Le légendaire stade d’Atotxa

San Sebastian, petite ville très touristique du Nord de l’Espagne, est la capitale de la plus petite province du pays, Gipuzkoa. L’équipe de la ville, la Real Sociedad, est l’un des clubs historiques de football de La Liga, réputé notamment pour une cantera (équipes de jeunes) qui a donné de grands joueurs tels qu’Arconada, Zamora (Jesús María), Aranzabal ou Xabi Alonso. Depuis 1994, la Real joue dans le grand, moderne et fonctionnel, mais aussi impersonnel, stade Anoeta. Le vieil et inconfortable stade d’Atotxa est regretté par tous les fans.

Atotxa a été l’un des premiers stades de football construits en Espagne. Du fait du succès et de la popularité du football au début du XXème siècle, le conseil de la Ville a décidé de construire un terrain de football où il y avait un vélodrome.

La Real Sociedad a utilisé trois stades depuis sa création il y a 116 ans (1909), mais quelques 22 ans après sa fermeture, c’est Atotxa qui est toujours considéré comme la maison spirituelle du club. Les premiers matchs ont eu lieu au Campo Hípico de Ondarreta, ancien hippodrome de la ville, et c’est en 1913 que la Real débuta dans le mythique Campo de Futbol Atotxa.

Tout le monde à San Sebastian aimait ce vieux stade, avec ses supports en bois et ses clôtures. Il était un stade où l’on pouvait sentir le football, où les fans étaient si près des joueurs qu’ils pouvaient presque les toucher et l’atmosphère a toujours contribué à aider les joueurs. Le plus grand buteur de la Real Sociedad, Jesús María Satrústegui, déclara une fois « Dans les grands matches, l’atmosphère était si chaude que le banc vibrait ». Atotxa était un stade de proximité, coincé entre la ligne ferroviaire principale, le marché auxfruits et un immeuble de bureaux de 20 étages. Il était intimidant pour les équipes adverses.

Mais Atotxa était trop vieux et non sécurisé, et il a finalement fermé ses portes avec une fête d’adieu très émouvante, le 22 juin 1994. Depuis lors, la Real Sociedad joue ses matches à domicile dans le stade Anoeta, un stade moderne (initialement avec une piste d’athlétisme, supprimée depuis pour rapprocher les virages) qui n’a jamais eu l’atmosphère d’Atotxa. Et même si La Real Sociedad a obtenu de bons résultats dans ce nouveau stade, comme une 2e et une 3e place de la Liga, tout le monde se souvient encore de l’ancien stade.

Anoeta avec la piste d’athlétisme.
Anoeta désormais.

Construit en 1913 et inauguré avec un match contre les rivaux de l’Athletic Club de Bilbao, Atotxa a reçu son seul et unique match international le 28 janvier 1923, lorsque la France est venue poliment perdre 3-0 contre l’Espagne. Le 24 mai 1924 de l’année suivante, il a accueilli la finale de la Coupe d’Espagne. La Real Union Irun remporta le trophée grâce à une victoire 1-0 sur le Real Madrid.

A son ouverture, Atotxa présentait une tribune principale d’envergure. Fait inhabituel pour une construction en bois de cette époque, elle portait sur toute la longueur du terrain. En face de cette tribune principale se tenait une grande zone de terrasses. Le stade a ensuite commencé à se développer d’une façon assez anarchique et partielle, des toitures ont notamment été ajoutées.

Quand le club est devenu professionnel, la tribune principale a été remplacée par une curieuse structure qui avait une section centrale de trois étages étroits, de chaque côté de laquelle se trouvaient les plus grandes rangées de sièges sous un toit incurvé. À la fin des années 1950, la municipalité a acquis un terrain à chaque extrémité du stade et a fait construire deux tribunes identiques.

Dans les années 1960, la capacité du stade a été augmentée grâce à la mise en place de sièges aux extrémités des tribunes.

Au fil des années cependant, le stade n’a pas bénéficié des travaux nécessaires à une infrastructure de club professionnel. Notamment, il n’a pas eu les développements des stades choisis pour la coupe du monde 1982 en Espagne. Simon Inglis, dans son livre Les stades de football en Europe, a relaté les insuffisances d’Atotxa, mais l’appréciait tout de même. Il a décrit le stade ainsi … « d’une capacité de 27.400 places assises, le stade est intimidant pour les visiteurs, les 4 tribunes avec toitures sur les quatre côtés (chacune avec un style différent de toit) et à peine un mètre entre ses lignes de touche et la ligne de touche. Le toit de la tribune nord blanc, apparemment en béton, est en fait en plâtre sur lattis, et les installations générales sont basiques, pour ne pas dire moins. « 

Mais les fans de la Real Sociedad ne se souciaient pas de cet état, ni le club d’ailleurs, en particulier lorsque l’équipe a remporté le titre de champion d’Espagne deux saisons d’affilée (en 1980/1981 et 1981/1982), suivie d’une coupe d’Espagne remportée en 1987. Ces succès cependant, participaient à la perte d’Atotxa. En l’absence d’espace pour se développer et d’une capacité d’extension sur site, le choix a été fait de construire un stade moderne et fonctionnel ailleurs. La Real Sociedad a joué son dernier match à Atotxa le 22 juin 1993.

Le stade sera finalement démoli en 1999. Le site est maintenant occupé par des logements, le nouveau marché des fruits et le nouveau Palais de Justice. Pour une raison étrange, la municipalité a gardé l’immeuble de bureaux particulièrement horrible.

Atotxa restera aussi comme le théâtre d’une des actions les plus symboliques de l’histoire du football espagnol. Le 5 décembre 1976, Inaxio Kortabarria de la Real Sociedad et Jose Angel Iribar de l’Athletic entraient sur le terrain portant le Ikurriña, le drapeau de la nation basque. Cela, presque exactement un an après l’enterrement du général Franco et la fin des années d’oppression par son régime nationaliste, qui étaient encore une plaie fraîche et ouverte. Le drapeau était toujours interdit à l’époque, mais ce fut un signe d’unité et de défi au nom de la nation basque.

Robert le Bruce pour Pinte2foot.

30 réflexions sur « Le légendaire stade d’Atotxa »

  1. Atocha ou San Mamés, lequel était le plus impressionnant ? Le premier était petit, n’avait aucune majesté mais les joueurs sentaient le souffle du public. San Mamés était plus impressionnant, le public dépassait régulièrement les bornes (d’où les grillages à partir de 1977 je crois) mais était ce plus difficile d’y jouer qu’à San Sebastián? Pas sûr !
    Atocha, comme on disait autrefois ailleurs qu’au Pays basque, était un coupe-gorge, notamment au début des années 1980 quand la Real jouait le titre. Maradona s’y est fait massacrer même si on se souvient surtout de l’attentat de Goikoetxea de l’Athletic au Camp Nou. A peu près à la même période, le Real Madrid entraîné par Di Stefano se fait démonter en match retour de Supercoupe à 9 contre 11 dans une ambiance de folie. Époque où la violence était sur les pelouses et en dehors avec l’ETA. Difficile d’être nostalgique de cette période de domination du foot basque au regard du contexte politique.

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    1. Je pense que la Real d’Arconada était meilleure que l’Athletic de Clemente. Deja, la Real a bien failli réaliser un triplé, le titre 80 ne lui échappant que d’un point. Et au contraire de Bilbao, elle a une épopée européenne, avec la demi-finale de c1 perdue face à Hamburg.

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      1. Oui. Ils auraient vraiment pu gagner la Liga en 1970 sans une mauvaise série à l’extérieur en fin de championnat.Ils sont encore en tête à 2 journées de la fin. Dommage pour Iribar.

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      2. Cette photo mythique avec Kortabarria… D’ailleurs, L’Athletic vivra une grande saison 77 malheureusement frustrante. Finale de la c3 face à la Juve de Bettega, perdue au but à l’extérieur. Finale de la Copa perdue face au Betis aux pénos. Iribar cédant face à son ami Esnaola, le plus grand gardien betico, enfant de la Real Sociedad. Le Pays Basque, meilleure école de gardiens en Espagne.

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      3. N’évoque jamais cette équipe de l’Athletic dans l’Ouest bruxellois : je crains que les sympathisants du RWDM ne s’y soient jamais totalement remis du péno raté en demi de la C3 77!

        En même temps, je peux les comprendre : éliminés en demi de CE sans concéder la moindre défaite..et en pratiquant un football de qualité, c’est moche.

        Dans les rangs bruxellois qu’affronta l’Athletic, deux figures que j’évoquai pour d’autres couleurs : les Danois Morten Olsen et Bennie Nielsen.

        Je ne connais que des extraits de la finale (une agression bien carabinée du serial-salopard Benetti, notamment), ça vaut le coup?? Ca m’a toujours intrigué, cette affiche entre deux clubs n’alignant que des nationaux quoique issus de grands championnats.

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      4. Quelles sont les principales raisons de cette « parenthèse basque » ? C’est tout de même particulier ce 2 + 2 basque en Liga au début des années 80! ( comme tu dis, l’Atlhetic remporte ses 6 autres titres avant 56 et la Real reste à 2 titres de champion encore aujourd’hui)
        Il me semble pas que les deux cadors soient à la rue pourtant ? Le Real fait 2 finales européennes (80 et 81) et est toujours à touche-touche (voir ex aequo) avec les basques. Cette aussi une belle génération avec les Gordillo et Santillama. Quand le Barça récupère et Schuster et Diego…
        Y a-t-il de nouvelles méthodes, de nouveaux investisseurs ou des personnalités fortes qui émergent ?
        Je n’ai pas vraiment fouillé le sujet mais votre avis m’intéresse.

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      5. Quelques éléments pour nourrir la réflexion, rien de définitif :
        – le Barça de l’époque ne gagne presque jamais la Liga : 1960 avec Luis Suárez, 1974 avec Cruyff à son arrivée et il faut attendre 1985 avec Venables pour un nouveau titre. Ce n’est pas un monstre comme de nos jours.
        – l’Atlético du début des 80es est en crise avec le premier départ de Calderón et quand il est en passe de gagner le titre, il se saborde ou se fait gruger (le titre de la Real Sociedad en 1981 est plutôt heureux au regard de l’arbitrage subi par les Colchoneros en fin de saison, le match contre Saragosse est une parodie).
        – le Real connaît une période malheureuse en perdant le titre lors de la dernière journée en 1983 à Valence au profit de l’Athletic. Cette année là, Di Stefano et ses hommes perdent toutes les compétitions sur le fil.
        – c’est une période où le foot espagnol est ultra physique et cela favorise les Basques dont le style de jeu est britannique.
        – et ils bénéficient de belles générations de joueurs que l’on retrouve en nombre en sélection.
        Sans doute existe t il d’autres raisons encore…

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    2. Bilbao est toujours tant mis en avant, et San Sebastian véhicule davantage une image d’un ordre « carte postale »…………… ==> Il y aurait matière à croire que tout de la dureté dont ces Basques fussent capables était à chercher à Bilbao, bref merci pour ce commentaire.

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  2. En 1924, victoire de la Real Unión en Copa avec Antonio Emery (grand père d’Unai, l’actuel proprio du club) et le fameux René Petit. Le match Espagne – France de 1923 réunit Zamora et Chayriguès mais Petit n’y participe pas, sa carrière internationale avec les Bleus (Jeux d’Anvers) s’est arrêtée à la fin de son service militaire et son départ de Bordeaux pour retrouver Irún.

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  3. Le nouveau San Mames est très beau mais j’ai été un peu déçu par l’ambiance. Et pourtant, c’était en pleine semana grande. Bon, ce n’était que Getafe et le match s’était fini sur un pauvre 0-0 mais moi qui adore l’Athletic depuis toujours, j’étais resté sur ma faim…

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  4. Merci Robert. Toujours eu de l’affection pour la Real. Faut dire que c’est mon meilleur souvenir de foot de jeune quand je les avais vus gagner un tournoi junior à Toulouse, aux dépens de la Roma et Valence. Il devait avoir De Pedro dans l’effectif. Quelle programmation et quelle spectacle!
    En pupilles, on avait perdu en demi-finale face Teixonera aux pénos.

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    1. Et sinon, le souvenir de Kodro, Oceano, Aranzabal, l’époque Nihat Kovacevic, Griezmann et Vela… Super club…
      La Real, comme l’Athletic n’engageait pas d’étrangers jusqu’à l’acquisition d’Aldridge sous Toschack. Il a d’ailleurs laissé un super souvenir mais il y a quand même l’épisode Agne Simonsson au début des années 60. Une seule saison pour celui que Bernabeu avait recruté au Real pour remplacer Di Stefano. Mais Alfredo en avait encore sous le capot. Je ne comprends pas cette acquisition insolite d’un étranger par la Real à l’époque. Pourquoi Simonsson et plus personne par la suite…

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      1. Alors là, c’est enfin l’occasion de poser une question qui me taraude depuis longtemps : qu’Aston Villa rapatria un Brit’ de la Sociedad, pourquoi pas…………….mais deux coup sur coup? Et qui n’avaient dans mes souvenirs aucun atome particulier avec Villa??

        (je vise donc Kevin Richardson et l’infortuné Dalian Atkinson)

        Je présume que ce fut lié à la figure de Ron Atkinson? Avait-il gardé des contacts en Espagne?? Je n’en sais rien!, merci!

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      2. Atkinson était très classe avec le maillot de la Real et son passage n’est pas mauvais. J’ai trouvé ça :
        « Les performances d’Atkinson à la Real Sociedad furent irrégulières. Bien qu’il ait marqué contre toutes les grandes équipes de la Liga, comme Barcelone, le Real Madrid, Valence et l’Atlético Madrid, il a également réalisé des performances plus modestes, généralement contre des adversaires moins connus. En 30 matchs disputés, il a inscrit 12 buts.

        La direction de la Real Sociedad a reçu une offre du football anglais qui lui a permis de récupérer pratiquement l’investissement réalisé un an plus tôt et a décidé de le transférer. L’argent de la vente d’Atkinson a servi à financer une partie des recrutements des Portugais Oceano et Carlos Xavier, ainsi que du Bosniaque Meho Kodro ; trois joueurs qui ont fait de très bonnes performances sous les couleurs de la Real Sociedad les années suivantes. »

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      3. Et oui, il y a bien un lien avec Ron Atkinson puisque ce dernier est le coach de Wednesday où Dalian jouait avant d’aller à la Real. Wednesday relégué, il signe au Pays Basque.

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      1. Leal est du Mondial 78. Kubala n’ayant jamais trouvé son équipe type. Un peu comme en 62 ou 66 où les compos de la Roja changent constamment.

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  5. Le sujet des stades est souvent négligé par les médias sportifs et je suis ravi de trouver moult articles concernant ces lieux uniques sur P2F (j’en ai lu sur les stades de l’Euro 84, et aussi une série dont j’ai oublié le nom…un truc roots)
    Je ne connaissais pas vraiment Atotxa. En vous lisant (et en regardant qqles vidéos), je crois avoir effleuré son côté « spécial ». L’affreuse tour, la proximité des rails (qui me fait penser à Bollaert), le bois qui devait donner un son particulier. Bref, merci pour ce papier vous nous donner à imaginer les vibrations, les odeurs, les lumières, les processions pour aller à Atotxa. Rien que le nom c’est tout un imaginaire qui s’ouvre…. le naming est profondément blasphématoire !
    Oui il y a un indicible qui s’en va (physiquement) avec un stade. Vous dites « maison spirituelle », et c’est plutôt bien dit !

    PS : Une pensée pour la communauté blues d’Everton qui a vécu sa dernière saison à Goodison. Ça va leur faire drôle … mais il me semble que le nouveau stade est à proximité.
    Goodison Park, « je n’oublierai pas pourtant je n’y suis jamais aller….. »

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  6. Merci de votre retour : La Furia (Oui?)ou un pattern qui bénéficierait aux basques (mouai ?) , le Barça « de l’époque ne gagne presque jamais la Liga », c’est vrai! Je l’ai d’ailleurs vu gagner sa 1ère C1 en 92…
    l’Athlético , oui aussi, je l’avais zappé.
    Le Real malheureux.. également… totalement vrai !
    Tout semble s’expliquer….. Et pourtant je reste interrogatif… 4 ans de domination basque… putain 4 ans !
    Il y a un sujet là dessous non?

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    1. Et en parlant du Barça 92, il va largement puiser dans ces deux générations triomphantes basques. Chez ces jeunes qui gagnent leurs premiers titres. Bakero et Begiristain de la Real, Zubi et Julio Salinas de l’Athletic.
      D’ailleurs, je suis en train de réévaluer mon constat sur Salinas. Il n’était pas aussi mauvais que je le pensais avant. Pas un cador mais un bon buteur. Faut dire que je l’aurais étranglé après son face-à-face raté face à Pagliuca en 94. Haha
      31 ans après, je te pardonne Julio. C’est ça la maturité ! Hehe

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      1. Salinas : un incontournable de la génération du Buitre. Pas celui qui imprime la rétine mais utile et adroit, dans mes souvenirs.
        C’est vrai qu’avec l’âge on affine le regard et on est un peu moins sensible au « spectaculaire ». Moi j’ai revu mes critères pour les gardiens mais ce n’est pas simple. Et, il y a toujours des biais quand on replonge dans le foot du XXème.
        Avec ce soleil, j’ai prévu de me faire un BDX BILBAO 84 et finalement ITA ESP 94 c’est pas mal aussi…

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    2. Si tu veux me faire dire que l’Athletic et la Real ont été favorisés pour limiter le sentiment de persécution basque et les élans de sympathie pour l’ETA, tu n’y parviendras pas ! Certains ont soutenu cette thèse mais je n’ai jamais rien lu de probant sur le sujet.

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      1. Ne te voile pas la face Verano. Tout est politique en Espagne. Franco et le Real, les Basques favorisés après 1975, le Depor, champion 2000 pour faire plaisir à Juan Carlos. Le refus d’un retour de la république, empêchant un nouveau sacre du Betis…

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  7. Il y a plus de 200.000 habitants à San Sebastián, dire que c’est une petite ville est un peu exagéré : ce n’est pas Eibar, ce n’est pas Sestao !

    Petite anecdote : lors de l’adieu au stade, son secret le plus inavouable a été révélé Le terrain n’était pas un rectangle, mais un trapèze. Il était plus court d’un mètre à l’une des extrémités qu’à l’autre. Une curiosité qui ne l’a toutefois pas empêché d’accueillir une demi-finale de la Coupe d’Europe (Real Sociedad v. Hamburg SV 1-1 en avril 1983).

    4 joueurs que j’adorais :
    Larrañaga, Bakero, Jesús Zamora et López Ufarte

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  8. Pour poursuivre la discussion, Atocha (graphie de l’époque n’a pas été choisi pour être terrain-hôte lors du Mondial espagnol de 1982 : petite capacité (à peine 20.000 spectateurs et problèmes de stationnement et de sécurité).
    Lui ont été préférés le San Mamés de Bilbao et un peu plus loin, El Molinón de Gijon et le Carlos Tartiere d’Oviedo.

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