Dans les années 2000, des journalistes et écrivains, argentins et européens1, s’aventurèrent à retrouver El Trinche, crack génial et joueur fantôme, à l’instar du documentaire « Searching for Sugar Man » sur les traces du chanteur Sixto Rodriguez, ou de la quête ultime d’un poète disparu chez Roberto Bolaño. El Trinche, c’est Tomás Felipe Carlovich né à Rosario en Argentine. Héros malgré lui, il est devenu un mythe du football argentin, incarnant la quintessence du football criollo et des potreros dans l’imaginaire collectif.

Son histoire était restée confinée à Rosario essentiellement, peut être un peu à Mendoza là où le vent l’avait porté, ou dans quelques recoins d’Argentine et de Buenos Aires. C’est un reportage d’Informe Robinson2 qui l’a rendu de nouveau célèbre, et surtout, l’a fait connaître en Europe. D’autres médias et magazines3 se sont aussi lancés sur ses traces, à la recherche du « plus grand footballeur argentin que personne ne connaissait ».
À la fin du XIXe siècle, le poème El gaucho Martín Fierro4 forgea l’identité argentine naissante à travers l’épopée de son héros. Véritable succès populaire et ode à l’Argentine créole, la figure de Martín Fierro, devenu un emblème national, occupe une place centrale dans l’imaginaire argentin. Un siècle plus tard, la nation avait bien grandi. Les footballeurs avaient remplacé les gauchos.
L’Évangile de Santo Tomás
Alors qu’il n’existe quasiment pas d’image de lui et qu’il a joué à peine trois matchs en Primera, Tomás Carlovich est encensé et vénéré par les plus grandes figures du football rosarino. Parmi les témoins qui en rapportèrent les saintes actions, trois ex-sélectionneurs de l’Argentine : Marcelo Bielsa, qui alla le voir jouer presque tous les samedis plusieurs années de suite; José Pekerman qui le considère comme le meilleur cinco qu’il ait vu et l’inclut sans contestation dans son équipe-type idéale. Enfin, César Luis Menotti, tombé amoureux du Trinche, « Carlovich n’emmenait pas le ballon. C’est le ballon qui le portait. Un ballon qui paraissait intelligent, qui aimait faire des choses artistiques et qui traînait derrière lui un footballeur. » El Flaco ajoute même qu’il a voulu le sélectionner en équipe nationale.

Ça continue avec Carlos Griguol qui le qualifie de « joueur merveilleux » ; Ubaldo Fillol affirma, lors de l’unique fois qu’il a joué contre lui, « le meilleur 5 que j’ai jamais vu jouer » ; ou encore Daniel Passarella, sous le charme lui aussi, déclarant qu’il était « le meilleur joueur vu avant de débuter en Primera ». A cela s’ajoute les témoignages de joueurs majeurs de Rosario de cette époque, les stars de Rosario Central ou Newell’s Old Boys, les deux grands clubs de la ville. Et ça n’en finit pas avec d’autres moins connus, de ses coéquipiers de Central Córdoba ou d’adversaires, de journalistes ou d’hinchas, bref, de tout Rosario qui le décrit au même niveau que ses contemporains René Houseman, Ricardo Bochini, Norberto Alonso… jusqu’à la comparaison avec Diego Maradona. Une histoire qui est donc arrivée aux oreilles d’El Diez, qui, débarquant en 1993 comme un shérif à Rosario, se demandait où se trouvait le gaucho le plus connu de la ville : « Depuis que je suis arrivé, on me dit que le meilleur joueur de Rosario est un dénommé Carlovich » lança-t-il à la foule.

Écoutons les récits des fidèles, de ceux qui l’ont vu au moins une fois et qui lui vouèrent un culte. C’est l’unanimité parmi eux, Carlovich était l’un des grands joueurs de football. Mais sont-ils tous devenus fous ? Une folie collective s’était-elle emparée de Rosario ? Un joueur qui n’a presque jamais joué en 1ʳᵉ division ! Encore une fois, les seules images disponibles, quelques courts instants, c’est une gambeta du Trinche en 1983 en fin de carrière. Des articles de presse qui louent ses performances ? À peine une notice à propos d’un cinco gaucher d’1m83. Rien de plus. De ses qualités ? Les témoignages mettent en avant sa maîtrise technique exceptionnelle, ses dribbles provocateurs, son aisance balle au pied, sa conservation du ballon et sa vision du jeu avec sa patte gauche dévastatrice. Et tel l’évangile, nous lisons les miracles de Santo Tomás.
D’abord, chapitre premier le doble caño. El Trinche est l’inventeur du « double petit pont », tout Rosario le jure. Aller-retour, double humiliation. Un ex-coéquipier confesse même que l’esthète touchait une prime de cent pesos par petit pont. Ensuite, le jour où Carlovich n’a joué qu’en talonnade. Tant qu’à faire, l’esthète faisait l’éloge de la beauté improductive sur le terrain. Certains affirment même qu’il n’a pas perdu un ballon durant des années, car il était impossible de lui prendre la balle des pieds. Et puis, « Le jour où il est parti pêcher au lieu d’aller en sélection ». Appelé par Menotti en 1977, il n’aurait pas honoré sa convocation. « Le jour où il a eu l’opportunité d’aller jouer au New York Cosmos ». Mais Pelé a refusé sa venue de peur d’être dans son ombre ! De toute façon, les États-Unis c’est une terre d’ignorants et d’infidèles pour la santería d’El Trinche. Continuons : « Le jour où un arbitre l’a exclu du terrain » et qu’il fut ressuscité par le public, les fidèles réclamant son retour, forçant le juge à revenir sur sa sentence. « Le jour où Trinche a mis à terre le Milan AC » : en tournée en Argentine en 1979, le club italien est défait en amical par Andes Talleres de Godoy Cruz dans la région de Mendoza. Un modeste club mendocino qui avait invité Carlovich à renforcer l’équipe, car ce dernier avait joué en ligue provinciale de Mendoza et y avait laissé d’excellents souvenirs.
Puis l’apogée de sa légende : « le jour où Carlovich a dansé sur l’Albiceleste ». La sélection argentine était en préparation pour le Mondial 1974, et vint affronter une sélection de Rosario. Cinq Leprosos et cinq Canallas, et le Saint de la ville en guest star5. Le 11 de Rosario donne une leçon au pays, 3-0 à la mi-temps avec des buts de Jorge González, Alfredo Obberti et Mario Kempes. Un joueur éclabousse la partie et enchante les plus de 30 000 personnes venues assister au récital rosarino, devinez-qui ? Tomás Carlovich de Central Córdoba.

Au point que Vladislao Cap, le sélectionneur argentin, aurait demandé à ses collègues, Juan Carlos Montes et Carlos Timoteo Griguol, de sortir le bourreau qui mettait en péril la Patrie, ou au moins lever le pied pour ne pas démoraliser ses gars ! Le grand chevelu domine les débats, de ses grandes enjambées, de sa patte gauche et de sa technique réglée au millimètre. Il met un caño à Francisco Sá, s’éclate avec Carlos Aimar et Mario Zanabria comme s’ils jouaient ensemble depuis dix ans, alors que c’est la première fois. Une passé décisive pour El Mono Obberti et Daniel Bertoni, aux premières loges, confessa que « Ce fut une démonstration impressionnante. Ce jour-là l’équipe de Rosario a très bien joué, mais Carlovich, franchement, il était au-dessus, et à partir de là, ils ont commencé à dire que c’est un joueur du niveau de la sélection nationale. » C’est l’âge d’or du football rosarino. Carlovich fut sorti au cours de la seconde mi-temps, sous les ovations de la foule, score final 3-1, Cocco réduira la marque. Mais pour parachever la nuit magique du Trinche, et asseoir sa légende, le numéro 5, une fois sorti, est rentré au vestiaire. Il a rangé ses chaussures, s’est changé et est parti dîner avec ses amis du quartier, alors que la fin du match n’était pas sifflée. Résultat, aucun journaliste ne put interviewer la star du soir, l’oiseau s’était déjà envolé.
Rosario : aux racines du mythe
Pour comprendre Carlovich et El Trinche, il faut aller à Rosario. Aller à Belgrano, à l’ouest de la ville, son fief, là où il est né et a vécu. Et plus au Sud, dans le quartier de La Tablada, l’enclave de Central Córdoba et de son stade Gabino Sosa, le nom d’une grande figure du football amateur rosarino et criollo dans les années 1920 et qui a fait toute sa carrière dans ce club. Rosario, théâtre de ses exploits, où son nom circule inlassablement dans les travées des stades, dans les rues, dans les bars, sur les potreros. Tous ont un souvenir du Trinche à évoquer. Tous un tas d’anecdotes sur ses dribbles, fantaisies et provocations qui construisent sa légende. El Trinche, c’est l’identité du football rosarino, un football plus dribbleur et plus lent. Carlovich, c’est l’âme et la personnalité des habitants de Rosario, dit-on. Celui qui fait l’unanimité autant chez les Leprosos que les Canallas, car il n’a jamais été une icône ou un hincha de l’un des deux grands clubs de la ville.
Dans les années 1970, le football de Rosario est pour la première fois au sommet du foot argentin. Rosario Central et Newell’s Old Boys gagnent leur premier championnat. Le football rosarino brille face à la géante Buenos Aires. C’est en 1969 que Carlovich débute avec Rosario Central, après être passé par l’équipe réserve. Il disputera un seul match dans l’élite argentine avec le maillot jaune et bleu. Il ne reste pas longtemps, il n’y a pas de place dans le onze pour lui concède l’intéressé. En 1970, il commence son idylle avec Central Córdoba, le troisième club de la ville. Il deviendra une idole du club, là où le crack écrit ses plus belles pages et imprime sa légende. La rumeur se propage, « Hoy juega El Trinche », devient l’hymne de Rosario. Une manière orgueilleuse des rosarinos d’opposer à la tentaculaire Buenos Aires, qui si souvent avale ses stars, leur propre icône.


Il passe neuf saisons à Central Córdoba en quatre passages étalés sur une quinzaine d’années. Le titre en Primera C et l’ascension en Primera B en 1973, comme fait d’arme collectif le plus notable. Car, Carlovich est inconstant, il va et vient dans les ligues inférieures, dans les confins du football argentin. À l’image de son passage à Independiente Rivadavia, club de la ville de Mendoza, qu’il rejoint en 1976. En Liga Provincial, il convertit de nouveaux fidèles. Surnommé El Gitano à son arrivée, de par son look et sa dégaine, il deviendra El Rey après quelques matchs à la suite de ses performances. Mais le cœur du Trinche est toujours sur les bords du Paraná. Au point qu’un jour Carlovich fait exprès de se faire expulser en première mi-temps, et quitte le stade hâtivement afin de ne pas rater le dernier bus pour rentrer à Rosario.
En 1977, il se voit offrir une nouvelle chance au plus haut niveau. Carlovich signe à Colón, un retour dans sa Province de Santa Fe. Il jouera deux matchs supplémentaires en Première division avec le club sabalero. Mais la malchance, ou plutôt son manque de professionnalisme et les heures d’entraînement physique séchées, auront raison de lui, puisqu’il se blesse lors des deux matchs et ne peut terminer aucun des deux. Retour à Rosario encore une fois, à Central Córdoba toujours. En 1982, il regagne la Primera C. Il met fin à sa carrière en 1986 à 37 ans, après 236 matchs et 28 buts pour Central Córdoba. À contrecœur, car il avait envie de continuer, d’autant que « jouer pour Central Córdoba c’était comme être au Real Madrid » affirma le joueur. Voilà son succès. En effet, il préféra la tranquillité et les repères familiers de sa ville et de son club, plutôt que d’aller ailleurs. Ne pas avoir quitté, ou presque, Rosario, contribue encore plus à sa légende. El Trinche fut la signature du football de la ville: déployer sa technique exquise, conduire la balle avec autorité et élégance, humilier ses adversaires avec le ballon, toujours avec les chaussettes basses et sans appuyer sur l’accélérateur.
L’idole qui dribble sa légende
La légende d’El Trinche est racontée par les autres. C’est une histoire orale et populaire, parfois fantaisiste, parfois exagérée, parfois incomplète. Mais qu’en pense le principal intéressé ? « Ici, ils aiment inventer des histoires à propos de moi. Mais toutes ne sont pas vraies ». Carlovich a souvent nié et surtout minimisé les actions rapportées à son sujet. Peu loquace à son sujet, il n’aimait pas se mettre en avant. Par exemple, sa supposée convocation par Menotti ? Lui dit qu’il n’en a jamais reçu. De toute façon, il n’aimait pas la pêche et ne sait pas du tout pêcher. Les doubles petits ponts ? Il en avoue quelques-uns. « Il aimait plus jouer au football que d’être professionnel. C’était un rosarino typique : dribbleur et technique. Un grand joueur qui n’a pas pu le démontrer » synthétisa Menotti.

Une explication est à chercher dans son manque de professionnalisme, en inadéquation avec le football professionnel. Car malgré son énorme talent, reconnu par tous, sa personnalité ne permettait pas de mener une carrière de haut niveau. Il n’aimait pas s’entraîner, ni les mises au vert, il était irrégulier et avait une faible condition physique : incapable d’enchaîner les matchs, ni de tenir les 90 minutes, plusieurs blessures sont dues à son manque de travail physique. Des choses incompatibles avec l’exigence du haut niveau, tolérables pour les clubs des échelons en dessous. D’autant qu’on pouvait lui reprocher une certaine lenteur, peu de déplacement pour celui qui ne bougeait pas trop de son périmètre au niveau de la ligne médiane, ni de participer aux tâches défensives, au repli et au marquage, etc., bref, toute action de jeu qui ne nécessitait pas d’avoir le ballon dans les pieds ne l’intéressait pas. Mais, il avait le talent pour se faire pardonner. Le football professionnel l’aurait ennuyé et Carlovich le savait. Il n’a pas voulu faire de compromis.
L’autre pan du mythe, c’est Carlovich lui-même qui l’entretient. Il fuit son passé et fait preuve d’une mémoire sélective. Accéder au personnage et à son entourage, fut assez facile pour ceux qui l’ont rencontré. Oui, le personnage est attachant. Mais dès qu’on évoque sa carrière, qu’on demande des précisions sur les faits, ce qui s’est réellement passé, c’est une tout autre histoire. Ceux qui l’ont interviewé le concèdent, Carlovich parle peu du Trinche. Modeste, il est réticent à évoquer sa carrière en détails, surtout les exploits qu’on lui attribue. Il mélange les lieux et les dates pour perdre son interlocuteur, ou dit ne plus s’en souvenir, comme ce match contre la sélection, sa consécration personnelle, dont il dit ne pas se rappeler de grand-chose. Il dribble les questions et disparaît brutalement au milieu des conversations quand on évoque son nom et ses exploits…
Carlovich laisse parler les autres. Ses trous de mémoire sont comblés de la bouche de ses conteurs, lui se contente de sourire et ses amis répondent à sa place. Le personnage principal acquiesce, laisse ses admirateurs construire sa légende, l’embellir, sans les contredire. Entre le personnage aimable et naturel qu’il était, modeste et humble, sa vraie personnalité, et ce petit quelque chose qui alimente sa légende, non pas par ses paroles mais son attitude, ce sourire malicieux, cette fuite sur son passé, qui laissent des ombres et mystères… Au final, El Trinche aimait dribbler son propre mythe, comme cette anecdote qu’il raconta plusieurs fois : « Un jour je monte dans un taxi et quand je dis au conducteur d’aller au stade de Central Córdoba, il me regarde dans le rétro et me demande : « Tu connais le Trinche Carlovich ? C’est un ami à moi ». Quand je suis descendu, je lui ai dit « Si tu le vois, passe-lui le bonjour » ».
Le mythe populaire d’un football à l’état pur

Comment l’histoire du Trinche est-elle devenue à ce point mythique ? D’autres joueurs similaires existent en Argentine ou ailleurs, mais aucun n’a atteint ce niveau de popularité et de médiatisation. Tomás Carlovich est sûrement la représentation la plus pure de tous. Combien ont vu El Trinche réellement ? Les privilégiés de Rosario. Sans image, le mythe s’est construit oralement à travers les récits populaires et les souvenirs, où l’émotion dicte la vérité. C’est une invention collective, celle du peuple de Rosario. De plus, on croise très peu de détracteurs qui remettent en cause le récit, qui est validé par des figures reconnues du football argentin, ce qui donne autorité à la légende et l’écarte de l’hypothèse d’une hallucination collective. Où est la frontière entre fiction et réalité ? Peu importe. Tomas Carlovich a décidé d’être El Trinche, un gars à la fois commun et extraordinaire, qui préférait jouer que d’être célèbre.
Évidemment, l’image du personnage irrigue sa légende. Celle d’un footballeur rebelle, libre et authentique. Venir dans un club, jouer une dizaine de matchs selon son plaisir, être considéré comme un crack et s’en aller sans prévenir, sans même encaisser son dernier salaire, c’est jouer comme le Trinche. Autodidacte et redevable à personne, intouchable car droit dans ses bottes et qui n’a qu’une parole, être détaché de tout, c’est être le Trinche. Une icône populaire à rebours de la marchandisation du football, alors que l’argent l’inonde et l’abîme. Car, El Trinche, guidé par sa seule passion, jouait pour s’amuser sur le terrain, procurer de l’émotion et émerveiller le public. Un personnage solitaire, qui vagabonde dans les rues, qui préfère marcher à l’ombre de sa légende. Il ne s’est jamais déclaré hincha d’un club et n’a jamais affirmé avoir un joueur pour modèle ou idole. Carlovich passait ses week-ends à jouer, il pouvait apparaître et surgir balle au pied à n’importe quel coin de la ville, potrero ou cancha. Ainsi, il inspire mélancolie et nostalgie aussi chez ses admirateurs, peut-être un peu d’envie parmi ceux qui l’évoquent : le dernier romantique d’un football en voie de disparition. Carlovich représentait les mythes du football argentin et s’est écarté de ses passions déchirantes, sans jamais renoncer. En résumé, c’est le mythe du joueur ultime du potrero et du barrio ; une expression populaire de l’argentinité comme Martín Fierro.

El Trinche est mort tragiquement le 8 mai 2020 des suites d’une agression violente dont il a été victime à Rosario pour le vol de son vélo avec lequel il avait l’habitude de parcourir les rues de sa ville. Central Córdoba, qui lui a toujours tendu la main pour l’aider, lui a rendu un ultime hommage. C’est tout Rosario qui s’est sentie orpheline et dépossédée de sa légende, et le football argentin pleurait son plus grand mythe.
1Voir le livre d’Alejandro Caravario, Trinche. Un viaje por la leyenda del genio secreto del fútbol. Livre qui a servi de source principale à cet article.
2Programme de la télévision espagnole présenté par feu l’Irlandais Michael Robinson, avec un épisode consacré à Tomás Carlovich en 2011.
3On peut citer les revues Panenka en Espagne, So Foot en France ou Un Caño en Argentine, qui ont consacré un reportage à Tomás Carlovich et ont contribué à rediffuser le mythe à plus grande échelle.
4El gaucho Martín Fierro est un poème de José Hernández édité en 1872 pour la première fois.
5Argentina: Miguel Ángel Santoro ; Enrique Wolff, Néstor Togneri, Francisco Sá e Alberto Tarantini ; Miguel Ángel Brindisi (Carlos Squeo), Roberto Telch e Aldo Poy ; René Houseman (Victorio Cocco), Osvaldo Potente (Rubén Cano) e Daniel Bertoni (Enrique Chazarreta). T: Vladislao Cap.
Rosario: Carlos Biasutto ; Jorge González (Andrés Rebottaro), José Luis Pavoni, Armando Capurro e Mario Killer ; Carlos Aimar, Tomás Carlovich (José Berta) e Mario Zanabria ; Sergio Robles (Roberto Carril), Alfredo Obberti (Daniel Aricó) e Mario Kempes. T: Carlos Griguol e Juan Carlos Montes.
