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#6518
bobbyschanno
Modérateur

Té ! Vu aussi Seules les bêtes (2019) et La conspiration du Caire (2022) : la somme de coïncidences dans le premier est pour le moins invraisemblable ! Pis, rien n’y est clair. Mais j’ai bien aimé le côté pessimiste où tout le monde trahit tout le monde et c’est plutôt bien mené. Un ton en-dessous de La nuit du 12 (2022) du même Dominik Moll. Le deuxième propose quelques jolis plans (la salle principale de la mosquée en contre-plongée…) et, de manière générale, de beaux décors (l’université islamique). C’est aussi plutôt bien mené, même si ça manque parfois de nerf !

Vu aussi The father (2020), film qui fit tout un ram-dam lors de sa sortie. En restant mesuré, je dirais que c’est à chier par terre. Mais littéralement. L’idée de base est maligne, pas de doute, mais ça tourne vite en rond, c’est abscons et, surtout, c’est mou… mais mou ! Et le mec n’a pas peur de nous jeter à la gueule une heure et demi de théâtre filmé… Grand malade ! Pis, il a dû se dire : « Tiens ! je vais leur coller un peu de Bellini et de Bizet, ça fera pleurer dans les chaumières. »

Pour finir, je suis tombé totalement par hasard sur Ces garçons qui venaient du Brésil (1978) de Franklin J. Schaffner, avec Gregory Peck, Laurence Olivier, James Mason, Lilli Palmer, Steve Guttenberg (le mec de Police Academy), Bruno Ganz ! Le pitch, comme disent les Anglo-Américains : le docteur Mengele, à la tête d’une organisation secrète d’anciens nazis, a cloné 94 fois Adolf Hitler et a placé ces clones dans des familles censées imiter la famille originale du futur (et ex !) Führer. Totalement délirant ! Au final, c’est pas plus rock and roll que ça, Gregory Peck n’arrive même pas à faire peur, Mason, Guttenberg, Palmer et Ganz on les voit 5 minutes, reste Sir Laurence avec un subtil accent de juif viennois. Un bon petit polar, sans plus.