Cinémas

  • Ce sujet contient 162 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Telmo, le il y a 1 année.
30 sujets de 121 à 150 (sur un total de 162)
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    Messages
  • #6547
    bobbyschanno
    Modérateur

    Bon, accessoirement, je sors de Empire of light. Décevant… Mais, au moins, j’ai eu le temps de réfléchir à mon dîner. Y a plein de pistes soulevées : les années 80, le RU, Thatcher, les skins, le punk, le vieux ciné, la nostalgie, les problèmes raciaux, le féminisme, la folie, l’amour mixte (intergénérationnel et interethnique), etc. Mais rien n’est approfondi. On reste en surface en tout et on attend toujours une scène un peu forte. C’est mou, ça manque d’audace. Mais ça va, hein, les 2 heures passent bien : c’est un travail professionnel avec des plans soignés.

     

    Sam Mendes, c’est pas le gars qui avait commis, voilà 25 ans, un truc appelé American beauty ? Où, si je me souviens correctement, on découvrait que le méchant était le méchant car il collectionnait des assiettes du IIIe Reich… Le méchant est un nazi ! Quelle audace !

     

    Bref, courrez plutôt dans votre vidéo-club (quoi ? ça existe plus ?) pour voir Angst essen Seele auf (Tous les autres s’appellent Ali) de RWF. Ça c’est du mélo audacieux sur l’amour intergénérationnel et interethnique. Et c’est pas avec des mannequins anglais dans un cadre romantique. C’est avec des gens normaux dans un cadre sordide (ce Bar Asphalt, à chacune de mes visites à München je le cherche…).

    #6553
    411VM
    Modérateur

    Oh que oui, et c’était pas foufou, il avait pourtantb beaucoup plu et très bien marché « American Beauty »

    par contre après tu évoques ce qui me rappelle un film adapté d’une nouvelle de Stephen King, un ado se prends d’amitié avec un ancien Nazi et le grille, avant de le faire chanter .

    il a aussi fait des James Bond il me semble.

    pour le vidéo club, le dernier que je connais est avenue Parmentier :

    JM Vidéo.

    la référence !

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par 411VM.
    #6558
    sainte
    Participant

    @Bobby en vrai tu le conseil pas alors Empire of Light ? lol moi j’ai beaucoup aimé à l’époque et encore aujourd’hui j’ai plaisir à le revoir American beauty comme quoi les gouts et les couleurs^^

    #6584
    bobbyschanno
    Modérateur

    Pas revu depuis 25 ans, American Beauty…

    Empire of light, ça se regarde. Esthétiquement, c’est plutôt joli. Mais tu ne rateras rien en ne le voyant pas.

    (Chuis sûr qu’il y a une histoire d’assiette nazie dans American Beauty : ma mémoire ne peut pas me jouer des tours à ce point…)

    #6585
    bobbyschanno
    Modérateur

    Ah ! ouais, JM Vidéo, ç’a l’air incroyable comme truc. A mi-chemin entre la bibliothèque et le bouquiniste, mais pour des vidéos et pas pour des livres… Excellent !

    #6586
    bobbyschanno
    Modérateur

    Je me relis (il est doux de se relire au matin après une nuit bien énergisante) et je constate que j’ai pondu une espèce d’euphémisme particulièrement stupide : « les problèmes raciaux ». Wow ! le racisme, quoi…

    #6623
    411VM
    Modérateur

    Haha je ne l’ai pas vu depuis aussi longtemps que toi donc si ça se trouve j’ai zappé cette dimension !

    JM vidéo c’est génial, faudrait vraiment que je me crée une habitude.

    le truc c’est qu’avec Book off c’est moins cher et pas en location, mais un choix certainement de moindre qualité .

    j’ai un taf à deux pas ça m’a donné envie d’y aller jeter un œil plus récent .

    Et puis après tout, je pense que ça me ferait plaisir et apprécier une dynamique avec leurs supers conseils.

    les mecs savent de quoi ils parlent, te conseille bien…

    il faut que j’y retourne .

     

    #6625
    sainte
    Participant

    Pas revu depuis 25 ans, American Beauty… Empire of light, ça se regarde. Esthétiquement, c’est plutôt joli. Mais tu ne rateras rien en ne le voyant pas. (Chuis sûr qu’il y a une histoire d’assiette nazie dans American Beauty : ma mémoire ne peut pas me jouer des tours à ce point…)

    oui il y a cette histoire d’assiette nazie et des armes, c’est dans « l’armoire à trophée » du pére militaire du petit copain de la fille de Spacey bien vu! je l’ai revu y’ a 1 an je crois j’ai moins apprécié qu’a une époque mais les acteurs sont vraiment top et j’irai pas craché sur Spacey

    #6626
    sainte
    Participant

    Haha je ne l’ai pas vu depuis aussi longtemps que toi donc si ça se trouve j’ai zappé cette dimension ! JM vidéo c’est génial, faudrait vraiment que je me crée une habitude. le truc c’est qu’avec Book off c’est moins cher et pas en location, mais un choix certainement de moindre qualité . j’ai un taf à deux pas ça m’a donné envie d’y aller jeter un œil plus récent . Et puis après tout, je pense que ça me ferait plaisir et apprécier une dynamique avec leurs supers conseils. les mecs savent de quoi ils parlent, te conseille bien… il faut que j’y retourne .

    ça m’a l’air excellent cet endroit!je savais pas que ça existait encore des endroits comme ça!! bon on est à Paris en même temps, le top c’est que c’est le quartier où je traine en plus quand je monte à paris (avec le 19eme du côté de Belleville, les gars de Paris je vous conseil le bar culture rapide le mardi soir sur la rue de Belleville,soirée slam et poésie y’a plein de copains qui s’y « produise)et l’avenue parmentier c’est l’avenue où mes darons ont acheté un appart!

     

    #6642
    Shtrafnoï
    Participant

    Il me semble que c’est là où sont tournées ces vidéos aussi, non?

    J’aime bien ce format, ça fait bien rallonger la liste des films à voir absolument. Globalement les réalisateurs arrivent à être bien intéressants quand ils parlent des films qu’ils aiment.

    #6665
    411VM
    Modérateur

    On m’en a parlé il faut vraiment que j’aille y faire un tour!

    #6766
    Alfredo Puskás
    Participant

    Je suis allé une seule fois à JM Video. En suis ressorti aussitôt en affichant mon air le plus désagréable que le taulier n’a pas dû apprécier. Très peu pour moi les boutiques où aucun prix n’est affiché sur les DVD et où il faut demander au coup par coup. De toutes façons c’est hors de prix et les boîtiers sont déglingués. Je ne me souvenais plus qu’ils faisaient de la location, mais à quel prix ?

    J’hésite à me réinscrire dans les médiathèques parisiennes. C’était quand même 60 euros par an pour emprunter bouquins, BD, CD et DVD. De plus la meilleure médiathèque pour les DVD est Georges Brassens dans le 14è et c’est pas la plus près de chez moi. Bon j’en ai profité pendant 10 ans en empruntant des milliers de disques et en les téléchargeant (illégalement) dans mon PC (avant pendant 20 ans ce fut sur K7). On peut emprunter jusqu’à 40 documents à la fois. J’allais même, à vélo ou en métro,  jusqu’à Beaugrenelle, Port-Royal, Clignancourt et même Trocadéro et Edmond Rostand (17è). Je crois bien que je les « essayé » presque toutes.  Je devais être un cas unique dans tout Paris et sa banlieue.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Alfredo Puskás.
    #6816
    Guybrush Threepwood
    Participant

    Bref, courrez plutôt dans votre vidéo-club (quoi ? ça existe plus ?) pour voir Angst essen Seele auf (Tous les autres s’appellent Ali) de RWF. Ça c’est du mélo audacieux sur l’amour intergénérationnel et interethnique. Et c’est pas avec des mannequins anglais dans un cadre romantique. C’est avec des gens normaux dans un cadre sordide (ce Bar Asphalt, à chacune de mes visites à München je le cherche…).

    Ahahaha

    #6822
    bobbyschanno
    Modérateur

    Angst essen Seele auf | Film-Rezensionen.de

    #6863
    bobbyschanno
    Modérateur

    Cette sublime photo n’électrise-t-elle donc personne, ici bas ?

    Il devait faire soleil et, en conséquence, je devais aller faire du vélo. Mais il pleut et je rive donc mon gros cul sur une chaise. Je vais me mettre de la musique et faire un peu de ménage. Et puis j’irai faire du vélo cet après-midi.

    En attendant, je vous parle un peu de mes derniers visionnages.

    On commence donc avec In Bruges (2008) de Martin McDonagh. C’est esthétiquement réussi et bien écrit (j’aime beaucoup comme le récit se referme sur lui-même dans les dernières minutes). Mais c’est excessivement bizarre (mais qu’a-t-il donc avec les nains ?) et inutilement sanglant. Une signature singulière, en tout cas.

    On poursuit avec un classique : Le journal d’une femme de chambre (1964) de Luis Buñuel. Le metteur en scène est en plein dans ses obsessions d’avant le départ pour les Amériques : la critique de la bourgeoisie et de l’Eglise, les ligues des années 30, le surréalisme. C’est efficace. Et puis il y a Jeanne Moreau…

    On finit avec une daube récente : BAC Nord (2020) de Cédric Jimenez. Premier constat : c’est mou. Pour un film qui se veut d’action, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Alors, oui, la séquence d’assaut au milieu du film (qui dure 10-15 minutes) est réussie. Bon, ça vaut pas les séquences de braquage chez Dassin ou Melville, mais c’est bien fait. Mais à côté de ça… C’est mortellement naze. Et puis il y a les dialogues : mon Dieu ! On savait que Victor Hugo était mort et enterré. Mais là, il assassine même Audiard, ce couillon. On m’objectera le réalisme. Certes, mais le réalisme n’excuse pas tout, surtout pas la bêtise ! Mais qui a donc eu l’idée de déféquer ainsi sur chaque ligne de dialogue ? Même dans les films d’Abel Ferrara il y a moins d’ordures…

    Bref, tout ça peut encore passer. Des films mous avec des dialogues merdiques, on en a soupé ! Tant et plus… Mais la morale, car morale il y a. Sous une fausse volonté de ne pas juger, mon oeil ! Les mecs franchissent la limite mais ils ne sont pas punis. Il n’y en a pas un à qui arrive une crasse du fait qu’il a fauté et s’est conduit comme les criminels qu’il est chargés d’arrêter. Leur hiérarchie les casse, leurs amis les abandonnent, c’est tout. Dès lors, qui sont les salauds ? Bref, on comprend bien que, pour le scénariste, pour que la police fasse efficacement son travail elle doit basculer (un peu) dans l’illégalité. On savait que Platon était enterré et qu’il n’y en a désormais plus que pour Machiavel, mais quand même…

    Mais le pire, c’est sans doute la charge antibureaucratique et antiparlementaire qui s’ensuit. Les hommes de terrain, les virils, les gros durs qui font le sale boulot ne peuvent pas le faire correctement car ils sont entravés par des costards-cravates derrière des bureaux et des micros. Bon sang ! c’est digne de Rambo 2…

    (Sinon, vous ai-je parler de El Perdido d’Aldrich ? Je ne sais plus.)

    #6865
    Guybrush Threepwood
    Participant

    On a le droit de moquer RWF ici ?

    #6866
    bobbyschanno
    Modérateur

    On a le droit de moquer RWF ici ?

    Vas-y, que je rigole !

    #6867
    Guybrush Threepwood
    Participant

    On a le droit de moquer RWF ici ?

    Vas-y, que je rigole !

    J’ai simplement posé une question. Je n’ai pas dit que j’avais l’intention de le faire.

    Paraît qu’il s’est fait recalé à l’entrée d’une écolde de ciné. Quelqu’un connaît la raison?

    #6868
    Alfredo Puskás
    Participant

    Cette sublime photo n’électrise-t-elle donc personne, ici bas ? Il devait faire soleil et, en conséquence, je devais aller faire du vélo. Mais il pleut et je rive donc mon gros cul sur une chaise. Je vais me mettre de la musique et faire un peu de ménage. Et puis j’irai faire du vélo cet après-midi. En attendant, je vous parle un peu de mes derniers visionnages. On commence donc avec In Bruges (2008) de Martin McDonagh. C’est esthétiquement réussi et bien écrit (j’aime beaucoup comme le récit se referme sur lui-même dans les dernières minutes). Mais c’est excessivement bizarre (mais qu’a-t-il donc avec les nains ?) et inutilement sanglant. Une signature singulière, en tout cas. On poursuit avec un classique : Le journal d’une femme de chambre (1964) de Luis Buñuel. Le metteur en scène est en plein dans ses obsessions d’avant le départ pour les Amériques : la critique de la bourgeoisie et de l’Eglise, les ligues des années 30, le surréalisme. C’est efficace. Et puis il y a Jeanne Moreau… On finit avec une daube récente : BAC Nord (2020) de Cédric Jimenez. Premier constat : c’est mou. Pour un film qui se veut d’action, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Alors, oui, la séquence d’assaut au milieu du film (qui dure 10-15 minutes) est réussie. Bon, ça vaut pas les séquences de braquage chez Dassin ou Melville, mais c’est bien fait. Mais à côté de ça… C’est mortellement naze. Et puis il y a les dialogues : mon Dieu ! On savait que Victor Hugo était mort et enterré. Mais là, il assassine même Audiard, ce couillon. On m’objectera le réalisme. Certes, mais le réalisme n’excuse pas tout, surtout pas la bêtise ! Mais qui a donc eu l’idée de déféquer ainsi sur chaque ligne de dialogue ? Même dans les films d’Abel Ferrara il y a moins d’ordures… Bref, tout ça peut encore passer. Des films mous avec des dialogues merdiques, on en a soupé ! Tant et plus… Mais la morale, car morale il y a. Sous une fausse volonté de ne pas juger, mon oeil ! Les mecs franchissent la limite mais ils ne sont pas punis. Il n’y en a pas un à qui arrive une crasse du fait qu’il a fauté et s’est conduit comme les criminels qu’il est chargés d’arrêter. Leur hiérarchie les casse, leurs amis les abandonnent, c’est tout. Dès lors, qui sont les salauds ? Bref, on comprend bien que, pour le scénariste, pour que la police fasse efficacement son travail elle doit basculer (un peu) dans l’illégalité. On savait que Platon était enterré et qu’il n’y en a désormais plus que pour Machiavel, mais quand même… Mais le pire, c’est sans doute la charge antibureaucratique et antiparlementaire qui s’ensuit. Les hommes de terrain, les virils, les gros durs qui font le sale boulot ne peuvent pas le faire correctement car ils sont entravés par des costards-cravates derrière des bureaux et des micros. Bon sang ! c’est digne de Rambo 2… (Sinon, vous ai-je parler de El Perdido d’Aldrich ? Je ne sais plus.)

    C’est tout à fait ça Bac Nord. 

    Petite suggestion: il faut mettre les titres de films en italiques, c’est plus lisible.

    #7242
    Dip
    Participant

    Concernant Bac Nord, on peut résumer en plus court hein: c’est de la merde.

    #7451
    bobbyschanno
    Modérateur

    #7481
    bobbyschanno
    Modérateur

    Ai vu, au cinoche, Un crime de François Ozon.

    Du mauvais théâtre de boulevard.

    #7601
    bobbyschanno
    Modérateur

    Vite fait, ai vu récemment : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel (1977). C’est peut-être son chef-d’oeuvre, bien que j’avais adoré, adoré, adoré Le fantôme de la liberté. C’est surréaliste, sadomasochiste, sexy (Angela Molina, madre de dios… !!), y a même un fond de critique sociale. Du tout, tout bon. Vraiment !

     

    Ai vu aussi Le grand couteau de Bob Aldrich (1955). Ai détesté. Chiantissime. Presque deux heures de théâtre filmé, le tout manquant sérieusement de nerf. Déçu, je fus.

     

    Enfin, faudra que je prenne un peu de temps pour vous parler de 1917, parce que je vais (un peu) le découper…

    #7625
    Guybrush Threepwood
    Participant

    Vite fait, ai vu récemment : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel (1977). C’est peut-être son chef-d’oeuvre, bien que j’avais adoré, adoré, adoré Le fantôme de la liberté. C’est surréaliste, sadomasochiste, sexy (Angela Molina, madre de dios… !!), y a même un fond de critique sociale. Du tout, tout bon. Vraiment ! Ai vu aussi Le grand couteau de Bob Aldrich (1955). Ai détesté. Chiantissime. Presque deux heures de théâtre filmé, le tout manquant sérieusement de nerf. Déçu, je fus. Enfin, faudra que je prenne un peu de temps pour vous parler de 1917, parce que je vais (un peu) le découper…

    Pieral, madre de dios!

    #7649
    Alfredo Puskás
    Participant

    Vite fait, ai vu récemment : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel (1977). C’est peut-être son chef-d’oeuvre, bien que j’avais adoré, adoré, adoré Le fantôme de la liberté. C’est surréaliste, sadomasochiste, sexy (Angela Molina, madre de dios… !!), y a même un fond de critique sociale. Du tout, tout bon. Vraiment ! Ai vu aussi Le grand couteau de Bob Aldrich (1955). Ai détesté. Chiantissime. Presque deux heures de théâtre filmé, le tout manquant sérieusement de nerf. Déçu, je fus. Enfin, faudra que je prenne un peu de temps pour vous parler de 1917, parce que je vais (un peu) le découper…

    J’aime bien Le grand couteau pour les acteurs et il y en a une flopée de grands !

    #7655
    bobbyschanno
    Modérateur

    Ouais, mais qu’est-ce que c’est chiant ! Nan mais quel ennui.

    #7668
    Alfredo Puskás
    Participant

    C’est du théâtre psychologique américain, comme Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller. La pièce originale est de Clifford Odets. C’est un peu fait pour que chaque acteur fasse, sinon son numéro ou son solo, du moins une performance.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Alfredo Puskás.
    #7684
    bobbyschanno
    Modérateur

    J’ai un peu de temps, là, avant de décoller pour les Archives.

    1917, donc, de Sam Mendes (2019). Gros boulot (du chef op’ notamment) afin de créer un ensemble visuel et sonore immersif. Digne d’un impressionnant tour de grand huit. Et c’est un peu là que le bât blesse…

    D’une part, le procédé tourne rapidement en rond et a l’inconvénient de primer tout le reste. Mais, surtout, d’autre part c’est une vision très divertissante de la guerre qui nous est offerte, une vision héroïque, une vision individualiste. Bref, rien ne va là-dedans ! Les horreurs de la guerre ne sont bien souvent que suggérées ou forment un arrière-plan, les péripéties sont dignes d’un jeu de plate-forme ou d’un Indiana Jones : et vas-y que je saute au-dessus d’un précipice en étant aveuglé, le tout, bien sûr, chronométré (comme dans n’importe quel jeu vidéo ou film d’aventures). Et vas-y que je sprinte pour éviter les balles allemandes qui sifflent à mes oreilles. Et vas-y que je fais le saut de l’ange dans une rivière torrentueuse. Et vas-y que je coure en avant de la ligne de front, mais à contre-sens… C’est la guerre, cette farce ?

    Et puis réduire la guerre à une expérience individuelle… Le mec est un putain de héros ! Dans la même journée, il zigouille deux Allemands, traverse les lignes ennemies, délivre des ordres décisifs au péril de sa vie. Et tout ça, sans peur et sans reproches. Quel homme ! Y a pas à dire… Sais pas, j’ai lu BEAUCOUP de témoins de la Grande Guerre, j’ai jamais lu des trucs pareils.

    Bref, une belle machine à pop-corn. Néanmoins, c’est divertissant, y a pas à dire. Mais réduire la guerre de 14 à un divertissement… Jean Norton Cru est mort une deuxième fois !

    #8012
    bobbyschanno
    Modérateur

    Le mépris de JLG (1963). Bouleversant ! Chaque plan – ou presque – est une oeuvre d’art. L’histoire, l’analogie avec Ulysse et Pénélope. Les bleus, les jaunes, les rouges : vifs et tranchants. La musique de Delerue. Fiou ! quel ensemble…

    Ai été (beaucoup) moins impressionné par Kiss me deadly de Aldrich (1955). 10 premières minutes ANTHOLOGIQUES, puis je me suis perdu dans les méandres habituels du film noir. J’ai rien bitté ! Et j’ai vite décroché. Peut-être étais-je mal disposé.

    #8015
    Alfredo Puskás
    Participant

    Imbitable Le mépris !

    Quel imposteur ce Godard, à part son premier film !

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