Le XV de William Webb Ellis

En ce jour de finale de la Coupe du monde de rugby, je souhaitais créer un espace d’échange autour de ce sport magnifique. J’ai donc essayé d’extraire le XV historique de cette compétition, à partir de ce que j’ai vu et lu. Le plus objectivement possible comme dirait l’autre.. J’ai conservé les joueurs à leur position préférentielle pendant les compétitions, pas une mince affaire, en intégrant les performances de l’édition 2023. Manquera évidemment la finale d’aujourd’hui qui rebattra certainement les cartes !

Ce n’est qu’une mise en bouche, les fans n’apprendront rien mais j’espère que ce texte suscitera débats, souvenirs ou controverses… Bonne lecture !

Pilier gauche : Os de Randt

En pilier gauche, je choisis le Sud-africain Os de Randt qui fait autorité dans la sphère anglo-saxonne. Puissant et relativement dynamique pour son poids, de Randt est un élément clé de la victoire à domicile des Springboks en 1995. Après une longue pause pour cause de blessure, il fait un retour surprenant en sélection en 2004, le conduisant vers un second sacre mondial en 2007. Un homme discret qui détruisait littéralement son vis-à-vis, une longévité remarquable.

1 – Os du Randt (Asud) 2 – Jason Leonard (Ang) 3 – Tendai Mtawarira (Asud) 4 – Andrew Sheridan (Ang) 5 – Gethin Jenkins (PG)

Mentions : Tony Woodcock (NZ), Pascal Ondarts (Fra), Andrew Porter (Irl), Tony Daly (Aus), Cian Healy (Irl) et Rodrigo Roncero (Arg)

Talonneur : Sean Fitzpatrick

Sacrée concurrence pour un des postes emblématiques de ce sport. Fitzpatrick était compétiteur, féroce, intransigeant avec ses coéquipiers et lui-même. Profitant de la blessure du titulaire, Andy Dalton avant la Coupe du monde triomphale de 1987, il ne quittera plus le XV de La fougère pendant les huit années suivantes, capitaine finaliste malheureux en 1995. Fiabilité, courage, exemplarité et roublardise pour un des plus beaux fleurons de la mêlée néo-zélandaise. Du cœur et des mains…

1 – Sean Fitzpatrick (NZ) 2 – John Smit (Asud) 3 – Keven Mealamu (NZ) 4 – Keith Wood (Irl) 5 – Raphaël Ibañez (Fra)

Mentions : Rory Best (Irl), Dan Coles (NZ), Brian Moore (Ang), Phil Kearns (Aus), William Servat (Fra), Bongi Mbonambi (Asud), Stephen Moore (Aus), Peato Mauvaka (Fra), Julián Montoya (Arg) et Mario Ledesma (Arg)

Pilier droit : Jean-Pierre Garuet

Dans une historiographie du rugby qui a tendance à ne prêter l’oreille qu’à la langue de Shakespeare, rendons hommage à un de nos plus illustres menhirs, Jean-Pierre Garuet dit La Garuche. Le Lourdais était l’édifice qui tenait la cathédrale et sa rivalité amicale avec le Tarbais Dintrans est encore dans toutes les mémoires. Considéré comme le meilleur à son poste lors de la décennie 1980, cet agriculteur est également un formidable conteur. Avec lui, l’expédition en Australie en 1987 prend vite des allures de roman d’aventures…

1 – Jean-Pierre Garuet (Fra) 2 – Carl Hayman (NZ) 3 – Patricio Noriega (Arg et Aus) 4 – Phil Vickery (Ang) 5 – Christian Califano (Fra)

Mentions : Olo Brown (NZ), Adam Jones (PG), Tadhg Furlong (Irl), Sekope Kepu (Aus), Nicolas Mas (Fra), Omar Hassan (Arg), Kyle Sinkler (Ang), Pieter de Villiers (Fra) et Richard Loe (NZ)

Deuxième ligne : Martin Jonhson

Les fans des Bleus l’ont détesté. Son regard hautain, son influence supposée sur l’arbitre, sa rudesse… Jonhson n’en est pas moins un des phares du rugby de ce siècle. Approché par la légende Colin Meads, il fit une tournée avec les Baby Blacks, avant de revenir du côté de Leicester, pour la plus grande joie des Anglais. Si Wilkinson incarnait la géométrie des angles, Jonhson était le cerveau et le grognement. Un mur infranchissable… Johnson, seul capitaine européen à avoir soulevé le trophée Webb Ellis, demeure une figure adulée en Angleterre, où on ne cesse de louer son humilité et sa clairvoyance. Comme quoi…

1 – Martin Jonhson (Ang) 2 – Maro Itoje (Ang) 3 – Bakkies Botha (Asud) 4 – Brodie Retallick (NZ) 5 – Eben Etzebeth (Asud)

Mentions : Nathan Sharpe (Aus ), Ian Jones (NZ), Ali Williams (NZ), Olivier Merle (Fra), Abdelatif Benazzi (Fra), Chris Jack (NZ), Alain Lorieux (Fra), Simon Shaw (Ang) et Brad Thorn (NZ)

Deuxième ligne : John Eales

Le surnom de Eales était Nobody parce que Nobody is perfect ! Eales semblait n’être jamais pris au dépourvu. Air, sol, sourire d’Australien athlétique, cool et triomphant, Eales est des deux titres mondiaux de son pays. A cette époque, tout semblait facile pour les Wallabies. Il suffisait qu’Eales ordonne, qu’Eales s’envole au-dessus des mortels, qu’Eales botte à l’occasion… Leur rugby n’était pas une ode à l’improvisation, il était méthodique, partition dont leur numéro V était le chef d’orchestre. Sans fausse note ni un seul grain de sable dans la chevelure…

1 – John Eales (Aus) 2 – Victor Matfield (Asud) 3 – Sam Whitelock (NZ) 4 – Alun Wyn Jones (PG) 5 – Fabien Pelous (Fra)

Mentions : Gary Whetton (NZ), Lood de Jager (Asud), Lionel Nallet (Fra), Patricio Albacete (Arg), Olivier Roumat (Fra), Paul O’Connell (Irl) et Ben Kay (Ang)

Troisième ligne aile : Thierry Dusautoir

La place de VI, dans ces exercices, est généralement réservée à François Pienaar, le capitaine des Boks en 1995. Il a pour lui une immense activité, un leadership indéniable et le maillot porté par Mandela qui lui octroie une envergure presque divine… Mais ce choix me convient à moitié. J’ai pensé à Schalk Burger et George Smith mais le Sud-africain a légèrement passé son pic en 2007 et manque plusieurs matchs dans la compétition. Quant à l’Australien, il était un talent générationnel en 2003 mais me semble en retrait au niveau dépassement de soi par rapport à Thierry. Dusautoir est, à mes yeux, le Français le plus marquant de l’histoire du Mondial. Tout simplement… Le Dark destroyer, c’est l’essai au Millenium en 2007, des Blacks qui subiront à nouveau sa colère intérieure quatre ans après. J’ai encore des frissons en me remémorant sa performance à l’Eden Park… Pas besoin d’IRB pour nous indiquer le chemin à suivre, tous ceux qui ont vu la finale 2011 savent que le plus fort et digne était dans le camp des vaincus…

1 – Thierry Dusautoir (Fra) 2 – George Smith (Aus) 3 – François Pienaard (Asud) 4 – Schalk Burger (Asud) 5 – Richard Hill (Ang)

Mentions : Jerome Kaino (NZ), Peter O’Mahony (Irl), Siya Kolisi (Asud), Serge Betsen (Fra), Éric Champ (Fra), Simon Poidevin (Aus), Michael Leitch (Jap), Sam Cane (NZ), Tom Curry (Ang) et Finlay Calder (Eco)

Flanker : Richie McCaw

Cela me chagrine un peu mais je ne peux mettre Michael Jones dans le XV. L’Iceman était en avance sur son temps, technique et foulée d’arrière dans une armure d’avant. Il est néanmoins impossible de se passer de McCaw… Gratteur de ballon exceptionnel, maître dans l’art de contourner la règle, McCaw était capable de s’engager pleinement dans la lutte physique tout en conservant vision et lucidité pour lancer les attaques supersoniques des Blacks. Double champion du Monde, dont le titre de 2011 attendu depuis 24 ans à Auckland, il peut se prévaloir d’avoir un règne à son nom. Que l’on le veuille ou non, la période 2005-2015 appartient à Richie le filou…

1 – Richie McCaw (NZ) 2 – Michael Jones (NZ) 3 – Toutai Kefu (Tong et Aus) 4 – Pieter-Steph du Toit (Asud) 5 – Ruben Kruger (Asud)

Mentions : Michael Hooper (Aus), Josh van der Flier (Irl), Juan Martín Fernández Lobbe (Arg), Neil Back (Ang), Olivier Magne (Fra), Laurent Cabannes (Fra), Josh Kronfeld (NZ), Willie Ofahengaue (Aus), André Venter (Asud), Levani Botia (Fid) et Juan Smith (Asud)

Troisième ligne centre : Zinzan Brooke

Zinzan était une des lumières les plus scintillantes de l’étoile rugby. Roi des passes après contact, des plaquages offensifs mais également des drops décisifs, il était le prototype du joueur ultime. Leader charismatique du Haka, son activité et sa dextérité ont grandement contribué au premier sacre black en 1987. Devenu l’alpha et l’oméga du rugby moderne, le offload fut l’une de ses armes préférées. Joueur d’instinct comme lorsqu’il réussit son drop en demi-finale 1995 face aux Anglais, il faisait le bonheur de ses coéquipiers, le cauchemar de ses adversaires…

1 – Zinzan Brooke (NZ) 2 – Kieran Read (NZ) 3 – Duane Vermeulen (Asud) 4 – Buck Shelford (NZ) 5 – David Pocock (Aus)

Mentions : Lawrence Dallaglio (Ang), Imanol Harinordoquy (Fra), Billy Vunipola (Ang), Jamie Heaslip (Irl), Laurent Rodriguez (Fra), Jerry Collins (NZ), Pat Lam (Samoa), Joe van Niekerk (Asud), Colin Charvis (PG), Bobby Skinstad (Asud) et Ardie Savea (NZ)

Demi de mêlée : Joost van der Westhuizen

Van der Westhuizen était un demi de mêlée ombrageux, cinglant et précis, doté d’une vitesse et d’un physique rares pour son poste et l’époque. Joost ne craignait rien ni personne et ce n’est pas le train Lomu, arrêté en pleine foudre lors de la finale 1995, qui dira le contraire… Artiste de la passe, grand et sûr de lui, van der Westhuizen symbolise le retour en grâce du rugby sud-africain. Ce rugby de tranchées mâtiné d’une technique à nul autre pareil. Et si c’était l’Afrique du Sud, le véritable pays du rugby ? Van der Westhuizen, un meneur dans les vestiaires et au-delà…

1 – van der Westhuizen (Asud) 2 – George Gregan (Aus) 3 – Nick Farr-Jones (Aus) 4 – Agustin Pichot (Arg) 5 – Fourie du Preez (Asud)

Mentions : Fabien Galthié (Fra), Will Genia (Aus), Aaron Smith (NZ), Faf de Klerk (Asud), Ben Youngs (Ang), David Kirk (NZ), Matt Dawson (Ang), Mike Phillips (PG), Stephen Bachop (NZ et Samoa) et Byron Kelleher (NZ)

Demi d’ouverture : Johnny Wilkinson

Existe-t-il joueur ayant plus incarné un triomphe dans cette édition que Johnny Wilkinson ? L’Angleterre 2003 était une machine à broyer les aspirations, entièrement vouée aux pieds et à l’œil de son demi d’ouverture. Titulaire en 1999, à 19 ans, Johnny l’obsessionnel va patiemment tisser sa toile, canarder les perches françaises de Laporte, éteindre pour l’éternité le peuple australien d’un drop du pied droit… Il était impossible de ne pas respecter Johnny et son attitude sur le terrain, même les soirs de déception, comme lors de le demi-finale 2007. La France cédera totalement à son charme lors de son passage toulonnais. Wilkinson, une classe, un ambassadeur de ce jeu…

1 – Johnny Wilkinson (Ang) 2 – Dan Carter (NZ) 3 – Michael Lynagh (Aus) 4 – Joel Stransky (Asud) 5 – Stephen Larkham (Aus)

Mentions : Christophe Lamaison (Fra), Grant Fox (NZ), Andrew Mehrtens (NZ), Juan Martín Hernández (Arg), Morné Steyn (Asud), Carlos Spencer (NZ), Jan de Beer (Asud), Rob Andrew (Ang), Jonathan Davis (PG), Richie Mo’unga (NZ) et Handré Pollard (Asud)

Ailier : Jonah Lomu

Choix très difficile… J’ai eu la chance de voir le jeune Lomu, en 1995, au Stadium, juste après sa Coupe du monde stratosphérique. Je n’oublierai jamais la rumeur qui parcourait le stade dès qu’il touchait le ballon… Lomu, c’était la révolution qui envoyait valser le rugby poussiéreux de papa. Vitesse, puissance jamais vue à ce niveau, sa courte carrière est jalonnée d’exploits qu’aucun amateur ne peut décemment oublier. Il ne sera jamais titré, ce qui le rend admirablement humain. Peut-être l’unique rugbyman dont la notoriété a dépassé le cadre de son sport. Mais plus qu’un produit marketing, Lomu représentait la modernité. Pour le meilleur et le pire…

1 – Jonah Lomu (NZ), 2- David Campese (Aus) 3 – Bryan Habana (Asud) 4- Julian Savea (NZ) 5- Shane Williams (PG)

Mentions : Patrice Lagisquet (Fra), Rupeni Caucaunibuca (Fidji), Chester Williams (Asud), Drew Mitchell (Aus), Lote Tuqiri (Aus), Philippe Saint-André (Fra), Va’aiga Tuigamala (NZ), Rory Underwood (Ang), Josh Adams (PG), Joe Roff (Aus), Joe Rokococo (NZ) et Christophe Dominici (Fra)

Premier centre : Tim Horan

Une anecdote de Jason Little, double champion du monde australien : « Quand nous étions ensemble, avec Horan, ils disaient que nous étions le meilleur duo de centre au monde. J’ai été remplacé par Daniel Herbert, et ils ont dit que lui et Tim étaient les meilleurs du monde. Il y avait là un dénominateur commun… » Horan était fort en défense, un perce-muraille en attaque et devint champion du monde à seulement 21 ans en 1991. Une grave blessure au genou lui fait craindre pour la suite de sa carrière mais il revient à son apogée en 1999, remportant plusieurs fois le titre d’homme du match. La veille de la demi-finale face aux Boks, il est souffrant. Horan serre les dents et va réaliser une grande prestation, en route pour la France et son second sacre mondial. Horan, de l’intuition pour un centre hyper complet…

1 – Tim Horan (Aus), 2 – Ma’a Nonu (NZ) 3 – Matt Giteau (Aus) 4 – François Steyn (Asud) 5 – Yannick Jauzion (Fra)

Mentions : Jeremy Guscott (Ang), Damian de Allende (Asud), Walter Little (NZ), Jamie Roberts (PG), Felipe Contepomi (Arg), Mike Catt (Ang), Thierry Lacroix (Fra), Bundee Aki (Irl), Owen Farrell (Ang) et Denis Charvet (Fra)

Deuxième centre : Brian Lima

La tentation était forte de mettre Tana Umaga, mon joueur préféré. Mais il joue essentiellement en ailier en 1999 et brille malheureusement par son absence en 2003. Mon choix ira donc à Brian Lima, dit The Chiropractor. Alors pourquoi choisir quelqu’un qui n’a jamais vu le dernier carré ? Pour ses cinq mondiaux consécutifs, de 1991 à 2007, qui en font le Carbajal du Rugby. Pour les deux quarts de finale consécutifs du Samoa, performances assez stupéfiantes pour un pays de 200 000 habitants. Pour ses placages sauvages, demandez à Derek Hougaard, pour avoir su dompter le dragon gallois à plusieurs reprises, pour son Mana transcendantal. Pour avoir réalisé, de façon artisanale, ce que personne ne pouvait envisager…

1 – Brian Lima (Samoa) 2 – Conrad Smith (NZ) 3 – Philippe Sella (Fra) 4 – Jason Little (Aus) 5 – Manu Tuilagi (Ang)

Mentions : Will Greenwood (Ang), Brian O’Driscoll (Irl), Will Carling (Ang), Garry Ringrose (Irl), Frank Bunce (Sam et NZ), Jaque Fourie (Asud), Christian Cullen (NZ), Sonny Bill Williams (NZ), Stirling Mortlock (Aus), Jonathan Davies (PG) et Lukhanyo Am (Asud)

Ailier : John Kirwan

On doit à John Kirwan le premier moment d’anthologie de l’histoire de cette compétition et peut-être son plus bel essai. Les Italiens, largement dominés en match d’ouverture, ont vécu ce jour-là ce qu’ont subi les Anglais avec Maradona. Une tornade de contre-pieds, accélérations subites qui vit le Néo-zélandais aller à dame. Sauf que Kirwan partait lui de ses 22… En 1987, la flèche blonde, qui fit tourner bien des têtes et cœurs, était tout simplement imparable, les Bleus le découvriront à leurs dépens en finale. Il s’exilera, tel Zico au Japon, prêcher la bonne parole chez une de ses anciennes victimes, l’Italie. Permettant aux Latins d’affiner quelque peu leur culture rugbystique et cédera, non sans lutter, son trône à un autre ailier d’exception, David Campese, en 1991…

1 – John Kirwan (NZ) 2 – Chelsin Kolbe (Asud) 3 – Will Jordan (NZ) 4 – Emile Ntamac (Fra) 5 – Doug Howlett (NZ)

Mentions : James Small (Asud), Tana Umaga (NZ), George North (PG), Wendel Sailor (Aus), Vincent Clerc (Fra), Ben Tune (Aus), JP Pietersen (Asud), Vilimoni Delasau (Fidji), Adam Ashley-Cooper (Aus) et Philippe Bernat-Salles (Fra)

Arrière : Serge Blanco

Me suis demandé, dans cette grande confrérie de relanceurs, qui avait le plus influencé cette compétition. Scott Hastings a longtemps tenu la corde, en étant le meilleur réalisateur de la Coupe du Monde jusqu’au point final Wilkinson, et il ne fut pas si loin de jouer la finale en 1991. Jason Robinson a également une belle cote. Des accélérations fulgurantes, comme lors de son essai en finale 2003 mais un positionnement fluctuant entre aile et arrière. Je signe donc pour Serge Blanco. Pour son inégalable foulée et son talent intrinsèque, pour ses prises de risques insensées. Pour l’essai du bout du monde face à l’Australie évidemment… Blanco paiera cher ses improvisations en 1991 où les Anglais mirent clairement sa tête à prix. Peu importe, le french flair n’eut jamais plus bel accent que celui de Biarritz…

1 – Serge Blanco (Fra) 2 – Jason Robinson (Ang) 3- Scott Hastings (Eco) 4 – Matt Burke (Aus) 5 – Percy Montgomery (Asud)

Mentions : John Gallagher (NZ), Jeff Wilson (NZ), Beauden Barrett (NZ), Willie le Roux (Asud), Mils Muliaina (NZ), Ben Smith (NZ), Leigh Halfpenny (PG), Ignacio Corleto (Arg), André Joubert (Asud), Israel Folau (Aus) et Israel Dagg (NZ)

Telle est ma perception de cet événement ! J’espère que ce petit détour dans le passé vous aura rappelé de bons souvenirs… Qui soulèvera le trophée ce soir ? Qui remontera dans les classements ? Qui a été scandaleusement snobé ? A vous de jouer ! Foncez jusqu’à la terre promise, avec talent et panache comme John Kirwan face à l’Italie…

31 réflexions sur « Le XV de William Webb Ellis »

    1. Et maintenant le XI de France de la Coupe du monde ?
      Je retiendrais pour celà les épopées 58, 82-86, 98, 2018 et 2022.
      On ne dissocie pas la défense de fer de 98 qui n’a jamais connu la défaite.
      Reste pour les 6 places du milieu et de l’attaque:
      Kanté, Deschamps, Tigana, Giresse, Platini, Zidane, Kopa, Fontaine, Griezman, Mbappé.

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      1. D’ailleurs en 2003, pour sa première Coupe du Monde, Carter est utilisé en centre puisque c’est l’extravagant Carlos Spencer qui est à l’ouverture. Spencer, j’adorais ses improvisations.

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    2. Et pour Carter à l’ouverture… Il a deux Coupes du Monde certes mais est blessé rapidement en 2011 et ne porte pas son équipe en 2015, comme le fait Wilkinson en 2003.

      Sur l’ensemble de leurs carrières, on peut préférer celle de Carter. Si pn ne retient que la Coupe du Monde, Johnny me paraît plus décisif.

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  1. Ma propale (avec uniquement des champions du monde)

    1-Du Randt
    2-Fitzpatrick
    3-Vickery
    4-Eales
    5-Matfield
    6-Kaino
    7- Michael Jones
    8-Dallaglio
    9- Farr Jones
    10- Carter
    11-Campese
    12-Horan
    13-Nonu
    14- Kirwan
    15-Lewsey

    Un XV sans Sudafs en 2ème ligne, pas possible 😉
    Nonu et Horan jouaient plutôt 1er centre mais bon…

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    1. Uniquement des champions du Monde? Il est où Verano le romantique, l’ami des causes perdues? T’es en train de te Dipiser! Hehe
      Les anglo-saxons trichent souvent et mettent régulièrement Campese à l’arrière pour placer Lomu et Kirwan dans le 15.
      Lewsey méritait au moins une mention, c’est vrai.

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      1. Eh eh, obligé, sinon je t’aurais proposé un XV de Français, Argentins et Irlandais 😉

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    2. J’ai chois Lewsey parce qu’aucun XV champion ne me convainc totalement. Lui avait quelque chose en plus je trouve et c’était pas le plus arrogant des Anglais !
      J’ai adoré Blanco et il est au dessus de tous les autres même si défensivement, c’était pas ça, un peu comme Penaud aujourd’hui qui est un monstre sur le plan offensif et une passoire en défense eh eh

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  2. Zinzan Brooke était un artiste, un joueur spectaculaire mais dans l’histoire des Blacks, selon moi, Shelford est au dessus. L’engagement de Brooke dans les phases de combat, son individualisme ont toujours été en des limites par rapport à Shelford qui était bien plus dans la lignée de Lochore.

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    1. Shelford est monstrueux d’engagement en 87, c’est vrai. Mais il disparaît vite de la scène mondiale, je trouve. Sur la Coupe du Monde, Kieran Read me paraît être celui qui pouvait concurrencer Zinzan sur la longueur. Technique et combattant.
      Lochore, c’est pour un XV antérieur ça!

      J’ai hésité entre McCaw et Michael Jones…

      Dallaglio, je ne le mets pas dans mon cinq des troisièmes lignes centres parce que je l’avais trouvé en retrait en 2003. Des mecs comme Hill ou Neil Back m’avaient fait plus grosses impressions.

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      1. Outre le fait que Richie McCaw était arbitré avec beaucoup d’indulgence, je préfère Jones pour tout ce qu’il représente, Samoan très pieux (il manque la demi-finale 1991 pour cela), joueur respectueux et dont les courses étaient d’une précision fantastique quand il chassait l’ouvreur adverse. En 1987, il était injouable.

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      2. Oui, d’ailleurs en 95, Jones n’est pas pris justement parce qu’il risquait de manquer les phases finales par convictions religieuses. Immense joueur…

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      1. Je vais faire un tour à Sapiac vendredi prochain (derby contre Colomiers), je te dirai si je vois un gars capable d’intégrer ton top 😉

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      2. Le meilleur demi de mêlée du moment, en pleine possession de ses moyens, a été formé à Auch donc tout est possible!

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      1. Les meilleurs c’étaient les Irlandais puis qu’ils ont battu les Boks à la régulière.

        Sinon, je n’arrive pas à compter, mais ça me fera quel âge en 2027 pour voir le sacre des Français ?

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  3. Du coup voilà ! La Coupe du Monde s’est achevée !
    Et je ressens beaucoup d’amertume…
    J’ai le sentiment que cette « victoire » des Boks ne fera pas grandir le ballon ovale… Au contraire

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    1. Xixon. Tu vois, j’ai le sentiment contraire. Gagner deux Coupes du Monde consécutives avec ce socle de 14 mecs, c’est très fort. Les Boks sont moins joueurs qu’au Japon mais quel esprit de groupe. Ils ont un Mondial de plus que les Blacks, avec deux compétitions en moins. Chapeau!

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