Paul Scarrott : un hooligan de Nottingham Forest au destin tragique

Une fois n’est pas coutume, Pinte2foot ne vous propose pas le portrait d’un joueur, d’un entraîneur ou d’un dirigeant. Grâce à Robert le Bruce, vous allez découvrir la vie d’un supporter anglais, parmi les moins recommandables.

Enfance et origines familiales

Paul Scarrott naît en 1956 et grandit dans le quartier populaire de Sneinton à Nottingham. Fils d’un chauffeur de taxi, il est élevé dans un milieu ouvrier où le football occupe une place centrale. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le club local de Nottingham Forest – surnommé les “Tricky Trees” – comme beaucoup de garçons de son quartier. Adolescent durant les années 1970, période faste pour Forest (relégation en 1972 suivie de l’arrivée du légendaire entraîneur Brian Clough en 1975, le titre de champion en 1978 et de deux Coupes d’Europe en 1979-1980), Scarrott voit son club tutoyer les sommets européens. Cette ferveur footballistique et l’effervescence autour du City Ground marquent son adolescence et posent le terreau de son immersion dans le monde des supporters hooligans.

Sur le plan personnel, Paul Scarrott se marie très jeune, à seulement 18 ans. Il fondera une famille malgré son mode de vie agité. Plusieurs enfants lui sont attribués par des sources généalogiques, issus de différentes unions au fil des années. Cependant, le style de vie violent et instable de Scarrott pèsera lourdement sur sa vie familiale. Ses proches l’ont vu s’enfoncer progressivement dans la spirale du hooliganisme et des excès, malgré ses responsabilités de père. Ces éléments d’arrière-plan éclairent la personnalité complexe de Scarrott, partagée entre une vie de famille ordinaire et une réputation de dur à cuire dans la rue.

Premiers pas dans le hooliganisme et ascension au sein de la FEC

Dès la fin de son adolescence, Paul Scarrott est attiré par le mouvement hooligan qui gagne l’Angleterre des années 1970. Nottingham, comme d’autres grandes villes, voit l’émergence de gangs de jeunes supporters en quête de sensations fortes les jours de match. Scarrott fait ses armes au sein des premières bandes locales, telles que les SAS Lads, la Forest Mad Squad ou encore les Randall’s Vandals, qui sévissent dans le kop du City Ground, notamment le fameux Trent End. Ces groupes de boot boys se caractérisent par leurs tenues distinctives – blousons, bottes, puis vêtements casual à partir des années 1980 – et par une violence affichée envers les groupes rivaux et la police.

Au début des années 1980, la scène hooligan se restructure à Nottingham. Après de nombreux incidents (certains membres de la Mad Squad finissent même emprisonnés à la suite d’une rixe mémorable à Middlesbrough), une nouvelle génération prend le relais dans l’ère casual. En 1984, Scarrott et une quinzaine de ses comparses se réunissent au pub Tap and Tumbler à Nottingham pour fédérer les différentes bandes sous une bannière commune. Ils choisissent le nom de Forest Executive Crew (FEC), en référence à la nouvelle tribune “Executive” du City Ground inaugurée à l’époque, où ils avaient coutume de s’asseoir à proximité des supporters visiteurs pour mieux les provoquer.

La FEC devient rapidement l’une des firmes hooligans les plus craintes du pays, acquérant une réputation nationale dans le sillage des célèbres bandes anglaises (West Ham ICF, Chelsea Headhunters, etc.). Paul Scarrott s’impose alors comme un membre éminent de ce firm de Nottingham Forest. Ses pairs le considèrent toutefois moins pour ses talents de bagarreur que pour son charisme fantasque : « Paul était un gars marrant, qui aimait bien boire plus que de raison. C’était ce qu’on appelle un “game lad” – il ne reculait pas devant l’affrontement – mais ce n’était pas un grand cogneur » raconte un de ses anciens camarades de la FEC. Scarrott n’en demeure pas moins l’une des figures de proue du hooliganisme local, respecté pour son enthousiasme à en découdre et son ancienneté dans le mouvement, sinon pour sa force brute. Il tisse aussi des liens avec d’autres groupes à travers le pays : on le voit frayer avec les Chelsea Headhunters de Londres, entre autres alliances inter-firms qui renforcent sa stature dans la scène hooligan britannique.

Incidents marquants et réputation de « super hooligan »

Au fil des années 1980, Paul Scarrott se forge un casier judiciaire long comme le bras, reflet de son implication dans de nombreuses rixes entre hooligans. Avant même la fin de cette décennie, il totalise déjà 40 condamnations liées aux violences dans le football (agressions, dégradations, port d’armes prohibées, etc.) et a été incarcéré à 13 reprises pour ces faits. Ses faits d’armes sont bien connus des tribunaux de Nottingham et d’ailleurs. Il est ainsi frappé d’interdictions de stade l’empêchant de pénétrer dans les trois principaux stades de son comté natal – celui de Forest bien sûr, mais aussi ceux du rival Notts County et du club voisin Mansfield Town. Scarrott est de toutes les échauffourées notables impliquant les supporters de Forest pendant cette période, que ce soit lors des matchs à domicile ou en déplacement. Un ancien de la FEC se remémore notamment un derby contre l’ennemi juré Derby County au milieu des années 1980 : « Ça a encore chauffé contre Derby, Paul menait une troupe de 200 gars. Devant le pub, les flics ont essayé de nous retenir. Un agent a lancé à Paul : “Tu ne vas nulle part.” Il a répondu du tac au tac : “Bien sûr que si. J’ai une réunion importante avec la DLF” – sigle de la Derby Lunatic Fringe, le firm de Derby – ce qui a fait éclater de rire même les flics ». Ce mélange d’audace et d’humour dans le chaos deviendra la marque de fabrique de Scarrott.

Brian Clough vire un supporter déguisé en clown s’étant introduit sur la pelouse du City Ground : Paul Scarrott.

C’est toutefois sur la scène internationale que Paul Scarrott va acquérir une sinistre notoriété médiatique. Privés de compétitions européennes après le drame du Heysel (1985), les hooligans anglais voient dans l’Euro 1988 en Allemagne l’occasion de se « rattraper ». Scarrott s’y rend en indépendant, sans doute pour opérer plus librement. À Stuttgart, lors du match Angleterre–Irlande du 12 juin 1988, il échappe au coup de filet initial tout en participant aux affrontements. Mais avant le match suivant, Angleterre–Pays-Bas à Düsseldorf, Scarrott est arrêté par la police allemande : il était signalé pour avoir violé une liberté sous caution en Angleterre. Les autorités allemandes l’expulsent aussitôt du territoire, le privant du « choc des hooligans » attendu contre les Néerlandais. Dans la presse, on souligne qu’« ils ont quitté Stuttgart sans leur King Yobbo, Paul Scarrott, 33 ans », arrêté puis déporté. Scarrott fanfaronne néanmoins à son retour : « Je suis le pire hooligan d’Angleterre et j’en suis fier » clame-t-il aux journalistes britanniques. Ce coup d’éclat – se faire expulser d’un tournoi international – contribue à bâtir sa légende de “super hooligan”. La prestigieuse revue Der Spiegel le dépeint alors comme « l’archétype accompli de l’anarchiste du football : fort, violent, gros buveur et paresseux – et fier de l’être », érigeant Scarrott en incarnation du hooligan des années 1980.

Paul Scarrott arborant fièrement l’Union Jack lors de son arrestation pendant la Coupe du monde 1990 en Italie.

Connu pour jouer avec les médias, il n’hésite pas à se proclamer devant les caméras « hooligan britannique par excellence » et à promettre le chaos aux autorités italiennes. En effet, deux ans après l’Euro, Scarrott récidive à l’occasion de la Coupe du monde 1990 en Italie. Bien que son passeport ait été annulé en raison de ses antécédents, il parvient à entrer clandestinement dans la péninsule avec un faux passeport. Se faisant passer pour un correspondant du tabloïd Daily Star, il joue un véritable numéro face aux médias : il envoie le 4 juin 1990 une photo de lui triomphant devant le Colisée de Rome, accompagné d’une déclaration provocatrice – « On ne m’arrêtera jamais. On attend les Hollandais et on va leur botter le cul, on les cueillera à coups de bombes lacrymo à la gare Termini ». Le stratagème prend fin lorsque la police ferroviaire l’interpelle peu après, une bonbonne de cinq litres de vin (presque vide) à la main, dans la gare de Rome-Termini. Escorté par les carabiniers jusqu’à l’avion de retour, Scarrott bombe le torse et lance à pleins poumons un retentissant « God Save the Queen ! » devant les journalistes hilares. Il devient ainsi le premier hooligan expulsé de la Coupe du monde 1990, trois jours avant le début du tournoi. Même le très sérieux Guardian le sacre ironiquement « homme de la semaine » après cet épisode rocambolesque. Durant quelques jours, Paul Scarrott est au sommet de sa gloire sulfureuse – « pendant deux jours, il a été un homme célèbre », écrira plus tard un commentateur, soulignant que la mission de Scarrott (« devenir le hooligan le plus notoire ») était accomplie.

Au-delà de ces coups d’éclat médiatisés, Scarrott continue dans les années 1990 à tremper dans les violences les jours de match, quoique sur un ton moindre. Son dernier passage retentissant devant la justice a lieu en août 1995, après une bagarre générale dans un pub de Southampton par suite d’un match à l’extérieur de Forest. À sa sortie d’audience, il persiste dans sa provocation face aux journalistes locaux : « Je suis le pire hooligan du pays, et j’en suis fier » martèle-t-il, fidèle à son personnage. Ces fanfaronnades masquent pourtant une lente descente aux enfers dans la décennie 1990.

Perception par les médias et les supporters

La presse anglaise des années 1980-90 dresse de Paul Scarrott un portrait à la fois fasciné et scandalisé. Les tabloïds le surnomment volontiers “England’s No.1 football hooligan”, le « hooligan n°1 d’Angleterre ». Le Daily Mirror le qualifie de « plus ignoble voyou du football britannique » et de “top soccer yob”, relatant complaisamment ses frasques. Dans un article de mai 1996, ce journal rappelle sa lugubre prestance : « colosse skinhead musclé, avec ‘Forest’ tatoué à l’intérieur de la lèvre ». Scarrott a en effet la particularité de porter un tatouage “Forest” à l’intérieur de sa lèvre inférieure, signe d’allégeance extrême à son club – un détail qui impressionne autant qu’il choque, et qui servira plus tard à l’identifier formellement. La presse internationale, quant à elle, ne manque pas de relayer ses frasques lors des compétitions majeures : ainsi, L’Équipe ou la Gazetta évoquent son expulsion d’Italie en 1990, tandis que des magazines comme Sports Illustrated aux États-Unis lui consacrent des encadrés moqueurs (il y est décrit errant dans Rome avec 40 condamnations au compteur). En Allemagne, durant l’Euro 88, les médias le surnomment “Al Capone de Nottingham”, voyant en lui le « visage du hooliganisme » de l’époque. Paul Scarrott, loin de fuir cette notoriété sulfureuse, l’entretient volontiers : il aime jouer de son image. D’après ses amis, il acceptait même de l’argent de certains journaux en échange d’interviews tapageuses ou de scoops montés de toutes pièces – le stunt du Colisée en 1990 n’en est qu’un exemple parmi d’autres. Cette manipulation des médias fait partie intégrante du personnage. « Les vrais hooligans n’aiment pas être nommés et pris en photo dans les journaux, mais lui adorait ça. Après l’Euro, quelques journaux lui ont même payé billets et alcool pour qu’il leur livre de bonnes histoires en échange », raconte Tom, un membre de la FEC, en riant. Scarrott savait se mettre en scène et cultiver sa légende personnelle, oscillant entre menace réelle et comédie presque burlesque.

Anglais sans billet tentant de pénétrer dans le Rheinstadion de Düsseldorf durant l’Euro 1988.

Du côté des supporters de Nottingham Forest, le personnage de Paul Scarrott suscite des sentiments mitigés. Pour beaucoup de fans des Tricky Trees, notamment les plus jeunes dans les années 1980, Scarrott est une figure quasi-légendaire. Sa présence charismatique dans le kop du City Ground, ses déguisements fantasques et ses chants provocateurs faisaient partie du folklore des jours de derby. Un souvenir resté célèbre date d’un match Angleterre-Écosse à Hampden Park en 1980 : Scarrott s’était présenté affublé d’un casque à pointe prussien et d’un pantalon écossais à carreaux jaune vif, entonnant des chants qui firent rire la moitié du stade – anglais comme écossais. Ce mélange d’humour potache et de provocation lui valut une certaine affection de la part des supporters, y compris au-delà de Nottingham, et il fut dès lors bienvenu dans les déplacements de l’équipe nationale anglaise où sa “mascotte” extravagante amusait la galerie. Scarrott n’était pas qu’un nervi brutal, il savait aussi se montrer sociable, charmeur et drôle au sein de la communauté des fans.

Néanmoins, d’autres supporters – et bien sûr le club de Nottingham Forest lui-même – voyaient d’un mauvais œil la mauvaise publicité qu’il apportait. Son nom associé à Forest dans les tabloïds chaque fois qu’éclatait une bagarre ternissait l’image du club. Officiellement, Forest a toujours condamné ses agissements, coopérant avec la police pour faire respecter ses interdictions de stade. Parmi les fans plus modérés, Scarrott pouvait passer pour une honte locale autant qu’une célébrité. Comme souvent, la frontière était mince entre le “héros” des hooligans et le paria aux yeux du grand public.

Il est à noter que malgré son aura de terreur, Paul Scarrott pouvait faire preuve d’une certaine courtoisie inattendue. La journaliste Judy Cullimore, qui couvrait les procès à Nottingham, raconte ainsi qu’au tribunal, alors que les amis de Scarrott la chahutaient depuis le fond de la salle, ce dernier a fait passer un mot pour les faire taire : « Lâchez-la. Laissez-la tranquille ou vous êtes morts », avait-il écrit, protégeant ainsi la reporter. Par la suite, chaque fois qu’il la croisait, il lui adressait un petit signe de la main. « Tout le monde à la rédaction me taquinait en disant “Blimey, Paul Scarrott en pince pour toi !”, se souvient Judy. Cet épisode montre une autre facette du personnage : sous le voyou médiatisé, il restait un homme capable de respect envers ceux qui le traitaient avec impartialité.

Exclusion, exil à Barcelone et fin de vie

À mesure que les années 1990 avancent, la vie de Paul Scarrott prend un tournant sombre. Les autorités anglaises multiplient les banning orders (interdictions de stade et de déplacement) à l’encontre des hooligans les plus en vue, ce qui limite fortement l’activité de Scarrott dans le football. Parallèlement, son corps porte les séquelles de ses excès : il est connu qu’il consommait abondamment de l’alcool, et il aurait même eu recours aux stéroïdes anabolisants en fin de parcours. Désœuvré et se sentant probablement surveillé en Angleterre, Scarrott quitte le pays vers le milieu des années 90. Une rumeur – invérifiable – prétend qu’il aurait été profondément humilié lors d’une bagarre avec des hooligans rivaux de Derby County, au point de ne plus vouloir remettre les pieds à Nottingham. Quoi qu’il en soit, il s’installe en Espagne, à Barcelone, de façon précaire et anonyme. Il vit sous un nom d’emprunt, Paul Cooper, peut-être pour échapper aux registres britanniques et aux interdictions qui pesaient sur lui.

L’ancien chef de gang redouté mène alors une existence de marginal. Pendant ses derniers mois, Scarrott subsiste en faisant la manche auprès des touristes dans les rues barcelonaises. Il n’est plus que l’ombre de lui-même : alcoolique, sans domicile stable, coupé de sa famille et de ses anciens compagnons. Personne ou presque, à part quelques autres expatriés ou sans-abris, ne connaît sa véritable identité. Scarrott avait tenté de chercher de l’aide auprès du consulat britannique à Barcelone, qui lui a versé quelques pesetas puisées dans une caisse de charité – sans se douter qu’ils avaient face à eux l’ex-“ennemi public” des stades anglais.

C’est dans ces conditions tragiques que Paul Scarrott trouve la mort, au printemps 1996. Un soir d’ivresse extrême, alors qu’il erre dans les rues de Barcelone, il s’écroule lourdement sur le pavé. Le mélange d’alcool et de drogues ingéré ce jour-là lui est fatal. Son décès passe inaperçu pendant un temps : un sans-abri anonyme de plus victime de la boisson, penseront d’abord les autorités locales. Ce n’est qu’après environ deux semaines que son identité réelle est établie, grâce à un signe distinctif qui ne trompe pas – le fameux tatouage “Forest” à l’intérieur de sa lèvre. Le 13 mai 1996, les médias britanniques annoncent la nouvelle de sa mort, décrivant les circonstances misérables de sa fin de vie. Le Daily Mirror titre sans aménité « Boozy end for a thug » – « Fin soûlonne pour un voyou » – soulignant qu’à 40 ans, Paul Scarrott est mort ivre et sans le sou en Espagne. Le journal insiste sur l’ironie du sort : le plus redoutable des yobs anglais a fini comme un clochard alcoolique, mendiant sous un faux nom et succombant seul dans la rue. Son corps, une fois identifié, est rapatrié au pays pour y être enterré dans une relative discrétion.

La disparition de Paul Scarrott provoque des réactions contrastées. Pour le grand public et les autorités, c’est l’épilogue d’un chapitre de violence : « Life ends at 40 for ‘top soccer thug’ » écrit sobrement The Times, comme pour tourner la page d’une ère. Certains observateurs soulignent la dimension presque morale de cette chute : à force de vivre par la violence et les excès, Scarrott a brûlé la chandelle par les deux bouts. D’anciens policiers se félicitent même que “justice” ait été rendue par la vie elle-même, Scarrott n’ayant finalement récolté que ce qu’il avait semé. Toutefois, dans la fan base de Nottingham Forest et parmi les vieux camarades hooligans, la nouvelle est accueillie avec un mélange de tristesse et de nostalgie. Beaucoup reconnaissent que, malgré tous ses torts, 40 ans est un âge bien trop jeune pour mourir, et que l’homme derrière le hooligan a sans doute été abandonné de tous à la fin. Sur les forums de supporters, certains rendent hommage à la “légende” Paul Scarrott, figure emblématique – quoique controversée – de l’histoire du club, tandis que d’autres y voient un destin gâché.

Ainsi s’achève la vie de Paul Scarrott, hooligan emblématique de Nottingham Forest, dont le parcours aura reflété les dérives du hooliganisme anglais de la fin du XXᵉ siècle. De l’enfant de Sneinton amoureux du foot au chef de bande provocateur, du « super hooligan » médiatisé à l’exilé mourant dans l’oubli, Scarrott a connu une trajectoire aussi extraordinaire que funeste. Son histoire, faite de violence, de défi et de déchéance, demeure un rappel saisissant des excès d’une époque et du destin tragique de ceux qui en furent les acteurs les plus extrêmes.

Robert le Bruce

Une réflexion sur « Paul Scarrott : un hooligan de Nottingham Forest au destin tragique »

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