RFA-Angleterre 1970 : l’erreur d’Alf Ramsey ?

« Une erreur originale vaut peut-être mieux qu’une vérité banale. »

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, Crime et châtiment, 1866 

14 juin 1970, à León au Mexique. Lové à 1 800 mètres d’altitude, le stade fait presque le plein au moment d’accueillir le choc des quarts de finale de la Coupe du monde. La RFA en blanc, l’Angleterre en rouge : le remake de Wembley est parfait.

Depuis la finale de la Coupe du monde 1966, les deux sélections ont un peu déçu. Après un piteux match nul (0-0) en Albanie, la RFA n’est pas parvenue à se qualifier pour l’Euro organisé en Italie. L’Angleterre, de son côté, n’a pas réussi à faire mieux qu’une troisième place après une défaite (0-1) contre la Yougoslavie en demi-finale.

Les Anglais, au moment du coup d’envoi, arrivent néanmoins en confiance. Ils sont les tenants du titre et ils possèdent une défense de fer qui n’a encaissé qu’un seul but lors du premier tour (contre le Brésil). Mais surtout, à l’image de la chanson officielle qui accompagne les joueurs (Back home), ils sont convaincus d’être les meilleurs.

L’équipe d’Angleterre dans les studios de la BBC, le 23 avril 1970. Ils sont venus enregistrer, dans le cadre de l’émission Top of the Pops, leur hymne officiel pour la Coupe du monde au Mexique : Back home.
Back home they’ll be thinking about us
When we are far away
Back home they’ll be really behind us
In every game we play
They’ll share every goal we are scoring
Out there we will still hear them roaring
And we’ll give all we’ve got to give
For the folks back home
Back home they’ll be watching and waiting
And cheering every move
Back home though they think we’re the greatest
That’s what we’ve got to prove
Once more we will meet with the best
Like before we’ll be put to the test
Oh we will give all we’ve got to give
For the folks back home
They’ll see as they’re watching and praying
That we put our hearts in our playing
We’ll fight until the whistle goes
For the folks back home

Les Allemands, au contraire, sont encore en plein doute. S’ils ont remporté les trois matchs du premier tour, ce fut de haute lutte : la victoire (2-1) contre le Maroc a été laborieuse, celle (5-2) contre la Bulgarie n’a pas masqué les faiblesses dans le jeu, enfin celle (3-1) contre le Pérou a apporté un peu d’assurance. Mais, si l’attaque est brillante (Gerd Müller en est déjà à sept buts en trois matchs !), la défense a été systématiquement prise en défaut au moins une fois.

Première mi-temps : tranquilles comme des Anglais

Au coup d’envoi, sous le soleil de plomb et la chaleur étouffante du début d’après-midi, 10 rescapés de Wembley sont sur la pelouse. Les Allemands proposent un 4-2-4 avec Sepp Maier dans les buts, Wolfgang Overath et Franz Beckenbauer au cœur du jeu, Hannes Löhr et « Stan » Libuda sur les côtés, Gerd Müller en pointe et Uwe Seeler tournant autour de lui.

Côté anglais, le sélectionneur champion du monde Alf Ramsey a reconduit ses Wingless Wonders, un 4-4-2 sans ailiers dans lequel les côtés sont animés par les arrières latéraux offensifs Terry Cooper et Keith Newton. Dans l’axe de la défense, Bobby Moore est épaulé par Brian Labone. Au milieu, on retrouve Alan Mullery, Alan Ball, Martin Peters et Bobby Charlton. En attaque, Francis Lee et Geoffrey Hurst.

Les deux équipes avant le coup d’envoi, dans le petit stade de León (30 000 places).

Le début de rencontre est particulièrement tendu et pauvre en occasions. Les Anglais ont la main sur le match et, face à leur défense hermétique, les Allemands sont réduits à des tirs lointains. Aucun n’est cadré et le gardien anglais, Peter Bonetti, passe une première mi-temps assez tranquille.

A la 31e minute, sur une contre-attaque rapide, Alan Mullery effectue – depuis le milieu du terrain – une longue ouverture à destination de Newton sur l’aile droite. Celui-ci s’avance et centre à ras de terre pour… Mullery qui, hors champ, a prolongé son effort et vient pousser le ballon au fond des filets allemands. 1-0.

Tromperie de l’image, traîtrise de la réalisation qui – focalisée sur le ballon – n’a pas suivi la course d’Alan Mullery. Pour le téléspectateur, la surprise est totale de voir ainsi débouler celui qui fut à l’origine de l’occasion. C’est en fait un une-deux sur 40 mètres que viennent de réaliser Mullery et Newton. Superbe !

Deuxième mi-temps : Back home !

La fin de la première mi-temps et le début de la deuxième sont à l’avenant : les Anglais contrôlent le match et les Allemands semblent impuissants. A la 50e minute, Martin Peters ajoute même un deuxième but après un modèle de contre-attaque typique du jeu prôné par Ramsey : plein axe, Moore lance l’offensive en sollicitant Ball, qui trouve Hurst. Celui-ci transmet à Newton, qui a traversé tout le terrain et se trouve esseulé sur la gauche de la surface de réparation allemande. Le latéral centre alors pour Peters qui arrive lancé et crucifie Maier. 2-0.

Martin Peters (n°11) et Francis Lee (n°7) peuvent lever les bras : l’Angleterre est sur la voie royale pour rallier les demi-finales de la Coupe du monde.

Toujours incapables de bousculer les Anglais et de cadrer le moindre tir, les Allemands semblent tout droit prendre le chemin du retour. Mais la rencontre bascule soudainement à la 68e minute. Voulant centrer ou tirer, l’arrière allemand Fichtel envoie la balle dans les parties intimes de Francis Lee qui s’effondre. Fichtel récupère le ballon, le transmet à Overath qui trouve Beckenbauer. Pour la première fois, celui-ci réussit à s’approcher de la ligne des 16 mètres anglais, contourne Mullery et déclenche une frappe puissante. Bobby Moore est alors trop loin pour intercepter le tir, mais Bonetti est sur la trajectoire. Le ballon lui passe sous les gants. 2-1. Premier tir cadré, premier but.

Ce but ne modifie pas les plans de Ramsey, qui avait prévu de sortir Bobby Charlton. Dans la foulée du but de Beckenbauer, le maître à jouer anglais cède donc sa place à Colin Bell. Mais ce que n’avait sans doute pas prévu le sélectionneur anglais, c’est la furia qui suivrait le but allemand. Les Anglais perdent en effet totalement le contrôle du match. Alors que, jusque-là, ils économisaient leurs efforts et semblaient sûrs de leur domination, ils sont soudain comme pris de panique et se ruent à l’assaut du but gardé par Sepp Maier.

A partir de la 70e minute, le match s’anime clairement. Le ballon va vite d’un camp à l’autre, et les occasions se multiplient des deux côtés. Si Bonetti réalise un arrêt décisif devant Gerd Müller à 2-1, il est coupable sur le deuxième but allemand. A la 82e minute, alors que la pression allemande est intense, Karl-Heinz Schnellinger renvoie la balle dans le paquet. Bonetti fait un pas en avant, hésite à sortir pour capter le ballon. Mais il se ravise. Au moment où Uwe Seeler effectue son étrange tête retournée, il est trop avancé et ne peut que constater qu’il est lobé. 2-2. Il faut passer par la prolongation.

Celle-ci est à peu près à sens unique : les Anglais dominent mais n’arrivent pas à marquer. Et ce sont les Allemands qui marquent le troisième but, à la 108e minute : Jürgen Grabowski, entré à la place de Libuda, percute à droite, centre pour Löhr qui remet de la tête vers Müller. L’avant-centre allemand fusille alors Bonetti d’une reprise de volée à trois mètres ! 3-2.

Gerd Müller fusillant Peter Bonetti.

Expliquer l’inexplicable

Comment expliquer l’inexplicable ? Comment comprendre que les Anglais ont pu ainsi laisser filer un match qu’ils semblaient avoir gagné ? Dans la foulée de l’élimination, la presse anglaise cherche des boucs émissaires : Alf Ramsey, Colin Bell, Peter Bonetti…

Pour beaucoup, ce serait la sortie de Bobby Charlton qui aurait détraqué la machine anglaise. Comme contre le Brésil et la Tchécoslovaquie, au premier tour, Alf Ramsey fait le choix de sortir son stratège peu après l’heure de jeu. Dans le but de le préserver. Charlton va en effet sur ses 33 ans et la chaleur et l’altitude ne lui sont pas bénéfiques. Le changement était prévu avant le but de Beckenbauer, mais le sélectionneur aurait pu se raviser en voyant les Allemands revenir au score. Arrogance ? Suffisance ? Peut-être. Mais Charlton était probablement fatigué, même s’il dira plus tard le contraire. De plus, Colin Bell fait une très bonne entrée. Il est vif, il percute. Certes, le leadership de Charlton, sa science tactique et sa maîtrise technique auraient peut-être permis aux Anglais de garder la tête froide à 2-1. Peut-être…

Alf Ramsey (à gauche) réconfortant Bobby Charlton (à droite) après la défaite. Le match de León est la dernière apparition de Charlton sous le maillot anglais.

Pour d’autres, la faute incombe évidemment à Peter Bonetti. Il faut dire que le gardien anglais est plus ou moins fautif sur les trois buts allemands : il tarde à se coucher sur le premier, hésite sur le deuxième, est promené de gauche à droite sur le troisième. Avant ce match, Bonetti avait porté six fois le maillot anglais pour un seul but encaissé. Après, on ne le reverra plus jamais en équipe d’Angleterre. Injustice ? Peut-être, car la préparation du gardien anglais n’a pas été optimale. En effet, il n’apprit qu’une heure avant le début du match qu’il allait jouer. Le titulaire était Gordon Banks, qui avait gardé les bois lors des matchs préparatoires contre l’Equateur et la Colombie et lors des trois matchs du premier tour. Mais une mauvaise bière lui causa une intoxication alimentaire qui le conduisit à déclarer forfait au dernier moment. Avec Banks dans les cages, peut-être les Allemands n’auraient-ils jamais marqué. « Un seul être vous manque… »

Enfin, il y eut bien sûr la conspiration latino-américaine. Déjà, après le match disputé à Bogota le 20 mai, Bobby Moore fut accusé à tort du vol d’un bracelet dans une bijouterie. L’affaire traîna quelques jours, provoqua des émois officiels et perturba sans doute un peu le capitaine anglais. Puis, la veille du match contre le Brésil, il y eut le bruit fait sous les fenêtres de l’hôtel des Anglais sans que la police mexicaine n’intervienne. Ensuite, prétextant l’impossibilité de faire atterrir l’avion des Anglais à León, les autorités mexicaines contraignirent les tenants du titre à un voyage de cinq heures en bus depuis Guadalajara. Enfin, logés à León dans un hôtel peu amène, les Anglais n’obtinrent pas d’en changer. Tant de forces liguées ne pouvaient qu’avoir raison des hommes de Ramsey !

Pelé et Bobby Moore échangeant leurs maillots après la victoire du Brésil (1-0) à Guadalajara le 7 juin 1970. Le capitaine anglais donna alors rendez-vous au génie brésilien en finale. Mais c’est l’Italie qui se dressa face au Brésil.
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24 réflexions sur « RFA-Angleterre 1970 : l’erreur d’Alf Ramsey ? »

  1. ha la fameuse 9eme coupe du monde mythique Mexicaine! on connait tous les différents matchs moments joueurs mythiques de ce mondial et ce 1/4 en fait partis et merci Bobby pour ce petit rappel de ce match et merci de remettre le pub au centre de la rue dans mes souvenirs de lecture de ce match le 1er but Allemand arrive après la sortie de sir Bobby comme quoi!
    les anglais sont donc arrivés un peu comme d’hab sur d’eux et comme tu écris convaincu d’être les meilleurs,ils auraient jamais du gagner en 66 ça leur à fait plus de mal que de bien^^
    d’ailleurs une légende parle de la deuxième victoire de Benfica en C1 qui aurait subit un maléfice qui depuis leur fait perdre toutes leurs finales de coupe d’Europe , he ben le même maléfice poursuis les anglais depuis 66^^ capilotracté je sais

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    1. Ah ba ce mondial a servi de pivot narratif pour l histoire du foot moderne pour la
      De México70, a ete decreté
      – l’équipe du siecle: Bresil 70
      – le joueur du siecle: Pelé
      – le match du siecle: RFA-Italie en demi
      – l’arret du siecle: Gordon Banks face au Brésil.

      1er mondial entierement en couleur, audiences tv qui furent mondiales et larges, ultra visibilite de la fifa et d’adidas.. ça aide !

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      1. @ajde59
        effectivement la tv et la couleur ont beaucoup aidé et du coup le foot des 70’s est assez offensif Kiev et Gladbach en Europe en 1er apôtres peut être l’ajax et encore il me semble que c’est plus de la contre attaque, les reds un mélange des deux et l’asse était à base de grosse défense et de pressing (Herbin précurseur du gegenpressing?ha ha)et beaucoup de cols bleus avec un gros physique ce qui faisait la diff!
        Ce Brésil équipe du siècle probable
        Pelé joueur du siècle ouais s’ils veulent Diego est bien au dessus avec des équipes bien moins fortes il fait plus (ha ha je lâche rien j’aime pas ce bigot politiquement correct de Edson comme disait Diego)
        le match du siècle mouais en prolongation (il fait très chaud ce jour là) mais il y en a eu d’autres depuis mais oui c’est dans le narratif logique de cette coupe du monde mise sur un piédestal
        l’arrêt du siècle oui comme le « loupé » de Pelé contre l’Uruguay

        l’ai je dis merci pour ce fort bel article de la bel ouvrage

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    2. La fausse information concernant la sortie de Charlton à 2-0 est couramment répandue. Elle permet d’acter l’incompétence de Ramsey, qui aurait détraqué sa machine en sortant son maître à jouer.
      En réalité, lors de l’action victorieuse des Allemands, on voit Colin Bell terminer son échauffement sur le bord de la touche. Puis, après le but, la réalisation ne permet pas de voir Charlton sortir. Le jeu reprend avec Bell sur le pré.
      La sortie de Charlton était prévue à 2-0, mais il sort à 2-1. Par la suite, les Anglais continuent de dominer le match. Mais ils n’en ont plus la maîtrise. C’est vraiment impressionnant ! Ils sont tout en contrôle pendant 70 minutes, puis perdent complètement pied. Ce faisant, ils ouvrent la porte aux Allemands…

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  2. Merci Bobby. Alf Ramsey n’a pas un palmarès en tant que coach tres fourni mais il est de qualité. Le Mondial 66 et le titre de Champion en 62 avec Ipswich. Un titre qui se refusera à Bobby Robson.

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  3. Magnifiques ces photos ! La défense anglaise n’est aussi pas de tout reproche sur les 3 buts, elle semble aussi passive que son gardien et manque d’agressivité sur les actions de but.

    Merci Bobby 😉

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    1. Leurs éventuels rapports ne m’ont jamais intrigué, bref je passe mon tour.

      Par contre ils eurent un gros point commun dans leurs parcours à la tête de la sélection : constamment (ou presque – 66 voire 86 obligent) raillés du fait de leurs origines sociales, Ramsey étant issu d’une famille disons « de gitans », et Robson d’une famille de mineurs..??, cibles plus que d’autres de la presse et de l’opinion, pas toujours (très loin s’en faut) soutenus par la fédé.. Le délit de pedigree fut longtemps manifeste.

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      1. Je n’ai connu Robson que sur sa fin de carrière. Le mondial 90, Porto, le Barça…mais j’ai l’image d’un mec fort sympathique. Et une magnifique carrière. De joueur et coach

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      2. Je crois n’avoir jamais lu le moindre mal à propos de Robson, humainement il me semble qu’il a fait l’unanimité.

        Moore avait aussi la réputation d’être un seigneur, à mon niveau vraiment aucune raison d’en douter..mais j’ai tout de même déjà lu 2-3 trucs pas très sympas sur son compte.

        Peut-être un autre point commun en sélection? Leur meilleur résultat le fut au terme d’un accouchement tactique douloureux, vraiment compliqué.. Ramsey sembla tâtonner jusqu’aux ultimes matchs de préparation avant de trouver sa formule magique pour 66.. Quant à Robson, en 90 : il me semble que c’est après le premier match qu’il décida bon gré mal gré de passer soudain à une défense à 5, en intégrant le revenant Wright comme libéro ; ce fut à chaque fois assez chaud.

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  4. Il était quand même classe Bobby Moore.. Me suis maté récemment un Angleterre Écosse. En 1967, avec une superbe victoire des Ecossais. Un Jim Baxter aux manettes. Law, archi motivé. Et un Jackie Charlton, sur un jambe dès le début du match, qui peut à peine marcher mais qui finit par mettre un but de renard. Situation assez dingue.

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    1. Moore était une icône, une gravure du Swinging London, un gars branché et plutôt bel homme.
      Ce n’était certes pas Alain Delon, mais je dois admettre qu’il m’émoustille un petit peu…
      Le Swinging London, le rock anglais des années 60, les Three Lions champions du monde : c’est la réponse de l’Angleterre à son déclassement politique dans le cadre de la guerre froide et de la décolonisation. Après la perte des Indes et l’épisode de Suez, il fallait trouver d’autres moyens d’être une nation majeure.

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      1. Et Blair refit le coup 3 décennies plus tard : Cool Britannia, Premier League..

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  5. Bon ben je vais proposer des trucs sur ce qui n’a encore été écrit ou réagi?

    Ca parle de Mullery, pièce majeure alors de Tottenham. Son départ des Spurs fin de saison 72 a quelque chose de bizarre : première moitié de saison certes très compliquée, il était dans la tourmente..mais il retrouve ensuite un tout bon niveau, est décisif d’une saison fin des fins fort réussie, et livrera même plusieurs saisons encore d’excellente facture sous d’autres couleurs, bref?? Il devait avoir 30 ans, peut-être Tottenham voulurent-ils monnayer son départ tant que possible, péchèrent-ils par jeunisme (Tottenham fut plus tard coupable aussi dans le cas Jennings, prématurément parti vers le même âge, sans vraiment avoir de digne successeur sous le coude)..ou plus simplement Mullery voulut-il partir??

    Son départ ne peut raisonnablement à lui seul tout expliquer..mais la suite des événements fut pénible pour Tottenham, des années noires.. Voilà : c’était l’occasion je crois de le mettre à l’honneur.

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  6. Sinon j’ai vu le match il y a déjà fort longtemps, et avais été marqué par l’impact de Grabowski.

    A gauche Cooper est top. Son alter ego de Leeds Paul Reaney aurait pu faire beaucoup de bien lui aussi : apports offensifs de qualité, et surtout tenu par beaucoup (j’ai souvenir de Best) pour meilleur back droit du royaume…….. Normalement il était incontournable pour 70, mais une jambe cassée en décida autrement.

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    1. Entre ce match et Suède-RFA 1974, Grabowski s’est taillé une belle réputation de supersub. En club, il était indéboulonnable et a marqué 160 buts en à peu près 420 matchs. Pas le même rôle, mais légende de toute façon.

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  7. Relu et, l’un dans l’autre, j’aime beaucoup, bravo.

    De prime abord ça pourrait paraître un peu futile de vouloir revisiter cette vieille antienne Bonetti-Ramsey-Charlton, or c’est précisément très intéressant qu’elle ait existé.

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  8. Je viens de redécouvrir la sélection de Ramsey pour la WC70. Ce qui me frappe, c’est que je ne vois pas trop quelles étaient les alternatives à Cooper à gauche, et à Newton à droite??

    Vu les efforts qu’ils étaient appelés à fournir..

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