Champions du monde U17 2001 : que sont-ils devenus ?

En 2001, la France du football est au sommet de son art. Les Bleus, champions du monde et d’Europe, remportent la Coupe des Confédérations avec une équipe remaniée qui laisse augurer un superbe Mondial 2002. Mieux, la France cartonne aussi chez les jeunes ! Les Bleuets semblent marcher sur les traces de leurs brillants aînés : deuxièmes de l’Euro U16 en mai, ils remportent la Coupe du monde U17 en septembre. Que sont devenus ces 18 joueurs destinés à briller au plus haut niveau ?

Gardiens :

Florent Chaigneau (Stade Rennais)
Membre du centre de formation Rouge et Noir pendant la compétition, le natif de la Roche-sur-Yon joue en tout et pour tout sept matches chez les professionnels sous les couleurs du Stade Rennais et remporte la Coupe Gambardella en 2003. Lors de sa dernière saison sous contrat en Bretagne, il est prêté à Brighton, qui évolue alors en Championship, où il dispute trois rencontres. De retour en France en 2006, il signe à Toulon, en National, où il participe à 15 rencontres. Il n’est pas retenu en fin de saison et attend un an avant de retrouver un club, Le Poiré-sur-Vie. Champion de CFA2 en 2010, puis champion de CFA en 2011 (en ayant vécu cette dernière saison dans la peau d’un titulaire), il signe ensuite au FC Lorient. Il y reste dans un rôle de remplaçant jusqu’en 2016. Après une nouvelle attente d’un an, il signe à l’US Montagnarde, en National 3. Il raccroche les crampons à la fin de la saison 2017-2018 et devient ensuite entraîneur des gardiens à l’US Montagnarde.

Mickaël Fabre (Bologne)
Formé à Nantes, Mickaël Fabre évolue à Bologne en 2001. Il y reste deux saisons avant d’intégrer la Fiorentina, alors en Serie C. Sa carrière professionnelle débute véritablement en 2003-2004, lorsqu’il signe à Sedan, en Ligue 2. Il y tient un rôle de remplaçant pendant trois saisons, avant de devenir titulaire à Clermont lors de la saison 2006-2007. S’il débute en National, il monte immédiatement en Ligue 2 avec le club auvergnat, où il s’impose comme titulaire indiscutable. Il est ensuite prêté à Lens, fraîchement relégué, en 2011. A son retour à Clermont, il doit subir la concurrence de Fabien Farnolle et il quitte l’Auvergne à la fin de la saison. Il signe ensuite au Mouloudia d’Alger, où son contrat n’est pas reconnu par la fédération. Il y reste un an sans jouer avant de rentrer en France, à Marseille Consolat en National. Il change de club une année plus tard et évolue deux saisons avec Boulogne-sur-mer, toujours en National, puis signe à l’échelon inférieur à Fréjus Saint-Raphaël, où il est devenu entraîneur des gardiens. Il compte cinq sélections avec les Espoirs.

Défenseurs :

Kévin Debris (Le Havre)
Après quelques bouts de matches au Havre, Kévin Debris quitte la France en 2005, direction l’Espagne. Il signe à Ponferradina, en troisième division, et monte avec le club en deuxième division dès la première année. Il quitte le club en 2007 et signe avec l’Atlético B, où il reste une saison. Il retourne ensuite en troisième division espagnole, avec Mérida, pour la saison 2008-2009, puis évolue avec Caravaca l’année suivante, avant d’échouer à Cerro Reyes l’année d’après. Le club descend, il reste une saison supplémentaire avant de refaire ses valises et de rentrer en France. Il évolue alors à Lillebonne, en sixième division, au début de la saison 2012-2013. Puis il traverse l’Atlantique et évolue deux saisons au Imbabura SC, un club de Serie B équatorienne (deuxième division). Il finit ensuite sa carrière au niveau régional, dans son village natal de Saint-Romain-de-Colbosc.

Jérémy Berthod (Olympique Lyonnais)
Formé à Lyon, le latéral gauche est l’un des 18 qui a le palmarès le plus rempli. Entre 2003 et 2007, il est sacré quatre fois champion de France et participe aux campagnes de Ligue des Champions. Concurrencé par Eric Abidal, il quitte l’OL en 2007 pour l’AS Monaco, où il ne reste qu’une saison avant de s’envoler pour Auxerre. Il reste quatre saisons en Bourgogne et quitte le club quand celui-ci descend en Ligue 2. Berthod part ensuite en Norvège et signe chez le Sarpsborg 08, où il reste deux saisons avant de raccrocher les crampons. Huit fois sélectionné chez les Espoirs, Jérémy Berthod est ensuite devenu entraîneur. Il dirige actuellement l’équipe d’Ain Sud, en National 3.

Julio Colombo (Montpellier HSC)
Le défenseur est l’homme d’un seul club. Formé à la Paillade, Julio Colombo y évolue pendant l’ensemble de sa carrière. Il effectue ses débuts professionnels lors de la saison 2002-2003. Il confirme la saison suivante et est appelé chez les Espoirs. Il dispute au total six matches avec les U21 de l’équipe de France et remporte le Tournoi de Toulon en 2004. Avec la relégation de Montpellier en Ligue 2, Colombo obtient plus de temps de jeu, jusqu’en 2007-2008. Il ne joue pas lors de la saison suivante et ne se voit proposer aucun autre contrat. Il met alors un terme à sa carrière à seulement 26 ans. Il est arrêté en 2015 dans le cadre d’une opération anti-drogue menée conjointement par les polices française et italienne, et condamné à six ans de prison en 2017.

Jacques Faty (Stade Rennais)
Vainqueur de la Coupe Gambardella 2003 avec Rennes, Jacques Faty effectue ses débuts en professionnel lors de la même saison. Il s’impose comme titulaire dès l’année suivante et reste à Rennes jusqu’en 2007, avant de rejoindre l’Olympique de Marseille. Après une saison en demi-teinte sur la Canebière, il signe à Sochaux, où il reste trois saisons. En 2011, il part en Turquie pour évoluer avec Sivasspor, un club pour lequel il joue une saison avant de revenir en France en prêt, à Bastia. Six mois plus tard, Jacques Faty découvre un nouveau pays : la Chine. Il évolue avec le Wuhan Zall FC en Superligue chinoise en 2013 et joue en deuxième division la saison suivante. Il poursuit ensuite son tour du monde au Sydney FC de 2014 à 2016, puis joue pour les Central Coast Mariners l’année suivante. Appelé 17 fois avec les Espoirs, Jacques Faty a ensuite choisi de représenter le Sénégal, avec lequel il compte 13 sélections.

Stéphen Drouin (FC Nantes)
C’est avec Nantes qu’il effectue ses débuts en professionnel lors de la saison 2002-2003, mais il quitte les Canaris en 2005 pour Troyes, espérant y glaner plus de temps de jeu. Miné par les blessures, Drouin joue très peu. Troyes descend en Ligue 2 en 2007 puis en National en 2009. Le défenseur est prêté à Vannes pour la saison 2009-2010, ce qui lui permet de rester au niveau professionnel, mais il joue toujours aussi peu (10 apparitions). Avec le retour de Troyes en Ligue 2, Drouin effectue deux saisons pleines, jusqu’à être nommé dans le onze-type de Ligue 2 pour la saison 2011-2012. Mais après 2012, les blessures s’enchaînent et il n’apparaît plus avec les A jusqu’à la fin de son contrat, en 2015. Stéphen Drouin compte 10 sélections avec les Espoirs et il a marqué un but.

Laurent Mohellebi (AS Monaco)
C’est à Monaco que le défenseur a signé son premier contrat professionnel, mais il n’a jamais joué pour le club du Rocher en championnat. Après quelques apparitions en coupes, Mohellebi quitte Monaco en 2004 et rejoint Istres, fraîchement promu en Ligue 1. Il y effectuera ses premiers pas au plus haut niveau et accompagnera le club en Ligue 2 pour une saison, avant de signer avec la réserve du PSG. Il ne jouera qu’un match en CFA avant de s’envoler pour l’Albanie, où il évolue ensuite avec le KF Tirana. Deux ans plus tard, il revient en France quelques mois au Ararat Issy, en sixième division, avant de s’envoler pour l’Atlético Baleares, en troisième division espagnole. Une saison et trois matches joués plus tard, le revoilà à Issy. Il signe en 2016 à Vittel, où il joue toujours.

Milieux de terrain :

Gaël Maïa (Bordeaux)
Préformé à Châteauroux, c’est à Bordeaux que Gaël Maïa évolue au moment du Mondial U17 de 2001. Il n’y fera en revanche aucune apparition au niveau professionnel et quitte le club en 2005, direction l’Entente Sannois-Saint-Gratien, qui évolue alors en National. C’est la bonne pioche pour le milieu défensif, qui s’affirme comme un cadre de l’effectif pendant quatre saisons. Il signe à l’AS Moulins en 2009, toujours en National, et est toujours incontournable. L’année d’après, il se rend à Virton, en troisième division belge, puis joue une saison au Luxembourg, avec Pétange, en 2012-2013. Il revient en France en 2013 et joue alors avec Angoulême en CFA2, puis signe à Cozes en 2016. Un club amateur où il joue toujours.

Hassan Yebda (AJ Auxerre)
S’il a été formé à Auxerre, Hassan Yebda a dû attendre de s’envoler vers d’autres cieux pour faire décoller sa carrière. Pas utilisé dans le club bourguignon, il rejoint Laval en prêt en Ligue 2 en 2006 pour une demi-saison. Lors de la saison 2007-2008, il figure parmi les cadres du Mans, alors en Ligue 1. Une belle saison qui ouvre les portes du Benfica Lisbonne à Yebda, qui ne jouera qu’une saison au Portugal. L’année d’après, il est prêté en Premier League, à Portsmouth. Il est de nouveau prêté ensuite à Naples. En 2011, il signe un contrat à Grenade, en première division espagnole. Il y évolue pendant deux saisons et demi, avant un prêt à l’Udinese puis un départ aux Emirats Arabes Unis, au Fujaïrah SC. Il y évolue une saison puis passe un an sans club, avant de revenir en Europe. Il signe à Belenenses en 2016, où il met un terme à sa carrière deux ans plus tard. S’il est passé par toutes les catégories de jeunes avec l’équipe de France, Hassan Yebda a choisi en 2009 de jouer pour l’Algérie. Il compte 26 sélections et deux buts avec les Fennecs.

Mourad Meghni (Bologne)
C’est l’une des stars de cette équipe de France U17. Il évolue déjà à Bologne après une préformation à l’INF Clairefontaine puis Cannes et on l’appelle le « petit Zidane ». Il progresse en Italie, puis est prêté à Sochaux pour la saison 2005-2006. Après cette saison correcte en Ligue 1, il retourne en Italie. Bologne est en Serie B et Meghni s’y impose comme titulaire. Il signe ensuite à la Lazio, avec laquelle il joue trois saisons avant qu’une blessure au tendon rotulien n’interrompe sa carrière. La saison suivante, il ne dispute pas une minute chez les professionnels. Il se relance au Qatar, à Umm Salal. Il est ensuite prêté à Al-Khor puis Lekhwiya, toujours dans l’émirat, avant de revenir en France et de signer en 2015 au… Champs Futsal, le club de futsal de Champs-sur-Marne, où son frère est entraîneur. Quelques mois plus tard, il retrouve les prés avec l’US Constantine, en Algérie. Miné par les blessures, il met un terme à sa carrière professionnelle deux saisons plus tard, après avoir peiné à trouver du temps de jeu. Sept fois international Espoir, Mourad Meghni a choisi la sélection algérienne. Il a disputé neuf matches avec les Fennecs. Sa grave blessure à la Lazio lui a coûté sa participation à la Coupe du monde 2010.

Emerse Faé (FC Nantes)
Le milieu de terrain s’est révélé à Nantes, où il a rapidement obtenu ses galons de titulaire. De 2003 à 2007, il est indéboulonnable chez les Canaris, mais il ne peut empêcher la relégation du club. Il rebondit alors à Reading en Premier League, mais joue peu. La saison suivante, il est prêté à Nice. Son retour en Ligue 1 est une réussite et il est ensuite transféré définitivement en Côte d’Azur. Il y brille pendant trois saisons supplémentaires, avant de mettre fin à sa carrière en raison de blessures à répétition. Six fois appelé chez les Espoirs, il a choisi de représenter la Côte d’Ivoire. Il compte 44 sélections et un but avec les Eléphants, avec lesquels il a atteint la finale de la CAN en 2006. Emerse Faé est ensuite devenu entraîneur : il a effectué ses débuts avec les U19 de Nice, puis a rejoint la réserve de Clermont pour la saison 2021-2022.

Samuel Piètre (PSG)
Issu du centre de formation du Paris Saint-Germain, le milieu offensif patiente longtemps en CFA. Il est prêté à Istres pour la saison 2002-2003. Après deux petites apparitions en Ligue 2, il retourne au PSG, qui ne compte pas sur lui. Libre de tout contrat en 2007, il signe en Grèce, à Levakiados. Son passage est mitigé et il revient en France deux ans plus tard. Il évolue avec Créteil en National lors de la saison 2009-2010, puis continue à Poissy en CFA la saison suivante. Il joue avec Poissy jusqu’en 2019, date à laquelle il met un terme à sa carrière.

Attaquants :

Anthony Le Tallec (Le Havre)
Il n’y est peut-être pas pour grand-chose, mais il est champion d’Europe. Après deux saisons prometteuses au Havre, l’attaquant est transféré à Liverpool en 2003. Il joue peu en Premier League et ne marque pas et il est prêté à Saint-Etienne pour la deuxième partie de la saison 2004-2005. Un petit but plus tard, son retour sur les bords de la Mersey se solde par un autre prêt, à Sunderland cette-fois. Il est encore prêté pour la saison 2007-2008, à Sochaux, puis pour la saison 2008-2009, au Mans. C’est dans la Sarthe qu’il se relance. Transféré définitivement, il effectue deux saisons pleines avec les Manceaux. Il évolue ensuite avec Auxerre à partir de 2010 : deux saisons en Ligue 1 puis un début de saison en Ligue 2, avant un transfert à Valenciennes. Il retrouve l’élite dans le Nord, mais pour deux saisons seulement. Il effectue la saison 2014-2015 en Ligue 2 avant de changer d’air et d’évoluer avec Atromitos, en Grèce. Deux saisons plus tard, il fait un rapide tour en Roumanie, chez l’Astra Giurgiu, avant de rentrer en France pour jouer à Orléans en Ligue 2. Il raccroche les crampons en 2019 après 455 matches chez les professionnels et avec deux titres : la C1 en 2005 avec Liverpool et la Coupe de France 2007 avec Sochaux. Il compte 34 sélections et 12 buts avec les Espoirs et est devenu entraîneur de jeunes à Annecy en 2021.

Florent Sinama-Pongolle (Le Havre)
Son association avec Le Tallec lui réussit en Normandie. Il rejoint même son compère de l’attaque havraise à Liverpool en 2003, et il est lui aussi vainqueur de la Ligue des Champions 2005. Peu en vue chez les Reds, il est prêté à Blackburn pour la saison 2005-2006. Il signe ensuite au Recreativo Huelva, où il effectue deux saisons pleines en première division espagnole. Des performances qui lui ouvrent les portes de l’Atlético Madrid, où il peine à confirmer. Il est transféré au Sporting Lisbonne en 2009. Peu en réussite, il est prêté à Saragosse puis à Saint-Etienne, avant de signer en Russie, au FK Rostov. Deux saisons ternes plus tard, il traverse le Pacifique et atterrit au Chicago Fire. Son passage en MLS est un échec et l’attaquant tente de se relancer en Suisse, au FC Lausanne-Sport. Il ne joue pas la moindre minute à cause d’une rupture des ligaments croisés et signe alors à Dundee United, où il joue peu et ne peut éviter la relégation du club. Il rebondit en 2016 en Thaïlande, au Chainat Hornbill FC, où il s’affirme comme l’un des meilleurs joueurs du championnat. Il revient ensuite à l’AS Pierroise, dans le club de la Réunion où il a effectué ses tout premiers pas de footballeur. 37 fois appelé chez les Espoirs et 11 fois buteur, il compte aussi une sélection avec les A.

Chaouki Ben Saada (Bastia)
Révélé à Bastia en Ligue 1, il évolue aussi trois saisons en Ligue 2 avec le club corse. Il signe libre à Nice en 2008, où son passage est mitigé. Il reste trois ans en Côte d’Azur avant de signer au RC Lens. Titulaire en Ligue 2 mais maladroit devant le but, il est ensuite transféré à Arles-Avignon. Il évolue deux saisons en Provence, puis rejoint Troyes en 2014. Il joue cinq saisons dans l’Aube, alternant entre Ligue 1 et Ligue 2 et ne marquant aucun but en championnat lors des deux dernières saisons. En 2019, il rejoint Bastia, alors relégué administrativement en National 2. Il participe à l’épopée qui voit le club corse accéder de nouveau en Ligue 2 avec deux montées successives et évolue encore actuellement avec la réserve bastiaise. Il compte 40 sélections et cinq buts avec la Tunisie.

Kevin Jacmot (Olympique Lyonnais)
Bien que formé à Lyon, l’attaquant n’a jamais pu porter le maillot de l’OL au niveau professionnel. Il est prêté à Bastia pour la saison 2003-2004. Il fait quatre apparitions en Ligue 1 et retourne jouer avec la réserve lyonnaise, qu’il quitte en 2005. Il ne quitte pas la région pour autant puisqu’il signe à l’AS Lyon-Duchère, alors en CFA. Il change de club la saison suivante et rejoint l’AS Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise et toujours en CFA. En 2008, il signe à Virton en deuxième division belge. Il y reste malgré la relégation en troisième division et quitte la Belgique après deux saisons et un but marqué. Il signe à Gap en National pour la saison 2010-2011. Il ne marque de nouveau qu’un seul but et est laissé libre en fin de saison. Il prend ensuite sa retraite sportive.

Luigi Glombard (FC Nantes)
L’attaquant a suivi la voie royale nantaise en remportant la Coupe Gambardella 2002. Il découvre la Ligue 1 avec les Canaris, qu’il quitte en 2006. Il rejoint alors Cardiff City en Championship, où il évolue une saison avant d’être prêté successivement à Leicester, puis à Oldham en League 1. Il inscrit un but pendant ces deux saisons en Angleterre avant de revenir en France. Il signe alors à Grenoble, en Ligue 2, où il s’impose comme titulaire. La saison d’après, il découvre le National avec Niort. Le club est relégué en CFA mais remonte aussitôt et atteint la Ligue 2 en 2012, notamment graĉe à l’apport d’un Glombard indéboulonnable. L’attaquant rejoint Orléans en 2014, où il ne reste qu’une saison. Il retrouve ensuite le National aux Herbiers, où il met fin à sa carrière professionnelle en 2017.

14 réflexions sur « Champions du monde U17 2001 : que sont-ils devenus ? »

  1. Une dizaine de noms « connus » pour ma part.

    Ce qu’il en advint peut paraître cruel mais, à leur décharge : U17, c’est loin encore pour apprécier le devenir d’une carrière.

    J’ai souvenir d’une lointaine interview de Raymond Mommens, fugace international et recordman du nombre de matchs disputés en D1 belge : évoquant le titre de champion d’Europe des Belges U19 en 1977, il mettait en avant le fait que plupart de ces joueurs (parmi lesquels lui-même ou des Voordeckers et Erwin VandenBergh) évoluaient en fait déjà en équipe première quand ils remportèrent leur sacre européen..

    Qu’en était-il de ces Français champions du monde en 2001? Combien étaient alors titulaires en clubs? Est-ce si différent dans d’autres pays lauréats en U17?

    0
    0
    1. U17 c’est bien trop tôt pour être titulaire en club, même en Ligue 2.
      Physiquement les joueurs de cet âge ne sont pas encore prêts à jouer contre des adultes et à cet âge les meilleurs signent un contrat d’aspirant professionnel.
      Même avec le jeunisme actuel qui consiste à verrouiller l’avenir des joueurs de plus en plus tôt, il y a un monde d’écart entre U17 et U19. Je ne pense pas qu’on puisse les comparer avec ton exemple.

      Ce qui est positif c’est qu’ils ont presque tous atteint le niveau professionnel. A cet âge c’est l’objectif principal.

      2
      0
    2. Je pense que l’ossature actuelle de la Suisse est essentiellement celle des champions du monde de 2009. Je présume que ça dépend surtout du ‘réservoir’ de joueurs d’un pays à l’autre.

      0
      0
  2. 1 seul international, Sinama Pongolle, et une seule selection..
    dans l’ensemble, une grande majorite des joueurs qui brillent en 17 ans n atteignent jamais le niveau international.
    pas du tout un bon indicateur ces competitions internationales à 17 ans. mais bon y a tellement un business autour de ces mineurs qu on continue a nous vendre « des pepites ».

    1
    0
      1. On promettait une grande carrière à Nii Lamptey, le petit prodige ghanéen d’Anderlecht. Il a malheureusement vite disparu du haut niveau.

        0
        0
    1. Un seul international français, mais d’autres internationaux. Je ne pense pas qu’il faille les mettre un cran en dessous.
      Et certains se sont aussi coltiné une énorme concurrence à leur poste, ça ne les a pas aidés (comme les défenseurs centraux actuellement, être excellent ne suffit pas pour décrocher une sélection étant donné le vivier).

      0
      0
    1. Comme quoi on a beau relire, il reste toujours des erreurs… J’ai hésité à la laisser celle-là, elle est marrante.
      Evidemment Sinama-Pongolle n’a été que transféré, pas transformé 🙂

      1
      0
  3. Intéressant cet article ; ça nous permet aussi de voir toute la difficulté à confirmer par la suite et que le très haut niveau est impitoyable. Nombre d’entre eux sont retombés dans un anonymat pur et simple quand ils ne sont pas partis en sucette (Julio Colombo). Devenir champion du monde à l’adolescence, représenter son pays sur le toit du monde puis disparaître totalement du circuit professionnel ou bien galérer de petit contrat en petit contrat dans des clubs de seconde zone, ça ne doit pas être facile à vivre. J’aimerais bien voir des interviews de joueurs comme Kévin Jacmot ou Gaël Maïa, afin d’avoir leur ressenti, leurs pensées…

    À l’inverse, des joueurs comme Ribéry, Giroud ou Valbuena ont réalisé un cheminement opposé, ce qui n’est peut-être pas plus mal.

    0
    0
    1. C’est sûr qu’il est préférable d’accéder aux paillettes plus tard, quand on est un peu plus mature. Mais on a beau savoir que les jeunes joueurs se brûlent les ailes et qu’ils ont besoin d’être mieux accompagnés, on continue dans le mauvais sens en starisant des gamins à coups de compilations Youtube…

      1
      0
      1. Totalement d’accord ; surtout que l’arrivée d’internet a contribué à l’apparition et la mise en valeurs de joueurs dits « youtubesques », où le talent purement individuel est tellement mis en avant que certains oublient qu’un joueur ne peut se reposer sur une seule qualité individuelle pour faire carrière…

        0
        0

Laisser un commentaire