Miroslav Blažević est décédé

Il était connu sous le nom de « l’entraîneur de tous les entraîneurs ». Peu de temps avant son 88e anniversaire et après une longue bataille contre un cancer, Miroslav Blažević est décédé ce mercredi 8 février. Ćiro a connu une honnête carrière d’attaquant dans les années 1950, évoluant en Yougoslavie pendant l’essentiel d’une carrière qu’il a conclue au FC Sion, en Suisse.
Mais c’est pour son œuvre en tant qu’entraîneur que Miroslav Blažević est particulièrement connu. Celui qui s’est installé sur les bancs de touche dès les années 1970 en Suisse a décroché un titre de champion de Yougoslavie en 1982 avec le Dinamo Zagreb, où il avait évolué comme joueur.
Son parcours de coach l’a ensuite mené notamment à Nantes de 1988 à 1991, mais c’est son travail à la tête de la sélection de Croatie, de 1994 à 2000, qui l’a consacré comme l’un des meilleurs entraîneurs de l’ex-Yougoslavie. Celui qui a été décrit comme un grand motivateur a emmené les Vatreni en demi-finale de la Coupe du monde 1998, où ils échouent face à la France de Thuram avant de décrocher la troisième place. L’exploit est de taille pour un pays qui n’existe que depuis trois ans.
La carrière d’entraîneur de Miroslav Blažević s’est poursuivie dans les Balkans, en Chine mais aussi à la tête d’autres sélections (Bosnie, Iran).

26 réflexions sur « Miroslav Blažević est décédé »

  1. De beaux noms parmi son Dinamo champion en 1982. Zlatko Kranjčar, le père de Niko, qui va devenir une légende du Rapid aux cotés de Krankl et Panenka. Polster confirmera certainement.

    Velimir Zajec, un mec titulaire avec la Yougoslavie pendant des années.
    Marko Mlinarić, beau technicien qui passera par Auxerre et que j’ai vu jouer avec Cannes.
    Et même le debut de l’australien Krincevic qui fit une belle carrière en Belgique.

    Par contre, je ne connais pas la relation entre Blazevic et Ivic. Chacun représentant une ecole, Dinamo et Hajduk respectivement. Y’avait il une forme de rivalité quand ils entraînaient Nantes et le PSG, plus personnelle que collective? Nantes n’étant pas dans sa meilleure période.

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  2. Le concernant, je n’ai jamais réussi à m’extraire de l’image qu’il a laissée à Nantes : un beau parleur ayant succédé à Coco Suaudeau, fossoyeur du jeu à la Nantaise. Il avait été viré mais avant que Suaudeau ne reprenne le poste vacant, Blažević lui avait donné des conseils sur la marche à suivre (souvenir d’une interview de Coco), preuve de son inébranlable confiance en lui.

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    1. Pas mieux : une fâcheuse tendance à tailler des costards à ses collègues, à tirer à lui la couverture.. Si encore il avait manqué de reconnaissance je comprendrais, mais même pas.. Un grand séducteur aussi, voire manipulateur? Je n’aime pas ce genre de cocos.

      Le tacticien était par contre plus subtil et moins étriqué qu’on ne pourrait croire (son nom étant compulsivement, paresseusement, associé au 3-5-2).

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    2. C’est un peu le souvenir que j’en ai. À sa décharge, il est arrivé en pleine période du déclassement du FCN, quand Max Bouyer a compris qu’il ne pourrait pas rivaliser avec l’argent de Tapie et semble avoir préféré la pérennité du club à la course aux armements synonyme de dettes non remboursables. Ceci dit, le jeu à la nantaise avait besoin de cesser de se regarder le nombril depuis un moment déjà. À quelques exceptions près (1979-80, 1985-86 avec ce 4-0 contre le Partizan qui est, je crois, le meilleur match que j’aie vu les Canaris faire en Europe), la méthode Suaudeau explosait en vol contre n’importe quel second couteau genre Torino ou Rapid. Peut-être un bon Néerlandais aurait-il été la bonne pioche sur le banc pour enfin exister hors de France ?

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  3. Ah merde
    Je ne connais pas assez le monsieur pour en dire davantage : sauf sur le banc de la Croatie, et son képi de gendarme (suite à la mort d’un gendarme français lors de France 98)
    Et je suppose tout de même qu’il était respecté chez lui

    Qu’il repose en (gendarme de la) paix

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      1. C’était des Allemands pour le coup.

        Une violente agression, sans précédent
        Tout a basculé le 21 juin 1998 pour ce père de famille de deux enfants, Vincent et Nicolas. Alors que le match de Coupe du monde Allemagne-Yougoslavie (2-2) venait de se terminer au stade Bollaert, une trentaine de hooligans avaient fait irruption dans une rue où Daniel Nivel et deux collègues surveillaient un car de gendarmerie. Ses deux collègues étaient parvenus à s’enfuir et Daniel Nivel était resté seul face à la horde.

        Alors âgé de 43 ans, il avait été très violemment frappé à la tête par plusieurs hooligans et plongé six semaines dans le coma. Lors du procès en 2001 d’un de ses agresseurs, les médecins appelés à la barre avaient indiqué qu’il était pratiquement impossible de lier l’infirmité de Daniel Nivel à un coup précis.

        En tout, six Allemands ont été condamnés à des peines de prison pour leur participation plus ou moins directe à l’agression. Trois se sont vu infliger en 1999 des peines allant de 3 ans et demi à six ans d’emprisonnement. Un quatrième, André Zawacki, qui s’était acharné au tromblon lance-grenades sur la tête du gendarme, a été plus lourdement condamné (dix ans). Un cinquième hooligan, Markus Warnecke, avait été condamné en mai 2001 à cinq

        ans de prison ferme, alors que l’avocat général avait requis dix ans d’incarcération, le considérant comme le « meneur » de l’assaut. Mais les différents témoignages lors du procès n’avaient pas permis d’établir avec certitude son implication lors de cette action collective extrêmement brève. Enfin, en juillet 2003, un sixième hooligan, Daniel Kohl, avait écopé d’une peine de trois ans et quatre mois de prison.
        Soutien de la Fédération allemande de football
        Depuis la terrible agression, le gendarme et son épouse Lorette sont régulièrement invités par la Fédération allemande de football (DFB) à assister à des rencontres, comme Allemagne-Pologne en 2006 ou plus récemment à Allemagne-Ukraine lors de l’Euro-2016 en France.

        « La fédération allemande se manifeste régulièrement. Il n’a pas été oublié de ce côté-là, ça a été un traumatisme aussi chez les Allemands. Ils ont également collecté des dons très importants » pour la famille, selon Me Vaast. Autre legs, la création d’une fondation Daniel Nivel en octobre 2000 à l’initiative de la DFB avec la participation de la Fédération française de football (FFF), de l’UEFA et de la Fifa. Son objet est « de prévenir les incidents autour des matchs, particulièrement ceux opposant supporters et policiers ».

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      2. Désolé pour la connerie, je pensais que le gendarme était mort
        Merci pour les précisions, @Hincha

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  4. A Nantes, l’effectif est pas dégueulasse quand même. Les jeunes Deschamps et Desailly, des stars étrangères établies mais soit blessée comme Burruchaga, vieillissante comme Vercauteren ou au rendement inconstant comme Mo Johnston. Il y avait de quoi faire un peu mieux sans doute.

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  5. Interrogé par Jean-Marie Gautier («Dans les yeux de Bud»), voilà ce que disait Robert Budzynski, un peu juge et partie il est vrai :

    «Incroyable […] un homme qui met la main sur toi au premier contact, Une emprise sur les hommes étonnante. Charmant, courtois, élégant, malin, intelligent mais capable de coups de gueule imprévisibles et déplacés.
    Un jour pour me montrer sa colère rentrée et sa force, il a pris une pomme dans sa main et il l’a écrasée en me regardant. D’une main!
    […] Max Bouyer, lui, était subjugué. Faut dire que Ciro – c’est comme ça que nous l’appelions à sa demande – sait y faire. Rusé, limite obséquieux. Max a voulu signer tout de suite avec lui. J’ai dit que j’étais contre, mais c’était le président.
    Quand on l’a vu à l’entraînement, on a tous compris qu’il était côté de la plaque.
    […]]Heureusement il avait des compétence et il a eu des résultats. Avec sa faconde il poussait les joueurs mais cet artiste charmeur qui frôlait toujours le précipice n’a pas pu rester longtemps che nous (huhu…)»

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  6. (Quant aux ressentis -extérieurs, toujours- sur les nécessités réservées à Nantes de n’être plus Nantes pour mieux être… être quoi au juste, j’ai entendu ça tellement souvent -de l’extérieur, toujours- que c’est une à tarte à la crème .)

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    1. Le jeu à la nantaise avec plus de physique, de combativité, et une vraie colonne vertébrale 1-4-10-9 (aucun des quatre n’a eu la classe européenne au même moment), ça n’aurait pas été loin du Dynamo Kiev 1986. Ce n’était pas une question de ne plus être Nantes mais une d’être plus que Nantes.

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      1. La comparaison avec Kiev n’a pas beaucoup de sens eu égard à la capacité de ce club a avoir les meilleurs joueurs ukrainiens qui font en plus pour beaucoup l’équipe d’URSS, puis tout est relatif, je crois que l’équipe de 86 loupe le coche pour des raisons qui font l’histoire nantaise en coupe d’Europe, faite de frustrations et de circonstances parfois comiques voir ridicules…

        Pour l’anecdote, Nantes va à Milan sans avoir joué en championnat depuis quinze jours ou trois semaines (à vérifier, une série d’annulation due à la météo) en s’étant entraîné tout ce temps en intérieur, le résultat de l’aller est quasi rédhibitoire alors qu’il y a un talent fou sur le terrain.

        Le déclassement, c’est surtout une succession d’erreurs de recrutement et de choix suspects, les Frankowsi, Olarticoechea et autres ne sont jamais des plus-values, Vercauteren n’est pas encore vieillissant mais sa carrière est malheureusement peut-être déjà derrière lui, on laisse passer Careca (oui, oui!) pour ceux-ci et Bordeaux comme l’OM ou Monaco ont des capacités financières que le FCN n’a jamais eue…

        Est-ce pourtant un déclassement? Je ne le crois pas. La suite prouvera d’ailleurs qu’en étant Nantes, et pas plus que Nantes, mais certainement pas moins, il était possible de retrouver les sommets et l’espoir -déçu, toujours déçu- de cette coupe d’Europe.

        Pour la rigolade, Max Bouyer dira de Deschamps qu’il serait le premier capitaine d’une équipe française à la soulever en vainqueur, visionnaire!
        Sauf qu’il le pensait pour les jaunes, sa politique en voulu autrement.

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      2. (La seule rencontre de cette période d’un mois est à Nice, le 22 février, un nul 0-0. L’aller en Italie étant le 5 mars.)

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      3. J’en ai d’autres pour agrémenter le panégyrique de Ciro!
        Daniel Ollivier : «Son passage au FCN est douloureux pour Cococar malgré la qualité de l’effectif l’intéressé n’a aucune envie de s’inscrire dans la philosophie du club. Il communique d’ailleurs plus avec les journalistes qu’avec ses propres joueurs. Il lui faudra plusieurs mois pour découvrir que Joël Henry est gaucher. Bruno Lautrey, qui a fait toute sa carrière de journaliste sportif Presse-Océan, se souvient d’avoir fait l’objet d’une démarche un peu particulière « Cher Bruno, je crois savoir que vous avez un fils de 12 ans. Est ce qu’il a une montre? Parce que j’ai là quelques belles montres suisses et ce serait pour moi un plaisir de lui en offrir une. »»

        Jean-René Toumelin, récemment décédé lui aussi, dirigeant historique et vice président à ce moment là raconte que Coco «senti» l’entourloupe au moment d’un match amical en Suisse où Bouyer est venu le leur présenter, l’air de rien. Sans doute était-il déjà prêt signer ce moment-là, ce que Toumelin confirmera, n’attendant que le moment opportun que le président lui signalerait. Humiliation, tout de même…

        Georges Eo, ancien joueur et éternel second, celui de Coco puis de Blazevic : «Il avait plusieurs facettes, c’était un véritable séducteur et sa communication était principalement axée sur les valeurs morales : la gagne plutôt que le jeu. […] Je ne sais pas ce qui lui avait été dit lors de son recrutement, mais à son arrivée il voulait tous nous mettre au garde-à-vous. Moi y compris. Lors de la première séance d’entraînement les joueurs me lançaient des regards d’incompréhension, ses méthodes étaient tellement éloignées des pratiques maison qu’ils vivaient cela comme une régression professionnelle. […] Il osait tout et il était capable de défendre l’indéfendable avec beaucoup d’aplomb. (Suit la fameuse mise en scène des crayons cassés un à un…)»

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      4. (S’agissant de la comparaison avec Kiev, dans un sens les années 90 donneront d’une certaine raison à son auteur. J’en admet par là -un peu, du bout des lèvres, par honnêteté intellectuelle que la nature m’oblige- la pertinence.)

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      5. La comparaison avec Kiev 1986 m’est venue à l’esprit au moment de répondre. Le Nantes de ces années-là n’avait pas besoin de concentrer de force les meilleurs joueurs du pays pour avoir un fond de jeu exceptionnel. 1982-83 a sans doute été le sommet, il y avait encore de beaux restes en 1985-86. Sur ce point précis, il n’y avait pas beaucoup mieux en Europe, mais cela ne suffisait pas. La fameuse colonne 1-4-9-10 n’a jamais vraiment existé au FCN : jamais de grand gardien (j’entends encore Jean-Michel Larqué lancer au micro « Il faut sortir, Bertrand, il faut sortir ! » sur le but du 3-0 de l’Inter dans le match dont tu parles ; JPBD était loin de sa forme internationale de 1978), de temps en temps un grand 4, un grand 10, ou un grand 9, mais jamais les quatre à la fois. Quant au déficit en intensité et puissance physique, c’était un problème récurrent, à croire qu’on refusait de le voir malgré l’évidence des résultats. Faire match nul 1-1 à la maison contre Lokeren en 1981 ou perdre 3-0 à Vienne en 1983 n’était pas excusable avec ces joueurs-là.

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      6. Personne n’a jamais refusé de voir qu’il y avait un problème avec les rencontres à élimination directe, c’est la réflexion qui taraude le club depuis la fin des années 60 et déjà de piteuses éliminations en Europe et une coupe de France qui n’a de cesse de se dérober…

        Mais alors quoi? Le contexte nanto-nantais qui se regarde le nombril j’achète pas pour bien des raisons qui laissent à la pension mimosa, comme on la brocardait l’époque, cette stature de faiblesse acquise par sa nature, en quelque sorte. Le physique et la combativité, voilà bien le cœur du sujet qui fut rebattu sur fonds de débats à n’en plus finir sur les limites du romantisme, avant c’était le béton qu’on mettait en exergue, puis tant d’autres choses qui valurent le pire au football.

        En 86 le Matra ou le PSG ont acheté ce que Nantes ne pouvait plus payer, j’ai déjà cité les autres, Bud avait des listes de joueurs suivis chaque poste (je me gausse de la prétendue modernité des méthodes actuelles qui font des génies avec ce qui a toujours été pratiqué) et les premiers été systématiquement rayés faute de moyens sonnants et trébuchants.

        Et je le redis s’il en est besoin : les années 90 prouveront que Suaudeau était dans le vrai et que l’épisode Blazevic était une funeste erreur.
        D’ailleurs si son travail peine a être reconnu en dehors d’un regard un peu condescendant, une nostalgie d’un romantisme suranné, faut rappeler que l’Europe venait à la Jonelière en observation, j’ai mainte fois raconté que la fédé espagnole y envoyait en cars entiers des techniciens et y a puisé matière à sa révolution culturel dans les années 90, je pense aussi à Hiddink disant qu’ils y allaient et je peine trouver beaucoup de techniciens qui surent ainsi faire évoluer leur jeu et le jeu, certains observateurs affirmant -sans toutefois suffisamment l’expliciter- transformer le rôle des milieux à cette époque.
        Au final, je trouve toujours suspect les «reproches» d’être ce que l’on veut être -par nécessité autant que par choix, le choix fut entre autre celui de refuser Lagardère, à qui nous n’allâmes heureusement pas- surtout quand l’histoire montre que les ressources furent trouvées pour pallier à des manques qui étaient identifiées, quoi qu’on veuille bien en dire.

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      7. Que Blazevic ait été une erreur – ce qui, après tout, était le point de départ d’une discussion que j’ai fait un peu dévier – ne se discute pas. Que Suaudeau ait été dans le vrai, sans nul doute, mais quand un entraîneur reste en poste assez longtemps, son équipe finit par refléter sa personnalité. Entre le ManU de Ferguson et l’Arsenal de Wenger, il y a toujours eu cette différence d’agressivité qui reflétait celle de leurs patrons respectifs. Sir Alex, ancien tenancier de pub, avait fait sa part de castagne, pas toujours contre son gré, et tout le monde le savait. Arsène Wenger, licencié en économie… pas pareil, et ça se voyait sur le terrain. (Evra, 2009, hommes contre petits garçons, tout ça…) Suaudeau, je ne l’aurais pas vraiment vu regarder Ferguson dans les yeux un jour propice à une « explication ». Tout est là.

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      8. «Tout est là.»

        Et bien ma foi, c’est court!

        Parce que je n’y vois rien du tout et beaucoup du rien : une équipe finit par refléter la personnalité de son entraîneur, alors au juste de laquelle de 83 ou de 95 est-elle le miroir? Sont-ce t’elle deux entités qui en creux disent la même chose de celui qui les a façonné, et si la réponse est affirmative, quoi?

        On raconte une histoire, qui sera officielle, comme écrite par un écrivain d’état, stipendié tel un Erik Orsenna, celle qui convient, le Matra est une «aventure», «l’aventure du MatraRacing», c’est beau! C’est une aventure parce que c’est celle d’un capitaine d’industrie, parce que par delà les mots du capitalisme c’est un épisode lamentable, l’assassinat de ce qui aurait pu et dû, être le plus grand club français…

        Anecdote connue, c’était le FCN qui était le premier choix de Lagardère, avec Platini dans la corbeille de mariage. Que serait-il advenu de Suaudeau, du jeu la nantaise qui n’aurait cet AOC qu’une décennie plus tard, de ces questions si les joueurs, Henri Michel en tête, ne préférèrent Gilles Rampillon au Nancéen (choix que ce dernier connaîtra, ce qui éclaire d’une autre lumière le putsch du variété).
        Ce que je veux dire, c’est qu’on ne doit pas forcément relire l’histoire de nos points de vue en imaginant qu’elle puisse se dérouler comme aujourd’hui, il n’y avait sans doute pas de fatalité voir le FCN échouer en Europe parce qu’il était le FCN, mais rien ne dit qu’il aurait eu du succès en étant plus ou autre chose que le FCN.

        (J’avais parlé du Hérisson et du renard, de Isaiah Berlin, mais j’ai affaire à des cancres.)

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      9. (Je suis un forcené. Voilà qui me fait penser à Pasqua. Et j’ai rien dit des soupçons de corruption envers «Ciro», ni du grand couillon d’Alsace pieds nus dans son gazon, vêtu de son seul slip au petit matin. Habitude ramenée du Japon paraît-il, à défaut d’un talent pour les haïkus sans doute…)

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    2. (Et de rappeler le dramatique accident qui prendra la vie de Seth Adonkor, Labejof et la carrière de Sidi Kaba, dont j’imagine le profil correspondre à ces «besoins» qui ne furent jamais compensés pour les raisons déjà évoquées.)

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