Au diable les Kubrick, Visconti et autres tâcherons de la pelicula, parlons vrai cinéma.
« Some kind of wonderful » (La vie à l’envers, 1987) signé Howard Deutsch sur un scénario de John Hugues est une véritable masterclass capillaire.
Keith (Eric Stoltz), petit gars issu des classes laborieuses aux inclinations artistiques, a pour amie Watts (Mary Stuart Masterson), batteuse à bandana et garçon manqué. Il tombe sous le charme d’Amanda (Lea Thompson), l’une des filles les plus populaires du lycée, mais qui fréquente un wannabe yuppie. Parviendra t-il à trouver l’amour? Je n’en dirais pas davantage sur l’intrigue.
Un grand teen movie. Eric Stoltz, magistralement imperturbable, prouve que son non-jeu tout en subtilité vaut bien mieux que le cabotinage de Michael J. Fox dans « Retour vers le futur ». Un film à voir et revoir, ne serait-ce que pour l’une des meilleures scènes de vestiaire de toute l’histoire du cinéma, et qui mérite de tourner en boucle dans tout club lesbien qui se respecte.