Top 50 Racing Club de Lens (3/6)

Troisième partie : 30-21


Saison 1963-1964

30. Michel Lafranceschina Attaquant, 1958-1962

Michel Lafranceschina était un attaquant polyvalent, tantôt avant-centre, tantôt attaquant de soutien. Il fit les beaux jours du RC Lens durant quatre saisons. Lafranceschina évoluait en attaque avec Wisniewski, Oudjani, Stievenard. Formé à Grenoble, il évolue en D2, avant de faire ses premiers pas en D1, recruté comme espoirs par Lens. Sa première saison est solide et confirme sa bonne adaptation au club et à la D1, avec 11 buts en 32 matchs de championnat bien que le club joue le maintien. Il joue moins la seconde, mis en concurrence avec l’Autrichien Friedrich Kominek. Après le départ de ce dernier à Marseille, il signe une nouvelle saison à 10 buts. Il remporte deux coupes Drago avec Lens. Sa dernière saison sera la plus prolifique puisque couronnée de 20 buts (troisième meilleur buteur de la saison) en championnat. Mais paradoxalement, il partira pour le voisin lillois la saison suivante, alors que celui-ci évolue en D2. Il comptabilisera au total 63 buts en 140 matchs toutes compétitions confondues en quatre saisons.

29. Roger Boli Attaquant, 1989-1996

L’attaquant ivoirien arrive à Lens directement de Lille, où il a peiné sportivement et ne disputant qu’une seule saison dans le club lillois. Le club artésien sort d’une saison catastrophique, bon dernier de première division avec seulement trois victoires ! En Division 2, le RCL entend se relancer tout comme le frère aîné de Basile. Il réalise une bonne première saison en deuxième division dans laquelle il inscrit 16 buts, mais le club lensois n’obtient pas la montée. Ce qu’il fera la saison suivante où il marquera 11 buts. Bien aidé et servi par le milieu de terrain marocain Mustapha El Haddaoui, un joueur talentueux mais sur courant alternatif, avec lequel il s’entend bien sur le terrain et forme un duo qui marche. Le vif attaquant gaucher contribuera grandement à maintenir le club dans l’élite et à le positionner durablement dans le ventre mou des années 1990, même pointant son nez à la cinquième place à deux reprises consécutivement. En D1, son adaptation est plus difficile, malgré le premier but contre l’OM dans le fameux match de 1992 où il affrontait son frère, l’attaquant connaît des difficultés, et est bousculé par ses dirigeants. Boli ne lâchera pas. Lors de la saison 1993-1994, il survole les pelouses françaises et fait virevolter les défenses de D1, au point de finir meilleur buteur du championnat avec 20 réalisations. C’est définitivement à ce moment-là que le public l’adoptera et le poussera à chaque action pour faire trembler les buts adverses. Durant son passage à Lens il inscrira 76 buts en 257 rencontres. En 1997, alors qu’il est parti pour jouer avec Le Havre, il marque un but sur la pelouse de Bollaert. L’attachant attaquant en est ému aux larmes de marquer dans son ancien jardin, s’excusant presque auprès du public lensois qui l’applaudit en retour.

28. Daniel Moreira Attaquant, 1998-2004

Lorsque Daniel Moreira rejoint les Sang et Or à l’été 1998, le club est champion de France en titre. C’est un retour aux sources pour Moreira, né à Maubeuge et passé par Valenciennes – avec quelques péripéties (le club est en plein déboires suite à l’affaire VA-OM) –, il commence finalement en D1 à Guingamp durant deux saisons. Dans un secteur offensif qui a perdu le duo Drobnjak-Ziani, l’international espoir vient renforcer l’attaque. Sa première saison est plutôt celle d’un rôle de remplaçant « principal » dans le secteur offensif derrière le trio Nouma-Vairelles-Smicer, utilisé principalement en milieu droit ou ailier. Il assume son rôle de joker, et Daniel Leclerc lui fait confiance sur la fin de saison. Moreira se distingue particulièrement en Coupe de la Ligue. D’abord en demi contre Sochaux en mettant un but en toute fin de prolongations qui envoie le Racing de nouveau au Stade de France. Puis, titulaire lors de la finale contre Metz. Ce soir-là au Stade de France, Moreira inscrit l’unique but du match – une magnifique volée pleine lucarne qui permet au Racing de remporter le trophée. Polyvalent, Moreira joue aussi derrière l’attaquant, en soutien ; mais aussi comme deuxième attaquant ou en pointe. Lors des deux saisons suivantes, Moreira reste remplaçant, et n’obtient pas la confiance des coachs lensois qui lui préfèrent Philippe Brunel, Lamine Sakho ou Antoine Sibierski.

Ce n’est que lors de la saison 2001-2002 qu’il deviendra titulaire sur le front de l’attaque aux côtés d’El-Hadji Diouf. Sa meilleure saison sous le maillot lensois, qui le verra inscrire 11 buts en championnat et mourir à la deuxième place. La saison suivante, il brille en Ligue des Champions avec quatre buts et une passe décisive. Lens tombe dans un groupe hyper relevé avec le Milan AC, le Bayern Munich et le Deportivo La Corogne. Lens débute mal la phase aller du groupe, deux défaites à San Siro et au Riazor (Moreira buteur dans les deux rencontres) et un nul obtenu à Bollaert contre le Bayern. Mais poussé par la ferveur du public, Lens aligne deux victoires consécutives contre La Corogne et le Milan AC (futur vainqueur de l’épreuve), avec encore un but de Moreira à chacune de ses rencontres. Lens peut rêver à une qualification si l’équipe obtient une victoire et que La Corogne ne gagne pas. Mais face à un Bayern déjà éliminé, Lens fait un match nul (3-3) à Munich et dans le même temps les Espagnols s’imposent sur la pelouse d’un Milan déjà qualifié. Lens obtient tout de même la troisième place du groupe et est reversée en Coupe de l’UEFA. Mais les Sang et Or sont totalement surclassés à l’aller (3-0) par le FC Porto de José Mourinho, et une courte victoire (1-0) au retour ne permet pas de renverser la confrontation. Les Portugais remporteront le trophée quelques mois plus tard. Au total, il cumulera 51 buts en 230 matchs durant ses six saisons. Ses bonnes performances lensoises le propulsèrent aussi en Équipe de France.

27. Didier Sénac Défenseur, 1977-1987

Didier est le fils d’un ancien joueur du club des années 1960, l’international français Guy Sénac. Comme son père, Didier joue défenseur. Formé à Lens, il commence véritablement sa carrière lensoise en D2, encadré par Daniel Leclercq et Hervé Flak en défense. Il devient un homme clé du club et indéboulonnable dans la défense des années Houllier et Marx. Joueur rugueux, dur sur l’homme, avec des interventions musclées et un tempérament explosif, il s’impose comme un stoppeur de grande qualité qui lui permettront d’accéder à l’équipe de France et d’être de l’équipe championne olympique en 1984. Didier Sénac passera par tous les états avec Lens, des hauts et des bas, pas mal de galère et de défaites. La descente en 1978, la remontée en 1980, les compétitions européennes… et une dernière saison difficile : il joue peu, passant le relais à Wallemme, et connaît des ennuis judiciaires, condamné pour agressions et passant quelques nuits en cellule, avant de partir de Lens, où il joua près de 300 matches avec le club pas-de-calaisien, vers Bordeaux.

26. Valérien Ismaël Défenseur central, 1998-2000 et 2001-2002

Le Strasbourgeois arrive en cours de saison, à l’automne, dans le club champion de France. Ismaël est convaincu par Gervais Martel de se relancer en D1 à Lens, après avoir connu une saison mitigée à Crystal Palace en Angleterre. Au sein d’une défense orpheline de Jean-Guy Wallemme, parti à l’intersaison, il s’impose au fil des matches en défense centrale, au côté de Cyrille Magnier ou d’un Fréderic Déhu reculé. Lors de cette saison, il gagne la Coupe de la Ligue 1999. Le grand défenseur central, véritable guerrier sur le terrain, athlétique et solide dans les duels, s’affirme comme le nouveau patron de la défense lensoise. Lançant la mode des cheveux peroxydés avant l’heure, Ismaël c’est un jeu de tête de haut niveau, des longs ballons précis, mais aussi beaucoup d’engagement. Ismaël était capable de sortir de grands matches, d’être un véritable mur notamment durant la Coupe de l’UEFA 1999-2000, la plus belle campagne européenne du club.

Irrégulière en championnat, l’équipe se transcendait en Europe. Valérien Ismaël forme une charnière physique et costaude avec José-Karl Pierre-Fanfan, au club depuis plusieurs saisons et ayant sa chance cette saison-là. Le club élimine successivement Kaiserslautern, l’Atlético Madrid et le Celta Vigo jusqu’à l’élimination en demi-finale contre Arsenal. Contre le Celta Vigo en quart de finale retour, il prend ses responsabilités pour inscrire le penalty égalisateur et montre toute sa détermination devant le gardien battu et toute l’équipe galicienne lui tombe dessus (victoire finale de Lens 2-1 sur un but de Nouma). Malheureusement, Ismaël reçoit un carton jaune le privant du match aller à Highbury, tout comme Pierre-Fanfan, handicapant l’équipe lensoise pour ce match perdu 1 à 0 sur un but de Bergkamp. Après cette saison, il perd sa place, ne joue plus et retourne à l’hiver en prêt dans son club formateur, Strasbourg, pour y finir la saison. Il revient à Lens la saison suivante et retrouve sa place en défense centrale aux côtés d’un autre revenant : Wallemme. Ismaël réalise une grande saison qui voit le club terminer vice-champion. Il retournera une troisième fois au Racing Club de Strasbourg, avant de partir de l’autre côté du Rhin, où il aura une carrière tout à fait réussie en Allemagne, et où il obtiendra une plus grande reconnaissance qu’en France.

25. Hervé Flak Défenseur/Milieu défensif, 1975-1984

Né à Mazingarbe tout proche de Lens, Hervé Flak c’est neuf saisons passées au RCL, jouant défenseur central ou milieu défensif, et capitaine du club. Son père Simon, né en Pologne, a joué pour le Racing quelques matchs lors de la saison 1945-1946. Hervé commence lui sa carrière à l’US Nœux-les-Mines où son père était entraîneur depuis plusieurs années. Il est titulaire avec Daniel Leclercq en défense à partir de la saison 1976-1977, qui verra les Lensois finir deuxième. La saison suivante est catastrophique avec une descente à l’échelon inférieur. Le club n’y reste qu’une saison, avec un retour rapide au niveau supérieur après un match de barrage gagné contre le Paris FC, Flak réussissant son tir au but et validant la montée pour Lens dans un Bollaert comble pour fêter la montée. Sous Houllier, Flak est naturellement un cadre de l’équipe et de la défense. L’équipe développe un beau jeu, Flak assure les bases arrière avec Jean-Pierre Bade et Didier Sénac, le club accroche l’Europe. En C3, Lens se qualifie contre La Gantoise avec une victoire 2-1 après prolongation, Philippe Piette donnant la victoire aux Lensois. Le club élimine par la suite le Royal Antwerp, Flak est buteur à l’aller à domicile (2-2 après avoir été mené 0-2), puis qualification 3-2 à Anvers. Le Racing sera éliminé en huitième de finale face à la grande équipe belge et poids lourd européen de l’époque : Anderlecht. Lens résiste à l’aller pour obtenir un match nul à Bollaert, sur le score de 1-1. Les Lensois sont battus à Bruxelles et éliminés sur le score de 1- 0. À l’issue de cette saison, Hervé Flak quitte le club après y avoir disputé plus de 300 matches.

24. Egon Jonsson Attaquant, 1954-1957

L’attaquant suédois arrive en cours de saison 1954-1955 (en décembre 1954 précisément). Il s’est déjà fait remarquer en France en finissant meilleur buteur de D2 avec le Stade Français. Il jouera deux saisons entières à Lens, avec deux très belles saisons 1955-1956 et 1956-1957 qui voient le club Sang et Or terminer vice-champion. Jonsson est un élément central d’une équipe offensivement prolifique, il est entouré de Wisniewski, d’Erich Habitzl (cet attaquant autrichien a mis 13 buts en 1954-1955), de Stievenard, des milieux Théo, Boury, Louis, Ziemczak. Jonsson se montre particulièrement efficace avec 29 buts marqués lors de sa meilleure saison (1956-1957), « Lens irrésistible avec Jonsson » avança France Football (décembre 1956), qui voit le club nordiste lutter pour le titre avec Saint-Étienne le futur champion de cette saison-là. Celui qu’on surnomme Atom-Egon, aura un total de 52 buts en 66 matchs avec Lens. L’avant-centre quitte le club à l’issue de sa meilleure saison, pour rejoindre le FC Nancy, avec lequel il décrochera un second titre honorifique de meilleur buteur de D2.

23. Stéphane Ziani et Anto Drobnjak Meneur de jeu et Avant-centre, 1997-1998

Le duo génial de la saison 1997-1998. Leur seule saison au club, mais une place haut dans le classement car c’est la saison de l’apothéose. Drobnjak finira meilleur buteur du club sur cette saison avec 14 réalisations devant Ziani 11 buts. Un duo offensif de haute volée qui permit au RC Lens d’obtenir son premier – et unique à ce jour – titre de champion de France, mais aussi d’aller en finale de la Coupe de France, et en demi-finale de Coupe de la Ligue (deux fois barré par le Paris SG).

Numéro 10 de poche, Ziani était voulu et ardemment désiré par Daniel Leclercq et Gervais Martel. Comme il se confiera au journal Ouest-France en 2020 : « J’évoluais derrière l’attaquant, avec une totale liberté, que je n’ai jamais retrouvée. Derrière moi, j’avais Frédéric Déhu et Marc-Vivien Foé, donc ce n’était pas grave si je ne cravachais pas au milieu. » Dribbleur hors-pair, il fait état de son talent durant cette saison et distille sept passes décisives. Smicer résume parfaitement la saison de Ziani : « Stéphane Ziani, c’était un super joueur. Techniquement il savait tout faire, j’aimais vraiment jouer avec lui. Il arrive au Racing, il gagne un titre et il repart ! » (interview sur le site Culture Sang et Or).

De son côté, le Yougoslave inscrit des buts ô combien importants dans la course au titre. Drobnjak inscrira le doublé le plus important pour le club face à Metz pour le compte de la 30e journée de D1. Lens s’impose 2-0 et passe devant les Messins. C’est le match où le titre s’est gagné, le point de bascule. Lens prendra définitivement l’ascendant sur son rival jusqu’à la fin. Ce résultat conclut une semaine parfaite, entamée par une démonstration contre le Paris SG (3-0) et une qualification en finale de la Coupe de France contre Caen (2-1) en milieu de semaine. Cette saison-là, le buteur est terriblement efficace, lui qui avait lancé sa saison avec un triplé au Vélodrome pour une victoire. Ce duo improbable à la base, est le symbole d’une équipe de Lens à qui tout réussit et qui marche sur l’eau cette saison. À l’image de ce match contre Cannes, où le Racing est irrésistible et mène 4-0 au bout d’une vingtaine de minutes grâce à son duo (triplé du Yougoslave, but de Ziani). Cependant, l’équipe se relâche complètement et les Sudistes reviennent à égalité à un quart d’heure de la fin du match. Finalement, c’est Ziani qui transforme le penalty de la gagne. Après avoir été sacrés champions, l’un, Ziani, partira pour le Deportivo La Corogne ; et l’autre signera un contrat lucratif au Gamba Osaka retrouvant au Japon son coach Frédéric Antonetti qui le dirigeait pendant ses saisons bastiaises.

22. Vladimir Smicer Milieu gauche, 1996-1999

Finaliste de l’Euro 1996 avec la République tchèque quand il arrive à Lens, il avait déjà signé dans le club artésien avant la compétition. Smicer avait croisé le RC Lens cette année-là en huitième de finale de la Coupe UEFA avec son club du Slavia Prague, éliminant Lens. Le milieu offensif tchèque était un joueur élégant à la patte gauche soyeuse et à la vision de jeu clairvoyante. Smicer aura marqué le club durant trois saisons qui furent parmi les plus belles de l’histoire du club : champion de France en étant une pièce-maîtresse de l’équipe, vainqueur de la Coupe de la Ligue, finaliste de la Coupe de France (il réduit le score lors de la finale perdue 2-1 contre le Paris SG), la Ligue des Champions et une victoire historique à Wembley où il signe une prestation éclatante avec une activité et une intensité folles sur son côté gauche, Smicer répondait toujours présent dans les matchs importants. Après Lens, il part à Liverpool où il sera l’un des héros de la victoire en Ligue des Champions 2005 avec cette folle remontée en finale contre le Milan AC.

21. Richard Krawczyk Milieu de terrain, 1963-1968 puis 1976-1979

Richard Krawczyk commence à jouer au football en club dans le bassin minier en équipe de jeunes à l’Étoile Sportive de Bully-les-Mines, l’un des nombreux clubs du bassin minier où Lens vient puiser pour trouver les jeunes talents. C’est tout naturellement qu’il est repéré par le RC Lens et qu’il débute très jeune en première division à 16 ans sous le maillot lensois, à la même période que les frères Lech. Lors de sa première saison avec l’équipe première, il joue une dizaine de matches, que les matches domicile en raison de son âge et de ses études. Cette saison 1963-1964 voit le Racing obtenir une place sur le podium dans le sillage des Oudjani, Wisniewski et des jeunes pousses comme les frères Lech, Paul Courtin et le tout jeune Krawczyk donc, qui impressionne par sa technique et son agilité. Il rentre dans les livres d’histoire du football français en devenant cette saison-là le plus jeune buteur de Division 1 en marquant contre Angers. Celui qu’on surnomme Zébulon, s’impose les saisons suivantes au sein du milieu lensois et reculera dans l’entrejeu par la suite, impulsé par l’entraîneur Elie Fruchart pour mettre en valeur son activité au milieu et la qualité de ses passes.

Ses bonnes performances lui permettent d’être appelé en Équipe de France (1 sélection en 1967). Mais le club est relégué à la suite de la saison 1967-1968 et a des difficultés financières, le forçant à vendre ses talents. Krawczyk rejoint Metz. Il passa ensuite par Reims où il retrouve son compère Georges Lech et son entraîneur de toujours, Fruchart. En fin de carrière, il fait une seconde pige au Racing pour venir apporter son expérience et épauler un effectif jeune entraîné par Sowinski qu’il a connu comme gardien de but de Lens à ses débuts. Il termine à une surprenante deuxième place en 1976-1977 mais ne peut éviter la D2 la saison suivante, il y restera une saison pour aider le club à remonter, mais disputa un faible nombre de rencontres, l’entraîneur Roger Lemerre ne lui faisant pas confiance. Ce sera quand même mission accomplie, car le club remonte en D1. Mais Krawczyk s’en va et il finira sa carrière à Nœux-les-Mines en D2 avec Joachim Marx et Gérard Houllier.

16 réflexions sur « Top 50 Racing Club de Lens (3/6) »

  1. Ce maillot typiquement années 90 sur Ziani et Drobnjak, ça pique vraiment fort. Celui des années 1958-64 était autrement plus classe, sauf peut-être pour le rouge qui s’écarte sur les épaules. Une large bande verticale au centre, avec l’écusson dessus, ça le fait toujours, par exemple pour l’Allemagne de 2022 qui aurait explosé les ventes si elle avait gagné la Coupe du Monde. (Ni le grand Ajax, ni le PSG des débuts n’avaient d’écusson… prix d’honneur tout de même.)

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    1. Sans doute est-ce une image liée à ma jeunesse, mais j’ai une grande affection pour le maillot jaune barré en diagonale du 1 rouge de Europe 1 (Nantes avait la versons jaune et verte).

      Sinon quelques mots sur Didier Sénac. Comme Ajde le mentionne, Sénac était un type dur, voire méchant, un pur stoppeur, excellent dans le jeu aérien. Pour moi, il n’avait rien à envier à Yvon Le Roux hormis peut-être la frappe de balle. J’adorais ce défenseur ! Mais je pense qu’il n’était pas totalement dans l’esprit du RCL qui n’a pas une tradition de joueurs méchants. D’ailleurs Ajde ne lui consacre que quelques lignes, comme s’il s’excusait de l’avoir mis dans la liste ;-).

      Et Sénac, c’était aussi ça avec les Girondins (vers 2min35) eh eh
      https://m.youtube.com/watch?v=kIYUX2wXNdQ

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      1. J’ai rien compris à la baston ! Le Stéphanois se fait piétiner par Sénac (?) et Lizarazu, Dugarry veut encore lui en mettre alors qu’il est au sol, et il n’y a que lui qui prend un carton rouge… Il avait fait quelque chose hors caméra ?

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      2. J’en sais rien mais pour l’ensemble de son œuvre, Sénac a dû considérer que Swierczewski méritait de se faire piétiner le museau eh eh.

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      3. Non, Sénac a toute sa place ici. C’était pas le plus fin c’est sûr , il avait le sang chaud et.. une bonne reputation de sacré fêtard aussi. Un defenseur central dur sur l’homme, qui, oui, n’hesitait pas a laisser trainer ses crampons…
        Un cas à part dans l’histoire du club je ne crois pas, Wallemme ou Placzek n’étaient pas les plus tendres non plus…
        Mais est ce qu il y a un vraiment un club qui a une tradition de joueurs « méchants »?

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      4. Nîmes Olympique ! L’OM avec Mozer, Casoni, Di Meco ou Zvunka autrefois. Baills, Lucchesi à Montpellier…
        Wallemme jouait physiquement mais pas méchamment dans mon souvenir. Il avait un côté sympa, le gars sur qui tu peux compter, mais je ne l’ai jamais trouvé très bon. Placzek, je ne l’ai jamais vu , donc aucune idée.

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      5. Et à propos de Sénac, je confirme sa réputation de fêtard mais aussi de cœur d’artichaut. Je tiens ça d’un de ses cousins qui n’a pas réussi à percer dans le monde pro.

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      6. Wallemme je sais que ça l’agace fortement qu on ait une image de lui d’etre un joueur un peu « dur ».. Quand je dis « pas tendres » c’est pas dans le mauvais sens de mechanceté ou de faire mal, mais dans le sens dur physique, solide. Placzek c’est pareil il etait dur à s’en debarrasser.. et en plus il foutait la frousse aux attaquants à cause de sa balafre au visage (il arrive dans la prochaine fournée de 10..
        ).

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      7. Autant Siko aurait peut-être pu avoir une sélection, autant Walleme, je l’ai toujours trouvé limité. Mais j’aimais son attitude sur le terrain. Rassembleur et pas grande gueule.

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  2. Tres bon choix d’avoir uni Drobnjak et Ziani. Anto, je l’adorais déjà à Bastia. Un battant. Vraiment dommage de ne l’avoir gardé qu’une saison. Ziani, excellent technicien mais on avait l’impression qu’il fuyait quelque chose. Unr saison par club et c’est tout. Peut-être l’héritage nantais où il n’était pas celui dont on parlait le plus dans sa génération. Pour finalement y revenir!

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      1. Et ce Dinamo Kiev… La paire fantastique Sheva- Rebrov qui collait des roustes au Barça et au Real. La dernière grande équipe venue de l’Est à mon goût.

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    1. Ziani grand talent mais je pense qu il lui manquait quelque chose pour le niveau au dessus. Joueur qui s’epanouissait surement dans un club ou l’ambiance devait coller et pratiquant un jeu en adequation avec son style (Le Druide l’avait compris). Et impression qu il etait toujours à contre courant..

      Finalement il n’y a qu’à Lens qu’il est dans le bon tempo.
      Car, il quitte Nantes avant le titre de 1995, idem au Depor il joue la saison avant le titre de 2000, arrive a Bordeaux apres le titre de 1999, perd des finales de Coupes à chaque fois à Nantes, Bastia, Bordeaux et Lens.

      Son second passage à Nantes, il reussira enfin a obtenir des trophees avec son club formateur. Mais

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  3. Smicer repéré apres la confrontation face au Slavia. Dynamique et decisif. J’etais étonné de le voir partir à Liverpool. Je pensais la marche trop haute mais il fait parti d’un match légendaire! Désolé Sebek

    Quant à Moreira, ça faisait une éternité que l’on avait pas eu un international venu de Toulouse. C’était agréable après avoir failli disparaître en 2001. Donc merci les Pitchounes et merci Daniel pour nous avoir permis de se maintenir les premiers années.

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