La Corogne, court règne mais grande couronne

Octobre 2023, au moment d’entamer l’écriture de ce texte, le tout jeune coach basque Xabi Alonso domine le championnat allemand, confortablement assis sur le banc, tranquillement installé à la tête ou encore calmement placé aux commandes d’un Leverkusen en pleine reviviscence et, surtout : merveilleusement sexy ! Une équipe semblant en lévitation, gravitant ou planant peu importe… ici en orbite autour d’une « Planète Foot » qu’elle avait perdu de vue depuis trop longtemps, espèce de monde à part comme bloqué dans un autre espace temps ou désespérément disparu des radars… et là errant légère, sans trajectoire particulière… aveugle et désinvolte tel le plus libre des électrons, invisible comme une sorte « d’électricité dans l’air » et pour conclure tout à fait capable de vous frapper en plein cœur à la vitesse de la lumière ! Flèche de Cupidon, vif éclair… « crush » de vacances ou véritable coup de foudre… ce Leverkusen là, c’est un orage aussi magistral que marginal, gigantesque autant que photogénique et enfin ayant jaillit soudainement, comme par magie ou tel un génie de sa lampe… de l’imaginaire poétique d’un automne déjà orangé mais pourtant : toujours dangereusement chaud ! Étrange lancement me diriez-vous, pour introduire un sujet présenté sous le titre : « La Corogne, court règne mais grande couronne »… Drôle de mariage n’est-ce pas ? Clairement un sacré détour sur la mythique route de Saint-Jacques-de-Compostelle… Et bien finalement pas tant que ça, j’ajouterai même que notre pèlerinage nage en pleine logique ! En effet, dans mon esprit certes quelques fois loufoque et farfelu, la connexion entre mes souvenirs et l’actualité est assez fluide… les fils fantaisistes et cinglés de mes émotions viennent ici naturellement alimenter le centre, facile d’accès, de ma sensibilité… et alors la machine un peu fêlée et siphonnée qu’est mon ciboulot s’enclenche dans la foulée à un rythme effréné ! Alors fatalement, après tout de même avoir frôlé la catastrophe avec une surchauffe du système évitée de peu… la solution arrive, l’idée du siècle est trouvée… le fameux « Eureka » tant attendu émerge enfin du bain débordant de déraison que représente indéniablement tout emballement bouillonnant et démesuré ! On y est : l’entraîneur basque… le « Leverkusen surprise » nous renvoyant à ses exploits de début 2000… Tout ça : c’est la saveur pimentée d’un Javier Irureta de caractère ! C’est le parfum fort et enivrant du Deportivo La Corogne ! Irureta, La Corogne… Vaisseau fantôme de la flotte ibérique et dernier « conquistador de campagne » ayant régné sur le football espagnol.

Un château en Espagne

Le dernier « conquistador de campagne » oui… c’est exactement ça ! La Corogne, c’est ce rat des champs ayant en quelques sortes effectué son exode rurale, son expérience hors des sentiers battus… baluchon par-dessus l’épaule, bâton de berger pour accompagner la procession et bien sûr : un bon morceau de « Tetilla » comme principale provision ! Expédition extraordinaire ou épopée épique peu importe… pourquoi pas un chemin de croix aux allures de parcours du combattant, ou encore une odyssée héroïque pour nos « Herculinos » (petit nom attribué aux joueurs de l’équipe galicienne)… Pour conclure pratiquement ici une croisade contre la rétention des richesses, une noble quête au nom de la redistribution des titres… menée d’une main de maître et réalisée par ce représentant du bas peuple, des pauvres et des petites gens… La Corogne alors « Robin des bois » romantique, paysan généreux changé en chevalier courageux… rat des champs transformé en prince charmant par sa bonne fée bienfaitrice et enfin : La Corogne magicien ! Un club descendant direct de druides celtes, détenteur de secrets autant ancestraux qu’antiques… digne héritier d’une certaine culture du naturel, du culte de l’authentique et alors, quelque part : une sorte d’ « hérétique du football moderne » qui aura magnifiquement, presque majestueusement ai-je envie d’ajouter, contrarié et chamboulé les plans de constructions conservateurs des plus grandes cathédrales du royaume ! La chasse aux sorcières est aussi lancée qu’inversée et c’est désormais les codes classiques et les habitudes redondantes d’un football trop ronronnant qui se voient sèchement secoués et brutalement bousculés par une armée de balais désinhibés , ces derniers sauvagement enjambés par deux générations dorées ayant joliment hanté le château comme le ciel du « Depor » ! Pourquoi pas ici : le « Château dans le ciel » qu’était ce « Depor » au décor quasi « Miyazakesque » ! « Château en Espagne », ai-je choisi comme titre de ce paragraphe ? Parfaitement ! La Corogne version « Nineties-début 2000 », c’est le fantastique reflet de cette expression populaire dont la définition, déjà finement écrite, se passe de surenchère : « échafauder des projets chimériques qui ont bien peu de chance d’aboutir ». Un fantasme… Une utopie qui pourtant, sera élevée au rang de rêve éveillé et de vision bien réelle par la baguette magique de notre vedette du jour !

L’album indémodable d’Iglesias

Deux générations, disais-je juste au-dessus… Alors voici déjà la première : celle du coach plus que local et clairement enraciné Arsenio Iglesias ! Galicien de naissance (de Arteixo pour être tout à fait exact (province de La Corogne)), « El Brujo » (« le sorcier ») comme on l’appelle (étiquette collant ici parfaitement à la peau de notre article) ou plus communément le « Zorro de La Corogne » (ici aussi un costume sur-mesure pour le fil conducteur de notre chevauchée)… a incontestablement marqué d’une pierre blanche son passage (ses différents passages plus précisément (il y en aura quatre au total)) sur le banc des « Blanquiazules » (« Blanc et bleus » (autre surnom vous l’aurez compris, du club de La Corogne)). Quatre mandats donc (entre 71-73 (ses débuts en tant qu’entraineur professionnel) et surtout ses trois cycles successifs : 82-85, 87-91 et 92-95) durant lesquels Iglesias aura œuvré, aussi patiemment que passionnément, pour propulser l’équipage galicien dans une autre dimension. Une galaxie où notre fusée se verra donner un tout nouveau nom de mission, le dernier pseudonyme avant sa rapide disparition dans l’infini trou noir du passé… celui de « SuperDepor » ! Portée entre autres (ou pourquoi pas ici peuplée) par un premier débarquement d’extraterrestres brésiliens (les deux champions du monde en titre Mauro Silva et Bebeto tout d’abord (ce dernier sera d’ailleurs « Pichichi » (comprenez meilleur buteur du championnat espagnol) de la saison 92-93) puis Donato un peu plus tard)… et également gonflée à bloc par le vent nouveau, le souffle revigorant et l’air pure du fraîchement lancé, encore frêle et tout jeune mais déjà fin footballeur Francisco Javier González, « Fran » évidemment (fils de la Galice lui aussi, qui jouera toute sa carrière pour son « Depor » adoré et finira même, avec 700 matchs à son actif sous les couleurs de La Corogne, joueur le plus capé de l’histoire du club)… l’« exoplanète Deportivo » va s’imposer au premier plan de l’astronomie hispanique jusqu’à pratiquement complètement éclipser les deux astres suprêmes, soleils aussi puissants que resplendissants : le Real Madrid et le Barça ! Sous l’ère Arsenio Iglesias pour faire simple : le club remontera (en 91 et pour commencer) en première division (après 18 ans d’absence), décrochera une qualification européenne alors historique (Coupe de l’UEFA 93)… écrira la toute première ligne de son palmarès (Coupe du Roi 95 (La Corogne gagnera aussi la Supercoupe 95 mais ce n’était plus Iglesias en poste (notre ami promu à la maison blanche des « Merengue » (expérience malheureuse hélas)), c’est à son successeur (le gallois Toshack) qu’il faut prêter cette performance (tout comme une seconde aussi significative : une noble demi-finale de Coupe des Coupes obtenue cette même année)))… et enfin réussira étonnamment à s’inviter dans la course au titre, disputant même plus d’une fois le sprint final, au coude à coude avec les cadors, chevaux de compétitions et je ne sais quels autres chars d’assaut des plus prestigieuses écuries d’Espagne ! Effectivement (et pour clore ici la première étape de l’opération « La Coruña Vamos ! »), lors des trois dernières saisons du cavalier Arsenio aux rênes du résistant et robuste petit âne galicien, ou plutôt ici le pilote « Iglesias Satanas », savant fou au volant de la caisse à savon galicienne… le « Depor » déposera trois fois d’affilée son fanion sur le podium du circuit le plus suivi de la péninsule ibérique (terminant même en tête de l’édition 93-94, à égalité de points avec le grand FC Barcelone de Johan Cruyff (version coach évidemment)… ici c’est l’impassible juge « goal-average » qui mettra froidement fin au débat : La Corogne sera le tragique second et les catalans seront quant à eux sacrés champions)… C’était les années Iglesias, singulières comme un simple « single » qui se suffit à lui-même et dans le même temps, comme indiqué dans le titre de ce chapitre : un album tout entier, accompli, inoubliable… et formidablement indémodable.

Le tube de l’été Irureta

De Jacques Songo’o dans les buts (énième gardien de la tradition des grands portiers africains de Liga (N’Kono, Wilfred, Rufai (dont les gants ont d’ailleurs également été enfilés au Deportivo) ou encore Badou, Kameni et « Bono »)) à son héritier Molina… en passant par des latéraux d’un autre temps type Manuel Pablo ou Capdevila… « Premier débarquement d’extraterrestres brésiliens », disions-nous tout à l’heure ? Et bien voilà ici le deuxième atterrissage d’aliens « accrocs du football Made in Brazil » : Flávio Conceição et Djalminha (un clin d’œil ne peut qu’être fait ici au ravissant Rivaldo, arrivé en Galice après le départ d’Iglesias et reparti avant la venue d’Irureta… le numéro 10 « Auriverde » aura (avec des statistiques impressionnantes mais surtout avec toute la classe qu’on lui connaît) réussi à hisser (une fois de plus) le drapeau galicien à la troisième place du classement (saison 96-97))… En face des côtes sud-américaines et du « Joga Bonito » enjoué de Copacabana, la non moins technique touche de balle marocaine : Mustapha « Magic » Hadji, Salaheddine Bassir… et bien sûr le monumental, la sacrée « bête de taille » Noureddine Naybet ! Lionel Scaloni par ici (plus que simplement « par ici », Scaloni disputera presque 300 matchs sous le maillot de La Corogne)… Andrade ou Pauleta par là… sans oublier « El Rifle » (« le fusil ») Walter Pandiani. L’armada espagnole évidemment : Fran et nos deux latéraux déjà cités plus haut, tout comme Molina… avec ça les promesses (hélas pas vraiment tenues mais à un moment tellement synonymes d’espoir pour le foot espagnol): Albert Luque et Pedro Munitis… Place maintenant, évidemment, à l’homme aux multiples appellations (« Flaco » (« mince »), « Palanca » (« manette », « levier »)… « Mago » ou « Maestro » (pour moi ce sera plus modestement le « petit Mendieta »)) : Juan Carlos Valerón ! Pour terminer notre « Vuelta », voilà Diego Tristán, avant dernier joueur espagnol (après Daniel Güiza en 2008 et avant Raúl (2001)) à avoir remporté (en 2002 le concernant) le titre de « Pichichi » (avec 21 buts pour être parfaitement précis). Diego Tristán alors trait d’union parfait pour retrouver celui qui bouclera notre tour de Galice et clôturera ce casting incroyable : Roy Makaay, roi hollandais intronisé au « Riazor » et, comme Bebeto et Tristán avant lui (Makaay sera hélas le dernier), attaquant ayant terminé meilleur buteur de Liga en portant le maillot de La Corogne (avec 29 « gol » et en 2003, devenant du coup successeur (pour l’anecdote) de son coéquipier (sacrée doublette) Diego Tristán)… Tout ça, c’était le « Depor » du maître Irureta ! Le maître oui… titre minimum pour celui qui, avec 700 présences sur les bancs de Liga, était à l’époque (il a depuis été doublé par « El Cholo » Diego Simeone) : le troisième entraîneur le plus expérimenté du pays (devancé alors uniquement par les monstres, mastodontes et vieux mammouths Luis Aragonés et Miguel Muñoz)… Le « Depor » d’Irureta donc, ici une équipe pionnière des « Remontada » (en quart de finale aller de C1 2004, contre un Milan AC champion d’Europe en titre (défaits 4-1 à San Siro, les galiciens renverseront la vapeur au retour dans un stade « Riazor » embrasé, en pleine résurrection et revenu alors, évidemment: d’entre les morts))… et là un club accumulateur de records (notamment concernant ses apparitions dans le « Top 3 » espagnol (quatre fois en quatre ans (de 2001 à 2004 inclus)))… Un Deportivo qui soulèvera aussi une deuxième « Copa del Rey » (2002) ainsi que deux Supercoupe… et pour conclure un La Corogne qui connaîtra enfin la consécration : couronné cette fois-ci champion d’Espagne en 2000 !

La Galice jusqu’à la lie !

Toujours tendrement bercés ensemble par notre doux mois d’octobre, nous nous abandonnons désormais aux bras encore tièdes d’un crépuscule comme résistant aux lois du temps, un timide mais vaillant soleil semblant refuser de se coucher et crachant, tel le plus révolté des volcans : les couleurs décidément bien vives d’un football d’antan ! Un crépuscule oui, car en effet, notre conte de fée touche maintenant cruellement à sa fin… Disque collector ressorti des tiroirs, édito spécial sur « radio Nostalgie » ou que sais-je… certainement ici la voix off d’un gentil fantôme venu nous chanter l’odyssée gargantuesque du petit radeau de fortune galicien, dans l’immense océan d’un sport jadis encore pacifique et dont la surface hélas, serait maintenant façonnée par le souffle tyrannique du terrifiant Typhon ! La Corogne gentil fantôme oui… absolument ! Spectre farceur, un peu spéciale comme Casper ou encore grand classique façon « Ghostbusters »… un film frissonnant dont l’image serait hélas devenue aussi transparente que fuyante, jusqu’à donner enfin: l’effroyable sensation de voir un bon vieux « SOS fantômes » sèchement effacé de la cassette « VHS » de notre enfance ! « Des friandises ou un sort » ! Ou plutôt ici : « des friandises ou des friandises », tant notre petite créature galicienne nous aura gavé de caramels, bonbons et (bien sûr) autres chocolats… tout au long de son tour de piste, sorte de porte-à-porte paraissant forcément amicale mais masquant en fait à la perfection le braquage : ici des baraques les plus cossues et barricadées du pays… et là des palais aussi impériaux qu’impressionnants, propres à toute « place d’Espagne » qui se respecte ! Nous parlions de druides tout à l’heure ? Et bien au même titre qu’Irureta et Iglesias seraient ici des espèces de « Guy Roux locaux », La Corogne représenterait alors le dernier village hispanique ayant orgueilleusement résisté aux assauts incessants d’envahisseurs avides de pouvoir, ours des forêts affamés… géants au ventre vide ou enfin ogres orgiaques et insatiables : encore une fois le Real et le Barça ! En effet, depuis le sacre de nos « Gaulois galiciens » en 2000, seuls quatre clubs différents ont remporté le championnat espagnol (en pourtant 23 éditions ici) : Valence, l’Atletico de Madrid et, évidemment, le Real Madrid et le FC Barcelone (et encore, les « Chés » et les « Colchoneros » ne comptent que quatre titres à eux deux (deux chacun), maigre ripaille faisant ici parfaitement office de restes laissés par les rois lors de leur festin)… Si on considère maintenant, pour conclure, les saisons précédant le titre de La Corogne : excepté l’ « étincelle Atletico Madrid » de 96 (avec pour l’anecdote, Molina dans les buts et élu meilleur gardien de Liga cette année-là)… il faut remonter à l’hégémonie basque du début de la décennie 80 (Sociedad 81 et 82, Bilbao 83 et 84) pour retrouver la trace d’un champion d’Espagne non vêtu d’une tenue blanche immaculée ou d’une tunique « Blaugrana » (effectivement, de 85 à 99 compris (et donc à l’exception de la parenthèse enchantée « Atletico 96 ») seuls les deux fidèles et éternels abonnés FC Barcelone et Real de Madrid défileront au générique gênant, pardon… au palmarès d’un championnat espagnol aux allures de « Telenovela » terriblement et tristement prévisible, sorte de feuilleton sans intérêt, rediffusé à foison et déjà vu cent fois… ou espèce d’atroce série, orpheline de toute notion de suspense et fille d’un scénario aussi aseptisé que soporifique)… La Corogne dernier « conquistador de campagne » disions-nous ? Plus que jamais ! Rat des champs et « Robin des bois » c’est ça ? Ou encore druide, magicien et fantôme ? Et comment ! Effectivement, La Corogne… c’était cette fable, cette magie… cette atmosphère féerique et alors tout simplement, comme cité un peu plus haut, ce conte de fée… Ici énième « David contre Goliath » que l’on sait si cher à mes récits… et là seule et unique « Galice au pays des merveilles » !

29 réflexions sur « La Corogne, court règne mais grande couronne »

  1. Ah, ça faisait longtemps que tu ne nous avais pas fait voyager !
    Amusant que tu évoques le Dépor alors que je viens d’écrire un court papier sur Iglesias dont la disparition au printemps dernier en toute discrétion m’avait échappée.
    Le Super Dépor, ce sont des joueurs, Iglesias, Irureta mais c’est aussi Augusto César Lendoiro, l’omnipotent président. Il arrive aux commandes après avoir triomphé avec son club de rink hockey et est vu comme le messie alors que La Coruña est en détresse sportive et financière. En quelques années, il devient l’homme le plus puissant de Galice, les exploits de son équipe au Riazor lui ouvrent toutes les portes, dont celles de la politique (avec le PP). Il ne faut pas trop regarder à la manière et quand les succès se raréfient, que les dépenses deviennent trop importantes pour un club de province comme le Dépor, il ne sait ni se réinventer, ni se retirer, entrainant le club dans une chute vertigineuse. En seconde division aujourd’hui, La Coruña semble remonter la pente doucement et un retour en Liga d’ici quelques saisons n’est plus illusoire.

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    1. Gracias Verano
      Un petit voyage au Sud de l’Europe s’imposait effectivement, en cet fin d’automne pourtant clément…
      Merci pour la garniture du tableau avec la petite touche du président, détail et anecdote comme toujours bienvenus.
      Mallorque, Osasuna, Alaves… Valladolid, le Rayo Vallecano ou encore plus récemment l’Espanol ont chacuns connu quelques aléas et autres aller-retour entre l’élite et les divisions inférieures avant de plus ou moins se stabiliser en Liga… c’est là tout le mal que l’on souhaite en effet au Depor et, pourquoi pas aussi à Santander ou à Saragosse…

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  2. La Corogne-Milan, lol………. Qui se souvient des accusations de Pirlo?

    Je vais les relayer non pour lénifier, salir voire contextualiser (??) quoi que ce soit, rien de tel : ce sera juste parce que la dernière phrase m’avait fait hurler de rire, c’est parti..

    « Les joueurs espagnols étaient comme possédés, ils couraient vers un objectif qu’eux seuls pouvaient voir. Même les joueurs plus âgés, qui n’étaient pas connus pour leur rapidité ou leur résistance. Pour la première et la seule fois de ma vie, je me suis demandé si les adversaires que j’affrontais avaient pris un produit dopant »

    Toujours pensé que cette phrase ferait une bonne base pour un spectacle de stand-up gravitant autour du football, une bonne « attaque ».

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      1. J’aimerais ne pas me moquer, mais bon : c’est quand même fort lunaire comme déclaration, dis.

        Il a connu les années-Mabuse du foot italien, et « la première et seule fois de (s)a vie » où il s’est demandé si ses adversaires avaient pris un produit dopant, il faut que ce soit face à un..sans-grades du foot espagnol..

        Le foot espagnol valut globalement bien l’italien dans les années Pirlo, il est légitime qu’il fût interpellé par l’énergie des joueurs de La Corogne………mais avant et après ça : il n’a jamais rien vu, perçu?? Lol..

        J’y préfère de très loin les déclarations d’un Dino Baggio!

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    1. Ah ah, quand les toubibs italiens sont supplantés par les toubibs espagnols, ça donne le Depor et le Valencia du début des années 2000 ! De toute manière, pour moi, La Corogne, c’est Arsenio Iglesias bien plus que Javier Irureta.

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      1. Un nom de chanteur romantique et, n’était bien sûr une impardonnable faute de goût avec le gain de la Coupe du Roi 95 : il n’a jamais rien gagné, tu m’étonnes qu’il ait tes faveurs.

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  3. Jacques Songo’o a du ronger son frein un moment en sélection. J’adorais ce gardien. Déjà à Metz, il montrait sa classe. Je pense que jamais un pays africain n’a eu à disposition une telle qualité dans les buts. Vers le début des années 90. Jacques Songo’o, N’Kono et Bell, c’était très fort.

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    1. Et dire que N’Kono (38 ans) et Bell (40 ans) étaient encore présents avec le Cameroun lors de la coupe du monde 1994 avec l’éternel Roger Milla et ses 42 années bien tassées ; et à l’opposé, on y trouvait Rigobert Song (17 ans) et Raymond Kalla (19) 😉

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  4. Merci Calcio! Cette equipe du Depor manque cruellement à la Liga. Un foot offensif et positif. La période Iglesias est évidemment marquée par le duo Bebeto-Mauro Silva mais le Deportivo avait permis à certains inconnus de se révéler. Fran, le gardien Paco Llaño, qui sans être un immense gardien, gagnera le Zamora. Manjarin, le copain de Xixon. Y avait un Bulgare très actif que j’aimais beaucoup, Kirianov

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  5. Et le Depor accueillait pas mal de Français. Le passage éclair de Wiltord, après une embrouille avec Rennes, il me semble. Ziani. Le magnifique duo Martins-Rivaldo. D’ailleurs, j’ai jamais compris pourquoi le Breton n’était resté qu’une saison. Qui avait été superbe. C’était une équipe pour lui, offensive. Comme l’était Auxerre.
    Et Bonnisel.

    J’aimais bien Bonnisel et cette génération montpelliéraine des Christophe Sanchez, Lefrevre, Rizzetto, Carotti…

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    1. Le premier auquel je pense est toujours Donato, étonnant de voir le rôle d’essuie-glaces confié à un..quasi- voire total-quadragénaire???

      Une vingtaine d’années entre ses premiers et ses derniers titres , je crois qu’on peut parler d’une carrière très bien remplie.

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      1. Donato..et avant lui Cerezo, voilà deux profils et carrières qui forcèrent vraiment mon admiration.

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      2. Disons qu’entre Donato et Mauro Silva, tu avais deux menhirs à qui il était impossible de prendre de ballon. Encore moins de secouer.

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  6. Makaay, quel monstre… Il sort d’une saison à 29 buts avec le Depor, part au Bayern, et plante 23 buts en BL comme s’il y avait toujours joué. Un de mes 9 préférés, malheureusement barré par RVN en sélection.

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    1. Tiens Triple G, petit débat… Qui a réalisé la meilleure première saison au Bayern entre Makaay, Toni, Lewandowski? On pourra ajouter Kane en fin de saison… L’arrivée de Tony avec Ribery était pas mal.

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  7. Saison 93-94 « La Corogne sera le tragique second et les catalans seront quant à eux sacrés champions »…
    M’en souviens encore. Le Depor fait la course en tête toute la saison, et, lors de la dernière journée, une victoire à domicile contre Valence lui assurerait le titre.
    0-0… jusqu’à la 89eme… Penalty pour le Depor!!!
    Djukic a le 1er titre de l’histoire du Depor au bout du pied, et au bout du bout du tout dernier match de la saison…

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    1. C’est vrai Patxi. Un coup du sort qui aurait pu être regretté éternellement. Heureusement qu’il y a eu 2000! Le Depor avait bien cassé l’ambiance l’année du centenaire du Real. En gagnant la Copa au Bernabéu face au Real.

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