En route pour Abidjan ! Le cosmonaute soudanais

Le football soudanais ne joue plus les premiers rôles à la CAN depuis des temps immémoriaux. L’ancien géant territorial, désormais scindé en deux entités, n’est généralement qu’un faire-valoir sportif dont la voix ne porte guère sur son continent. Et il paraît peu probable que la situation évolue prochainement… Néanmoins, impossible d’aborder la construction d’un foot africain indépendant sans parler du Soudan. Introduit dès le début du XXe siècle par les colons britanniques, via l’Égypte, la folie du pied-ballon s’empare aussitôt de Kartoum et ne lâchera plus la cité au confluent du Nil Bleu et du Nil Blanc. Une fédération nait en 1936, surfant sur l’elan populaire généré par la création du Al-Hilal et du Al-Merrikh, à Omdurmán, la ville miroir de Kartoum. Deux mastodontes pour une unique couronne dont la féroce rivalité rythme les saisons de l’ancienne Nubie depuis presque un siècle.

Le Soudan, affilié à la FIFA dès 1948, est un des membres fondateurs de la CAF, avec l’Éthiopie, l’Égypte et l’Afrique du Sud. Kartoum en accueille le siège et reçoit l’infime honneur d’organiser la première compétition continentale en 1957. Les résultats sont bons, deux places de dauphin en 1959 et 1963. Des résultats qu’il s’agit évidemment de pondérer au regard du faible nombre de participants. Mais peu importe, c’est le temps de la magnificence de Siddiq Manzul ou des premiers pas d’un certain Nasr El-Deen Abbas, que l’on retrouvera bientôt sous un autre nom de scène…

Siddiq Manzul

Une fusée à deux têtes

Le 12 avril 1961, Youri Gagarine devenait le premier homme à effectuer un vol dans l’espace au cours de la mission Vostok 1. Plus terre à terre, l’enfance de Haydar Al-Sidig ne connaît que désillusions et conflits. Assemblée constituante, héritée de l’indépendance, dissoute, Nord musulman contre Sud animiste ou chrétien, une tension destructrice sans limite dont profite habilement l’officier Gaafar Nimeiry pour prendre le pouvoir en 1969. Un pouvoir qu’il conservera 16 ans.

Haydar voit le jour à Omdurmán, la deuxième ville du pays et centre névralgique de son football. C’est un étudiant brillant, il sera doctorant en sciences politiques, et un sportif accompli. Débutant pour Al-Hilal à 17 ans, en 1966, ce joueur au regard perçant et au physique élancé et sec ravit ses fans de son aisance technique et d’une maîtrise paranormale de la pesanteur qui lui octroie rapidement le surnom affectueux d’Ali Gagarine ! Une ascension fulgurante pour Ali le soviétique qui découvre la sélection face au Nigeria en 1967, gagne une multitude de titres et qui en fera l’auteur de la bagatelle de 350 buts en l’espace de 12 ans ! Dont un certain nombre lors du fameux derby entre « le chef du pays » d’Al-Hilal et « le rouge flamboyant » d’Al-Merrikh…

Ali Gagarine

L’autre tête nucléaire du foot soudanais de l’époque se nomme Nasr El-Deen Abbas, dit Jaska. Jaska, qui vécut, à 19 ans, la finale de la CAN 1963 face au Ghana, est comme Gagarine, né à Omdurmán. Et comme Gagarine, il opère au sein d’Al-Hilal mais dans un registre bien différent. Si Gagarine se voulait renard des surfaces, Jaska visait la virtuosité. Grand, beau et bien bâti, il conquiert le cœur de ses contemporains, hommes et femmes de toutes conditions, par un goût immodéré du spectacle, quitte à en faire parfois trop…

Mille rumeurs courent sur son cas. Son arrivée dans le onze titulaire d’Al-Hilal coïncide avec la première victoire dans le derby en neuf matchs ? Des confiseurs créent les halawa Jaksa, les bonbons Jaska ! Un tailleur de renom de Kartoum sort une jupe qui fait fureur ? Elle devient la Jaksa Fi Khat Sitta, littéralement Jaksa dans la surface de réparation! Sans compter ses transferts à l’étranger avortés… Des approches de Boca Juniors, après un séjour en Angleterre, ou celles du Bayern Munich que sa mère dispersera sans ménagement selon les dires du fiston : « J’ai promis au directeur de Lufthansa, qui était en visite d’affaires à Khartoum, de signer pour le Bayern une fois un tournoi en Ethiopie terminé, mais de retour d’Addis-Abeba, je n’ai pas pu venir parce que ma mère me le refusait. Elle m’a prévenu que si j’allais en Allemagne, elle retournerait dans notre ville natale d’Um Rawwaba au Kordofan. » Un homme défiant le monopole spatial des Américains et un fils respectueux ne souhaitant pas froisser sa maman, tel est ce duo détonnant prêt à cueillir la Lune en 1970…

Jaska

Et la lumière vînt de Michael Collins…

En 1970, alors que la guerre civile perdure sur son sol, le Soudan accueille la CAN. A Khartoum et à proximité de Wad Madani, l’une des rares zones sécurisées du pays. Un retour aux sources du Nil, 13 ans après, qui ne tint qu’au désistement de dernière minute de l’Égypte qui se remet difficilement de la Guerre des Six jours. Si le Maroc, représentant africain au Mondial mexicain, est absent, le tenant du Congo-Kinshasa est bien là, surveillé comme l’eau sur le feu par les prétendants ivoiriens ou camerounais. Les observateurs ne prêtent pas de grandes ambitions au combiné soudanais, ce qui est loin d’être le cas du dictateur Gaafar Nimeiry qui ne cache pas qu’une prestation indigne à domicile serait malvenue…

Le Soudan débute superbement. Une victoire 3-0 face à l’Éthiopie grâce à Gagarine, Jaska et un certain Hasabu qui serait plus qu’un second rôle par la suite. Défait par l’ogre ivoirien de Laurent Pokou au match suivant, le Soudan se qualifie aux forceps sur un but libérateur de ce même Hasabu. Au grand désarroi de certains supporters camerounais qui n’hésitent pas à pourchasser l’arbitre jusqu’aux vestiaires à la fin de la partie !

La demi-finale face à l’Égypte, que le Soudan n’a alors jamais vaincue, est un long combat d’échec où personne ne résout à sacrifier ses pions. Au bout du suspense, en prolongations, le héros improbable du jour, El Issed offre l’inattendue finale à une foule extatique. Kartoum ne dort plus… A domicile, la troupe de Gagarine, qui n’est plus titulaire, n’est pourtant pas favorite. Le Ghana de l’immense gardien Robert Mensah connaît mieux que quiconque le chemin des tribunes victorieuses. Et ce n’est pas Jaska, vaincu malheureux à ce stade de la competition face à ce même Ghana, sept ans auparavant, qui pourrait affirmer le contraire…

Ce 10 février 1970, le match est extrêmement tendu, devant un public farouchement partisan qui use de toutes les ficelles pour déstabiliser les Blacks Stars. Cadenassé, sans brio, le Ghana souffre dès l’engagement jusqu’à l’instant précis où Hasabu écrit la page la plus glorieuse de son existence : « Passe de notre gardien Abdulaziz Abdullah à l’arrière droit James, qui joue le une-deux avec le milieu de terrain Bushra Wahba. À ce moment-là, mon intuition m’incite à avancer et à me préparer à un centre. James passe un Ghanéen et centre fort aux six mètres, je me jette… » Un but pour l’éternité, suivi de son lot de polémiques… Celles d’historiens premièrement, infichus de se mettre d’accord sur la minute exacte de la réalisation d’Hasabu. Au moment de la remise des prix ensuite, où certaines récits suggèrent le refus têtu des Ghanéens de recevoir la médaille d’argent des mains de Nimeiry, entraînant leur expulsion manu militari du pays le soir même ! Une version toutefois contredite par les Blacks Stars. Choyé depuis des jours et des nuits par une foule reconnaissante, Jaska ne prête guère attention à ces ragots. Il se sent vivant comme jamais, terriblement léger. Il est bien le nouvel astre du continent…

Deux capitaines, un seul lauréat…

Ground control to Major Tom…

Deux ans après leur sacre, le Soudan demeure une valeur sûre du continent. Les Jeux olympiques de Munich en point de mire, la sélection se prépare à défendre sa couronne au Cameroun. Mais la belle mécanique s’est cassée… L’entraîneur Abdel Fattah Hamad se passe des services de Gagarine et, sans que l’on sache pourquoi, Jaska est également absent. On le retrouvera pourtant, quelques mois plus tard, buteur face aux Soviétiques en Allemagne… Le Soudan tient la dragée haute au puissant Zaïre, se noie dans la gadoue face au Maroc, avant de perdre ses dernières illusions face aux futurs vainqueurs congolais de Mbono. Comme l’avouera Hasabu, le Soudan s’est vu trop beau, une arrogance qui fut sa pire ennemie lors de la compétition.

Quatre ans plus tard, en 1976, le Soudan accède à nouveau à la phase finale en Éthiopie. Mais c’est bien le chant du cygne pour le vieux Gagarine. Ce dernier brille, marque trois fois dans la compétition mais ne peut rien face au talent du « Master Dribbler » nigérian, Haruna Ilerika. Au retour d’Ethiopie, le général Gaafar Nimeiry ordonne la dissolution de toutes les associations de clubs. Tous les bons joueurs quittent le pays, dont Gagarine pour l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire par la suite. Le Soudan disparaît de la CAN pendant 32 ans…

Nimeiry, Nasser et Kadhafi, à Tripoli en 1969

Intérieurement, le pays ne se défait jamais du chaos, entre coups d’état cycliques, famines et crises humanitaires au Darfour, jusqu’à la scission définitive en 2011 entre le Nord et le Sud. Le Soudan n’est plus le plus grand état d’Afrique. Entre-temps, Jaska travaillera au ministère de la Défense, tandis qu’Ali Gagarine le voyageur francophone, à l’incontournable moustache, sera ambassadeur à Abidjan et à Oman, après l’obtention d’un DESS à l’Institut International d’Administration Publique de Paris. Une reconversion réussie pour celui qui aime à conter que Samuel Eto’o, après l’avoir récupéré mystérieusement, dormait enfant avec un des ses vieux maillots d’Al-Hilal…

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25 réflexions sur « En route pour Abidjan ! Le cosmonaute soudanais »

  1. Quant au berbère, je ne saurais dire son influence
    A priori ancestrale
    Par exemple, Siwa, en Egypte / Lybie

    Vénérateurs du Bélier

    Mais là encore, je ne sais pas si ce sont des influences Est-Ouest, ou Nord-Sud, ou l’inverse

    C’est très compliqué

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    1. Bonjour VanBaston,

      Loin de moi l’idée d’être un spécialiste en la matière, je crois qu’il n’existe pas de traces d’influences berbères dans l’actuel Soudan. Les royaumes et/ou populations berbères antiques s’étendaient globalement sur l’ensemble de l’Actuel Maghreb des îles Canaries à l’Ouest jusqu’aux oasis de Siwa voire au rives du Nil en Egypte à l’Est (Mauritanie tingitane à l’extrême Ouest, Mauritanie césarienne au Centre-Ouest, Numidie au Centre-Est, Lybie à l’Est) et de la mer méditerranéenne au Nord jusqu’aux confins du Sahara au Sud (Sénégal, Mauritanie, Maroc, Mali, Niger, Algérie, Lybie, Tchad).

      De fortes similitudes culturelles, linguistiques, vestimentaires et culinaires subsistent à ce jour entre les différentes ethnies berbérophones et ce malgré 2000 ans d’invasions successives et d’aliénation culturelle (j’étais d’ailleurs très agréablement surpris de la facilité déconcertante de communication que j’ai eue avec les frères rifains et chleuhs lors d’une voyage au Maroc, des voisins avec qui je partage finalement bien plus de choses que beaucoup de mes compatriotes berbérophones et arabophones), mais je crois que ce n’est pas vraiment le cas avec les amis soudanais. Nos ancêtres les respectaient énormément bien qu’ils considéraient comme de lointains étrangers, ils les glorifiaient dans de nombreux poèmes religieux entonnés autrefois dans les zaouïas, je me souviens d’un court passage qui parle d’un « pays peuplé par des hommes à la peau noire et au cœur pur comme neige ».

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      1. Azul Agawa

        J’avoue que j’ai complètement digressé cette nuit en parlant des origines des Berbères, mais sans forcément y inclure le sujet de l’article, le Soudan, les Nubiens

        Ce n’était pas clair de ma part

        Merci pour ton point de vue détaillé

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    1. Yep, c’est sympa. Il m’a toujours attiré ce nom, Ali Gagarine. Par contre, je n’ai jamais vu d’images de la finale de la CAN 70. Gagarine, je l’avais cité rapidement dans mon texte sur Tommy Sylvestre, puisqu’il jouera avec Gagarine au Stade d’Abidjan.

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  2. Pourquoi avoir dissout les associations de clubs?

    Le reste, ben.. : la trame est toute simple, linéaire..et le résultat est effectivement lumineux, bravo.

    Je garde de bons souvenirs du foot (équipe nationale) soudanais, l’éthiopien aussi.. Le talent pur primait, faible manifeste aussi pour le beau geste.. Ce devait être il y a 12-15 ans, et il était alors évident que ces deux footballs n’avaient pas suivi la même orbite que le reste.

    Conséquemment : un « retard » (question de point de vue..) inouï rayon kms parcourus, intensité, watts brûlés.. Pour ma part je m’estimais privilégié de voir enfin autre chose que 22 athlètes démultipliant les courses en tous sens, même si cet autre chose était condamné.

    Qu’en reste-t-il aujourd’hui? Aucune idée.

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    1. En 2012, le Soudan accède aux quarts. Une relative surprise. Et pour l’Éthiopie, me souviens de sa participation à la CAN 2013. Je bossais dans une MECS, un foyer pour jeunes. Avec pas mal de jeunes Africains. Je me souviens de chouettes discussions sur l’histoire du foot. Une en particulier avec un jeune Éthiopien. Où je l’avais un peu soutenu, en parlant de la victoire à la CAN en 63, face aux chambrages des Maliens, Guinéens ou Angolais. En leurs rappelant que ces pays là n’avaient jamais gagné la CAN! Hehe
      On s’est fait de chouettes soirées pendant la compétition.

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      1. Le Soudan passe le 1er tour, oui. Et j’aimais bien leur style singulier, peu ou prou (je vais exagérer malgré moi, 11 ans donc) 11 perches dont les milieux combinaient tels des Roberto Falcao, passes-jongles en un temps, rateaux.. Le rythme dominant était une espèce de trot, bref : le genre de trucs qu’on ne voit plus nulle part……..et qui rend déjà miraculeux, par les temps qui courent, qu’ils eussent passé un tour.

        L’Ethiopie que j’ai connue : même genre de jeu.

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    2. Et je te rejoins sur le jeu pratiqué par l’Éthiopie, si on parle bien de la même compétition. Technique mais à des années lumières de l’intensité physique actuelle. Un côté désuet pas désagréable.

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      1. Oui, voilà : désuet mais (vraiment) pas désagréable.

        Juste que, foot moderne, pharmacopées diverses et variées, pressings fous….. : ça ne peut probablement plus aller très loin, ce genre de trucs.

        Je regardais tous les matchs interafricains qui passaient le « cut » des coupures de courant et délestages ;), bref : sûrement vu L’Ethiopie une bonne dizaine de fois, dont une fois au stade, un match de jeunes!

        Et c’était à chaque fois des rythmes de sénateurs, quoique pas autant que le Soudan dans mes souvenirs.

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  3. Au niveau des clubs, Al Merreikh a remporté la C2 africaine en 1989 en battant les nigérians de Bendel United.
    En C1, Al Hilla1 a perdu 2 finales : en 1987 contre Al Ahly et en 1992 contre le Wydad de Casablanca.

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      1. Pour l’équipe nationale, Il y a eu un premier âge d’or entre 1958 et 1970 (avec le couronnement africain) puis une longue période de déclin de 1972 à 2008 (période chaotique au niveau politique : 2 guerres civiles, absence de financement, fédération dissoute, etc.).

        Un petit retour à partir de 2008 (avec une qualification à la CAN, malgré 3 défaites en phase de poules sur le même résultat 0-3 face à la Zambie, l’Égypte et le Cameroun). Ce retour va de pair avec la formidable croissance économique du pays durant cette décennie.

        Au niveau des clubs, c’est un peu différent : les 2 gros Al Hilal et al Merreikh (ville Omdurman en face du Nil, tous les deux) étaient financés par de richissimes hommes d’affaires locaux : avec de bonnes primes, les joueurs laissaient leur vie sur le terrain, d’où les bons résultats sur la scène africaine entre 1987 et 1992.

        Ici une très bonne synthèse du football soudanais (date de 2011) : https://bleacherreport.com/articles/992747-world-football-the-state-of-football-in-sudan

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      2. Merci Lindo pour l’article et l’analyse des bons résultats des clubs soudanais dans la fin des 80’début 90.
        Et puisque l’on parle du Sud Soudan, on ne peut passer qu’il représentera l’Afrique aux prochains J.O! Une bonne tradition de joueurs comme l’immense Manute Bol ou son fils, Bol Bol qui joue actuellement pour les Suns. Sans oublier, le plus fort, Luol Deng qui a régalé les Bulls pendant tant d’années. Tous les 3 issus du peuple Dinka.

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  4. Merci pour l’article! J’ai toujours été intrigué par le sport soudanais. Avec des périodes fastes en club et sélection et des passages à vide, même en Basket c’est dingue qu’ils aient eu autant de joueurs de haut niveau (mais comme nous l’a très bien expliqué Lindo, venant tous du même peuple). Bref merci pour cette découverte!

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  5. Jaska au Bayern, ç’aurait été Rasta Rockett sans la rigolade. C’était l’époque de Branko Zebec, un véritable tyran sur le banc qui avait forcé Sepp Maier à faire un entraînement sur un parking, plongeons et tout, après que l’intéressé se soit plaint que le terrain du club était trop dur un jour de grand froid. Anecdote relatée par Maier dans ses mémoires. Entre le climat, la préparation physique à l’allemande, et la discipline à la Zebec, le seuil d’adaptation aurait été très, très élevé…

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    1. Apollo Faye, première idole du CSP Limoges, je pense. Un extrait : « Je fais ce que j’ai envie de faire, ce qui me vient à l’idée. Avant à Cabourg ou au tout début à Limoges, je m’imposais une certaine discipline. Je me couchais à des heures régulières, je faisais attention à ce que je pouvais manger. En fait, ça ne sert à rien, tout dépend de l’individu. Moi, je me prive de rien. Le soir, par exemple, j’aime bien bouffer avec des copains et de temps en temps après les matches, je vais en boîte. Le patron m’offre le champagne. Je suis un peu le roi ici. Tout ça ne m’empêche pas de me concentrer sur le basket. C’est une question de choix dans son rythme de vie »

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    2. Ça marche encore dans le basket français des années 70-80 où un Ed Murphy, drafté au 8ème tour par les Hawks mais jamais aligné en NBA, débarque au CSP et y devient un dieu vivant. De nos jours, c’est autre chose…

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