Didier Roustan, Puzzle, Editions Marabout, 2023, 19,90€
J’ai acheté Puzzle sans avoir lu la moindre critique, ni même jeté un œil sur la quatrième de couverture. Dans mon esprit, il était évident que ce livre serait l’occasion d’une balade, un roadtrip en Roustanie[1], sans but précis, au cours duquel j’allais rencontrer des personnages constitutifs de l’univers de Didier Roustan, célèbres ou inconnus. Or, dès les premières pages, l’auteur révèle qu’il s’agit d’une autobiographie éparpillée, sans fil directeur (d’où l’idée d’un puzzle), du moins la première partie d’une autobiographie puisqu’il nous prévient qu’il existera une suite si son bouquin rencontre le succès.
Didier, « je le connais » depuis toujours ou presque, de la création de Téléfoot à la fin des années 1970 à aujourd’hui dans L’Equipe du Soir. Je l’ai même croisé il y a une vingtaine d’années dans un bar-tabac de Boulogne, près de Roland-Garros, pour vous dire à quel point j’ai la sensation de figurer parmi ses proches ! J’ai aimé et j’aime encore sa décontraction à l’antenne, ses reportages pour Terre de foot (ou Mag Max), des voyages en dehors des sentiers battus du ballon rond. J’apprécie moins le commentateur, trop conteur pour accompagner le rythme des rencontres. Bref, je me suis interrogé sur l’intérêt de lire ses mémoires, ce qu’il appelle « une aventure footballistico-télévisuelle ». Mais puisque j’ai misé sur son Puzzle, je me suis mis à l’ouvrage.
Dans un style bavard, décousu et imagé, proche de ce qu’il propose à l’oral – en lisant, on l’entend – il évoque ses débuts en tant que stagiaire au service des sports de TF1, la relation père-fils noué avec le journaliste occitan Jean Raynal, l’indifférence de Jean-Pierre Elkabbach, les pressions de Bernard Tapie, l’amitié d’Eric Cantona, les voyages à l’autre bout du monde… « Décidément ce métier a du bon », écrit-il. Sans doute mais ces premières pièces du puzzle ne parviennent pas à susciter autre chose qu’un intérêt poli, tout cela manque de relief malgré les circonvolutions dans lesquelles se perd Didier.
Imperceptiblement d’abord, puis de manière plus évidente, le propos s’épaissit au fil des pages, quand il évoque les coulisses de certains événements en associant Jean-Claude Bouttier, Francis Huertas et quelques autres encore. Ses phrases font mouche, qu’elles soient lyriques ou expéditives comme « je n’ai jamais été déçu par un fumeur de Gitanes » à laquelle je souscris pleinement ! Ou parce qu’il se remémore de manière touchante les circonstances dans lesquelles il assiste à la victoire du Brésil contre la Tchécoslovaquie en 1970.
Le puzzle prend forme et les passages décrivant les aventures de l’association Foot Citoyen et surtout du Syndicat Mondial des Joueurs méritent qu’on s’y attarde un peu. La création et la vie de l’éphémère SMJ relèvent du rocambolesque, le destin d’une bande de Pieds nickelés où Maradona, Cantona et Roustan seraient Croquignol, Filochard et Ribouldingue. Ce chapitre, aussi amusant que déprimant quant à l’univers du foot, nous offre l’admirable (!) retranscription d’une tirade du King de Manchester : « Mais il faut qu’on fasse avancer le monde (…) Maradona est trop intelligent pour que des gens, à un moment donné, puissent le comprendre. On arrive toujours à le comprendre, aujourd’hui on arrive à comprendre ce qu’il disait il y a quelques années, et, parlons clairement, il a essayé de parler clairement pour qu’on comprenne, on a bien compris, et c’est l’intelligence, c’est le bon Dieu, c’est l’intelligence intuitive, c’est l’intelligence dans la tête, c’est ce qui te fait… mais il mène ce combat quoi, il mène ce combat. »
Didier est définitivement lancé, il n’y a plus la retenue des premières parties, ses anecdotes se densifient (Michel Hidalgo siphonnant un réservoir du côté de Puebla en 1986, les frayeurs vécues à Bucarest après un match du Steaua contre le FC Nantes…), ses voyages prennent une dimension plus sincère, notamment quand il parle de l’Argentine et de la devanture d’« El Palacio », le stade de Huracán. Et puis, même si ce n’est pas l’objet principal, il expose ici et là, à petites touches, une réelle connaissance footballistique en rappelant par exemple certains choix tactiques de Michel Hidalgo aujourd’hui largement oubliés.
Les derniers chapitres s’extraient du strict cadre de l’autobiographie, les propos relèvent de digressions personnelles sur l’exaspérante évolution du football – sans acrimonie – ou de la désarmante ténuité de l’écart séparant souvent la victoire de la défaite, ce qui lui donne l’occasion d’imaginer l’exil d’Aimé Jacquet dans un costume de vaincu en 1998. Il achève ses pérégrinations mentales sur un album de souvenirs, de son adolescence cannoise aux Hespérides[2] à la découverte du monde pour les besoins de sa profession en préservant toujours une part de liberté et d’originalité.
Alors bien sûr, ce n’est pas de la grande littérature et il faut prendre ce Puzzle pour ce qu’il est : le témoignage d’un journaliste ayant su faire un pas de côté pour s’extraire de la culture de l’instant. Près d’un demi-siècle après ses débuts, c’est sans doute ce qui lui permet de continuer à vivre de et pour sa passion.
Note : 3,5 / 5
[1] La Roustanie, pays imaginaire peuplé de Roustaniens, accessible sur l’application du même où Didier Roustan parle football de manière décalée.
[2] L’ancien stade de l’AS Cannes, avant Pierre-de-Coubertin.
Victor Massias, La Narcos League – argent sale et football colombien (des années 1970 à nos jours), Editions L’Harmattan, 2023, 26€
« C’est l’histoire de la Colombie (…). C’est l’histoire de son sport, le football, celui qu’elle adore à en crever. A en crever ». Dès les premières lignes, Victor Massias plante le décor. Jeune journaliste plein d’illusions, il pose ses valises en Colombie en 2019 et constate que ses papiers n’intéressent personne en France. Il persévère malgré tout et, désireux d’écrire un article sur un tournoi pour gamins ayant autrefois révélé James Rodríguez, il se rend à Medellín. Très vite, Massias comprend que le jeune Rodríguez est un produit des narcotrafiquants. De fil en aiguille, il mesure l’ampleur du narco fútbol et entreprend une minutieuse enquête journalistique dont l’accomplissement est ce livre.
Hormis l’introduction retraçant les dernières heures du malheureux Andrés Escobar en 1994, Massias consacre près d’un tiers du bouquin à une description méticuleuse des racines des dérives colombiennes depuis la fin des années 1960. Cette période correspond à la bonanza marimbera (le boom de la marijuana), quand la contre-culture en vogue aux Etats-Unis érige la marijuana en symbole de la contestation. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, je ne peux que recommander le film de Ciro Guerra et Cristina Gallego, Pájaros de verano (Les Oiseaux de passage en VF). L’œuvre, d’une grande beauté visuelle, rend compte avec crudité du processus de transformation de l’agriculture dans le Nord de la Colombie, le café s’effaçant au profit du cannabis. Plus tard, les plantations et la transformation de la feuille de coca, bien plus lucratives, supplantent la marijuana dans un pays confronté à une des pires crises économiques de son histoire.
Les préliminaires achevés, l’auteur expose sans pudeur l’accouplement du bien et du mal. Les narcotrafiquants aident les plus pauvres, se substituant à l’état défaillant, et blanchissent leurs dollars, irrigant d’un flux continu tous les secteurs d’activité, dont les clubs de football. Tout ce qui est recensé choque par son ampleur : les compromissions les plus abjectes des politiciens, les assassinats de masse (1989 est surnommée « el año del horror », année la plus sanglante de toutes), les alliances troubles avec la guérilla du M-19 et le défi permanent de l’autorité, ou ce qu’il en reste, de la part des principaux narcos devenus des personnages publics.
C’est durant la décennie des années 1980 que les clubs colombiens, dopés à l’argent sale, s’affirment sur le continent : l’América de Cali est triple finaliste de la Copa Libertadores et l’Atlético Nacional (Medellín) s’impose en 1989[1]. Propriétaire de l’América et chef du cartel de Cali avec son frère Gilberto, Miguel Rodríguez Orejuela recrute sans compter en rêvant de Maradona et même de Paille et Cantona. A l’inverse, le bouquin permet de lever quelques croyances. Non, Pablo Escobar, le plus célèbre des narcos, n’a jamais dirigé l’Atlético Nacional. Il en favorise les desseins en le soutenant financièrement, en intimidant arbitres et adversaires, mais il ne s’implique jamais dans sa gestion, lui préférant le club rival de l’Independiente. Autre légende démentie au fil des pages : la corruption ne s’arrête pas aux limites de Cali et Medellín. Les titres nationaux des Millonarios à la fin des années 1980 sont souillés par l’influence envahissante d’El Mexicano Gacha, un des pires capos de l’époque. Même Santa Fe, l’Atlético Junior de Barranquilla, le Cúcuta Deportivo n’échappent pas à l’interventionnisme des parrains locaux.
Sans jamais minorer l’horreur des crimes commis, Massias témoigne malgré tout de la passion sincère des narcos pour le football. Peut-on imaginer Pablo Escobar vêtu d’un maillot de la Mannschaft disputant un match dans l’enceinte de la prison qu’il a lui-même fait construire avant de se rendre (momentanément) aux autorités colombiennes [2]? Qui sait qu’un clásico bogotano de présaison (Millonarios – Santa Fe) a lieu dans la finca d’El Mexicano devant quatre mille spectateurs ? Admirés des parrains, grassement rétribués en dollars, voitures, prostituées…, les joueurs interrogés par l’auteur peinent à reconnaître l’iniquité des palmarès et se refusent à condamner explicitement leurs bienfaiteurs.
En allant trop loin dans la lutte contre l’état, les narcos médiatiques tombent un à un sous les balles des forces spéciales ou sont arrêtés puis extradés vers les Etats-Unis. Sevrés de dollars, les clubs colombiens rentrent dans le rang à partir de la fin des années 1990. Dès lors, peut-on affirmer que le football s’est acheté une vertu ? A la question, Victor Massias répond en prenant soin de nuancer son propos : oui, des progrès ont été enregistrés et par exemple, la victoire en Copa Libertadores de l’Atlético Nacional en 2016 ne souffre pas des mêmes suspicions qu’en 1989. Mais de nouvelles générations de narcos rodent encore. Plus discrets, peu intéressés par les résultats, ils conçoivent toujours le football et le commerce des joueurs comme de formidables lessiveuses d’argent de la drogue.
Cet ouvrage, sans fioriture, dénué d’affect, ne se laisse jamais aller à quelque élan de sympathie pour les trafiquants et ne cherche pas à épargner les idoles cafeteras (René Higuita bien sûr mais aussi Pacho Maturana). En cela, c’est un remarquable témoignage sourcé sur les dessous de l’âge d’or du football colombien, bien loin de l’image bariolée et joyeuse des tribunes de Medellín ou de Cali.
Note : 4 / 5
[1] Avant cela, seul le Deportivo Cali de Carlos Bilardo avait disputé une finale, en 1978. Dans les années 1990, l’América, l’Atlético Nacional et le Deportivo Cali perdent encore trois finales. En 2004, Once Caldas s’impose puis en 2016, l’Atlético Nacional gagne un second titre.
[2] Diego Maradona dispute une rencontre dans cette même prison en 1991 durant sa suspension pour consommation de cocaïne.
Roustan, je l’ai toujours apprécié. Une ouverture sur le foot d’ailleurs, toujours une pointe d’ironie dans ses commentaires. Une personnalité.
Paille et Canto à Cali plutôt qu’à Montpellier, c’était peut-être ça la clef du succès finalement.
Roustan de la sympathie pour lui également, même s’ il use parfois trop de certains poncifs et enfonce des portes ouvertes. Mais de loin, il est parmi ceux à sauver parmi tous les conteurs du football, avec une vision plus large et ouverte que juste l’étroitesse du football et clubs pognon de beaucoup.
Oui, d’ailleurs Millonarios, qui a été sevré de titres entre 88 et 2014 !, avait symboliquement demandé à ce qu’on lui retire les titres 87 et 88. Époque Iguaran.
La Colombie, certes, la plus emblématique à ce titre. Mais dans les années 1970, le marché international de la drogue, cocaïne en premier lieu, a explosé et s’est institutionnalisé dans quasi tous les pays sudaméricains. Et irriguant les clubs nationaux. Beaucoup de succès nationaux et internationaux des années 70-80 ont été bâti par de l’argent blanchi, avec la bénédiction des dictatures sudaméricaines faut-il le rappeler.
Je dis peut-être une bêtise mais il me semble que le Deportivo Cali a un peu échappé à la mainmise des Orejuela. Tu me confirmeras ou non !
Oui, Massias l’évoque dans le bouquin. Sans faire du club un modèle de vertu, il n’a jamais été sous emprise totale des narcos car il est toujours détenu par les socios, à l’inverse de l’América.
Oui, c’était bien ça, merci. J’ignore quand exactement les narcos prennent possession de l’America mais le club, qui était deja populaire mais sans palmarès, gagne son premier titre en 79. Et dominera les années 80. Alors que le Deportivo avait déjà plusieurs titres à son actif dans les années 60 et 70.
Merci pour les résumés. Ça me donne plu envie de lire Narcos League que le Puzzle de Roustan (que j’apprécie ceci dit)
Curiosité:les titres 2004 (Libertadores inclue) de Once Caldas relève de quel miracle colombien?
Oui, Nana, on peut considérer que le sacre de Once Caldas relève de l’exploit sportif mais on trouve quand même des joueurs qui comptent pour le foot colombien. Le gardien Henao, le défenseur à la grosse frappe Viafara et le buteur Daryo Moreno. Pas des cadors internationaux mais des joueurs importants pour cette décennie 2000 de la Colombie.
Merci Khia
Est-Il permis d’être en désaccord ? Je trouve que Roustan est imbu de sa personne et interrompt souvent les autres journalistes. Il me fait penser au proverbe on ne peut pas être et avoir été. Ses documentaires sur Kareem Abdul-Jabbar et Joe Montana étaient exceptionnels et originaux dans les années 80 et 90 mais maintenant il est assez décevant. Par contre, quelqu’un qui a une très belle plume est le journaliste italien de France Football et l’équipe prénommé Roberto. Toujours un immense plaisir de le lire.
Ah oui, on peut être en désaccord !
En effet, Roustan peut avoir un ton professoral, joue parfois sur l’autorité que lui confère le fait d’avoir côtoyé Diego, Canto, Cruyff et quelques autres. Mais n’est-ce pas parce qu’il sort un peu du discours mainstream de L’Equipe (tout en y travaillant !) que cela le rend péremptoire ?
Je ne lis plus L’Equipe depuis des années, je ne connais pas ce Roberto mais tant mieux s’il symbolise le retour des belles plumes.
Ce journaliste s’appelle Roberto Notarianni. Ces articles sur le football d’avant et de ses vedettes sont vraiment très agréables à lire.
Punaise, Cantona.. Haut perché!
Roustan et BR-CZ 70, y avait eu Duluc-Kopa aussi.. T’aimes bien, ça 🙂
Ce syndicat, l’AIFP??,… ==> La différenciation avec la FIFPRO m’échappe? Je n’ai jamais rien compris à ce..délire?
Que dit-il sur Hidalgo, ces aspects tactiques?
J’aime bien identifier, du moins essayer, de trouver ce qui relève de l’exercice de style et ce qui relève de propos plus sincères. Je ne garantis pas que ce soit le cas, mais il y a fort à parier que ce match du Brésil soit pour lui une madeleine.
A propos de Hidalgo, il trouve comme tout le monde formidable son 442 et son milieu très offensif dit « carré magique » en précisant que Tigana ou Fernandez se chargeaient du boulot défensif. Mais il rappelle que pour le décisif France–Pays-Bas de 1981 il avait choisi un 433 plus audacieux encore avec Genghini, Giresse, Platini au milieu, Rocheteau, Lacombe, Six devant, soit 6 joueurs aux profils résolument offensifs.
J’aurai toujours pour Didier Roustan une tendresse particulière pour avoir fait diffuser en novembre 1985 un très large résumé (30 minutes ?) de Tunisie-Algérie, dernière étape pour la Coupe du Monde au Mexique. A l’époque où l’on n’avait pas même la totalité des matches de la phase finale…
Ca, et son ton décalé mais aussi une réelle et perceptible connaissance du foot, au moment où le PAF subit la présence de T.Rolland ou plus tard d’un P.Praud (j’ai souvent trouvé plus de finesse dans le commentaire de Lucien, l’ivrogne de service de la brasserie St.Georges où j’allais regarder les matches parce que je n’avais pas la télé et le bistro, si, que chez ces 2 créatures qui auront pourtant sévi longtemps).
Sinon je me rappelle du Portugal au premier tour de l’Euro 84 et de son commentaire sur la formation de Cabrita se concluant par « il y aura donc Nene en pointe » qui, je l’avoue, avait fait marrer le préado que j’étais.
Merci pour ces découvertes Verano, je ne savais pas qu’il avait livré ses souvenirs.
Question pour les puristes : les 3 numéros 10 en milieu de terrain est-ce que ce n’est pas Giresse-Genghini-Tigana en avril 81 contre la Belgique (superbe match) ?
Je viens de checker les compos de ce France Belgique, c’est bien ce milieu qui est aligné mais Tigana jouait plutôt 8 à l’époque, non ? Alors que face aux Pays-Bas, ce sont 3 véritables numéros 10.
Kif-kif : c’est Roustan qui m’a ouvert les portes du foot africain.
Après, on en fait ce qu’on veut/peut, moi-même ne me suis que mollement/superficiellement engagé ensuite dans cette voie qu’il proposait..mais loué soit-il pour ça, d’autant que sa démarche était à n’en pas douter sincère, son attachement aux foots africains n’appelle aucun scepticisme.
Le reste, culture jeu ouest-européen du moins (dont je crois pouvoir pas trop mal juger) : je ne le trouve ni pire ni mauvais que la moyenne de ses pairs ouest-européens. Comme à peu près tout le monde il a ses marottes, en joue peut-être un peu bruyamment, s’en abuse parfois voire souvent un peu bcp, passionnément……… A nouveau : loin d’être/avoir été le seul, euphémisme, dès lors, et pourvu qu’il ne fasse pas trop de prosélytisme/constructivisme…….
ni..* moins mauvais
De décennies que ce type raconte la même histoire « Cruyff, Maradona , Canto et le foot c’était mieux avant… ».
Avec un boulard et une prétention sans limites. Un vrai con imbuvable !
Le meilleur de cette génération, parti bien trop tôt, est Francis Huertas.
Huertas, je ne connais que de nom et n’en trouve que des bribes ; connaîtrais-tu un site en proposant l’un ou l’autre écrits?