Championnat de France de deuxième division 1984-1985 : la ligue des talents – partie 1

J’étais tombé sur cet album Panini lors d’une brocante. Il était complet et pour le gamin de 10 ans que j’étais, cette trouvaille était inestimable. Les Bleus venaient de rater le train pour le mondial italien, comme celui pour l’Euro 1988, deux ans auparavant. Cet album célébrait la plus belle partition de la bande de Platini, on était bien loin du marasme dans lequel se trouvait alors notre sélection. Parcourir ces pages laissait une étrange impression de voyage dans le temps, si loin, si proche… Je découvrais les visages juvéniles des héros du moment, Bats ou Amoros, je regrettais de n’avoir pas connu le Téfécé de Daniel Jeandupeux ou Christian Lopez. D’image en image, du premier échelon à celui de l’étage du dessous, pour ce qui est certainement la saison la plus fournie en talents de notre chère deuxième division…

La dolce vita

La Bocca, terre de strass et de paillettes, recevait le plus beau des cadeaux. Ruud Krol, le défenseur néerlandais, deux fois finaliste du Mondial, débarquait à Cannes après avoir été l’idole du Naples pré-Maradona. Le défenseur surdoué, célébré sur tous les continents, quittait l’effervescence de la Campanie pour le calme indolent de la Côte d’azur, au sein d’une équipe modeste qui ne fit jamais la course à la montée durant les deux années de son contrat. Ses partenaires cannois avaient pour noms Michel Dussuyer, Gilles Rampillon ou le Sénégalais dribbleur, Lamine N’Diaye. Guillou serait bientôt remplacé par Jean Fernandez au coaching, Krol distillera quelques touches de son brio à un public de la Bocca jamais rassasié. Ce même Jeannot Fernandez se souviendra longtemps du jubilé de Krol, organisé entre Naples et Cannes, au San Paolo en 1986. L’arrivée à l’aéroport, la foule de journalistes italiens se demandant où était passée leur ancienne gloire néerlandaise. Krol n’apparaîtra pas… Sempiternelle rengaine d’une embrouille financière avec l’agent qui gérait la rencontre, à défaut d’un Krol boudeur, Fernandez jouerait son dernier match face à un Diego au sommet de son art…

Le derby des Alpes

Grenoble versus Thonon-les Bains, affiche du groupe B et retrouvailles entre deux champions d’Europe 1976. Anton Ondruš était le capitaine tchécoslovaque victorieux, lors de l’improvisation en mondovision de l’ami Panenka. Il était l’alter ego de Beckenbauer, celui « qui cimentait le groupe de Vengloš » selon Antonín. Nullement favoris, les Tchécoslovaques étoufferont Cruyff en demi-finale, Ondruš s’offrant même un doublé, dont un but contre son camp, avant l’échange symbolique de maillot avec le Kaiser Franz, comme un passage de relais… Anton, bloqué par le service miliaire, ratera les opportunités du Bayern ou de Gladbach, avant de connaître la Belgique et débarquer en Savoie en 1983. Une idylle de quatre ans et quelques espoirs de montée, jusqu’à devenir entraîneur-joueur qui a profondément marqué Daniel Fillon, jeune apprenti du club : « On a très vite compris que c’était un grand joueur. Il avait une prestance sur le terrain. Un vrai meneur d’hommes, avec du caractère. Un peu à l’ancienne, comme ça ne se fait peut-être plus maintenant. C’est un gars qui est droit, avec des valeurs humaines. »

Zdeněk Nehoda découvre la France, en 1984, un an après Ondruš. Nehoda était l’attaquant phare des champions d’Europe 1976. Joueur doté d’une remarquable technique des deux pieds sans que l’on sache s’il est naturellement droitier ou gaucher, il excellait dans la couverture de balle et dans le travail dos au but. Joyau du Dukla Prague, son allure dégingandée était trompeuse car il était beaucoup plus vif qu’il n’y paraissait. Second buteur historique de sa sélection, il part chez le modeste Darmstadt 98, avant d’échouer au Standard. Sur les conseils d’Ondruš, il rejoint Grenoble et les bonnes tables de la région. Une adaptation idéale pour cet amateur de ski qui marquera 12 buts lors de chacune de ses saisons iséroises. Néanmoins, contrairement au Thonon d’Ondruš qui joue le haut du tableau, Grenoble, mené par Claude Leroy et Nehoda, est une équipe extrêmement faible. Le maintien est arraché de justesse en 1985, le club finit dernier l’année suivante, le rideau se baisse sur Zdeněk le moustachu…

Le pichichi de D2

Il est des records qui paraissent inatteignables. Celui de Delio Onnis et ses 299 pions, celui de Jean-Pierre Orts et ses 182 buts en deuxième division. Orts, c’était l’assurance pour n’importe quel président ambitieux d’avoir son caddie rempli. Révélé dans l’élite à Valenciennes, confirmé au second niveau au Stade Français, Orts est recruté par Louis Nicollin et sa Paillade en 1983. Résultats immédiats, le buteur signe 11 réalisations. La saison suivante, les attentes sont immenses. Robert Nouzaret a un effectif talentueux et jeune à sa disposition, où les Laurent Blanc ou les frères Passi commencent à pointer le bout de leur nez. Orts, définitivement adopté par son bouillant public, se régale des offrandes de Pascal Baills, 18 buts ! Malheureusement, Montpellier ratera d’une marche les barrages d’accession, Orts reprend son baluchon… Nîmes, Lyon où il formera un sacré duo avec le Congolais Eugène Kabongo, Rouen et une entente télépathique avec Christophe Horlaville. 12 ans à écumer la D2, à être quatre fois sacré meilleur buteur de la division, sans que l’on ne lui offre réellement l’occasion de s’affirmer plus haut. Une étrangeté, certainement quelques regrets. Affaire de niveau ou de caractère ? Peu importe, il n’aura quasiment jamais déçu…

Les dernières arabesques de Mustapha Dahleb

La première légende du PSG est née à Béjaïa en 1952, qu’il quitte à deux ans à peine pour les Ardennes. Attraction dans toute la région, il est repéré par Sedan dès ses 14 ans et débute en pro quatre ans plus tard. De retour de deux années de services miliaires en Algérie et malgré ses 17 réalisations, il ne peut empêcher la chute de son club formateur et devient l’objet de tous les désirs. C’est Daniel Hetcher qui remporte le gros lot, Dahleb fait du Parc des Princes son domaine pour la décennie à venir. Exemplaire, charmeur et insaisissable, Dahleb mènera le club parisien à ses premiers succès en Coupe, tout en contribuant grandement au splendide mondial espagnol de son pays. En 1984, il s’offre un nouveau pari, le dernier, en rejoignant l’OGC Nice en deuxième division. Dahleb réalise une saison pleine, grand sage parmi une attaque de vieux routiers que sont Albert Gemmrich ou l’Argentin Jorge Dominguez. Carlos Curbelo veille à garder sa troupe en éveil constant, le stade du Ray fête le titre quelques mois plus tard. Une sortie lumineuse pour un des talents africains les plus fins et finalement logique comme le soulignera Mustapha car « quand j’avais 14 ans, d’autres clubs que Sedan étaient intéressés : Reims, Nantes. Mais si Mr Dugauguez n’avait pas emporté le morceau, c’est à Nice que j’aurais signé…« 

La jeunesse de Verano

En 1984, Orléans chérit toujours l’épopée réalisée en Coupe quatre ans auparavant. La bande de Jacky Lemée et du jeune Bruno Germain avait fait trembler les Monégasques d’Onnis et Albert Emon pour ne chuter que devant la dernière marche. Quatre ans plus tard, Lemée, entraîneur-joueur, est toujours là, comme le gardien Viot et le club ajoute aux gloires des années 1970, Serge Chiesa ou Marc Berdoll, la figure virevoltante du Brésilien Luizinho qui fit le bonheur de Nîmes dans la décennie précédente. Le président Jean-Pierre Belleteste s’est donné les moyens de ses ambitions, Orléans vise la montée. A la lutte avec Rennes, Mulhouse et Le Havre, c’est étonnamment grâce à sa défense de fer, la plus hermétique du groupe, qu’Orléans alimente toute la saison son rêve d’élite. Une place de barragiste qui ne s’évanouira que lors d’une dernière confrontation face au champion havrais. La chance est passée… Des problèmes de trésorerie viendront aussitôt empoisonner le club, Chiesa part pour Clermont, Berdoll range defintivement les crampons, Belleteste démissionne, fin d’une époque… Seul le Luxembourgeois Robby Langers rallumera quelque peu la flamme de la belle endormie mais je laisse mon camarade aux claquettes millénaires vous le raconter mieux que je ne pourrais le faire…

Le crocodile danois

En 1984, le Nîmes Olympique vient de descendre en deuxième division. L’equipe, entraînée par Marcel Domingo, revenu de ses amours espagnols, est considérée comme un postulant sérieux à la remontée immédiate, forte de la présence des jeunes Cubaynes et Christian Perez ou de la solidité de l’expérimenté néerlandais Jan Poortvliet. Mais le Gard n’a de yeux que pour un certain Kristen Nygaard, danois de son état. Kristen Nygaard, c’est les prémices de cette brillante génération viking qui va enflammer les terrains des années 1980. Les Henning Jensen, Birger Jensen ou Per Røntved. Ces escadrons qui brilleront de mille feux en Allemagne et Belgique, ou aux Pays Bas dans le cas de Kristen. Ce délicieux gaucher rejoindra l’AZ, à la suite des Jeux Olympiques de Munich, et dirigera la plus belle génération de ce club. Des coupes, un premier titre de champion et une finale de la Coupe de l’UEFA en 1981 viendront couronner le brio du blondinet Kist ou du futur chauve, John Metgod. Mais celui dont la classe est profondément ancrée dans les mémoires, c’est bien Nygaard. Recruté en inconnu en 1982 par Nîmes, il permet aux Crocos de regoûter à l’elite l’année suivante. Les fans les plus anciens n’en parlent qu’en termes élogieux et maestria, le coup de foudre est réciproque : « De Nîmes, je me souviens du stade Jean-Bouin, de son public si proche de nous au bord du terrain. Un public fidèle avec une ferveur incroyable. » Kristen ne connaîtra qu’une saison de D1, celle de 1984, et n’arrivera pas à y retourner, que ce soit en tant que joueur ou entraîneur de Nîmes. Mais définitivement séduit par la région, il y vit toujours et exerce en tant que professeur de golf du coté de Uzes ou Vacquerolles.

A suivre…

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28 réflexions sur « Championnat de France de deuxième division 1984-1985 : la ligue des talents – partie 1 »

  1. Très sympa, cette madeleine de Proust ! Dahleb, quel monstre… S’il avait joué 20 ans plus tard, le PSG n’aurait pas pu le garder face au Real ou au Milan. Il faut tout de même signaler que sa ville natale, en 1952, s’appelait encore Bougie.

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    1. Une poignée de fois seulement ; j’ai dû aller voir le PSG au Parc une douzaine de fois de 1980 à 1983, pas plus. Sur ces matchs-là, je me souviens que Dahleb était à la hauteur d’attaquants comme Rocheteau ou Kist qui avaient du ballon. Mais il était tellement sous-coté, à une époque où personne en Europe ne le connaissait hors de France… Je ne m’en souviens pas comme d’un finisseur-né, en tout cas, mais allié à un vrai 9, c’était létal.

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      1. Dahleb n’a fait qu’une saison à 17 buts en championnat. Celle de la descente avec Sedan, avant de partir au PSG. Plus un créateur qu’un buteur.

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  2. Merci pour le clin d’œil, chef, c’est sympa !
    Cette USO avait en effet une défense de fer : Soriano (un Espagnol venu de je ne sais où, parti ensuite à Annecy je crois et décédé prématurément) et le surpuissant Leopoldes, dit Léo évidemment, composaient le duo de latéraux. Pour accompagner le taulier Jacky Lemée, le stoppeur était Didier Knayer, un autre beau bébé, passé par Bastia, et ayant même disputé un match de l’épopée européenne des Corses. Formé par Cahuzac, ayant côtoyé Orlanducci, ça donne une idée du joueur… Le gardien était Patrick Viot, fidèle parmi les fidèles. Il avait joué à l’Arago, club historique d’Orléans, qui avait fusionné pour donner naissance à l’USO. Tout le monde les connaissait, lui et son frère, des carrossiers. Patrick est mort il y a peu. Ce n’était pas la sécurité sociale, comme disait Thierry Roland, mais il était immensément aimé. Au milieu, le binôme Guy Stéphan – Serge Chiesa régalait ! Chiesa, c’était une merveille et un seigneur. Plus défensif, Trassard était un bel espoir qui ira se perdre à Lens. Et devant, avec Sacha Krstic dont je me souviens peu, il y avait Marc Berdoll. Bedonnant, négligé, il faisait croire qu’il était encore footballeur. Il restait des bribes de son talent passé, mais il ne courait plus et on disait qu’il buvait beaucoup…
    Tout cela se passait au stade de la Source devant 4000 spectateurs environ, 5000 les soirs de fête. Patrick Paumier suivait l’USO pour la République du Centre . Et si on voulait discuter avec Lemée, il suffisait d’aller manger une pizza dans son restaurant, il vous racontait sa vie, Marseille, Skoblar, etc…
    Merci pour ce petit moment de nostalgie, Khia !

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    1. Il était encore bon à Orléans, Chiesa? Je me souviens que Langers, avant d’enflammer le Ray, avait réalisé quelques prouesses avec le club. Je me souviens quand il grimpait sur les grilles du stade de Nice, comme en Amérique du Sud. J’adorais ce joueur.

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      1. Oui, Chiesa marchait mais il avait une telle technique…
        Langers, c’est à jamais l’homme du 0-4 en Coupe contre le PSG d’Ivic au Parc.

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    2. Le meilleur (et seul en fait) pote de mon père avait été au centre de formation d’Orléans dans la même promo que Germain notamment. Il faisait parti des meilleurs et avait fait un ou deux bouts de matchs en première mais il s’était gravement blessé au dos, a stoppé le foot et a fini à l’usine. C’était un espagnol de Grenade, avec un nom très original (Angel Sanchez), qui connaissait Soriano par la suite (il me semble, j’étais encore très jeune).
      Plus tard à la fac j’ai eu la possibilité de jouer à l’USO qui était alors au plus mal (en CFA2, bon perso j’aurais joué en reserve voire en équipe 3) mais j’ai fait le choix de la facilité (choix qui aura tué tout espoir d’être convenable au foot:). Mais j’ai eu l’occasion de taper la balle avec plein de jeunes qui auront joué en National et L2 plus tard.
      Mais je n’ai jamais eu l’occasion de voir l’USO jouer en pro. Puis il faut l’avouer j’étais pour le FC Bourges, un des « rivaux » régionaux! (Bon un rival précaire, mais sait-on jamais avec l’arrivée de Mané le club va peut-être renaitre de ses cendres!)

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  3. C’était quand même un sacré coup de la part de Bousquet d’arriver à faire venir Nygaard et Van Gool à Nîmes…
    Et sinon, JP Orts était en effet le roi de la D2. Ils étaient quelques buteurs à écumer les clubs de D2, sans doute plus heureux et mieux payés que dans un club de bas de tableau de D1. Je me souviens de Patrick Martet qui cartonnait avec Le Havre notamment.
    Je viens de checker, c’était 2-3 ans plus tard, Quimper avait un des effectifs les plus riches de D2 : Mahut, Ettore, Abreu, Ekéké, Souto, Barraja, Picot… Ils avaient échoué à monter et le club avait déposé le bilan peu de temps après.

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    1. Salut la team

      Parmi les buteurs « étiquetés » division 2 qui n’ont jamais vraiment performé au niveau supérieur il me vient comme ça les noms de Franck Priou , Didier Monczuk ou Nestor Subiat (qui lui brillera en Suisse au point de jouer la CM 1994).

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      1. Monczuk à Strasbourg! En même temps que Djorkaeff, il me semble. A l’époque, je matais toutes les compos sur France Football. Jusqu’à la quatrième division. Aujourd’hui, je suis incapable de sortir le nom d’un mec de Valenciennes…

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      2. Pour Monczuk oui Strasbourg entre autres , et à cette époque j’étais comme toi je regardais toutes les compos et le calendrier me permettait parfois de voir 3 ou 4 matchs dans les stades par week-end du vendredi au dimanche .
        Aujourd’hui la ligue 1 j’ai vraiment du mal et je connais plus personne.

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    2. Nyggard, toujours dans la région nîmoise. J’aime bien ces itinéraires. Des étrangers, tombés amoureux d’un coin, et y ayant fait leur vie. Comme le finaliste du Mondial 62, Adolf Scherer, qui est mort l’année dernière à St Gilles.

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      1. Salut Khidia

        J’ai pas eu le temps hier de commenter sur l’article de Bilardo ou on évoque Brown puis son passage (raté) à Brest avec Julio César qui viendra après à Montpellier etc…
        Alexandre demandera d’ailleurs comment s’était passé le passage du Hollandais Suvrijn (dans le groupe des Champions d’europe en 88) à Montpellier , une vraie réussite ! son engagement total (assez rugueux) était très apprécié et il est tombé lui aussi amoureux de la région puisqu’il y vit encore et a eu une fille avec une femme de la région , sa fille Jade a eu un très bon niveau de tennis (circuit pro en double avec razzano je crois).

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  4. Gilles Rampillon, le coéquipier de Krol à Cannes, était un bon gaucher. J’étais passé à coté, parmi les gloires nantaises, mais j’ai vu un match face aux Tchécoslovaque, pas un cador mais une belle patte gauche.

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    1. Gilles Rampillon était un excellent 10 et n’avait pas sa place de titulaire dans le jeu à la nantaise du grand FCN par hasard. S’il n’y avait pas eu Platini, Rampillon aurait sans doute pris le 10 en Bleu pour de bon aussi, tout seul à faire le jeu à la fin des années 70 puis allié à Giresse dans un carré un peu moins magique mais pas mal quand même. Intéressante uchronie, d’ailleurs : Michele Platini, fis d’un Aldo dont la famille n’aurait jamais émigré en France, champion du monde avec les Azzurri en 1978, 1982, et surtout 1986 après une finale royale face à Maradona ?

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  5. Attendez… Ôtez-moi d’un doute…
    Dans les années 80, les albums Panini avaient aussi les équipes de D2 ?

    Etant un enfant des années 2000, cela me semble improbable puisque les albums de ma générations ne présentaient que les équipes de Ligue 1 ^^

    De beaux souvenirs tout de même que ces collections de vignettes, de ces échanges dans la cour de récré (oui oui, même en 2006, cette tradition perdurait ^^)
    Mais je n’étais pas le plus habile des collectionneurs…
    Le seul album que j’ai pu compléter est celui de l’Euro 2004 (et encore, grâce à l’achat par mes parents des vignettes manquantes sur internet en aout 2004…à
    La seule équipe de Ligue 1 que j’ai pu compléter dans un album fut l’AS Monaco, saison 2005-2006. Ce moment où je vis la dernière vignette qui me manquait sortir du paquet, celle de l’entraineur Francesco Guidolin, la joie que cela me procura restera à jamais gravée dans ma mémoire. Si j’ai un gosse un jour, je lui souhaite de vivre la même sensation.

    Cela dit, je suis un plus habile collectionneur d’écharpes que de vignettes Panini… Peut-être en parlerai-je un jour ?
    Mais les albums Panini, c’est genre… Tellement le truc qu’il faut pour qu’un enfant développe de l’amour pour le football !

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      1. A Madrid, pour les « cromos » (les vignettes), il faut aller le dimanche matin au Rastro (les puces), concrètement tout en bas, à la place Campillo del Mundo Nuevo, où vous avez des pros qui vous en vendent et des gamins accompagnés de leurs parents qui en échangent (voir ici : http://findeconpeques.es/cambiar-cromos-en-madrid/). Ambiance bien sympa.

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      2. Merci Bison pour le coin de Madrid à redécouvrir. Je connais moins bien que Barcelone mais j’ai toujours apprécié mes passages à la capitale. Des vies de quartier très agréable pour une grosse ville.

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      3. Merci Bison pour le coin de Madrid à redécouvrir. Je connais moins bien que Barcelone mais j’ai toujours apprécié mes passages à la capitale. Des vies de quartier très agréables pour une grosse ville.

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  6. Ondrus et Nehoda, tous deux avaient échoué en Belgique, deux fours..mais à leur décharge, ils étaient arrivés à de fort mauvais moments!

    Kabongo, lui aussi venait de Belgique : Seraing, Anderlecht.. Un pivot très rustre mais efficace.

    Je repense à Lubanski, Quimper.. Il vit toujours en Belgique oui, du côté de Lokeren..et est (ou plutôt « était »??) devenu agent de joueurs – il l’était encore il y a une dizaine d’années, maintenant je n’en ai aucune idée.

    Vous citez ce Orts que je ne connaissais pas, je vois qu’il y avait aussi un Monczuk dans le même genre de parcours…. ==> Ben j’aime bien ça!, pourquoi fallut-il absolument qu’ils jouent un cran plus haut après tout? Ca me fait penser à Steve Bull en Angleterre!

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