Siniša Mihajlović, récit d’une carrière mésestimée

Décédé à 53 ans des suites d’une leucémie contre laquelle il se battait depuis 2019, Siniša Mihajlović était ce coach bourlinguant à travers l’Italie depuis plus de 10 ans. Bologne puis Catane, Florence, la sélection serbe, Gênes, Milan, Turin, neuf jours à Lisbonne puis second passage à Bologne. Mais avant cette carrière honorable, malgré l’absence du moindre titre, Mihajlović était ce joueur complet, ayant débuté au poste de milieu central mais dont la polyvalence lui a permis de jouer milieu gauche puis latéral gauche avant de terminer sa carrière en défense centrale.

Né à Vukovar, dans la République socialiste de Croatie, le 20 février 1969, il commence sa carrière au NK Borovo, club local de Vukovar et fait ses débuts professionnels en 1986 à l’âge de 17 ans en troisième division yougoslave. Il impressionne suffisamment pour que le Dinamo Zagreb s’intéresse à lui, bien aidé par ses coéquipiers Zvonimir Boban et Robert Prosinečki qu’il côtoie en jeunes avec la sélection.

Cela ne mènera nul part et à l’été 1988, il est recruté par le Vojvodina Novi Sad. L’équipe basée en Voïvodine avait terminé dixième la saison précédente mais sous l’impulsion de son nouveau milieu de terrain, elle se fait une place parmi les quatre gros de Yougoslavie (Partizan, Etoile rouge, Dinamo, Hajduk) et remporte même le titre à la surprise générale. La saison suivante voit néanmoins l’équipe revenir à sa place d’antan et finir à une triste onzième place, Mihajlović se permettant de marquer 11 buts et de finir meilleur buteur du club cette saison-là.

Le talent du joueur d’alors 21 ans est bien trop grand pour la petite province autonome et Siniša part donc pour Belgrade rejoindre l’effectif de rêve que construit le club de Dragan Džajić. Membre d’un quatuor du milieu de terrain absolument légendaire composé de Dejan Savićević, Robert Prosinečki et Vladimir Jugović, sa première saison est paradoxale : il joue peu en championnat (14 matches sur 36) mais est titulaire en Coupe des clubs champions. En demi-finale retour au Marakana, il est l’auteur des deux buts de son équipe, permettant la qualification en finale. L’Etoile rouge est championne d’Europe puis du monde après la victoire en Coupe Intercontinentale face à Colo-Colo.

L’Etoile rouge est au sommet mais la Yougoslavie se déchire. Après une dernière saison et un dernier titre avec Belgrade, il quitte son pays natal pour partir dans le championnat le plus relevé du monde à l’époque : le Calcio.

La Juventus est intéressée mais la Roma, qui vient de recruter Vujadin Boškov comme coach, a déjà fait une offre. Mihajlović reste deux ans dans la Ville Éternelle mais ce passage aura un grand impact sur sa carrière puisque Boškov, devant gérer la longue blessure du titulaire au poste de latéral gauche Amedeo Carboni, décide de tester Siniša au poste de latéral. Dans un effectif où se trouvent trois autres étrangers, Mihajlović réussit à prendre une place de titulaire malgré son statut d’extra-communautaire, aux dépens de Claudio Caniggia.

Après deux saisons décevantes, il décide de partir de Rome pour aller plus au nord, à Gênes. A la Sampdoria, Mihajlović retrouve son ancien coéquipier Vladimir Jugović. Mais à la Samp, Siniša ne dépasse jamais la sixième place. Il reste quatre saisons mais ne remplit pas son armoire à trophées. Nous sommes en juillet 1998. Siniša Mihajlović a 29 ans mais n’a plus remporté le moindre trophée depuis 1992, sa cote reste bonne mais les équipes où il joue ne semblent pas capable d’aller aussi haut que son talent le laisse supposer.

Son ancien coach à la Samp, Sven-Göran Eriksson, en fait sa priorité pour sa seconde saison sur le banc de la Lazio. Le président Sergio Cragnotti laisse une grande marge de manœuvre à l’entraineur suédois, qui récupère donc Mihajlović, qui n’est pourtant pas le joueur le plus en vue dans le mercato pantagruélique des Biancocelesti. En effet, en même temps que l’ancien de Novi Sad arrivent Christian Vieri, Marcelo Salas, Dejan Stanković ou Fernando Couto.

Et quelques semaines après son retour dans la Ville Éternelle, il remporte son premier titre depuis le championnat de Yougoslavie 1992 ! Une Supercoupe d’Italie n’est certainement pas le trophée le plus prestigieux qui existe mais pour son premier match officiel avec la Lazio, Mihajlović est titulaire en défense centrale et bat la Juventus. La saison 1998-1999 s’avère contrastée avec une victoire en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe remportée face à Majorque mais une deuxième place en Serie A, un point derrière l’AC Milan alors que les Laziale furent en tête du championnat pendant un tiers de la saison, et ce jusqu’à l’avant-dernière journée…

Le mercato 1999 sera du même tonneau que celui de l’année précédente ! Vieri quitte le club pour l’Inter contre la somme monumentale de 80 milliards de lires (46 millions d’euros) ? Pas de soucis, Boksic, Salas, Mancini et les recrues Simone Inzaghi et Fabrizio Ravanelli le remplaceront ! Et pour améliorer un milieu de terrain qui n’avait franchement pas besoin de grandes améliorations, Diego Simeone et Juan Sebastian Veron arrivent !

Sven-Göran Eriksson le sait. L’effectif qu’il tient entre ses mains est une machine de guerre capable de battre n’importe quelle équipe. En Ligue des Champions, l’équipe tourne à merveille et termine en tête des deux phases de groupe, Sinisa marquant le but décisif à Stamford Bridge pour assurer la première place de la seconde phase de groupe. Malheureusement, un match désastreux à Mestalla contre Valence ruine toute chance de dépasser les quarts de finale. Les Biancocelesti se vengent en remportant la Coppa Italia face à l’Inter mais tout le monde le sait, l’objectif est le Scudetto.

Et c’est bien simple, la Lazio, sur les 34 journées, n’est jamais plus bas que troisième. La dernière journée voit l’un des plus gros retournement de situation de l’histoire du Calcio : la Juventus se déplace à Pérouse, où une pluie biblique s’abat sur le Stadio Renato Curi, dans de telles conditions, la Vieille Dame ne s’en sort pas et encaisse un but. Pendant ce temps, sous un grand soleil à Rome, la Lazio s’impose 3-0. Pierluigi Collina siffle la fin du match. La Juventus possédait neuf points d’avance sur la Lazio à huit journées de la fin. Personne n’aurait osé imaginer qu’une telle avance serait perdue. Mais le chef d’œuvre de cette équipe est en tout début de saison. Opposé à une équipe de Manchester United sortant d’un triplé historique, les hommes d’Alex Ferguson sont largement favoris. On ne voit qu’une seule équipe sur le terrain du Stade Louis II, et ce ne sont pas les Anglais… Le score n’est que d’un but à zéro mais dans le jeu, les Italiens ont éteint les Red Devils. Pour le technicien écossais, il ne fait pas de doute, cette équipe de la Lazio était belle et bien la meilleure équipe du monde…

Eriksson quitte la maison romaine en janvier pour prendre la tête de la sélection anglaise. Mihajlović remporte une autre Supercoppa Italiana mais les entraineurs s’enchainent… Après le Suédois, Dino Zoff, qui ne fait que six mois. Puis Zaccheroni, pendant six mois à nouveau. Roberto Mancini reste deux ans et la Lazio, comme le défenseur de maintenant 35 ans remporte un dernier titre, une Coppa Italia contre la Juve. Comme au bon vieux temps…

Pour Siniša, suivront deux années sans titres avec l’Inter, nouveau club de son copain Mancini. Il prend sa retraite à 37 ans, en ayant remporté une Coupe d’Europe, une Coupe des Coupes, les championnats yougoslave et italien et en ayant traversé la décennie 90 avec ses coup-francs tous plus délicieux les uns que les autres.

L’équipe nationale sera également décevante pour Mihajlović. Absent lors du titre de champion du monde des moins de 20 ans de 1987, il aurait dû gagner l’Euro 92 si la guerre n’avait pas décidé de sacrifier la plus belle génération que le football yougoslave n’ait jamais connu. Il fait une Coupe du monde 98 correcte mais la Croatie, qu’il aurait pu choisir, prend toute la lumière balkanique. Lors de l’Euro 2000, les Brésiliens d’Europe, laminés par leur préparation physique, se font étriller par les Pays-Bas en quart de finale.

Siniša Mihajlović est mort trop jeune, c’est une évidence. Mais sa carrière, à travers ses coup-francs, son impact sur la plus grande équipe yougoslave de l’histoire et par son combat en fin de vie en feront à jamais une figure marquante de la fin du vingtième siècle et du début du vingt-et-unième dans le football italien mais aussi international.

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23 réflexions sur « Siniša Mihajlović, récit d’une carrière mésestimée »

  1. En tant que coach il avait un petit quelque chose aussi, rien de bien spécial mais une certaine capacité à transmettre sa force et son énergie (un peu trop peut-être, l’orgueil étant souvent placé au premier plan, la tactique par conséquent était quant à elle assez secondaire)…

    Avec Catania, la Fiorentina et la Samp, il surperforme clairement (les contextes à Gênes et à Florence n’était pas catastrophique non plus mais il a le mérite d’avoir maintenu de la continuité dans le parcours de ces clubs là, Miha a toujours été un très bon trait d’union entre son prédécesseur et son successeur)…

    Au Torino et à Bologne (volume 2),c’était un peu plus stagnant mais rien de mauvais non plus (les 2 clubs n’étaient pas dans leur meilleure période)…

    Et entre ces deux phases de sa carrière d’allenatore (je ne cite pas le premier passage à Bologne ni la parenthèse en selection serbe (le Sporting n’existe pas on peut le dire ainsi))… entre ces deux blocs donc, il y a eu le Milan, le seul grand club que Sinisa aura coaché, sorte de reconnaissance et d’approbation pour son travail en tant qu’entraîneur. Au moment de sa nomination (et même pendant ou après celle-ci) ce n’est pas le meilleur Milan de l’histoire c’est certain, c’est peut-être même le pire des 30 dernières années mais qu’importe, ça reste néanmoins toujours significatif, symbolique. On retiendra de son mandat chez le Diavolo, le lancement de Donnarumma et une finale de Coupe d’Italie atteinte (à ne pas minimiser étant donné le caractère désertique et deseché du Milan de cette époque)… Un trophée que les Rossoneri souleveront hélas sans leur Mister, en effet, Mihajlovic sera remercié seulement quelques semaines avant cette finale face à la Juve et c’est l’intérimaire Christian Brocchi qui inscrira cette petite ligne à son palmarès.

    Un bon gars, un bon entraîneur… J’aurais été curieux de connaître la suite de sa carrière comme coach car il était encore jeune, très jeune, trop jeune…

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  2. On parle d’Oviedo dans l’autrr article et finalement, c’est en Asturies que Prosinecki a été le plus apprécié en Espagne. D’ailleurs je ne connais pas les raisons de son retour en Yougoslavie enfant, après avoir passé ses 10 premières années en Allemagne et avoir commencé à jouer au Stuttgarter Kickers. Comme Klinsmann.

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    1. Quelqu’un sait-il à compter de quand Prosinecki devint un joueur « libre »?

      J’entends par là que, vers l’an 2000, il fit en sorte de ne plus signer que des contrats d’un an, monnayant sa signature pour quelque 3 millions d’euros la saison..en plus du salaire, donc! Et pour des rendements contrastés.

      Vu live une dizaine de fois de la sorte en Belgique, passage mi-figue mi-raisin au Standard, il ne parvint jamais à être ce pour quoi il avait été (chèrement, donc) signé : le leader d’un groupe très doué mais manquant de repères. Il me garde par contre l’une des plus impressionnantes protections de balle vues en live, il jouait en marchant mais absolument insensible aux pressings exercés sur lui, quelle classe..

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      1. Ce que je retiens surtout de Prosinecki (jeune), c’est qu’il pouvait faire passer Maradona et Messi pour des dribbleurs amateurs ^^Le gars avait un talent phénoménal.
        Plus vieux (de mes souvenirs de 98), il avait effectivement une très grosse protection de balle.
        Il a fait une belle carrière, mais au vu du talent qu’il avait, il donne un fort goût d’inachevé. Sans doute qu’une guerre est aussi passée par là…

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      2. Apres, il se blesse tres vite au Real et ne supporta pas la pression de ce club complètement dominé nationalement par le Barça. Et au niveau continental avec les deux éliminations successives face au PSG.

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  3. Je ne sais pas si sa carrière est mésestimée ou si ce sont les prises de position et le caractère de Mihajlović qui sont à l’origine d’une forme de distance que les journalistes ont toujours eu avec lui. Les Serbes, en général, n’étaient pas médiatiquement dans le camp des gentils dans les années 90 et son soutien public à Arkan n’a évidemment rien arrangé. Et puis il y a eu des mots de trop, très vite regrettés, face à Vieira qui l’aurait en retour appelé « Gipsy ». Irrégulier et pas toujours au top physiquement, Mihajlović était incontestablement un grand joueur et un grand leader.

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    1. Viera-Mihajlovic, c’est l’oeuf et la poule, un truc de récré mode « c’est lui qui a commencé ».

      Mihajlovic le « gitan » (il l’était), c’était pas vraiment marqué sur son visage! A ses traits, je lui prêtais plus volontiers du sang magyar, avant de découvrir la réponse faite par Mihajlovic, donc, aux accusations de Viera, bref et rétrospectivement : je m’en demandais surtout comment Viera pouvait savoir qu’il était gitan (ou tzigane, plutôt?)??

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      1. Mihajlovic n’était pas un gitan mais c’est une insulte utilisée pour dénigrer les gens originaires des Balkans.

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      2. Dans mes souvenirs, foulée de cette histoire à la con avec Viera, lui-même avait revendiqué en être un..? (vais vérifier)

        Lu ton com plus bas..et adoré moi aussi la Serbie : beau, simple, accueillant, rustique.. Le reste, popotes intra-balkaniques : je laisse aux principaux intéressés de s’arranger entre eux, quand l’Ouest s’en mêle ce n’est bien souvent guère que pour foutre (davantage) le brin.

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    2. J’en ai pas parlé car je voulais garder le positif mais oui, c’était une figure controversée et il a eu la malchance de choisir le « mauvais » pays à la dislocation de la Yougoslavie. Comment aurait pu évoluer sa carrière avec une demi-finale de Coupe du Monde…

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      1. Garder le positif? Oui, mais c’est parfois assez relatif, les bons et mauvais points.

        Des milices ultras ce n’est vraiment pas ma came, idem pour des givrés type Arkan, au fou.. mais j’ai a minima de la compréhension pour tout qui voit son pays (si bancal soit-il) être victime de subversion géopolitique (plan Alpen-Adria..animé dès les 80’s par le père véritable du grand FC Bayern des 70’s!), d’injustices de tous ordres (blacklister les footballeurs yougos d’Euro 92 fut une faute!.. ou alors qu’on m’explique comment l’on put attribuer la WC94 aux US..un jour après que les US eurent délibérément abattu un avion civil iranien?), de bombardements pas piqués des vers sous des motifs pour d’aucuns (pas tous) grossiers.. pays victime d’un dépeçage organisé, programmé et assisté par l’Ouest aussi (j’en reviens audit plan Alpen-Adria)……….. Je ne pourrais totalement jurer de ce qu’il adviendrait de mes sympathies dans ces conditions, pas moi qui jugerai le Sinisa!

        J’ai vécu un climat analogue en RDC, pays victime lui aussi d’un plan (en l’espèce sanguinolent, c’est la Yougoslavie puissance mille) de dépeçage orchestré en nos latitudes.. et je ne comprends toujours pas comment ils parviennent à garder leur calme, ne pas virer massivement en mode disons « ultras »..

        Concernant Viera : il exprima ses regrets tout en donnant sa (légitime) version des faits ; Viera en fit-il autant? (question du candide)

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      1. Je ne connais pas la Serbie, j’espère avoir l’occasion de m’y rendre dans le futur. Pour ma part, à tort ou à raison, mes opinions se fondent sur les faits présents mais tiennent également compte des amitiés anciennes entre les peuples, des alliances du passé, avec la conviction que l’histoire finit toujours par nous rattraper. J’ai été meurtri quand les Français ont participé aux bombardements en Serbie, sans que cela n’exonère les dirigeants serbes de quelque responsabilité que ce soit, j’insiste bien sur ce point. Que Chirac soit alors président était d’autant plus décevant qu’il est sans doute le dernier dirigeant français ayant une connaissance aiguë et non angélique des équilibres géopolitiques.

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      2. C’est un pays très francophile, j’ai rencontré plusieurs Serbes et Monténégrins, jeunes et moins jeunes qui ont appris le français ou était en train de l’apprendre. Même un pope, dans l’église Saint-Marc de Belgrade, est venu me parler en français !

        Ils nous voient plutôt comme des alliés historiques de l’Occident et sont beaucoup plus au fait de l’histoire liant les deux pays comme par exemple l’aide apportée par la France au royaume de Serbie lors de l’expédition de Salonique en 1915 pendant la Première guerre mondiale que de nombreux français eux-mêmes.

        Après, de par mes idées, j’ai été bien accueilli et j’ai pu discuter de nombreux sujets sensibles (bombardement de l’OTAN en 1999, le Kosovo, Josip Tito, les 5 siècles de domination ottomane etc…). Je pense qu’avec un Français situé à l’opposé de moi sur bon nombre d’idées, le courant passerait plus difficilement.

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  4. Putainnnnnn tous ces noms de joueurs qui m’ont fait aimer le foot… merci pour l’article je m’en fous des polémiques autour de ses prises de position… j’ai de nouveau 10 ans dans ma tête !!!

    Les gauchers, la crème du foot!!!

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  5. Mon premier souvenir de lui, c’est son coup-franc où il marque face à l’Iran lors du mondial 1998, victoire 1-0 de la Yougoslavie. Je ne sais même plus comment j’en étais arrivé à voir ce match ! Je me rappelle aussi du 2-2 face à l’Allemagne où il dévie un coup-franc surpuissant de Tarnat, prenant ainsi Kralj à contrepied.

    53 ans c’est jeune, une pensée pour ses 6 enfants…

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  6. J’étais peut-être un peu trop jeune pour le connaitre en pleine gloire…
    Mais perso, quand son nom me vient, j’ai deux souvenirs qui me viennent en tête :
    – Un DVD montrant tous les buts de France 98. Alors que vient le coup-franc contre l’Iran, Christian Jeanpierre aux commentaires décrit : « Dans ce fameux Groupe F se trouve le meilleur tireur de coup-franc de la compétition : Siniša Mihajlović, et sa patte gauche magique ! Le joueur de la Lazio est le plus régulier dans cet exercice. Recordman de coup-francs transformés dans le Calcio ».
    – Un Téléfoot de 2005, où Thierry Gilardi décrit un match entre l’Inter et je sais plus qui, Siniša Mihajlović avait déjà marqué sur CF, et Gilardi commente le images et : « Nouveau coup-franc pour l’Inter… Devinez ? Mihajlović, bien sûr ! Encore là ! Et ça fait 2 pour l’Inter ! »

    Même s’il n’était pas qu’un simple artificier, quand je pense à Siniša Mihajlović, je pense coup-francs imparables
    Ca donnerait presque envie de lancer une série sur les tireurs de coup-franc

    Qu’il repose en paix.

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  7. Un joueur extraordinaire, à n’en pas douter
    Sacré avec l’Etoile Rouge de Belgrade, Champion d’Europe de le Coupe d’Europe des Clubs Champions, au Stade San Nicola de Bari

    C’est triste

    Comme voir Gianluca Vialli lutter

    Ou encore, Giuseppe Signori, Laziale capable de faire (presque) aussi bien que Sinisa

    Le foot tue

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