Notre rédacteur établi de longue date en Californie a vécu la fierté et le pincement au cœur qu’éprouve tout parent en voyant l’un de ses enfants quitter le nid pour faire ses études. Montréal, c’est bien loin… mais c’est une visite qui ne se refuse pas quand l’occasion le permet. Un week-end de janvier 2025, les planètes se sont alignées : le lundi était férié et LE match de hockey à ne pas rater entre les Canadiens de Montréal et les Maple Leafs de Toronto était programmé le samedi. L’auteur de ces lignes a donc posé son vendredi, cassé sa tirelire, sauté dans l’avion, et joint… l’agréable à l’agréable avec une virée en (petite) famille au Centre Bell pour ce véritable « Érablico » qui cloue le Canada entier devant ses écrans. On vous raconte tout ça !
Au pays du hockey-roi, Canadiens contre Maple Leafs, c’est Real-Milan et Real-Barça combinés : le choc des deux franchises les plus titrées en NHL (24 Coupes Stanley pour les Canadiens, 13 pour les Leafs), plus le duel franco-anglophone des capitales culturelles et économiques du Canada. (Ottawa ? Personne ne sait où c’est, Ottawa !) Voilà maintenant plus d’un siècle que dure la rivalité entre deux des quatre membres fondateurs de la Ligue en 1917.
Elle n’est pas près de s’éteindre, à en juger par la ferveur d’avant-match dans la rue et dans les médias. Les billets, s’ils n’atteignent pas les sommets des concerts de Taylor Swift, se revendent (tout à fait légalement, capitalisme-roi oblige) à des prix qui feraient sortir les fourches en Europe. Dans le vol pour Montréal, 36 heures avant le match, votre humble serviteur entend deux trentas devant lui exprimer leur impatience d’être dans la salle. En ville, plus tard ce vendredi, les maillots des deux équipes poussent ça et là… par-dessus les parkas, tout de même : il fait entre -2 et -7°. Le samedi, ils sont un peu partout et les écrans du métro rappellent l’événement toutes les quelques minutes dans leur fil d’info. Tout ça pour un simple match de saison régulière !
La saison, justement, à quoi ressemble-t-elle ? Les 32 équipes de la NHL sont réparties en deux conférences, chacune composée de deux divisions. La saison régulière comporte 82 matchs : 26 dans la division (on se joue 3 ou 4 fois), 24 face à l’autre division de la conférence (on se joue 3 fois), et 32 (aller et retour) face aux équipes de l’autre conférence. Les trois meilleurs de chaque division, plus les deux meilleurs suivants de chaque conférence, se qualifient pour les play-offs. Ceux-ci se jouent sur le même format qu’en NBA, par élimination directe au meilleur des 7 matchs. Ce samedi 18 janvier, Canadiens (47 matchs joués) et Maple Leafs (48) se rencontrent pour la 3e fois sur 4 en saison régulière, à « égalité » avec une victoire chacun.
Les Leafs sont costauds cette année et font partie des favoris pour la Coupe Stanley. Ce ne serait pas trop tôt : ils ne l’ont pas remportée depuis 1967, la plus longue disette des six « équipes orginales »[1]. Ces temps-ci, il n’y a pas en NHL de superstar genre Guy Lafleur, Wayne Gretzky, ou Mario Lemieux dont le nom soit connu même des non-initiés. Mais Auston Matthews, le centre des Leafs, est sur la bonne trajectoire pour approcher ce cercle fermé. Les ailiers William Nylander et Mitch Marner sont également dans le Top 50 des joueurs en activité. Le reste de l’équipe n’a pas de vrai point faible et les Leafs se présentent au Centre Bell en tête de la conférence, sereins sur la route des play-offs.
Les Canadiens, eux, courent après leur gloire passée depuis trente ans maintenant. Souvent mal gérés et peu inspirés dans leur recrutement depuis leur dernière Coupe Stanley en 1993, ils étaient donnés pour le bas du classement cette saison. Mais après un démarrage conforme aux attentes, ils ont trouvé la formule magique et remontent comme une fusée vers la qualification avec 8 victoires sur les 10 derniers matchs. Les Habs (« Habitants », les seuls de la Ligue là où les anglophones sont des « inhabitants » de leurs villes) peuvent compter sur leur centre Nick Suzuki et leur ailier Cole Caufield, solides dans le Top 100 des joueurs. Leur arrière-garde, en revanche, est plus perméable que la moyenne… Sur la forme du moment, en tout cas, un duel qui s’annonçait inégal est devenu un choc qui promet.

« Mise au jeu » à 19 heures, ouverture des portes à 17 h 30. Les maillots des Leafs sont tout de même assez nombreux dans une mer bon enfant de rouge Canadien qui se presse vers le Centre Bell, bien situé en pleine ville, sous la neige qui tombe avant un bon coup de froid (-15°) prévu le lendemain. Malgré les portiques de sécurité à l’entrée (ou grâce à eux ?), l’atmosphère est nettement plus relax qu’au foot dans nos contrées : pas de parcage des supporters visiteurs, ni d’ailleurs de quotas de billets. Il faut dire que tout débordement est sanctionné d’une expulsion immédiate de la salle, une dissuasion efficace vu la dépense consentie pour y entrer. Du coup, il y a nettement plus de femmes dans le public que dans les stades de football d’Europe, et elles en connaissent un rayon. Notre voisine de tribune d’une vingtaine d’années, en maillot des Habs et abonnée à l’année comme son frère un peu plus loin, nous fera ainsi un topo sur les pénalités qui mérite le respect.
Devant l’enceinte, les statues de quatre légendes du club (Howie Morenz, Maurice « Rocket » Richard, Jean Beliveau, et Guy Lafleur, le « Démon blond ») sont là pour rappeler au visiteur où exactement il met les pieds. Le Centre Bell, inauguré en 1996, n’est pas ce lieu saint qu’était l’ancien Forum où les Canadiens ont remporté 12 Coupes Stanley, mais la tradition y est prégnante. Au plafond, comme en NBA, les fanions des titres et ceux des numéros « retirés » – le 9 de Richard, le 10 de Lafleur, le 33 de « Saint Patrick » Roy, et bien d’autres – ajoutent à l’ambiance. Et juste avant le match, une vidéo plutôt réussie, riche en images-nostalgie, rend hommage à tous les « partisans » (pas question de « supporters » !) qui se relaient depuis six générations pour faire de Montréal « la plus grande ville de hockey du monde ». L’appellation se défend vu le palmarès des Habs, même si Moscou aurait son mot à dire.
En Amérique du Nord, on joue l’hymne national (ou les deux, le cas échéant) avant chaque match, c’est la tradition. On a donc droit à un joli panaché bilingue d’« O Canada », avec le premier vers en français comme il se doit en terre québécoise. Avant cela, le cube vidéo du Centre Bell a affiché le désormais rituel écran de reconnaissance que « [l’]amphithéâtre est situé en territoire traditionnel autochtone non cédé », comme il est de rigueur dans une NHL qui se met ici au diapason des autres grandes ligues professionnelles.
Notre spectateur-rédacteur n’est pas un spécialiste du hockey, mais la dynamique des sports d’équipe est la même un peu partout. Les Habs mettent d’entrée une grosse pression, cherchant à jouer vite et se montrant incisifs dans les duels avec quelques « mises en échec » bien senties dans les balustrades. Sam Montembeault, dans le but des Canadiens, n’a quasiment rien à faire. Son homologue Joseph Woll, lui, est sous le feu. On sent vite qu’il est en forme après trois ou quatre parades impeccables et un gros blocage dans le gant sur une mine de près. Mais il ne peut rien sur une combinaison qu’on verrait tout aussi bien au foot : passe à plat depuis l’aile droite de Kaiden Guhle pour Kirby Dach, libre entre les défenseurs, qui marque de près (1-0). La sirène mugit, la sono envoie les tambours, trois bons quarts d’un Centre Bell plein à ras bord scandent « Hey ! » en cadence : c’est la fête.
Et ça continue. Les Canadiens bombardent de loin, combinent de près ou de derrière le but, mais Woll pare tout et tient les Leafs dans le match. La frustration monte côté feuille d’érable et, après une « mineure » du centre Bobby McMann (2 minutes d’expulsion temporaire pour une faute pas trop grave), Matthews prend une double mineure (4 minutes) pour une vilaine crosse à la gorge sur Suzuki et sort sous un concert de huées. Voilà les Habs en « jeu de puissance », et ils en tirent profit par Patrik Laine qui transperce enfin Woll à mi-distance avec l’aide involontaire d’une jambe ontarienne (2-0). Sur la mise en jeu, les Canadiens gagnent la rondelle et Josh Anderson part ajuster le gardien en 9 secondes tout compris (3-0). On en reste là à la première intermission, comme on dit ici ; pour le moment, les locaux font très bonne impression.

La domination des Habs continue en deuxième période, même si Montembeault touche un peu plus souvent le palet. Ça se met en échec avec allégresse des deux côtés, un signe que les Leafs reprennent du poil de la bête. Il reste 10 minutes (sur 20) quand survient le tournant du match. Bien servi par Brendan Gallagher, l’ailier des Habs Christian Dvorak fracasse le poteau de Woll à mi-distance. La rondelle reste en jeu, Bobby McMann des Leafs est le premier à la récupérer, remonte toute la patinoire sans opposition, et fusille Montembeault. Ç’aurait dû faire 4-0, ça ne fait plus que 3-1.
D’un coup, la dynamique a changé. Les Leafs prennent le dessus dans les duels, le décompte des tirs s’équilibre. Le public – en très grande partie des connaisseurs qui « sentent » les coups et applaudissent les actions intelligentes comme le feraient des footeux avertis – est nettement moins rassuré, on entend beaucoup mieux les « Go, Leafs, Go » d’Ontariens enhardis. On sent le deuxième but des Leafs couver et il arrive une minute avant le repos sur une action classique : passe en diagonale de Pontus Holmberg depuis l’aile droite, déviation de Nicholas Robertson devant Montembeault bien placé mais pas décisif (3-2). À la deuxième pause, pendant que les Zamboni refont la glace, on se regarde avec appréhension dans les tribunes : ça ne sent pas bon.
Trente secondes après la reprise, paf le chien : en pleine attaque des Habs, Bobby McMann intercepte devant son but et lance devant lui William Nylander qui résiste au retour de son défenseur et contourne élégamment un Montembeault toujours pas décisif pour l’égalisation (3-3). Si le vocabulaire ressemble à celui du foot, ce n’est pas par hasard ; les principes de jeu sont similaires, mais ça va beaucoup plus vite…
En tout cas, les Leafs sont maintenant aux commandes. On a l’impression qu’ils sont tout doucement arrivés à température tandis que les Habs ne peuvent plus maintenir leur rythme. Cinq minutes plus tard, sur une mise en jeu côté droit de l’attaque ontarienne, Max Domi gagne la rondelle et sert Oliver Ekman-Larsson, à la ligne bleue, qui envoie un véritable laser dans la mini-lulu de Montembeault à travers une forêt de crosses et de jambières (3-4). Le « moment Bundesliga » du match et un vrai beau but.
Le public des Canadiens est refroidi, les joueurs accusent le coup. C’est presque naturellement qu’Auston Matthews finit par y aller de son but, de près, avec la complicité de Montembeault un peu passif sur le coup (3-5). Cela a le mérite de réveiller les Habs qui repartent à l’assaut du but de Woll. Ils placent 11 tirs contre 3 en cinq minutes, mais la défense des Leafs détourne presque tout et son gardien est toujours là quand ça passe. Et ce qui devait arriver arrive : Mitch Marner récupère la rondelle derrière le but des Canadiens sur l’aile gauche, renverse pour Larsson à la ligne bleue, lequel passe en profondeur dans l’axe pour Steven Lorentz qui mystifie un Montembeault décidément faiblard et pousse au fond (3-6).

Plus le choix avec cinq minutes à jouer : les Habs sortent leur gardien et continuent à presser, en surnombre dans le champ. Après un 8-3 aux tirs en trois minutes, toujours sans effet face à la grosse défense ontarienne, ils se font une nouvelle fois cueillir en contre : sur un palet perdu à la ligne bleue des Leafs, le centre tchèque David Kämpf trouve le but vide depuis la ligne médiane (3-7). Le match est définitivement plié et les 90 secondes restantes se jouent à un rythme d’échauffement. Le public est éteint depuis longtemps, certains ont même quitté leurs sièges avant la fin.
Les autres sortent en bon ordre, sans joie excessive chez les « partisans » des Leafs ni frustration palpable chez ceux des Habs. On est au Canada, après tout, le pays du « peace, order, and good government »[2] : pas question de se friter comme de vulgaires Américains. Déjà les bars des alentours et la station de métro Lucien-L’Allier, connectée au Centre Bell par souterrain, sont bien remplis. Quant à nous, nous profitons de ce que la neige a cessé pour faire dix minutes à pied en toute sécurité jusqu’à la station Peel, nettement moins garnie, sur la ligne verte qui nous conduit directement à la maison.
Perdre un derby en saison régulière, c’est embêtant, mais ce n’est pas la fin du monde : une victoire sur les Leafs n’aurait pas rapporté plus qu’une sur un mal classé. Ce qui compte, c’est de se remettre vite en selle. Les Habs semblent ne l’avoir fait qu’à moitié avec deux victoires dans les quatre matchs qui ont suivi, mais les concurrents directs n’ont pas fait beaucoup mieux et les Canadiens ne sont qu’à quatre points des play-offs. Il reste plus de 30 matchs, rien n’est donc joué : verdict à l’arrivée du marathon, le 17 avril.
Alors, que retenir de cette excursion réussie hors de notre sport préféré ? Que Montréal soit une ville très sympa et que le hockey soit un sport agréable à regarder, avec son mélange de tactique façon foot ou hand, de vitesse façon basket, et de contacts façon rugby, on le savait déjà. Ce qu’on a appris, c’est que l’expérience du spectateur reste meilleure en tribunes qu’à la TV, malgré l’arrivée des grands écrans et des plans larges qui ont mis fin aux jeux de devinettes qu’étaient les retransmissions au XXe siècle.
S’agissant d’une rivalité aussi ancrée dans la tradition que celle-là, on reste en revanche sur sa faim quant à l’ambiance. Sans aller jusqu’à la folie des supporters de l’Olympiakos ou du Partizan en Euroleague de basket, on aimerait des chants en tribunes et un niveau sonore plus intimidant pour l’adversaire. Et puis, évidemment, il y a les basses contingences de ce monde : à ce prix-là, un match de NHL est une expérience que l’on ne renouvelle pas souvent, hélas… Quoi qu’il en soit, entre deux articles consacrés au ballon rond, on essaiera, c’est promis !
Les données de la NHL (pardon ! de la LNH) sur le match, en québécois dans le texte : https://www.nhl.com/fr/gamecenter/mtl-vs-tor/2025/01/18/2024020726/playbyplay
[1] En fait les six qui composaient la NHL pendant ses années les plus maigres, de 1942 à 1967. Outre les Leafs et les Canadiens, ce sont les Boston Bruins, les Chicago Blackhawks, les Detroit Red Wings, et les New York Rangers.
[2] « La paix, l’ordre, et le bon gouvernement » : cette phrase de la Constitution fédérale de 1867 est devenue aussi iconique au Canada que « life, liberty, and the pursuit of happiness » aux États-Unis ou « liberté, égalité, fraternité » sous nos latitudes.
Superbe!
Mais ça va faire un trou dans la compta!
Enfin c’est ce qu on m’a dit quand la rédaction m’a interdit d aller couvrir la libertadores sur place…
Eheh
Cherche « gouffre de Padirac », tu verras mon portefeuille.
Ahah
P2F est une amante onéreuse.
Mais qu’elle est belle…
Ottawa a un jeune Allemand que j’aime beaucoup, Tim Stützle.
Merci Triple g pour ce partage d’expérience. Ado, avec un copain de lycée, j’allais régulièrement voir les matchs de hockey du club de ma ville, alors en 2e division. Ça n’était pas du très haut niveau, il y avait beaucoup de déchet mais ça allait vite, ça bastonnait, ça nous suffisait. Depuis j ai complètement lâché l’affaire, je ne connais rien à la NHL. 7 franchises sont canadiennes, je ne savais même pas qu’il en existait autant, j’avais l’image d’un développement de ce sport dans les états US les plus chauds.
Et la référence au « territoire traditionnel autochtone non cédé », c’est ce qui permet de se donner bonne conscience et calmer les revendications des descendants des peuples autochtones ? Toute construction ou tout établissement public affiche cette formule de précaution ?
Comme indiqué dans le texte, plus de titres pour le Canada depuis 93, alors qu’il forme le plus gros contingent de joueurs. De quoi être frustré… Edmonton était finaliste l’année dernière mais a cédé face au Florida des superbes Barkov, Tkachuk et Bobrovski. J’espère que Connor McDavid soulevera un jour la Stanley Cup.
Cette petite phrase/attention délicate pour les peuples autochtones, éhéh.. Ca me rappelle, je crois que c’était au Smithsonian à Washington??? Peu importe : ça me rappelle donc un pan copieux de cette collection permanente était consacré à l’Histoire nord-amérindienne, mais bon : c’était aussi voire surtout une façon de mettre la poussière sous le tapis, au fond ça ne remettait rien de la spoliation ni des massacres en cause.
J’ai vu un et un seul match de hockey sur glace dans ma vie, j’étais (très) jeune et j’avais zappé un, hum, « détail » : il y ferait (très) froid.. ==> Normalement j’ai jamais froid, c’est mon truc le froid..mais cette fois-là, bbrrrrrrr..
Je repasserai plus tard. Et merci pour ce super texte ! Et juste un mot pour Polster si il passe ici… Il se débrouille bien le petit Marco Rossi !
Vi, suis content pour lui. Pas un gros gabarit, un souci cardiaque avec le Covid…, le garçon s’est accroché. Me semble qu’il a enfin signé un nouveau contrat. Le Kasper Marco commence aussi à montrer son talent.
Montreal a deux autres Autrichiens sous la main. David Reinbacher a eu une grosse blessure au genou, j’espère que sa carrière n’en pâtira pas. Défenseur classieux. Et le Rohrer Vinzenz se débrouille pas mal. Il a montré de belles choses en Suisse et je crois que les Canadiens veulent le faire venir dans leur farm team.
Le compte rendu est très bien ficelé, c’est comme si on y était. C’est très intéressant d’apprendre davantage sur ce l’actualité de ce sport si populaire outre Atlantique, pour quelqu’un qui ne regarde d’habitude que quelques matchs couperets des JO d’hiver et quelques rares finales de la Stanley Cup (difficile de s’intéresser au hockey quand on habite un pays semi-aride où il n’existe aucune patinoire).
A Toronto justement, un mec d’origine libanaise a fait un joli passage récemment, Nazem Kadri. Il a par la suite gagné la Stanley avec Denver. Un très bon.
Merci GGG pour cet article ! Le hockey est un sport magnifique.
En Autriche, on a eu un hockeyeur médaillé de bronze aux championnats du monde, qui a fait ensuite carrière comme entraîneur de foot. Gerd Springer, surnommé le Herrera des Karawanken.
On a quelques joueurs aussi connus pour aimer ce sport. Bruno Pezzey, décédé en y jouant. Prohaska (fan d’opéra également).
Howie Morenz, Maurice « Rocket » Richard, Jean Beliveau, et Guy Lafleur, le « Démon blond… Des époques précises. Morenz est la première star des Canadiens, au début XXeme. Richard, c’est la fougue des années 50 et 60. Qui symbolisait la hargne de la culture québécoise. D’ailleurs, une de ses suspensions créera une émeute dans la ville.
Beliveau, son successeur. La classe à l’état pur. Enfin Lafleur, c’est la domination des années 70. L’aisance et l’insouciance de l’époque.
Merci 3G pour ce compte rendu en terre Canadienne. Qu’est ce que j’aimerai revoir le CH en haut de l’affiche, … Étant né 6 mois après la dernière coupe Stanley je n’ai jamais pu vivre une parade sur la Sainte Catherine. Pour la petite histoire j’ai découvert le hockey sur glace via des étudiants canadiens venu en stage vétérinaire chez mon paternel, ils m’ont transmis le virus et j’ai commencé à suivre lors de la période Carey Price , Subban, Pacioretty,… Il me semble me souvenir d’une épopée en Play off où ils ont par deux fois remontés un déficit de 3 défaites, contre les capitals et les leafs je pense ! Quelle équipe c’était… Maintenant c’est un peu une perpétuelle reconstruction, mais il y a de bons éléments, notamment Caulfield et Suzuki comme tu les as mentionné, mais ça prend toujours tellement de temps… Et les partisans ont de moins en moins de patience… Il y a bien eu cette finale 2020 en période COVID mais personne ne se faisait vraiment d’espoir.
Après vaincre Tampa Bay la plus grande équipe de cette décennie, c’était compliqué. Price, grand gardien qui a sombré physiquement et surtout psychologiquement. Je crois qu’il est toujours sous contrat avec Montréal alors qu’il ne joue plus depuis 2021.
Oui il a eu du mal à supporter la pression. Il a même évoqué des problèmes d’alcool dans ses heures sombres. Il aura , heureusement pour lui et son talent, quand même remporté les JO avec le Canada. Oui contre Tampa c’était impossible, j’ai eu la chance de voir cette équipe lors d’un match de saison régulière contre l’Avalanche du Colorado en 2019. J’étais à Orlando avec mon frère et je lui ai dit qu’il ne fallait pas manquer ce match entre deux équipes qui allaient sûrement bientôt gagner la coupe ! Bien m’en a pris , de supers souvenirs !
Ah Mc Kinnon, j’adore. Y avait deja Cale Makar ? Koucharov, j’ai eu la chance de le voir aux championnats du monde organisés en France, il y a quelques années. En 2017. Un quart face aux Tchèques de
Pastrňák et Voracek. Chez les Russes, Panarin, Kapryzov, Kuznetzsov, Vassilevsky, Shesterkin, Kucharov, Sergachev… Du beau monde !
Oui Makar était déjà là ! Pour ma part je n’avais pu m’empêcher d’acheter un t shirt de Kucherov.
Ah Makar, qu’il est fort ce mec. Ça n’a rien d’original mais c’est mon défenseur actuel préféré.