La VAR y était

Quinze mois avant leur deuxième étoile, les Français jouaient un match contre une équipe d’Espagne en reconstruction. Sur le terrain, on retrouvait Jallet, Kurzawa, Gameiro et Koscielny aux côtés de futurs champions du monde comme Mbappé, Griezmann, Kanté ou Umtiti. Même si cela peut allécher certains lecteurs, ce n’est pas de cette incroyable paire de latéraux dont nous allons parler, mais de ce qui a fait rentrer cette partie dans l’histoire.  

En effet, ce 28 mars 2017, Français et Espagnols allaient être les cobayes d’une nouvelle technologie, la Video Assistant Referee devenue depuis « la VAR » dans le langage courant. Ce soir-là, pour la première fois, un match international allait utiliser une assistance vidéo à l’arbitrage. Après avoir inauguré la goal line technology en Coupe du monde contre le Honduras en 2014, notre équipe de France faisait donc office une nouvelle fois de sélection pionnière dans l’utilisation des innovations de la FIFA.

La VAR sera utilisée à deux moments, révélateurs de ce que serait notre futur en tant que spectateurs. Dans un premier temps, un but de Griezmann, fêté comme il se doit, sera finalement refusé. Puis un but espagnol préalablement annulé sera validé. Nous découvrirons alors des nouvelles émotions qui deviendront familières au fil des ans. Sept ans plus tard, au sein de la rédaction de P2F, seule une minorité juge l’apport de la VAR comme favorable. Nous allons tenter dans cet article de porter le regard le plus objectif possible sur ses contributions et son influence sur ce jeu que nous aimons tant.

La première joie annulée, et le souvenir que Kurzawa était un joueur de foot.

La mort de l’instant

Vous pourrez nous accuser d’être contre le progrès, de partir avec des a priori négatifs qui condamnent automatiquement la mise en place de ces technologies, mais ce n’était pas le cas au début. L’auteur de ces lignes était plutôt enthousiaste lors de ce France-Espagne. Il avait hâte de voir enfin un instrument capable de limiter les erreurs d’arbitrage : finis les « pénos pour Lyon » (pour qui n’est pas un Gone), les rouges sévères pour Tony Vairelles, les « mains de Vata », et toutes ces injustices qui ont marqué négativement notre histoire avec le football. Mais il a vite déchanté.

L’effet pervers numéro un de la VAR est que chaque but, chaque moment crucial reste suspendu à son verdict. Dès ce premier match, nous allons en avoir l’illustration. Griezmann célèbre son but avec le stade, le public exulte, mais au bout de quelques secondes, l’arbitre porte la main à son oreille, trace ensuite dans l’air le rectangle que nous connaissons maintenant tous, et finit par invalider le but. Nous découvrons une nouvelle sensation : notre joie peut nous être retirée. Bien sûr, ce match amical n’a aucune importance, mais on projette tout de suite ce sentiment à une finale, un derby, bref, un match où chaque but est décisif, et on commence à douter.

Une scène maintenant courante dans les stades : l’arbitre aussi à droit à son écran.

Quelques minutes plus tard, les Espagnols vont découvrir la sensation inverse : un but d’abord refusé finit par être validé. Nous, Français, découvrons l’émotion contraire : l’espoir existe toujours, chaque contact dans la surface peut finir en pénalty pour nous, chaque but litigieux peut finalement être accordé. Quelques mois plus tard, la Coupe du monde consacrera ce changement majeur qui deviendra rapidement la norme dans le football professionnel. La joie et la libération d’endorphine instantanée ne sont plus de mise. À chaque but pour notre équipe, nous n’exultons qu’à moitié, attendant la validation de l’arbitre et du « bus ». A chaque but adverse, nous espérons voir l’arbitre se toucher l’oreille et prononcer l’annulation. Voilà comment avec une innovation, l’on tue un des plaisirs premiers que nous offre le football.

De plus, dans les premiers temps, les décisions de la VAR mettent de longues minutes à venir. Les joueurs et l’arbitre central sont figés pendant les multiples visionnages des arbitres dans leur car, qui décortiquent chaque image pour voir si le but doit être validé ou non. Le car est bien rempli, les arbitres débattent, ne sont pas toujours d’accord, et l’arbitre central attend au milieu du terrain, les joueurs suspendus à sa décision. Pire, lors d’un Mayence-Fribourg en Bundesliga en 2018, l’arbitre finit par signaler un pénalty et fait ressortir les joueurs du vestiaire où ils sont déjà rentrés pour la mi-temps ! C’est une scène que l’on revivra plusieurs fois. Désormais, même le coup de sifflet final ne garantit plus rien. Le plaisir est mis en attente, un peu comme si notre cerveau mettait deux à trois minutes pour savoir s’il peut ou non nous envoyer notre dose d’endorphine lors d’un orgasme (ou, pire, la neutraliser après coup, si l’on ose dire).

La fin des injustices, vraiment ?

En introduction, nous parlions de l’intérêt principal de la VAR : limiter les injustices. Il est certain que son introduction s’inscrit dans le processus de rationalisation du foot, de sa transformation en sport-spectacle à l’américaine. Des sommes folles y transitent et il faut absolument, entend-on, les protéger du hasard et de ses conséquences parfois désastreuses. Les cinq changements, autre sujet critiquable, s’inscrivent dans cette logique. Mais qu’en est-il vraiment ? L’arbitrage est-il devenu plus performant ? Est-il devenu moins injuste ?

Ce point est sûrement celui qui est le plus débattu. Les anti-VAR parmi nous pensent au contraire que la VAR accentue les sentiments d’injustice. Fans de foot que nous sommes, nous avons tous intériorisé le fait que l’arbitre fait partie du jeu, qu’il (ou elle) est un être humain capable d’erreur. Bien sûr, cela n’a jamais empêché de nombreux supporters d’utiliser des mots fleuris pour désigner l’homme en noir ou sa génitrice après une erreur manifeste. Mais une fois la pression retombée, une grande partie des erreurs est pardonnée. À vitesse réelle, nous sommes conscients qu’une seule personne ne peut pas tout voir.

Mais la VAR a (encore) un triple effet pervers sur l’arbitrage. Le premier est qu’il rend les erreurs encore plus injustes. Celles-ci sont encore nombreuses et sont fortement liées au poids de l’interprétation dans une décision arbitrale. Pourquoi ne pas siffler penalty alors que la faute est évidente ? Les arbitres visionnent les mêmes images que nous, comment font-ils pour passer au travers ?  Cela nous amène au deuxième effet, qui est que les images décortiquées sous tous les angles biaisent la décision des arbitres. Chaque contact paraît exagéré et des fautes jamais signalées au milieu du terrain deviennent automatiquement des pénaltys. Pire, même les hors-jeu qui paraissent les plus faciles à juger sont soumis à interprétation ; le moment où le ballon quitte le pied du joueur est décisif. Par exemple, en Premier League, une série de hors-jeu au micromètre a beaucoup fait parler tant ceux-ci allaient contre l’esprit du jeu.

Une des images de notre quotidien de téléspectateur : des lignes superposées à l’image et des hors-jeu décidés à la miliseconde près (le moment où le ballon part du pied est souvent sujet à interprétation).

Le dernier effet est que les arbitres ne prennent plus de risques. On laisse jouer les occasions même si tout le monde a vu le hors-jeu, au risque de voir un joueur se blesser « pour du beurre ». Plus généralement, les arbitres évitent toute décision instinctive, se disant que la VAR sera là pour les soutenir. Même si la direction de l’arbitrage a souvent affirmé que les notes attribuées aux arbitres ne dépendent pas du nombre d’appels fait à la VAR, ceux qui jugent devant leurs écrans savent qu’une erreur ne leur sera pas pardonnée. On comprend vite que cet outil reste utilisé par des humains, capables d’erreurs, de biais, et d’interprétation. Mais on comprend tout autant que ces erreurs deviennent davantage frustrantes car moins excusables.

Une des multiples polémiques suscitées par l’utilisation de la VAR outre-Manche.

Un dernier argument contre la VAR est que cette technologie crée une rupture importante entre amateurs et professionnels. Le dispositif étant coûteux, il n’est disponible que pour des matchs de haut niveau. L’essence même du football est au contraire qu’il est le même partout, que l’on joue au Bernabéu, au stade de Montargis, ou à celui de Kinshasa. Aujourd’hui, il y a des compétitions avec et sans VAR, par exemple la Coupe de France qui se joue sans jusqu’aux quarts de finale. Vous l’aurez compris, difficile de trouver un point positif à cette révolution arbitrale qui, de notre point de vue, aura fortement dénaturé ce sport que nous aimions tant dans sa forme brute. Le pire est qu’elle n’a pas réduit ce sentiment d’injustice dû à des erreurs d’arbitrage régulières. Le calcul coût-bénéfice est donc largement négatif.

Objection, votre honneur

Les partisans de la VAR dans la rédaction de P2F, et sans doute ailleurs, voient très différemment la question de la justice. Qu’une grande partie des erreurs commises sans VAR soit pardonnée, cela s’explique car ce sont en général celles qui ne prêtent pas à conséquence. Celles que l’on ne pardonne pas sont les plus graves : l’agression de Schumacher sur Battiston, la main de Vata, le but de Wembley en 1966 et son pendant sur Manuel Neuer en 2010… C’est précisément pour limiter ce type de risque le plus possible que les démocraties imposent toutes un devoir de preuve conséquent dans leurs systèmes judiciaires. Une décision raisonnée et fondée, si surprenante qu’elle puisse parfois être, maintient la légitimité de l’institution auprès du peuple souverain. Pourquoi le sport serait-il exempt de ce principe, et pourquoi se priver d’une technologie qui permet de le renforcer ? Quelques minutes de délai dans la confirmation d’une décision, ou quelques buts refusés pour une faute au départ de l’action qui était de toute façon passible de sanction, sont un prix acceptable, tout comme le sont le temps de la réflexion judiciaire et la lourdeur d’un procès.

De plus, nous vivons une époque où le tribalisme des ultras et la crispation générale de la société, en France ou ailleurs, ont fait exploser la violence dans les stades. En l’absence de VAR, une décision arbitrale mal perçue peut mettre le feu aux poudres en tribunes et provoquer des incidents aux conséquences parfois dramatiques. On n’a encore jamais vu, au contraire, une bagarre commencer après l’intervention de la VAR : celle-ci a un caractère de juge de paix électronique et (relativement) objectif que les deux camps acceptent, même à contrecœur. Ira-t-on dire au spectateur éborgné par un mauvais coup ou au gendarme rendu tétraplégique par une meute de hools que la glorieuse incertitude de l’erreur humaine en valait la peine ?

Que l’introduction de la VAR soit due à l’arrivée de sommes colossales dans le football est vrai, mais qu’y a-t-il d’anormal là-dessous, et est-ce vraiment une mauvaise chose ? Rien de plus logique pour un investisseur que de se protéger des risques. Certains de ceux-ci, comme les blessures où les saisons ratées, sont des aléas qu’il est possible de prévenir (sans les éviter entièrement) par une bonne gestion. Laisser des millions d’euros à la merci d’une seule mauvaise décision, quand les moyens existent d’empêcher une telle issue à peu de frais compte tenu des enjeux, est en revanche inacceptable : on a investi dans un sport, pas dans un jeu de hasard. Si les instances du football n’avaient pas adopté la VAR, les investisseurs seraient tout simplement allés voir ailleurs, et la qualité globale de notre sport favori en aurait pâti. On peut regretter de voir toujours les mêmes clubs (presque) milliardaires en Ligue des Champions, mais le niveau de jeu qu’ils offrent de nos jours n’a jamais été aussi élevé.

L’argument selon lequel la VAR crée une rupture entre les amateurs et les pros paraît exagéré lui aussi. Il y a déjà longtemps qu’on ne pratique plus tout à fait le même sport à Montargis et à Anfield. Ce n’est pas propre au football : allez comparer les parquets nivelés au laser, les tables de marque, et les éclairages des terrains de handball de Bundesliga aux conditions des gymnases de lycée… Il n’y a là que la conséquence du professionnalisme, tout comme les outils du garagiste sont d’une autre qualité que ceux du bricoleur du week-end. La VAR est précisément un outil qui permet aux professionnels du ballon rond d’exercer leur métier dans de meilleures conditions. Par exemple, il est à peu près certain qu’elle a un effet dissuasif contre les violences gratuites ou les « attentats », comme celui de Roy Keane sur Alf-Inge Haaland qui a brisé la carrière du père d’Erling en 2001. On ne peut que se féliciter de cette évolution.

Enfin, se faire retirer sa joie par la VAR n’est pas une nouveauté non plus : les buts refusés pour hors-jeu après de longues palabres entre l’arbitre et son juge de touche existent depuis toujours…

Coupe du monde 2010 : pas de VAR, pas de but de Lampard.

En conclusion…

Alors, l’arbitrage vidéo, VARiole du ballon rond ou progrès VARtigineux ? Comme on le voit, les avis sont partagés dans la rédaction, même si la majorité penche en défaveur de la VAR. Sauf cataclysme planétaire qui remettrait Anfield ou le Bernabéu à égalité avec Kinshasa ou Montargis, on est pourtant forcé d’admettre que la vidéo ne disparaîtra plus du football professionnel. Alors, il nous restera toujours ces histoires de Séville ou de Lisbonne que nous raconterons en 2040 ou 2070 à nos petits-enfants… mais peut-être ceux-ci les comprendront-ils de moins en moins, un peu comme nous avons du mal à imaginer la vie sans télévision de nos arrière-grands-parents. Pour le meilleur ou pour le pire, la roue du progrès aura tourné, il y aura eu un avant et un après le moment où « la VAR y était ».

Un grand merci à l’ami g-g-g pour son avis éclairé de contradicteur !

25 réflexions sur « La VAR y était »

  1. Le VAR n’a rien résolu, n’a rien apporté, ou si ce n’est de la confusion supplémentaire.
    Les règles du jeu restent à l’interprétation par les arbitres, cela ne change rien. (D’ailleurs le VAR a mis en lumière bon nombre de « spécialistes », joueurs ou entraîneurs, ignorant les lois du football, la règle du hors-jeu en tête). Il n’y pas eu de justice « à la robin des bois » avec le VAR, les « gros » restent les gros et les décisions arbitrales continuent en leur faveur.
    Le VAR nuit au rythme du match: interruptions, actions en suspens, attentes des décisions…
    Les polémiques arbitrales qui auraient dû cesser avec la vidéo, ce que les pros arbitrage vidéo nous ont toujours promis, c’est encore faux sur toute la ligne. Je dirais même que c’est pire. Puisque de nouvelles polémiques peuvent naître avec le VAR. Les débats sur l’arbitrage continuent d’enfler sur les émissions spécialisées, toujours dans la même ignorance des lois du football.
    Enfin, l’arbitre croyant trouver son salut dans l’arbitrage video qui « automatiserait » ses décisions pour s’extirper de toute responsabilité et fautes à venir, finalement se retrouve piéger, plutôt qu’aider, par le VAR .
    En fin de compte, tout cela avait été avancé contre son introduction dans le football, et force est de constater que maintenant que cela y est, nous y sommes englués en plein dedans.

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  2. Et le VAR a aussi détourné les responsabilités envers la formation des arbitres, la connaissance des lois du football, même au delà à tous ses acteurs. Au point de réinterpréter de mille façons à leur guise la loi 12, notamment sur les mains. D’ailleurs, au lieu de réfléchir à ça, réfléchir d’arrêter de faire passer l’arbitre pour une serpillère. Pour à chaque fois nous dire « regardez la vidéo est utilisée dans les autres sports », prendre exemple des autres sports sur ce point là: on ne s’attroupe pas devant l’arbitre ou on l’insulte pas à 2 cm de sa gueule, sinon c’est dégage direct.
    Au point où on est, passer à l’auto-gestion arbitrale ne serait pas pire, les erreurs ne sont pas plus nombreuses . Par contre on perdra un bouc émissaire universel. Au fond, c’est ce qui fait de plus de mal au football: plus personne ne pourra cacher sa médiocrité derrière « l’arbitre il nous a volé ».

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    1. Oui on est d’accord sur tout! C’est vrai que j’ai oublié de préciser que le foot est un des sports où le rapport avec l’arbitre est le plus délétère! C’était un argument en faveur de la VAR, en mode « comme ça ils ne pourront plus râler ».Et au final c’est devenu pire. Quitte à introduire de la technologie j’aurais préféré que toutes les interactions entre joueurs et arbitres soient diffusées. Ça aurait vite limité les insultes. Les arbitres français sont pour mais pas la FIFA…

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  3. @Rui, es-tu toi même convaincu de ce que tu écris 😉 : « Une décision raisonnée et fondée, si surprenante qu’elle puisse parfois être, maintient la légitimité de l’institution auprès du peuple souverain. »
    Je ne sais pas si cela a déjà été vrai dans le passé mais aujourd’hui…

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    1. Si la décision est bien raisonnée (ce qui est contenu dans le mot) et bien fondée, le propos est valable. L’alternative est la « justice » de la foule ou des tribunaux du peuple, dont on sait ce qu’elle vaut. Que la justice fonctionne mal en France est une évidence, mais c’est une question de pratique plutôt que de principe.

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      1. Ah, je ne conteste pas l’idéal, je ne fais que remarquer que la généralisation du concept est mise à mal dans un monde où les médias sont les relais des émotions ou des intérêts particuliers. Et le foot n’est gouverné que par les émotions et les intérêts particuliers.

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  4. Ce qui me laisse le olus un goût amer avec ce p…. de VAR c’est que ça hâche le jeu de façon incroyable. Je pense sérieusement qu’à terme nous aurons, comme au foot américain, des pages de pub à chaque intervention ( et je crois qu’il y a un peu de cette idée dans l’instauration de cette daube ). Pour avoir regardé des matchs à la télé en Italie au début des années 90 avec micro pub à chaque sortie de ballon , je oeux vous dire que c’est à vous dégoûter de suivre le foot !
    Sans parler du fait que cela déresponsabilise totalement l’arbitre central qui a déjà du mal à se faire respecter. D’ailleurs s’ils faisaient juste respecter la règle du « seul le capitaine a le droit de me parler » avec cartons s’il le faut , ça ne se passerait pas comme ça .
    Vu que nous devons supporter cette ignominie, les instances pourraient au moins, dans leur grande bonté 😁, faire appliquer la règle du rugby dernièrement : l’arbitre central prend une décision AVANT l’appel au VAR et la confirme s’il y a doute . C’est SA décision , bonne ou pas, il assume et retrouve un minimum de rôle central …
    Bref, vive le foot nostalgie et à bas le foot moderne ! 🤮

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    1. Je suis d’accord. C’est quand même fou que des sports basés sur le contact et l’agressivité comme le rugby et le foot us aient des rapports plus apaisés avec les décisions arbitrales. Ça n’empêche pas les polémiques mais le respect de l’arbitre sur le terrain est présent. Rien n’est fait dans le foot pour changer cela.

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      1. Oui c’est pour ça que mettre des micros sur les arbitres limiteraient ce déchaînement de violence. Les joueurs sont attachés à leur image et si ils sont pris en flagrant délit d’insulte à arbitré ça la fout mal!

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      2. Franchement, pas besoin de micros pour comprendre. Avant le professionnalisme, les bastons dans le rugby d’élite étaient fréquentes. Elles sont devenues rares et pourtant ce sport est de plus en plus physique. Les mecs ont appris à se contenir parce qu’ils risquaient gros tout simplement.

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      3. Au hand pareil, et c’est appris dès le plus jeune âge. Mon fils quand ça siffle, ben il pose le ballon direct et va se replacer.

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  5. MESSAGE A L’INTENTION DE PICHEL!
    Nous te remercions pour ton texte! Il passera le 12 avril. Si tu as des envies d’illustration, je te propose de mettre les liens photos au niveau du forum, à échanger avec les redacteurs. Sinon, on te trouvera de chouettes illustrations. Merci encore !

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  6. Y avait un super article des cahiers du foot y a longtemps sur le hors jeu. Je vais essayer de le retrouver.
    Il remettait en question la technologie utilisée et le fait qu’in fine il restait toujours une obligation d’interprétation humaine. C’était hyper intéressant.
    Pour les erreurs manifestes bien sûr, difficile d’y trouver à revoir pour ma part. Mais elle est bien trop intrusive dans le jeu cette VAR.

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  7. On ne pourra pas revenir en arrière sur la VAR, mais j’espère qu’on arrivera à mettre en place des évolutions pour rendre son utilisation plus intelligente et améliorer la situation autour de l’arbitrage.
    On pourrait commencer par mieux informer quand l’arbitre discute avec le bus VAR, souvent le jeu est arrêté et personne ne sait pourquoi. Tout le stade attend et finalement le jeu reprend dans l’incompréhension générale.
    La sonorisation des arbitres serait une bonne chose. Les joueurs feraient peut-être un peu moins les kékés, et puis ça permettrait, depuis son canapé, de mieux comprendre les décisions de l’arbitre, y compris en cas d’utilisation de la VAR. Dans ce registre, le rugby est un exemple à suivre.
    On pourrait aussi avoir une intervention de l’arbitre en conférence de presse après chaque match, où il pourrait expliquer ses décisions. Ca se fait en Tchéquie, c’est pas mal du tout.
    Et puis, évidemment, il faudrait que les joueurs soient un peu plus au fait des règles et donc que la Ligue mène des actions pour que les arbitres et les joueurs se rencontrent en dehors des matchs pour échanger et mieux se comprendre.

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  8. J’en ai vu, des enculadas de compèt’ en football – et pour cause : j’ai passé des heures et des heures à les traquer parmi les archives!

    Mais d’aussi belles qu’avec le VAR, de surcroît en cette poignée d’années : jamais.

    C’eût à la rigueur pu être un outil d’appoint utile, goal-line technology pourquoi pas?? Mais au final ce n’est déjà plus, pour beaucoup semble-t-il (j’en suis et le factuel-WTF ne manque pas), qu’un gadget technocratique ( = quand l’on délègue le pouvoir auxdits « expèèèèrts », aka ce ce gage invisibilisé « d’objectivité » à qui l’on ne peut plus réclamer de comptes, ben voyons..) pour cautionner les vieilles combines du passé.

    Ca me fait penser que Platini s’est fait ravager la gueule, que pour 99% de débiles ce type a toujours été un pourri, qu’il se résume désormais à ça………… Fondamentalement je m’en fous de Platini, mais voilà encore un truc qui incline à penser qu’il aura peut-être bien été, et décidément, des derniers des Mohicans à avoir oeuvré plus pour le jeu que pour la merde en cours surtout digne d’un univers à la Bilal.

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  9. Comme pas mal auparavant, j’étais plutôt pour la VAR. Jusqu’à son utilisation en réel. Bien que je ne regarde que très peu de foot aujourd’hui (presque uniquement les compétitions internationales), je suis le premier à être très déçu de son utilisation actuelle. On parle encore plus d’arbitrage maintenant qu’auparavant.

    Ça va bientôt faire 7 ans que ce système est dans le jeu et 7 ans qu’on entend les sempiternelles rengaines comme « le problème c’est pas la VAR c’est son utilisation ».

    Oh les gars ??!!! si après plusieurs années de pratique, vous n’arrivez pas à vous décider sur l’utilisation d’un objet, il y a peut-être des questions à se poser sur le bon fondement de cette supposée révolution technologique !!!

    Car malgré tout, ce système est dépendant de décisions purement humaines. Et ça, y en a beaucoup qui semblent l’oublier.

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