unique place de qualifié attribué d’office à un de ces pays. Pour décider lequel, il pourra être mis en place un mini-tournoi qualificatif entre lesdits pays organisateurs juste avant le début des tournois qualifications officiels. Le vainqueur de ce mini-tournoi serait alors qualifié d’office en tant que pays organisateur. Le, ou les autres devraient en revanche passer par les qualifications continentales.

Un seul pays organisateur, c’est bien mieux !

… mais rendre le rêve possible pour tous !

Mais si nous admettons vouloir élever le niveau d’exigence, vouloir donner à la compétition un niveau le plus relevé possible et faire de la victoire finale une question méritocratique, nous devons insister que la première de nos volontés est de faire de la Coupe du monde de la FIFA une compétition juste et équitable pour tous. De nombreux points sont bien sûr à développer pour en arriver là. Mais nous pensons commencer par deux qui nous semblent essentiels.

Le premier concerne la place de la compétition dans le calendrier. L’expérience au Qatar nous aura permis pour la première fois de découvrir la Coupe du monde se déroulant au mois de décembre. Au grand dam des Européens, peu habitués à subir une telle coupure au cours de leur saison. Mais les protestations à ce sujet nous paraissent hors de propos. Après tout, le football en Asie et en Amérique est habitué à un autre type de calendrier, et s’adapte au besoin lorsqu’une Coupe du monde a lieu.

Par ailleurs, nous sommes conscients que la Coupe du monde ne peut se jouer en juin dans toutes les régions du monde, pour des raisons climatiques notamment. Malgré les réserves que nous avons exprimés plus tôt au sujet du choix du pays organisateur, nous souhaiterions que la Coupe du monde puisse être accueillie partout où elle le peut et dans des conditions les plus propices à la fête du football. Et si organiser une Coupe du monde en Afrique de l’ouest, dans le sous-continent indien, ou en Asie du sud-est implique de le faire en janvier, avril ou septembre, alors nous sommes prêts à l’accepter. Dans la mesure où le calendrier est fixé clairement quelques années à l’avance, le temps de laisser à chaque football domestique de s’adapter en conséquence.

La Coupe du monde gagnerait à s’implanter partout où elle le peut. Quitte à adapter le calendrier .

Mais le point central de notre position vis-à-vis de la Coupe du monde concerne la répartition continentale des équipes participantes. Nous proposons pour la Coupe du monde de revenir sur le projet d’extension à 48 équipes et de rester sur le format à 32. Mais nous savons que cela entraînera des protestations de la part des confédérations actuellement sous-représentées lors de la phase finale. Nous ne sommes pas dupes ! Le projet du président Infantino repose sur une logique marketing, mais aussi électorale. Et la Coupe du monde 2022 au Qatar nous a apporté la preuve que le football ne se limite plus aux seuls continents historiques européens et sud-américains : pour la première fois, les cinq continents de la planète étaient représentés lors des huitièmes de finale. C’est bien le signe qu’une réforme de l’attribution des places qualificatives était nécessaire

Nous devons donc proposer une alternative. En voici une, qui nous parait être la plus juste et la plus méritocratique : cela demande au préalable une réorganisation partielle des « régions de football ». Prenons l’exemple du continent américain. Si le Conmebol et la Concacaf pourraient encore exister indépendamment l’une de l’autre, la FIFA les considérerait officieusement comme « fusionnées ». Dans l’attribution des places de qualifiés, la FIFA fixerait une limite pour la Conmebol et la Concacaf ensemble. Ce seraient à elles de déterminer quelles sélections sont qualifiées (la FIFA préconiserait un tournoi de qualification unifié). La même logique serait appliquée pour l’AFC et l’OFC. En revanche, rien ne changerait pour l’UEFA et la CAF.

Pour une réforme des qualifications !

L’objectif est d’avoir quatre « régions footballistiques » avec un nombre de sélections plus ou moins équivalent sur la ligne de départ. Ainsi, nous aurions l’Amérique (Conmebol + Concacaf) avec 45 sélections, la région Asie-Océanie avec 56 sélections, l’Europe avec 55 sélections et l’Afrique avec 54 sélections. Un prérequis est très important : une région ne peut envoyer plus de 12 de ses représentants.

Peut-être le moment est-il venu pour la Conmebol et la Concacaf d’aboutir à une fusion ?

Sur les 32 places à répartir pour la Coupe du monde, une serait attribué au ou à l’un des pays organisateur, une autre au champion du monde en titre. Puis, pour chaque région, quatre places directement qualificatives sont attribuées d’office. A ce stade, 18 places sur 32 sont attribuées. Les six prochaines places seraient attribuées en fonction des résultats à la Coupe du monde précédente : nous regarderions les deux finalistes et les quatre demi-finalistes, à quelle « région » ils sont rattachées, et cette région obtiendrait une place attribué pour chaque finaliste et pour chaque demi-finaliste.

Ainsi, en appliquant ce système à la Coupe du monde 2026 (dont on imaginerait qu’elle aurait lieu uniquement aux Etats-Unis), cela donnerait ceci :

  • 8 places pour la région Amérique (Etats-Unis en tant qu’organisateur + Argentine en tant que tenant du titre + une place pour la présence de l’Argentine finale et en demi-finale + 4 places automatiques)
  • 7 places pour la région Europe (1 place pour la présence de la France en finale, 2 places pour la présence de la France et de la Croatie en demi-finale + 4 places automatiques)
  • 5 places pour la région Afrique (1 place pour la présence du Maroc en demi-finale + 4 places automatiques)
  • 4 places pour la région Asie-Océanie (4 places automatiques)
  • 8 places à pourvoir

Pour les 8 places restantes, nous pourrions imaginer un tournoi de qualification intercontinental ayant lieu un an avant la compétition dans le pays organisateur. Ce tournoi de qualification aurait le rôle de répétition générale comme l’était la défunte Coupe des Confédérations. 24 équipes barragistes s’affronteraient. La limite de qualifiés par régions étant de 12 équipes maximum, la composition de ce tournoi de barrage dépendrait ce ceux qui sont qualifiés. Ainsi, pour reprendre notre exemple, cela donnerait :

  • 4 équipes américaines
  • 5 équipes européennes
  • 7 équipes africaines
  • 8 équipes océano-asiatiques

Dans un premier temps aurait lieu un premier tour à élimination directe dont seraient exemptées les huit meilleures sélections au classement FIFA. Après ce premier tour, il resterait 16 barragistes, qui seraient répartis en quatre groupe de quatre équipes. Les deux vainqueurs de chaque groupe seraient qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde. Nous avons donc nos huit équipes manquantes.

Bien que représentant un long parcours, et étant sans doute un système difficile à mettre en place à première vue, ce nouveau système de qualification présente selon nous trois gros avantages : il permet à chaque confédération de partir au préalable sur un même pied d’égalité en pouvant potentiellement envoyer jusqu’à 12 de ses représentants en phase finale de Coupe du monde  ; il est extrêmement méritocratique pour les confédérations puisque qu’une bonne performance d’une sélection a des répercussions sur toute sa région. L’Afrique pourrait ainsi grandement bénéficier de la bonne performance du Maroc en 2022 pour envoyer à coup sûr cinq de ses représentants. A l’inverse, l’Europe devrait se battre à chaque fois pour conserver son hégémonie ; ce système permet de créer une antichambre de la Coupe du monde, une phase de qualification potentiellement très intense et spectaculaire, aux répercussions financières sans doute très intéressantes.

Voilà en somme quelques unes de nos propositions pour améliorer le football sous l’égide de la FIFA. Nous ne prétendons pas être parfaits. Mais notre démarche est sincère. Nous sommes convaincus que le football n’a pas pour destinée de devenir une simple vache à lait pour la FIFA que l’on pourrait traire jusqu’à la mort de l’animal. Nous pensons que le football est d’abord un jeu. Que c’est le jeu qui a fait sa renommée planétaire, et que c’est par le jeu qu’il pourra continuer de grandir, dans tous les aspects.

Néfaste pour le football sur le long terme, la FIFA doit se débarrasser de la vision de Gianni Infantino !

Xixon

Même un Bordelais peut préférer la bière. Puxa Xixón, puxa Asturies, puta Oviedo ! 俺は日本サッカーサポーター ! (Rien à voir avec le judo) 

Voir tous les articles de Xixon →

20 réflexions sur « Le « P2F » : notre « Programme de football » alternatif pour la présidence de la FIFA »

  1. J’espère que P2F aurait quelque exigence dans le choix de son représentant. Je ne pense à personne en particulier, mais il devrait être d’un naturel grâcieux, élégant et bien coiffé, plutôt qu’avoir un look de prof.

    Je devine que l’idée de boycotter la dernière CdM n’a pas rencontré beaucoup de succès auprès des membres de la communauté. Des Brötchen et des jeux.

    Plutôt que de cautionner une institution dirigée par un individu suspect et capillairement défaillant (notez, les deux vont souvent de paire), notre représentant devrait plutôt tendre son majeur, baisser son pantalon et exhiber fièrement ses pudenda, et proposer la création d’une fédération concurrente enfin respectueuse de notre amour du jeu. Car, il n’y a pas de raison pour que la FIFA s’en mette plein les poches et pas nous!

    0
    0
    1. « il devrait être d’un naturel grâcieux, élégant et bien coiffé, plutôt qu’avoir un look de prof »

      Chuis parfaitement d’accord ! C’est pour ça que chuis naturellement destiné à ce poste.
      Le jour où tu pourras constater ma superbe implantation capillaire… Et mes cheveux soyeux et mi-longs… Tu seras jaloux ! Même ma coiffeuse a remarqué avec envie et gourmandise la brillance de mon crin.
      Pis j’ai trop la classe, le port altier, les fringues parfaitement assorties… Un vrai seigneur !
      Tu verrais ça, tu tomberais amoureux de moi comme je le suis d’Alain Delon.

      0
      0
      1. Certes, si tu le dis, je veux bien le croire… et je ne doute pas un seul instant que ton allure de lévrier afghan ne fasse forte impression.

        N’empêche, un digne représentant de P2F devrait ménager son effet en arrivant à un congrès international au volant d’une Corvette équipée du dernier cri des autoradios K7 avec un impeccable son dolby stereo, plutôt qu’en bicycle.

        0
        0
      2. « Certes, si tu le dis, je veux bien le croire… »
        Vous êtes bien urbain, mon jeune ami !

        « ton allure de lévrier afghan »
        Oh ! putain, j’avais un pote qui me décrivait exactement ainsi ! Bon, j’avais les cheveux plus longs encore à l’époque…

        « une Corvette équipée du dernier cri des autoradios K7 avec un impeccable son dolby stereo »
        Les années 80 sont finies depuis plus de 30 ans…

        « en bicycle »
        Ça fait sportif ! Les cheveux au vent, quelque nonchalamment ondoyants dans le soleil couchant…

        0
        0
      3. Il n’y a pas de date de péremption pour le bon goût. Mais cela ne peut, bien évidemment, que dépasser l’entendement d’un fan d’Alain Delon.

        0
        0
      4. Alain Delon et date de péremption dans la même phrase, c’est parfait, le gonze étant manifestement périmé (depuis au moins 50 ans…).
        Et cela confirme finalement ton axiome : il n’y a pas de date de péremption pour le bon goût. Alain Delon, version années 60, reste immortel, ineffaçable, beau, apollinien… Les adjectifs me manquent, à mesure que la table se soulève !

        0
        0
      5. L’histoire retiendra seulement que Delon est ce bellâtre fade venu quémander un rôle à Visconti et qui s’est fait claquer la porte à la figure par Helmut Berger.

        0
        0
      6. « Il n’y a pas de date de péremption pour le bon goût », nous rappelle Guybrush. Jef Costello du « Samouraï » et Corey du « Cercle rouge » approuvent le propos sans réserve.

        1
        0
  2. L’histoire retiendra que Delon n’était le second choix derrière Horst Bucholz.
    Et la question que tout le monde se pose: Delon a-t-il couché avec Visconti pour avoir ses rôles ?

    0
    0
  3. Ah ! les mauvais croyants qui osent vilipender Alain Delon…
    Oui, il est le plus beau. Oui, il coucha avec Visconti. Et avec tant d’autres hommes, femmes, animaux, virus, végétaux et minéraux… Il féconda, ensemença le monde… Il est la Vénus de Willendorf et le Phallus de Zeus… Tout réuni en un seul ! Il est la Vie. Prosternez-vous devant lui !

    0
    0
    1. Mes seuls souvenirs persos d’Alain Delon sont les clopes qui portent son nom au Cambodge, qui t’arrachent la gueule. Si après avoir fumé ça, t’arrives à obtenir un baiser d’un etre humain, voire un animal, c’est qu’il t’aime profondément. C’est certain que Delon a jamais fumé ses propres clopes sinon il aurait jamais charmé Romy Schneider.

      0
      0
      1. Une star jusqu’au bout du monde !
        Quand des clopes portent ton nom aux confins du monde connu, en lisière de la jungle tropicale, c’est que t’es une immense vedette.
        Autre chose qu’un Berger ou un Buchholz !

        0
        0
      2. Alain Delon, le has been qui pensait avoir de la classe en Lancia. Il les conduisait le coude à la portière. Comme un concorde.

        0
        0
  4. Xixon président!
    Ma foi c’est plein de bon sens comme proposition. En revanche, en cas d’organisation à plusieurs, je n’aime pas trop l’idée d’un mini tournoi pour désigner l’équipe automatiquement qualifiée. Si les organisateurs sont disposés à le faire, à la rigueur pourquoi pas .
    Mais je pense qu’ils devraient simplement se mettre d’accord en amont pour désigner l’équipe dont la présence sera garantie d’office.

    1
    0
  5. C’est parfait !
    Si, lors d’un référendum mondial, on soumet cette motion au vote face au programme du parasite, je ne vois pas comment on peut perdre.
    Je propose aussi de relocaliser le siège de la FIFA, actuellement à Doha, à Liverpool, Naples ou Bueno Aires. Un endroit où on joue au foot !

    1
    0

Laisser un commentaire