« Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là »
Jacques Prévert, Barbara, 1946
Pleuvait-il sur Brest ce samedi 30 novembre 1991 ? Toujours est-il que, météo pourrie ou pas, ce soir-là l’ambiance était morose dans la cité du Ponant. Le FC Brest Armorique disputait – et perdait (2-3) – son dernier match professionnel au stade de Roudourou à Guingamp, pour le compte de la vingtième journée de D2. Dans les tribunes, émaillées de jets de pétards et de fumigènes, on frôla l’émeute. Les supporteurs brestois, dégoûtés, manifestaient bruyamment leur mécontentement. Ils se sentaient trahis, dépossédés d’un rêve qui avait duré plus de dix ans. Un rêve qu’ils pensaient durable, mais qui n’était en réalité qu’un miroir aux alouettes.
Hubris (1976-1985)
« Je ne suis pas un être humain, je suis de la dynamite. »
Friedrich Nietzsche, Ecce homo, 1888
Créé en 1950 par la fusion de plusieurs patronages catholiques autour de l’Armoricaine de Brest, le Stade Brestois se professionnalise dans les années 1970. L’arrivée de Michel Bannaire à la présidence en 1976 marque un tournant : le nouveau président est ambitieux et vise la montée en D1. C’est chose faite à l’issue de la saison 1978-1979 où, sous le commandement d’Alain de Martigny, les Brestois terminent en tête du groupe B de D2.
Malgré le recrutement de Raymond Kéruzoré – âme du football breton, chargé de conduire le jeu de l’équipe – et de Dragutin Vabec – dribbleur fantasque, frappeur hors pair et véritable star de l’équipe –, le Stade Brestois finit sa première saison dans l’élite du football français à la dernière place.

Debout : Yvon Le Roux, Jocelyn Rico, Daniel Bernard, Jean-Pierre Guennal, Lohou Kedié.
Accroupis : Louis Floch, Serge Lenoir, Lionel Justier, Denis Goavec, Raymond Keruzoré, Drago Vabec.
Qu’à cela ne tienne ! Conservant son ossature et ses vedettes, le club brestois remonte aussitôt : la saison 1980-1981 s’achève sur une première place dans le groupe B de D2. Mais prudent et souhaitant se structurer patiemment, le comité directeur fait alors le choix d’écarter Michel Bannaire, jugé trop dépensier. En mai 1981, le Stade Brestois affiche en effet un déficit de 3,2 millions de francs.
Pour le remplacer, c’est François Yvinec qui est choisi. Patron d’une entreprise de pâtisserie industrielle, l’homme s’appuie alors sur la puissante association de supporteurs « Les Amis du Stade Brestois ». Sûr de lui, Yvinec va réussir à installer le club breton dans le milieu de tableau de la première division.
Pour cela, il inaugure d’abord « l’ère des Yougos » : exit Alain de Martigny, remplacé par Dusan Nenkovic. En 1983, c’est l’arrivée de Slavoljub Muslin chargé de conduire le jeu des Brestois. Puis, en 1985, débarque dans la rade Wladimir Petrovic. Aux manettes de ce recrutement, au moins jusqu’en 1984, un homme trouble dont l’influence sur le président Yvinec est difficile à définir : Milan Radovanovic. Agent de joueur, tenancier d’un café à Brest, officiellement « traducteur » au sein de l’organigramme du club, le Yougoslave semble faire la pluie et le beau temps.

Debout : Joël Henry, Slavo Muslin, Bruno Steck, Pascal Gousset, Jocelyn Rico, Daniel Bernard.
Accroupis : Pascal Dupraz, Richard Honorine, William N’Jo Léa, Karim Maroc, Bernard Pardo.
En 1983, voulant imposer sa patte et renforcer l’identité bretonne du club, François Yvinec change le nom du club finistérien : le Stade Brestois devient le Football Club Brest Armorique. L’année 1984 voit l’arrivée du buteur Gérard Buscher, nouveau chouchou des supporteurs après le départ de Vabec, et les débuts de Paul Le Guen et Vincent Guérin. En coulisses, cependant, les choses ne sont pas roses : la situation financière ne cesse de se dégrader et les salaires des joueurs sont trop souvent payés en retard…
Au printemps 1985, sans qu’on le sache encore, tous les éléments du drame à venir sont en place. Mais au lieu de ralentir, Yvinec va opter pour la fuite en avant. Il en appelle à la mairie, avant qu’un autre entrepreneur ne vienne lui apporter son concours financier : Edouard Leclerc.
Némésis (1986-1992)
« On ne peut vivre intensément qu’aux dépens de soi-même. »
Hermann Hesse, Le loup des steppes, 1927
Originaire de Landerneau, à quelques kilomètres de Brest, Edouard Leclerc entend investir dans le football. Nous sommes en 1986 : Claude Bez s’agite à Bordeaux, Jean-Luc Lagardère dépense en vain des millions à Paris, Bernard Tapie arrive à Marseille. L’époque est au clinquant, au fric et à la frime, à la sanctification de la figure de l’entrepreneur dont on attend monts et merveilles dans le football. Figure démiurgique, homme au-dessus des autres, le chef d’entreprise doit relancer un football français moribond. Alors, si les métropoles ont leurs hommes forts et leurs clubs-phares, il en sera de même à Brest : le couple Leclerc-Yvinec entend faire comme les autres et prendre le virage du foot-business. Pour le meilleur, et surtout pour le pire…

Dans son sillage, Leclerc amène Parmalat – qui entend placer ses produits dans les supermarchés de l’enseigne – et la banque Sudaméris – qui va orienter le recrutement vers l’Amérique du Sud. Edouard Leclerc impose ses hommes : Raymond Kéruzoré – forte personnalité en froid avec Yvinec – sur le banc de touche et, en guise de cadeaux de bienvenue, l’Argentin José Luis Brown (tout frais champion du monde) et le Brésilien Julio César.
Brest réalise alors la plus belle saison de son histoire (avant la troisième place de 2023-2024) : le club termine huitième de D1 et atteint les huitièmes de finale de la Coupe de France. Mais le conflit entre le président et l’entraîneur atteint un point de non-retour : Yvinec décide de débarquer Kéruzoré. Solidaire de l’entraîneur, Leclerc se retire alors et solde Brown et Julio César. Dans le même temps, Gérard Buscher est transféré au Matra Racing dans l’espoir d’éponger un peu les dettes.
Lâché par Leclerc, en froid avec les supporteurs qui soutenaient Kéruzoré, Yvinec doit alors se relancer. Il lui faut de la poudre de perlimpinpin pour mystifier son monde. Il lui faut du clinquant, de l’exceptionnel : ce sera Roberto Cabañas. Promis à l’été 1987, le Paraguayen tarde cependant à venir car son club de l’América de Cali fait des difficultés. Alors Yvinec va aller le chercher lui-même en Colombie ! On a beaucoup glosé sur cette croquignolesque expédition, durant laquelle le président brestois jongle avec les avions et les documents officiels au milieu des cartels de drogue. L’affaire, qui s’affiche dans les journaux télévisés, se finit dans un stade en fusion où l’attaquant est présenté en grande pompe.

C’est beau, c’est tellement beau qu’on en oublie presque que Cabañas n’a pas pu jouer de la saison 1987-1988 ! Son contrat n’a, en effet, pas pu être homologué par la Ligue car, entre-temps, la dernière place dévolue à un footballeur étranger dans l’effectif brestois a été prise par l’Argentin Carlos Tapia (champion du monde en 1986). Comment en est-on arrivé là ? C’est que, suite au départ de Leclerc, un groupement de petits industriels bretons s’est monté pour soutenir financièrement le club : la Société d’investissement du Brest-Armorique (Sodiba). Espérant pouvoir faire de la plus-value sur la vente des joueurs, ceux-ci ne croient plus à l’arrivée de Cabañas. Guidés par la Sudaméris, ils vont donc recruter Carlos Tapia pour le compte du Brest Armorique.
La saison 1987-1988 est désastreuse et Brest descend à nouveau en D2. Si la remontée est immédiate, les finances sont plus que jamais dans le rouge. Multipliant les combines et les montages douteux, personnalisant toujours plus son pouvoir, Yvinec va alors avoir recours à des hommes providentiels, en fait des escrocs plus ou moins patents : ainsi en est-il de Raymond Vanucci, mégalomane vendeur d’adoucisseurs d’eau au Mans, qui se retrouvera derrière les barreaux. Ainsi en est-il, surtout, d’Ahmed « Charly » Chaker, dont la bouffonnerie finale ne fera rire personne.
Quand Chaker débarque à l’été 1990, le passif du club est déjà de 60 millions de francs. Personnage ondoyant, voulant être aimé, aventurier dans l’âme, Chaker va jouer à Brest le rôle du mécène aux fonds inépuisables. Impliquant la banque Sudaméris dans des montages ahurissants, mobilisant des fonds du Moyen-Orient, il va dépenser sans compter. Mais le déficit se creuse et, à l’été 1991, il atteint la somme de 130 millions de francs ! Le club est alors rétrogradé administrativement en D2.
La mise à mort est proche, mais celle du Brest Armorique ne peut se faire sans une ultime clownerie : pour remplacer Bernard Lama parti à Lens, Chaker signe le chèque pour le recrutement de Sergio Goycochea, le gardien de l’équipe d’Argentine et vainqueur récent de la Copa América ! Alors que le club a le couteau sous la gorge, les hommes à sa tête semblent ne pas pouvoir faire autrement que continuer à dépenser un argent qu’ils n’ont pas, un argent qu’ils croient magique. C’est le tonneau des Danaïdes, la fuite en avant jusqu’à l’implosion.

Face aux difficultés qui s’accumulent, Yvinec est débarqué en septembre et le club finalement liquidé en décembre 1991. Inculpé de « banqueroute par moyens ruineux » et de « détournement d’actifs » le 23 janvier 1992, Yvinec est incarcéré 51 jours. Lors du procès du Brest Armorique en 1999, il n’est finalement condamné que pour le premier motif à un an de prison avec sursis. Charly Chaker écope de huit mois de prison, dont six avec sursis, alors que la sous-directrice de la Sudaméris, Nicole Cadalbert, est condamnée à deux ans de prison avec sursis.
Le club brestois, quant à lui, repart en D3 sous statut amateur tandis que son effectif est dépecé et son centre de formation pillé : Corentin Martins part à Auxerre, David Ginola au PSG, Stéphane Guivarc’h à Guingamp, Ronan Salaün à Bordeaux, Claude Makélélé à Nantes, Laurent Robert à Montpellier…
C’est la fin du rêve, et le début d’une longue traversée du désert pour le Stade Brestois (qui retrouve son nom d’origine). Ce n’est qu’en 2010 qu’il accède à nouveau à la Ligue 1.
Littérature
– Georges Cadiou, La belle histoire du Stade Brestois, Alan Sutton, 2010.
– Allain Guilloux et Yves Scherr, Les quatre vérités du foot français. Mystifications au Brest Armorique, Spengler, 1993.
– Yvon Joncour, « De la relégation à la liquidation, récit de la descente aux enfers du Brest Armorique », letelegramme.fr, 06/12/2021.
Photo de couverture : FC Brest Armorique 1990-1991.
Cabañas, Julio César, Goycochea, Tapia, ce sont des recrutements hors normes pour la D1, alors à Brest… À la même époque, Logroño en Espagne fait venir Ruggeri, De León, Alzamendi grâce à un président propriétaire de domaines de Rioja, Eguizabal. Quelques belles années puis les difficultés et la chute dans les profondeurs des ligues espagnoles.
Hors normes, c’est le mot, démesurés… Et effectués au prix de montages financiers plus ou moins obscurs, de sociétés écrans… Tapia fut acheté par la Sodiba, Brown et Julio César par Leclerc, c’est Chaker qui signa personnellement le chèque pour Goycochea… Un gardien acheté 11 millions de francs alors qu’il n’avait même plus le niveau D2 (il le prouva bien vite…) !
Yvinec et les magouilleurs et vautours qui tournèrent autour firent perdre 20 ans à un club qui se structurait patiemment et était en train de s’installer en D1, pour quelques années à envoyer du strass et des paillettes de partout…
Hubris, le mot me paraît tout à fait approprié…
Successeur de Lama, pas facile de faire le poids, même en étant finaliste de CM. Quand il arrive, Goyco vient de gagner la Copa América et il la gagne encore en 93, ce qui montre qu’il n’est pas au bout du rouleau. C’est simplement un gardien qui se transcende dans les tournois internationaux, très fort dans les séances de TàB et qui est quelconque le reste du temps en club, que ce soit à Brest ou ailleurs.
A Brest, je sais pas. Mais Goycoechea je l’ai toujours vu (très) bon.
Ceci dit, en voulant me rafraîchir la mémoire : je réalise que sa carrière débute dès 1979??? Ca fait bizarre pour un joueur que, personnellement, je n’ai vraiment découvert qu’en 1990 (je l’avais très certainement déjà vu à l’oeuvre avant, mais sans jamais y prêter attention).
Lama, j’ai des vagues souvenirs de son passage à Metz mais aucun de Lille où il est arrivé en métropole. D’ailleurs, avant de se fixer au PSG, il a eu 3 saisons de bougeotte. Metz, Brest, Lens… Pas si habituel que ça pour un gardien. On parlait déjà de lui pour les Bleus quand il était en Lorraine ou en Bretagne ?
Et même Polster.
A la saison 90 91 il avait été classé meilleur gardien de division 1 en jouant à Brest selon le classement téléfoot devant le véritable Gilles à Nice. En prenant la place de Bats au PSG et en maintenant son niveau de jeux, il prenait une sérieuse option pour le poste chez les bleus.
J’ai lu que Kéruzoré avait été élu joueur breton du siècle dernier. Ceux qui l’ont vu en direct, ça vous paraît justifié ? Une terre de foot, la Bretagne. Impressionnant.
Au-delà du football, Kéruzoré incarne la Bretagne.
Keruzoré, je m’étais mis en tête d’essayer de l’identifier en tribunes quand j’irai voir un match à Concarneau – j’y serai en villégiature dans 4 semaines, il y vit et a ses habitudes au stade ; avec un peu de bol..
Brest, c’était marquant à l’époque. Pas faute que la France fût un Eldorado tout au long des 80’s, où l’on payait bien, trop bien même. Mais Brest, c’est un peu l’acmé du bazar. Et de surcroît à une époque (tournant des 90’s) où ce n’était pas faute que les scandales financiers se multiplient dans votre football, tiens : combien de clubs d’élite liquidés à l’époque??
Je me rappelle de ce bouquin de Tapie, lol, mais le pompon : son émission-TV, « Ambition » ou je ne sais plus trop quoi, quelle horreur..
Kéruzoré c’est aussi le côté druidique, les années 70. Le revival de la culture bretonne, les revendications sociales, Glenmor (et le FLB pour le pendant politique).
Terre de foot par contre, j’ai un doute. Rennes faisait l’ascenseur et comptait qu’une coupe (ils n’en ont qu’une de plus depuis Pinault remarquez). Brest a mis du temps à rejoindre l’élite. L’identité catho dont fait mention Bobby est forte et clivante. Les laics et la gauche préféraient l’autre club, l’AS Brestoise. Miossec par exemple a toujours exprimé une réserve par rapport au Stade dans le passé.
Le Graet était un petit entrepreneur local et Guingamp longtemps amateur. c’est sa montée en puissance politique qui va en faire un club de D1. Quant aux Merlus, le néant jusqu’aux années 90. Quelques expériences ponctuelles dans les 80s: St Brieuc et Quimper quelques saisons en D2 puis rideau. Quelques bastions amateurs comme Plabennec.
Mes souvenirs de vacances en Bretagne dans la famille dans les années 80: le vélo (écrasé par le Blaireau), le foot passe après et ça supportait Nantes avant tout.
Meilleur breton du XXème siècle? Pas de tonnes de très grands joueurs au niveau international non plus. Allez je vais être chauvin: Armand Penverne.
Rectif 2 coupes pour Rennes en 65 et 71. Pinault a donc fait moins bien.
Brest, Rennes, Guingamp, Lorient, St Brieuc, Vannes. Ou même Quimper avec Lubanski en d2 dans les années 80. Nantes pour leurs faire plaisir… C’est quand meme pas mal pour la Bretagne. Pour moi le Toulousain qui n’a connu que Rodez en d2 pour Midi Pyrénées, ça fait une grosse différence !
C’est surtout le contraste entre l’explosion du foot pro à partir des années 90 (Rennes et son budget XXL, 4 équipes en L1 certaines saisons, Guingamp et Lorient qui gagnent des coupes, Brest en Europe…) et le vide relatif qui il y avait avant qui est saisissant. Mais ça suit l’évolution économique de la région en fait, une région autrefois pauvre où les jeunes partaient bosser ailleurs et où tout le monde veut retourner vivre aujourd’hui. Je ne reconnais plus l’endroit où j’allais gamin.
Glenmor?? Je me doute bien que c’est celte 😉 ..mais « Glenmor » sonne tellement celtique des Îles ; dans son acception bretonne, ça désigne quoi??
C’est un mot tiroir qui signifie la terre et la mer ou un truc dans le genre, un slogan faisant écho à l’activisme de l’époque. Le grand barde des années 60/70 avant même Stivell et compagnie. Et il a vécu un temps dans ton pays où il s’est marié et était proche de Brel.
Ah oui, je vois, merci!
C’est pas rien comme personnage. Et sa compagne non plus, m’enfin : rien d’exotique pour moi, on en a quelques-unes des comme ça.
Des comme lui, par contre : y a pas, merci!
Difficile de comparer, mais j’ai récemment vécu dans un vrai désert footballistique : la région Centre Val de Loire…… Aucuns clubs dans l’élite (L1 et L2 confondues) ….à côté de ça, la Bretagne c’est l’Eldorado du Foot
Quand j’étais jeune, il y avait deux clubs à Vannes en D3 (à l’époque en six groupes de 16) : le Véloce et l’UCK. Ils se tiraient bien la bourre et ont fini par fusionner pour former le Vannes OC. Quimper était également un pilier de la D2 Nord (deux groupes de 18, si je me souviens bien). Lorient, effectivement, peu de souvenirs. Tout ça pour dire que la Bretagne avait une bonne présence dans les divisions inférieures. Je me rappelle aussi d’une itw de Kéruzoré dans Onze qui parlait des tournois de sixte comme d’une institution dans la région. Au vu de tout ça, il y a de quoi conforter l’hypothèse des Bretons qui tâtent tot du ballon et partent voir ailleurs dès qu’ils ont du potentiel.
bretagne terre de foot et keruzoré joueur breton du siècle dernier. antinomique comme commentaire haha
Ça dépend si tu intègres Nantes à l’équation. Pour les Nantais, c’est la Bretagne !
T’es plutôt slip ou caleçon?
ok intégrons Nantes, donc Toulalan pour concurrence Kéruzoré ? hehe
Pas des masses de grands joueurs autochtones parmi les légendes du FCN. Michel, Touré, Bertrand-Desmanes, Pécout, ils sont tous d’ailleurs.
Même Bossis et Suaudeau ils étaient des PdL, c’est pas loin mais jamais on les classe bretons. Il va rester Amisse ou Blanchet, Landreau ou Ouédec parmi les jeunes.
Les régions de France qui ont sorti le plus d’internationaux, on les connaît?? Et par tête de pipe?
Pour la Belgique, dans l’ordre : Anvers ==> Liège ==> Gand ==> Bruxelles.
Par tête de pipe, je pense que l’un ou l’autre quartiers d’Anvers voire gros bourgs du Limbourg auraient leur mot à dire.
@Alex
pour ce qui est des départements (de naissance), après Paris-Banlieue, c’est le Nord d’assez loin devant les autres, puis le Pas de Calais. Je suis à peu près sûr d’avoir lu cette info il y a quelques mois.
Aujourd’hui? Y a pas de photo. L’IDF de très très loin (j’avais entendu une stat, 1 professionnel sur X en Europe est francilien, me souviens plus du chiffre mais c’était énorme). Selon les époques, grosse prédominance du nord dans les années 50 avec notamment les fils de polonais (ils ont continué à en sortir, des Papin, Ribéry, plus récemment des Pavard, Chevalier) . Plus tard, Platini était loin d’être le seul lorrain qu’ils soient d’origine italienne (Battiston, Ettore, Micchiche…) ou non (Kastendeuch, Zenier, Moutier). Une période où les Antilles étaient bien représentées aussi. L’ouest n’a jamais été en force par contre.
J’avais vu une infographie l’équipe non pas sur les footballers internationaux mais les médaillés olympiques tous sports, toutes époques confondus. Le Nord sortait assez largement devant.
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Ou-sont-nes-les-939-joueurs-de-l-histoire-de-l-equipe-de-france/1474502
vous avez toutes vos réponses là (article de 2024)
Drago Vabec, un immense coup. Inventif, buteur, gloire du Dinamo et de de Brest. Une compil pour commencer la semaine !
https://youtu.be/-M7E8nAbSJc?feature=shared
Chouette sujet et super papier ! Je ne sais pas s’il est d’usage de faire ça ici, mais j’ai une petite reco à faire. Une vidéo, pas trop mal foutue, qui balaie l’histoire du club et qui consacre une longue parenthèse à cette période assez sulfureuse…
https://youtu.be/aHj8Hc5_fpU?feature=shared&t=617
Je veux, mon neveu.
Merci pour la vidéo.
Tu découvres, si j’ose dire, le phénix des hôtes de ces lieux : moi-même, le meilleur auteur de P2F. Auto-proclamé, tel Tounens, il va sans dire.
Notre Tapie à nous quoi !
Berk !
Haha
C’est effectivement à la mode en Europe actuellement, de Brest à Bucarest, pour les juges de décider qui a le droit d’être élu…
Yvon Le Roux, il n’avait pas usurpé son surnom de menhir. Quel stoppeur !
bernard lama qui signe un pré contrat au psg qui le prête à lens dans l’attente de la fin de carrière de son gardien joël bats
Vladimir Petrovic, c’est également un immense coup. Dans l’histoire de l’Étoile Rouge, ils sont 5 à avoir été célébrés par une étoile d’honneur. Mitic, Djazic, Dragan, Sekularac et Petrovic. C’est dire sa réputation là-bas. Finaliste de la c3 79 avec Dusan Savic.
Ce qui me fait bizarre, c’est de découvrir Muslin avec des cheveux.
Entraîneur que j’ai trouvé qualitatif, ça n’a pas toujours marché pour lui mais y avait un truc, un savoir-faire..et aussi, mais là je ne vais pas trop m’avancer car pas souvenir qu’il fût jamais rattrapé par la cavalerie, toujours eu un peu de défiance à son endroit, l’impression qu’il n’a pas toujours eu les meilleures fréquentations, le Slavoljub.
Petrovic à Brest : intermède entre ses deux passages en Belgique.
Au Standard : vu régulièrement et ce fut mi-figue mi-raisin, globalement il faut parler d’un échec mais avec des circonstances atténuantes (le Standard était un bordel sans nom). Ceci dit, circonstances.. : même époque, son contemporain et compatriote Repcic, quoique moins illustre, s’y fendit lui de saisons remarquables..
Avant cela, à l’Antwerp et si je me rappelle bien (gamin..) : plutôt bon la seconde saison, sous la direction de Haan. La première était assez mitigée.
De son passage préalable à Arsenal, j’ai le plus souvent lu que primaient les regrets qu’il n’ait pu rester plus longtemps, qu’il y avait peut-être un truc.. Vu l’insularité un peu pathologique des bonhommes, ça a valeur de compliment.
Pardo… C’est étonnant qu’aucun sujet sur le Toulon des années 80 n’ait été fait sur ce site.
à priori, le roi de la nuit brestoise…. très aimé des supporters.
Souvenir de Cabañas plantant un magnifique coup franc face à l’OM. Moins en réussite à Lyon.
ce qui fait mal c’est de voir le nom des jeunes joueurs obligés de partir auraient ils eu la même carrière à brest impossible à dire mais le talent de ces joueurs pouvait laisser penser que l’avenir du stade brestois était en très bonne voie
Avec un peu de patience et moins de frénésie, peut-être auraient-ils pu structurer un club pérenne, oui.
Le PSG s’est bien fourni à Brest. Ginola, Lama. Le Guen, Guerin ou Colleter ayant fait leurs classes là-bas.
La connexion Brest-Paris, elle était énorme.
Ginola fut à deux doigts de l’OM…
Le truc marrant avec les yougos en Bretagne, on se demande souvent si certains noms de famille sont slave ou breton. Me suis fait plus d’une fois^^
L’Ivoirien Romaric, même en le connaissant bien vu que je le voyais au stade à ses débuts en Europe, ben aujourd’hui encore c’est d’abord un type avec la tête de Ronan Pensec que je m’imagine chaque fois à son nom, ça n’ira jamais.
Ronan Pensec le rockeur. Haha
Je l’aimais encore bien, une bonne gueule et du caractère.
Pareil. Je vois qu’il a fini 6ème du Tour en début de carrière. Pas mal. Pas connu cette période mais c’était une chouette personnalité.
Les deux gueules de breton que t’imagines tituber rue de la soif à la recherche d’une fille après 6 mois en mer: Ronan Pensec et Soldat Louis.
Pensec porte carrément le maillot jaune en 90, l’année où une dizaine de mecs fait une échappée fleuve. Tous les membres du groupe se sont succédé en jaune jusqu’à Chiappucci qui le garde jusqu’au denier clm. Bon à la fin c’est LeMond qui gagne quand même.
Un grand moment de télévision (à déguster sans aucune modération…) : https://www.youtube.com/watch?v=FcboJdP-u2o
Les plus connus des loups des steppes : https://www.youtube.com/watch?v=93fAJe8WVjA