Top 10 des footballeurs géorgiens – Partie 2

Numéro 5 – Ramaz Shengelia

De tous les joueurs géorgiens de l’ère soviétique, Ramaz Shengelia est l’un des plus décorés. Seul Géorgien à être élu meilleur joueur soviétique de l’année à deux reprises, il termine septième du Ballon d’or en 1981, en ayant partagé les points attribués aux joueurs du Dinamo Tbilissi avec Chivadze et Kipiani, seul l’astre Oleg Blokhine finit devant lui au classement.

Né à Koutaïssi, il commence sa carrière dans le club de la ville, le Torpedo, à l’âge de 16 ans. C’est en 1975, alors qu’il n’a que 18 ans, que son talent explose enfin au Torpedo. Les géorgiens terminent troisième de deuxième division, à un petit point de la montée et Ramaz termine meilleur buteur de son club avec 15 buts en 33 matchs. Il marque 12 buts en 27 matchs la saison suivante, il surclasse son équipe et quitte Koutaïssi pour la capitale Tbilissi.

Si sa première saison est celle de l’adaptation, la seconde sera celle de la confirmation. Le Dinamo Tbilissi remporte le titre, 14 ans après celui de 1964 et Shengelia finit deuxième meilleur buteur du championnat.

Les années suivantes sont celles de la stagnation pour le Dinamo qui termine sur les places d’honneur. Néanmoins, en coupe, les Géorgiens battent le Dynamo Moscou en 1979 puis perdent en finale face au Shakhtar Donetsk l’année suivante. La victoire de 79 permet au Dinamo de participer à la Coupe des Coupes 1980-1981, Shengelia ouvre le score face aux Grecs de Kastoria mais marque surtout un doublé décisif au Boleyn Ground de Londres qui entérine la qualification du Dinamo en demi-finale de la compétition. La finale à Düsseldorf voit Ramaz passer deux Est-Allemands avant de transmettre ballon à Gutsaev qui n’a plus qu’à tirer dans le but de Hans-Ulrich Grapenthin, permettant au Dinamo d’égaliser. Un second but en fin de match permet aux Géorgiens de remporter leur premier (et unique à ce jour) titre européen. Cette même année, il termine meilleur buteur du championnat soviétique avec 23 buts en 31 matchs.

Comme un symbole, sa perte de vitesse correspond également à celle du Dinamo qui, après 1982, alterne les luttes pour le maintien avec des places européennes inespérées, loin des sommets atteints une décennie plus tôt. Ramaz Shengelia prend sa retraite en 1988 avant de jouer une dizaine de matchs en Suède en 1989 où il clôt définitivement sa carrière.

Dès la fondation de la fédération géorgienne de football en 1990, Ramaz Shengelia fut un membre important de cette dernière, que ça soit comme intendant ou directeur technique de l’équipe nationale. Il meurt à l’âge de 56 ans d’une crise cardiaque le 21 juin 2012 et son club formateur lui rend un ultime hommage en renommant son stade d’après lui en avril 2015.

Numéro 4 – Slava Metreveli

Slava Metreveli est l’unique joueur de ce top à ne pas être né en Géorgie. Ayant grandi à Sotchi, il débute au Torpedo Gorky avant de signer pour un autre Torpedo, celui de la capitale, en 1956. A son époque, quand un ailier brillait sur son côté, le public aimait à dire qu’il jouait comme Slava… Sa technicité était invisible, imperceptible, comme si cela ne lui coûtait rien. A son arrivée à Moscou, Metreveli vit un temps chez Beskov qui s’amuse régulièrement à envoyer le gamin chercher de l’alcool pour la famille. Maslov, désormais sur la banc, Slava s’épanouit sur son côté droit, partageant le quotidien de la plus belle génération du club, les Valentin Ivanov, Gennady Gusarov, Valery Voronin et le futur déporté Eduard Streltsov. Celui que l’on surnomme Maître ou, de manière plus discrète, Fly réalise une splendide année 1960. Un doublé en club, de quoi légitimer sa place en sélection qu’il fréquente depuis deux ans.

C’est en France que Metreveli va définitivement entrer dans le coeur de la nation. Menés au score en finale de l’Euro 1960 par la Yougoslavie, les Soviétiques sont nerveux, dépassés par l’enjeu. Soudain, une frappe lointaine de Bubukin est relâchée par Videnic. Surgit alors de nulle part Metreveli qui tire délicatement sous les gants du gardien adverse. Le début de la reconquête, pour l’unique trophée majeur soviétique… C’est le meilleur souvenir de Slava, avec celui où, poursuivi par des fans argentins qui tentaient par tous les moyens de lui dérober son maillot, il fut secouru par un policier à qui il offrira ce fameux maillot ! Régulièrement en concurrence avec l’attaquant du Dinamo, Igor Chislenko, Metreveli garde un souvenir mitigé du Mondial chilien où il se blesse face aux Yougoslaves et ne défendra pas son titre européen, quatre ans plus tard en Espagne. On se demande toujours pourquoi il ne joua que le match pour le bronze en 1966…

En 1963, il est muté dans sa patrie d’origine et rejoint l’armada de Misha Meskhi. Ne craignant pas de se fondre dans un collectif qu’il juge plus individualiste que celui du Torpedo, Metreveli se retrouve quelques jours après son arrivée à Tibilissi, enseveli de cadeaux, vin, champagne ou poulet, donnant l’impression de vivre dans un entrepôt ! Devant l’incrédulité de ses nouveaux partenaires, il annonce que le titre est proche, le Dinamo Tibilissi est champion en 1964 pour la première fois sur une victoire face à son ancien club. Le Dinamo possède désormais la plus belle paire d’ailiers du pays, Meskhi et Metreveli se taquinant souvent sur leurs différents qualités. Des qualités que Slava décrira ainsi : « La vitesse explosive de Meskhi est meilleure que la mienne, et je joue mieux de la tête que lui. Cependant, je suis plus grand. J’aime son bon coup de pied gauche, mais j’ai un pied droit plus fort. » A vous de choisir…

Numéro 3 – Mikheil Meskhi

Que dire sur le Garrincha géorgien ? Mikheil Meshki est l’un des exemples les plus éclatants pour expliquer le surnom de « Grands Uruguayens » qui fût attribué aux Géorgiens à partir des années 20.

La comparaison avec l’ailier brésilien n’est pas uniquement due au style de jeu de l’ailier gauche né à Tbilissi en 1937 mais aussi à son caractère fantasque et hors du moule soviétique.

Son histoire commence dans les rues de la capitale géorgienne où il s’exerce à taper dans la balle avec ses amis. Son oncle, ancien joueur, l’inscrit dans l’école de football 35 de Tbilissi, haut lieu de formation pour tout joueur géorgien. Là-bas, il associe son talent naturel, ses dribbles, feintes et sa technique générale à l’enseignement du football soviétique, la discipline, la rigueur et le collectif.

Meshki détonne dans l’école, il a un truc en plus et c’est cela qui lui permet, à 17 ans, de rejoindre le grand club du pays, le Dinamo Tbilissi.

Dans un club récemment purgé de l’influence de Beria, il continue sa formation, grapillant du temps de jeu pendant deux saisons avant de devenir un titulaire à part entière à partir de 1957.

Le show Meshki peut commencer… Des feintes qui laissent les latéraux adverses bouche bée, des centres millimétrés pour un coéquipier dans la surface et autres éclairs de génie, voilà le programme des spectateurs qui viennent voir le Dinamo.

Son style de jeu attire tellement qu’il n’est pas rare de voir les supporters chercher à avoir accès aux tribunes supérieures gauches et non celles du centre, uniquement pour avoir un meilleur aperçu du talent de Meshki !

Nommé six fois meilleur ailier gauche d’URSS, il est l’un des acteurs majeurs des deux titres qu’il remporte. C’est son centre qui atterrit sur la tête de Viktor Ponedelnik, offrant à la Sbornaia le tout premier Euro de l’histoire. Il est également auteur du troisième but du match pour le titre contre le Torpedo Moscou, après que les deux équipes aient terminé la saison avec le même nombre de points.

En 1998, à l’initiative d’un journal national, un classement historique des plus grands joueurs géorgiens de l’histoire est fait et à la suite d’un sondage, Mikheil Meshki est nommé plus grand joueur géorgien de l’histoire.

En 1970, après 15 ans passés au Dinamo, il quitte le club pour jouer quelques matchs dans le second club de la ville, le Lokomotiv, où il prend sa retraite. En 2015, 14 ans après sa mort, Meskhi reçoit l’honneur de voir le stade du Lokomotiv prendre son nom.

Numéro 2 – David Kipiani

Il est des joueurs dont l’aura ne cesse de croître avec les années. Même si elle reste un peu cantonnée aux frontières d’un petit pays ou aux fantasmes de fans du foot soviétique. Kipiani la tige est un fils de bonne famille, père médecin et mère ophtalmologiste, dont les amis les plus fidèles dans l’enfance sont les livres de Pouchkine. Remarqué lors d’un tournoi des Républiques, il déménage dans la capitale en 1968. Étudiant en droit et pensionnaire du club cheminot de la ville, Kipiani y rencontre Nodar Akhalkatsi qui sera l’architecte du grand Dinamo. Intégré à l’équipe phare de tout un peuple, David marque son premier but européen face à Twente et quitte Huelva en subtilisant sa fameuse caravelle au nez et à la barbe de l’Atletico du Ratón Ayala.

En 1974, Kipiani rejoint la colonie « brésilienne » de la sélection, ces Géorgiens au jeu étonnamment romantique. Une première cape prometteuse face à la Yougoslavie, malheureusement suivie d’une blessure qui l’éloigne des terrains pendant un an. Une poisse qui ne l’abandonnera jamais… Kipiani s’éprend du jeu de Cruyff, entrevu clandestinement pendant sa convalescence et donne enfin sa pleine mesure avec la prise de pouvoir au Dinamo d’Akhalkatsi en 1976. Balladé sur l’aile, Kipiani opère désormais derrière ses attaquants et remporte la coupe face à l’Ararat Erevan. Le Géorgien au toucher soyeux talonne Blokhine dans le cœur des fans.

Convié aux Jeux de Montréal, Kipiani ne joue aucune minute, laissant à penser un manque d’alchimie avec Lobanovski. Cela n’empêche pas la progression de David qui est élu meilleur joueur soviétique l’année suivante, il ridiculise un vieux Facchetti à San Siro et obtient le titre tant désiré en 1978 ! Devenu un véritable épouvantail en Europe, le Dinamo marche littéralement sur Liverpool, au grand traumatisme d’un Souness qui ne cessera jamais de louer leur jeu. Sa réussite en dehors des gangs moscovites ou de Kiev, sa culture affichée semble l’isoler au sein de la sélection. Il reçoit après la brillante victoire en Coupe des Coupes en 1981 des propositions lucratives de Liverpool et Feyenoord, cède le trophée l’année suivante face au Standard. A 31 ans, c’est déjà le chant du cygne. Lobanovski et Beskov ne le convoquent pas pour le Mondial espagnol, la mort de son ami Daraselia finit de le détacher de son sport… Grand, élégant, technique, la carrière de Kipiani aurait mérité une consécration mondiale, sans les guerres de chapelles qui dictaient le foot soviétique de l’époque, sans cette vilaine blessure contractée au Bernabeú à l’été 1981…

Numéro 1 – Boris Paichadze

Qui d’autre que lui ? Le stade majeur du pays, qui sert aussi bien au Dinamo Tbilissi qu’à l’équipe nationale ne porte pas le nom d’un joueur ayant remporté la Coupe des Coupes avec le Dinamo, ni l’Euro avec l’URSS mais bien celui du plus grand joueur que la Géorgie n’ait jamais enfantée, Boris Paichadze.

Né le 3 février 1915, dans ce qui est encore l’Empire russe, il grandit dans la ville portuaire de Poti, où le football a déjà une certaine popularité, les marins anglais accostant et partageant le ballon rond.

Alors qu’il n’est qu’un enfant, Boris tape dans ses premiers ballons mais l’éducation mise en place par son père Solomon est stricte : le football est peut-être amusant mais il n’est certainement pas une activité digne d’être un métier !

Malheureusement pour ce dernier, il se trouve que son fils a un talent certain et un soir, en revenant du travail, il le voit en train de jouer. Il rentre chez lui et dit à sa femme, entre vexation et fierté, « Je ne sais pas où ce salopard a appris à jouer ! »

Maintenant, Boris sera libre de taper dans le ballon autant qu’il le souhaite. Au sein de l’équipe du chantier naval, le jeune attaquant d’1,70 mètre seulement impressionne et en 1932, l’équipe de Poti se déplace à Tbilissi, capitale géorgienne.

Là-bas, les dockers de Poti mettent un 8-0 au huitième régiment du NKVD. Deux jours plus tard, ils affrontent le Dinamo Tbilissi, club dont le protecteur s’avère être Lavrenti Beria, alors secrétaire du Parti Communiste de Géorgie, et futur bras droit de Staline. Paichadze est opposé à Grigol Pachulia, latéral gauche réputé en Géorgie, mais sort à la mi-temps, ayant été éteint par l’expérimenté défenseur du Dinamo. Les coéquipiers de Boris perdent finalement trois buts à deux.

Malgré son habilité balle au pied, Paichadze envisage sa vie sur les mers et s’inscrit sur la liste des bateaux prêts à partir à l’étranger. Alors qu’il est accepté au sein du Metalist, en partance vers l’Angleterre, il reçoit un télégramme qui va changer sa vie : « Père mourant, viens nous voir ».

Paichadze part vers Poti et découvre la réalité, son père est en pleine forme et c’est avant tout l’équipe de football de Boris qui était en danger, un match décisif dans le championnat géorgien arrivait et l’équipe avait besoin de son attaquant clé. Après avoir protesté, il accepte finalement de jouer et permet à son équipe de l’emporter en marquant un doublé décisif. En rentrant, il se rend compte que le bateau est parti, il sera donc joueur de football.

Pendant longtemps, l’auteur de ce télégramme fut inconnu mais il fut prouvé que c’était Kalistrat Imnadze, un coéquipier de Poti, qui lui sauva potentiellement la vie, un grand nombre de marins ayant voyagé hors d’URSS ayant été envoyés au Goulag sous prétexte de l’Article 58 du Code Pénal soviétique sur les « activités contre-révolutionnaires ».

De retour d’une tournée pleine de succès en Ukraine, l’équipe de Poti est recrutée par l’Institut Industriel de Transcaucasie à Tbilissi. En effet, le recteur du lieu est un amoureux de football et décide de prendre les joueurs de Poti pour constituer sa propre équipe universitaire. Boris Paichadze et ses collègues sont donc admis et remportent alors le titre universitaire national à Moscou en 1935.

Boris quitte néanmoins l’institut l’année suivante pour rejoindre le Dinamo Tbilissi, sur ordre direct de Beria. Lors du premier championnat national de l’histoire soviétique, le Dinamo est en deuxième division mais monte immédiatement en première division après avoir remporté le championnat, Paichadze finissant meilleur buteur avec sept buts en cinq matchs. Pour la saison suivante, qui se joue en automne de la même année, les Géorgiens terminent troisième et Paichadze marque six fois en l’espace de sept matchs.

Les joueurs du Caucase sont généralement dans les places d’honneur mais n’arrivent jamais à conclure avec un titre, que ça soit en championnat ou en coupe. Deuxième à deux reprises et troisième à quatre reprises avec trois finales de coupe perdues, Paichadze ne remporte finalement aucun trophée majeur avec son club malgré son titre de co-meilleur buteur du championnat en 1937 avec huit buts. Avec 136 buts marqués en carrière en un peu plus de 200 matchs, il est le symbole du premier âge d’or du Dinamo, celui des champions sans couronnes…

Celui qui était surnommé « Le Caruso du Football » était aussi un joueur innovant pour son époque. Selon Martin Merzhanov, père du journalisme footballistique en Union soviétique, Paichadze fut le premier joueur en URSS à briser le moule établi par les britanniques et à jouer comme un « attaquant errant », signifiant par là qu’il dézonait, ne restant pas à son poste d’attaquant central.

Après sa carrière de joueur et une brève parenthèse en tant que coach du Dinamo, il dirigera le Comité des Sports de Tbilissi pendant 22 ans. Il fut également à la direction des travaux du nouveau stade majeur de Tbilissi, qui comme un symbole, fut renommé à son nom cinq ans après sa mort, en 1995.

« Ces dernières années, j’ai eu l’occasion de voir jouer les attaquants les plus forts des équipes de football d’Europe occidentale. J’ai vu le Hongrois Hidegkuti, l’Autrichien Dienst, le Roumain Ene, le Suédois Nordahl, l’Allemand Walter, l’Anglais Kevan, et enfin, le fameux Kopa français. Seul le dernier, Raymond Kopa, m’a rappelé le jeu de Paichadze. Tant que le football existera, la légende de « l’attaquant errant » Boris Paichadze sera transmise de génération en génération. »

Martin Merzhanov

En collaboration avec l’ami Khia !

64 réflexions sur « Top 10 des footballeurs géorgiens – Partie 2 »

  1. « Qui d’autre que lui ? »
    Hé bien Kipiani bande d’escrocs! C’est le meilleur joueur géorgien de l’histoire.

    Vous avez été conseillés par Bobby ou quoi pour placer un mec de 1930 que personne n’a vu jouer en n°1?
    Dire que je me croyais être sur un site de connaisseurs… 🙂

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      1. Pour lancer le débat donc: Je vois que Paichadze a joué de 1936 à 1951. Sur cette période, voilà le classement du footballeur soviétique de l’année:

        1939

        1° Grigory Fedotov
        2° Vladislav Zhmelkov
        3° Yevgeni Yeliseyev
        4° Andrey Starostin

        1940

        1° Grigory Fedotov
        2° Mikhail Yakushin
        3° Vasily Sokolov
        4° Sergey Solovyov
        5° Gaioz Jejelava

        1945

        1° Vsevolod Bobrov

        1946

        1° Aleksandr Ponomarev
        2° Sergey Solovyov
        3° Boris Paichadze
        4° Konstantin Lyaskovski
        5° Vasili Trofimov

        1948

        1° Vsevolod Bobrov

        1952

        1° Vitaliy Holubyev
        2° Leonid Ivanov
        3° Igor Netto

        Il est 3e en 1946 et c’est son unique apparition. Il y a certes eu la guerre et le classement n’avait pas de parution régulière à l’époque. Pas sûr qu’il était été « le joueur soviétique de son temps » malgré tout.

        Et maintenant le même classement sur la carrière de Kipiani (sachant que le pic de carrière de Kipiani se situe entre 75 et 80):

        1968

        1° Eduard Streltsov
        2° Murtaz Khurtsilava
        3° Albert Shesternyov
        4° Volodymyr Muntyan
        5° Galimzyan Khusainov

        1969

        1° Volodymyr Muntyan
        2° Anzor Kavazashvili
        3° Albert Shesternyov
        4° Nikolai Osyanin
        5° Viktor Serebryanikov

        1970

        1° Albert Shesternyov
        2° Vladimir Fedotov
        3° Viktor Bannikov
        4° Gennady Yevryuzhikhin
        5° Givi Nodia

        1971

        1° Yevhen Rudakov
        2° Viktor Kolotov
        3° Eduard Markarov
        4° Murtaz Khurtsilava
        5° Albert Shesternyov

        1972

        1° Evgeny Lovchev
        2° Yevhen Rudakov
        3° Murtaz Khurtsilava
        4° Viktor Kolotov
        5° Oleg Blokhin

        1973

        1° Oleg Blokhin
        2° Arkady Andreasyan
        3° Vladimir Pilguy
        4° Levon Ishtoyan
        5° Eduard Markarov

        1974

        1° Oleg Blokhin
        2° Volodymyr Veremeyev
        3° Aleksandr Prokhorov
        4° Evgeny Lovchev
        5° Sergei Olshansky

        1975

        1° Oleg Blokhin
        2° Volodymyr Veremeyev
        3° Evgeny Lovchev
        4° Viktor Kolotov
        5° Vladimir Astapovsky

        1976

        1° Vladimir Astapovsky
        2° David Kipiani
        3° Oleg Blokhin
        4° Aleksandr Markin
        5° Nikolai Gontar

        1977

        1° David Kipiani
        2° Oleg Blokhin
        3° Yuriy Dehteryov
        4° Anatoliy Konkov
        5° Aleksandr Bubnov

        1978

        1° Ramaz Shengelia
        2° Oleg Blokhin
        3° Georgi Yartsev
        4° Manuchar Machaidze
        5° David Kipiani

        1979

        1° Vitaliy Starukhin
        2° Vagiz Khidiyatullin
        3° Yuri Gavrilov
        4° David Kipiani
        5° Otar Gabelia

        1980

        1° Aleksandr Chivadze
        2° Oleg Blokhin
        3° Vagiz Khidiyatullin
        4° Sergey Andreyev
        5° Volodymyr Bezsonov

        1981

        1° Ramaz Shengelia
        2° Oleg Blokhin
        3° Leonid Buryak
        4° David Kipiani
        5° Yuri Gavrilov

        1982

        1° Rinat Dasayev
        2° Anatoliy Demyanenko
        3° Andrei Yakubik
        4° Leonid Buryak
        5° Aleksandr Chivadze

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      2. Intéressant ces classements mais il manque tellement d’années à Boris… Shengelia a gagné deux fois le prix. Est-il meilleur que Kipiani qui en a qu’un?

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      3. Je vois surtout que j’ai fini deux fois sur le podium et qu’ils auraient pu me le filer pour mon année de naissance!

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      4. Ce n’est pas tant gagner le prix qui m’importe mais plutôt d’y faire une apparition régulière dans le classement. Ce qui est à mon sens plus représentatif du niveau du joueur au sein de l’élite de son pays sur la durée. On sait tous que les buteurs seront toujours favorisés dans ce type de classement.

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      5. Un prix intéressant dans le foot soviétique était leurs listes de 33 annuelles. Il faudrait faire une compilation des résultats pour connaître le onze historique de ce classement. Au moins de 48 à 91

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      6. Je viens de voir que sur l’année 53, il ya deux listes. Et la première a des trous dans ses compositions. S’agit il de joueurs désavoués par le regime ou de membres de l’ancêtre du CSKA qui avaient fait « honte » aux pays aux J.O 52 apres leurs défaites face aux Yougoslaves? ….

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      1. Plus sérieusement sinon, le caractère légendaire de Paichadze joue en sa faveur. Par contre, pas fan des listes soviétiques, surtout qu’elles sont inexistantes pour la majorité des saisons de Paichadze comparé à Kipiani.

        Et ensuite, nos top 10 sont tous contestables car fait par des frenchies, qui s’intéressent certes à leur sujet, mais qui restent des étrangers !

        Si on prends l’exemple du Partizan, ça m’étonnerait que Dragan Mance finisse deuxième chez beaucoup de Grobari, et pourtant, c’est la place qu’on lui a attribué.

        (Mais je maintiens que Kipiani a vraiment une ressemblance assez impressionnante avec Jean-Claude Dusse tel qu’interpréter par Michel Blanc)

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      2. On fait avec les données disponibles, il n’avait qu’à ne pas jouer lors de la préhistoire votre grand-père là.

        Sinon, la liste je la trouve très bien. Elle est véritablement représentative des forces en présence dans le football soviétique suivant les années concernées pour qui s’y intéresse.

        De toute façon quand on commence à attaquer sur le physique, c’est qu’on est à court de cartouches héhé

        Et je suis d’accord avec mon pote, le top 1 se joue entre Kipiani et Meskhi suivant quel angle d’attaque on choisit de prendre: la qualité globale du joueur ou le style géorgien. Comme il l’a dit la Géorgie étant plus un pays sensible à l’esthétique, ils avaient élu Meskhi il y a quelques années. Pas que Kipiani ne soit pas beau à voir jouer (il jouait toujours la tête haute et faisait sentir sa présence sur le terrain) mais Meskhi était plus géorgien/fantaisiste dans l’expression de son jeu.

        C’est comme demander au Brésil qui on préfère en Garrincha et Pelé.

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      1. Pour une fois j’ai une raison valable: je n’étais pas au courant du projet. J’ai vu le truc à la parution de la partie 1. D’ailleurs je les ai bien grillés puisque j’avais annoncé les 5 joueurs de la partie 2 (comme quoi c’est pas compliqué un top géorgien) 😛
        Sinon c’est certain que j’aurais mieux travaillé les photos accompagnant les profils des joueurs 😀

        @Alpha et Khia, j’attends toujours la légende concernant la photo d’équipe hein 🙂

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      2. Vite fait ça donnerait ça:

        1 KIPIANI
        2 MESKHI
        3 PAICHADZE
        4 METREVELI
        5 SHENGELIA
        6 CHIVADZE
        7 KHURTSILAVA
        8 SULAKVELIDZE
        9 MACHAIDZE
        10 KALADZE

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  2. Pour compléter, on peut citer :
    – Anzor Kavazashvili, gardien du Torpedo et du Spartak dans les années 60
    – Otar Gabelia, le gardien de la génération 81
    – Vitaly Daraselia
    – Revaz Dzodzuashvili, défenseur finaliste de l’Euro 72
    – Kinkladze, idole de City dans les 90′
    – Shota Yamanidze, Vladimir Gutsaev ou Avtandil Gogoberidze, grand buteur du Dinamo dans les années 50…

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    1. Il y a Tengiz Sulakvelidze qui était un élément essentiel de Tbilissi et l’un des rares joueurs du Dinamo a être un titulaire indiscutable aux yeux du gourou d’Alpha au début des années 80 (même s’il ne le faisait pas jouer à son poste). Et concernant Kipiani, je vois bien que c’est une conspiration d’Alpha le lobanovskien 😀

      Une sélection des meilleurs 23 géorgiens faite par ma connaissance biélorusse:

      Otar GABELIA
      Anzor KAVAZASHVILI

      Givi CHOKHELI
      Kakha KALADZE
      Levan KOBIASHVILI
      Aleksandr CHIVADZE
      Murtaz KHURTSILAVA
      Tengiz SULAKVELIDZE
      Revaz DZODZUASHVILI

      David KIPIANI
      Kakhi ASATIANI
      Temur KETSBAIA
      Vitaly DARASELIA
      Shota IAMANIDZE
      Georgi KINKLADZE
      Manuchar MACHAIDZE

      Mikheil MESKHI
      Slava METREVELI
      Boris PAICHADZE
      Shota ARVELADZE
      Vladimir GUTSAEV
      Ramaz SHENGELIA
      Avtandil GOGOBERIDZE

      https://i.imgur.com/gcm4yNU.png

      PS: Paichadze n’a pas fait le cut en équipe première lol

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      1. Propose à ton pote de venir donner son avis! Ou qu’il nous file son top 10 biélorusse!

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      2. J’ai passé le message, voilà la réponse:

        I tried to register, I’m waiting for an email, but it doesn’t arrive. I’ve already encountered this, perhaps they don’t register from Belarus)

        Belarus Top-10

        HLEB
        ALEINIKOV
        BELKEVICH
        PROKOPENKO
        PROKHOROV
        GOTSMANOV
        MUSTYGIN
        HURYNOVICH
        BOROVSKY
        ZYGMANTOVICH

        Malofeev was Russian, as he himself said.

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      3. Et sa réponse à notre débat et aux questions que je lui ai posées:

        Who do you consider the best georgian player in history?
        And was Paichadze the best soviet player of his era?

        Kipiani, of course, he could do everything. Paichadze was certainly a cult figure and he is the one who created the style of Georgian football, but for example in the position of the center forward, for me Shengelia was stronger. Ramaz and Shota surpassed everyone in their scoring qualities. Paichadze, in my opinion, was far from the modern concept of a center forward, he was more of a 10, a forward of the second tempo of attack, who was strong in playmaking, but also did not part with the ball for a long time. Perhaps in keeping with the style of the time, there were no high command in the game speed. If we were discussing style, who was the most representative of the Georgian football? Here I would put Meskhi in first place, then Paichadze, Kipiani and Metreveli. Georgians are specific football fans; they value style more, so their polls should be looked at through the prism of the beautiful elements of the game.

        Ask him, if Kipiani played in the 30s and 40s, and not Paichadze, whose name would the stadium be named after?

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      4. J’ai passé le mot à Sebek pour ton pote. Tu le remercieras pour son avis et son classement biélorusse. Et dis lui qu’on est ouvert à une participation écrite s’il le souhaite!

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      5. Vu tout ce que tu as engrangé sur Loba, pourquoi t’écris pas un petit papier qui en parle, j’attends que ça moi !

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      6. J’ai plus rien à dire sur lui. Déjà que j’avais pas grand chose de positif à dire sur ce mafieux.
        Et puis je n’ai toujours pas regardé son Kiev de 84-87.
        Fais une compilation de mes plus belles critiques du discord sur lui et tu l’auras ton article ^^

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    1. Oui, de la province soviétique de Cadix! Haha
      Suis allé une fois en Russie, en 2012. Superbe voyage. On était parti de St Pétersbourg jusqu’à la Mer Blanche en Carelie. On avait passé quelques jours sur les Iles Solovski où les communistes envoyaient leurs bagnards.
      Il faisait jour quasiment tout le temps et tu sens que la météo est rude habituellement dans ce coin parcequ’il y avait des grandes fêtes dans tous les bleds. Fallait profiter de l’été quoi!
      Je le conseille! Par la suite, on était passé par les Pays Baltes pour finir à Cracovie. Joli souvenir

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      1. J’aimerais tellement retourner en Russie. J’y suis déjà allé en 2016, bon, c’était du classique : Saint-Pétersbourg puis train de nuit jusqu’à Moscou. Si je devais y retourner, j’emmènerais madame à Yekaterinbourg, Kazan ou encore Krasnoïarsk. Mais bon, ce n’est vraiment pas d’actualité en ce moment 🙁

        Merci pour le 17 septembre !

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    1. @Khia

      Peut-être un début de réponse sur la liste:

      It is incorrect and incomplete. Several seasons have been missed. In 1978, when Shengelia became the best in the country, he was not included in the list at number one)

      I have a list of the 22 best, more correct, based on the 33 best + polls

      I can publish it later

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  3. Aaaah, ça ferraille!.. j’aime bien que ça discute, super.

    Je n’avais même jamais entendu parler de Paichadze, bref je me bornerai à vous lire..sinon pour dire que me plaît l’idée de mettre en avant, je cite, « the one who created the style of Georgian football ».

    Si je devais faire le même exercice pour le foot belge : Goethals serait sans guère d’hésitation mon N°1 (bien qu’il ne reste quasi-rien de ce qu’il institua), et exactement pour cette raison (par contre rien à kicker qu’il ait remporté une C1).

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    1. Je comptais sur ton soutien face à tous ces hérétiques 🙂
      On parle de Kipiani tout de même.

      Avec le temps et l’expérience liée à la recherche d’archives sur tous les glorieux anciens, j’ai appris à prendre énormément de recul sur les témoignages écrits concernant le style d’un tel ou un tel et toutes les prouesses fantastiques réalisées sur le terrain. Surtout sur des archives de l’Est où on aura pas 50 sources différentes pour recouper. Et les journalistes conteurs d’exploits manquent souvent d’objectivité malgré eux…

      Sur ce coup, je préfère me fier à ce que mes yeux ont vu. Tant pis pour Boris le pionnier lol

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      1. Kipiani a (a priori!) mes faveurs avec des kilomètres d’avance, pour ce que j’en ai vu c’est même un de mes joueurs européens préférés.

        Mais source d’un style ou de que sais-je (pour peu que ce soit vrai!) : c’est pas rien, énorme même.. Si c’est vrai ça ne me choque pas, ça le placerait raisonnablement au-dessus de la mêlée.

        De toute façon ça ne peut pas me choquer, et pour cause : pas vraiment d’avis (je ne « connais » guère que Kipiani – son style éclipsait à chaque fois tout pour moi).

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    2. Donc tu laisses de côté les mecs avant 45? Andrade a toute sa place dans l’olympe uruguayen.
      Bien sur qu’il y a de l’exagération, du fantasme dans l’écrit mais j’aime beaucoup la citation mise par Alpha. Celle de Merzhanov, un contemporain. Tu as vu la liste des légendes comparées à Paichadze? A part Ene le Roumain, c’est le gratin du foot européen des années 50. Et pour lui Paichadze n’a pas à rougir alors que c’est un mec des années 30-40…

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      1. Andrade… ça se trouve Walter Gargano était meilleur que lui 😀 (ça va je déconne)
        Evidemment qu’il a sa place dans le panthéon uruguayen, maintenant qui ici (a part Arrighi) est capable de lui donner une place exacte dans ce Panthéon? Idem pour Nasazzi, est qu’il était réellement meilleur que des gars comme Santamaría, De León ou Godín vu l’écart de niveau qu’il y a entre le football de son époque et celui des autres?

        Est ce que l’Allemagne 54 peut-être considérée comme une Championne du Monde au même titre que l’Allemagne 90? Quand tu vois la gueule du football pratiqué en finale de Coupe du Monde en 54, le niveau des défenseurs par ex (pour le coup il y a des images), j’ai envie de te dire que le match de national que j’ai vu hier à la télé vendait plus de rêve 😀

        Le piège de ces classements top x c’est de finalement classer (et donc quelque part de comparer) des footballeurs ayant évolués à des époques très différentes. Or on est tous d’accords pour dire qu’il n’est pas raisonnable de comparer les époques car il n’y aucune échelle de mesure commune entre ces différentes temporalités. A partir de là…

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      2. Mais on ne compare pas forcément des aptitudes ni des périodes, on compare l’empreinte supposée sur leurs époques et l’éventuel héritage. C’est mon parti pris en tout cas. En essayant d’etre objectif et de faire le tri entre les différentes sources. Évidemment que pour les périodes que je ne n’ai pas vécus, il y a de la projection plus ou moins erroné.

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      3. *périodes que je ne n’ai pas vécues, il y a de la projection plus ou moins erronée.

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      4. L’empreinte? C’est encore plus abstrait!

        Bon, j’ai un souci (qui est un trait de caractère): l’abstraction et le non tangible, je ne sais pas faire. J’ai constaté que plus j’avance en âge, pire c’est.
        Si je n’ai pas de concret, ça se gâte. ça limite mon champs des possibles mais c’est comme ça (donc je ne te dis pas à quel point je suis un emmerdeur au boulot, dans un environnement de bullshiteurs 😀 )
        D’ailleurs habituellement je ne goûte que peu aux rankings de toute sorte, je n’arrive pas à trouver un sens au truc et donc à m’y intéresser. Là j’avais décidé de vous titiller un peu et mettre de la participation 😛

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    1. Je vais rendre à César ce qui est à César, mais cette idée est la totale paternité de Khia qui m’a proposé de collaborer sur ce projet un étonnant après-midi de juin, ce dernier (Khia, pas César) connaissant mon amour pour ce qui se passait de l’autre côté du Mur !

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  4. Je remets ça ici (quel bel hommage!):

    The loss of a man such as Kipiani, the salvaging of a career such as Herrlich’s, remind us that sport does matter because it is the game of life. David Kipiani played it, and lived it, to extraordinary dimensions.

    He was tall, his body was angular, his head prematurely bald, and he wore a black brush mustache. But he could play with artistry few men could summon. He orchestrated a powerful Dinamo Tbilisi team and, when politics allowed it, he put his personal brand of humanity into the Soviet Union team that, in the 1970s, built its most engaging performances around the elegance of Georgians and the athleticism of Ukrainians.

    It was a pleasure to watch Kipiani, and to meet him in his homeland. I watched him languidly toy with the best of British teams of that era — with Liverpool and West Ham United in European club competition, with Wales in World Cup qualification.

    In Tbilisi, before his beloved Georgia in the south won independence in 1991, some of us visiting journalists slept with the biggest cockroaches of our life, and made the most gauche error of referring to Kipiani and his countrymen as Soviets.

    At the same time abrupt, yet through his dark, compelling eyes turning an insult to laughter, Kipiani responded that you never call him, or the darting little forward Ramaz Shengelia, the dynamic midfielder Vitaly Daraselia, or the smooth defensive libero Alexandr Chivadze, anything but Georgians. Their club, Dinamo Tbilisi, represented the secret police, but they were free agents. Their Latin touch was superior to the rigidity of Russian systems.

    Kipiani embodied the Georgian style. I still can see his 60-yard pass in London dropping for Shengelia with such perfect precision and weight that the forward did not need to break stride to collect it.

    When Kipiani’s zenith was ended, with cruel irony when a tackle broke his thigh bone in an exhibition tournament in Santiago Bernabeu, the stadium of Real Madrid in 1981, he was without doubt among the most influential soccer players on earth.

    Had he been born in the West, he would have been a millionaire. Had he indeed been a Russian, he would have defected to the lure of offers that came his way. But he was Georgian to the core, and he understood that the style he could command, the freedom his play suggested, meant so much to countless Georgians who identified with him.

    He suspected that it was this, rather than his broken leg, that ultimately ended his international career. When he started playing again, Konstantin Beskov, the trainer of the U.S.S.R. team, used the injury as an excuse to snub Kipiani. The proud player at once stopped playing altogether, but came back several times to manage the Georgian national team. He was in that role until a few months ago when defeats forced him out.

    David Kipiani was 50 when his life ended abruptly on a road near Tserovani, 18 miles (30 kilometers) west of the Georgian capital. He enjoyed exactly twice the life span of Daraselia, his midfield partner, who also died in a car crash on a Georgian road.

    By Rob Hughes, International Herald Tribune
    https://www.nytimes.com/2001/09/19/sports/IHT-georgian-legend-kipiani-dies-in-car-crash-striker-herrlich-returns.html

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  5. A propos, concernant Metreveli:

    « Celui que l’on surnomme Maître ou, de manière plus discrète, Fly »

    Fly c’est la traduction anglaise de son surnom. En russe ça donne муха (« Mukha »), une mouche quoi
    https://en.wiktionary.org/wiki/Mukha

    Quant au « Maître », je pense qu’il doit trouver son origine à l’Euro 60 remporté par l’URSS et qui a eu lieu en France. Des journalistes français ont dû se faire plaisir. Sinon je ne m’explique pas un surnom en français le concernant.

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  6. D’ailleurs quand il compare sa vitesse à celle de Meskhi, son propos est surprenant. De ce que j’en ai vu, il était plus rapide que lui aussi bien en démarrage / explosivité / accélération que sur la distance de course.
    Meskhi était meilleur en précision de dribble, la vitesse de dribble était à peu pareille entre les 2.
    Quant au jeu de tête ils étaient tous les 2 mauvais 😀 Il est vrai qu’il était moins mauvais que Meskhi et avait une meilleure détente.

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  7. Un journaliste français, d’origine géorgienne, qui était fan de Kipiani était Guy Kédia. Qui eût une longue carrière à la radio. Il en parlait souvent et tentait régulièrement de replacer Kipiani dans l’échiquier des grands des années 70-80.

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  8. Caution scientifique zéro, mais je « côtoie » régulièrement (quoique très furtivement, 2×3 minutes/jour) un Géorgien dans mes activités – hyper-sympa d’ailleurs, que du bonheur.. ==> L’aura peut-être un avis sur Paichadze??

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    1. Pour le reste : un débat qui me fait penser au cas Raymond Braine dans mon pays..

      Qui le citerait hors Belgique? Bien peu de monde.., un footballiste sur 10.000?? Et même en Belgique, lol..

      Et cependant Goethals (qui l’affronta?) et Thys (qui le pratiqua comme équipier!) étaient absolument raccord, quand on les questionna au tournant du millénaire : ce joueur aujourd’hui largement méconnu des 30’s resta selon eux inégalé durant tout le XXème siècle pour la Belgique. Or lui ne peut même pas se prévaloir de quelque impact culturel profond sur sa scène domestique, bref : Paichadze?

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  9. Je fais le SAV à la place des 2 escrocs ^^:

    https://www.pinte2foot.com/wp-content/uploads/2023/07/dinamo-1981-1.jpg

    DINAMO TBILISI VAINQUEUR DE LA COUPE DES COUPES 1981

    Debout: Chivadze, Gabelia, Khizanishvili, Kipiani, Andguladze, Sulakvelidze, Chilaia, Zhvania, Mchedlidze, Kutivadze (Entraîneur adjoint) et Telia (Docteur).
    Accroupis: Svanadze, Kostava, Shengelia, Kakilashvili, Gutsaev, Tavadze et Daraselia.
    Bonus: Celui qui a été coupé de la photo (à la gauche de Chivadze), c’était Akhalkatsi l’entraîneur. Il manque le titulaire habituel en défense centrale: Khinchagashvili, joueur très doué mais fragile, qui a probablement manqué la finale pour cause d’une énième blessure (à moins que ce soit une suspension pour cartons accumulés?). Il a été remplacé par Khizanishvili, l’homme à tout faire qui jouait partout derrière, jusqu’à milieu défensif. Il y avait également Revaz Chelebadze dans cet effectif, international qui avait fait les JO de Moscou l’année précédente, mais qui inexplicablement passe de 41 matchs joués et 20 buts marqués en 1980 à 7 matchs pour 3 buts en 1981. Il faut bien dire que le tandem Gutsaev-Shengelia devant ne laissait plus de place à personne…

    L’équipe type en 1981: https://i.imgur.com/zGOtkPH.png

    Il n’y a pas dû y avoir une meilleure équipe que celle-là à Tblisi, et ce malgré le départ de Manuchar Machaidze dont la place est revenue à Sulakvelidze qui était physiquement et défensivement bien plus fort, doté d’un bon jeu de tête, et qui apportait un meilleur équilibre à l’équipe tout en n’étant pas dénué de projection offensive puisqu’il agissait souvent comme un box to box (il marque 7 buts en 39 matchs en 1981, sa meilleure saison offensive).

    Pour l’instant de tous les clubs soviétiques que j’ai vu jouer (de 70 à 85), c’est celui qui m’a le plus impressionné. Plus que les différentes équipes du Spartak ou surtout du Dynamo Kiev qui étaient plus physiques, rapides et qui couraient non stop 90 mn, mais avec un schéma de jeu basique en contre attaque là ou Tbilissi était bien plus technique, avec un jeu de passe élaboré et à terre, et un jeu globalement plus créatif (même s’ils savaient aussi jouer la contre attaque dans les matchs à l’extérieur).

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      1. T’as bien fait de relancer d’une pièce, j’étais passé à côté de tes précisions.

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  10. Feedback de mon pote, il a fait des recherches sur Paichadze.

    Description of goals scored, assists, and other moments in Championship matches against the five strongest teams of the USSR and the USSR Cup from the quarterfinals. From games reports of the 1936-1946 era:

    P= Paichadze

    P., individually very strong, created good combinations.
    The attack was brilliantly led by P., who distributed the balls with mathematical precision.
    P. scores a goal from a difficult position, almost from the baseline.
    P. passes along the left flank, three players try to interfere with him, but to no avail, a strong shot – the ball is in the goal.
    P. sends a strong ball into the goal from afar – a goal.
    P. beautifully beats the defender on the flank and accurately delivers the goal.
    The defender clearly cannot keep up with the fast P.
    P. deftly passes along the left edge, bypasses another defender and, finding himself at the very baseline, sends the ball into the goal net with a strong, completely unexpected shot.
    P. scores against Akimov from a corner kick, the ball flies in a high arc to the top left corner.
    P. plays wonderfully, inspiring the whole team, he often goes to the edges, thus drawing the defense towards himself, and creates advantageous moments for the rest of the attackers.
    P. breaks through to the goal, shoots hard, Khomich jumps on the ball, but cannot hold it and Kharbedia, who arrives in time, increases the score.
    P. beats the defender and rolls the ball into the goal past the running goalkeeper.
    P. most often scored in the left corner of the goal.
    P., finding himself on the left edge, squeezed on both sides, easily overtakes the players trying to stop him and unexpectedly rolls the ball into the goal. The shot was not strong, but well-aimed; the goalkeeper did not have time to realize that the ball was in the net.
    P. receives the ball from Dzhejelava, resists the temptation to shoot himself, although it was difficult to do so, and rolls the ball to young Gogoberidze – a goal.
    P. participates in almost every attack of his team, creating an edge at the opponent’s goal through individual skill or playing the ball with partners.
    P. plays brilliantly, showing unsurpassed technique and dribbling.
    P., with individual skill, creates a dangerous situation at the opponent’s goal three times, but the ball does not hit the target.
    P. skillfully beats three defenders, plays into the wall with a partner, rushes to the edge of the penalty area and shoots powerfully from 20 meters from an acute angle – a goal.
    P., having walked about 30 meters, threw the ball over the goalkeeper.
    P. has the opportunity to score twice, but from three to five meters he sends the ball close to the side post.
    P. passed the ball from a free kick from 25-27 meters and his partner scored a goal.
    Dangerous breakthrough by P., a quick pass to the center, and his partner scored a goal.
    P. passed the ball from the flank and his partner scored a goal.
    P. from the penalty spot, throwing the wall, thus redirected the ball to his partner, who scored a goal.
    P. broke into the penalty area, carried the entire defense with him, successfully dribbled past the players attacking him and sent the ball to his partner, who scored a goal.
    P. dribbles past three defenders and scores a goal.
    P. played very smartly and dangerously, tirelessly running from one end to the other, confusing defenders, passing the ball well to his partners.
    In the game of DT, one can feel the individualism of the attack, in particular its leader, P. Therefore, the team cannot carry out any well-thought-out combination and achieve success. The team works on P., all the balls are rolled back to him for the final shot. But, an excellent technician and a resilient player, P., possessing a strong shot, always shoots above the goal.
    P. starts on the left edge of the field and from a difficult position, with an exceptionally accurate shot, scores a goal.
    From a free kick (20 meters) P. scores an unstoppable goal (there was no wall).
    P. unexpectedly played on the left flank and played excellently, repeatedly creating a threat to the opponent’s goal. Having become a wandering forward (1939), he masterfully played the game, appearing either in the center or on the flank. He scored an irresistible goal from 22 meters, with a cannon shot under the top bar.
    P. took advantage of the confusion of the defenders and finished off the rebounded ball into the goal.
    P., on the left edge, deftly bypassed the opponent’s defense, shot from the line, the goalkeeper tried to take the ball and missed it.
    P., who breaks through, sends such a strong ball into the goal that Zhmelkov, taking it, drops it to the ground and with a second throw saves the team from obvious defeat.
    P. repeatedly creates chances for himself and others to score goals, but most of his shots go above the bar.
    P. was covered by three Kiev players.
    Without delaying for a second, having received the ball, P. sends it into the goal.
    The victory was brought by P., who skillfully threw the ball over the goalkeeper’s head. Having described an arc, the ball ended up in the guests’ goal.
    P. breaks through and shoots at the goal, the goalkeeper returns to P.’s partner and scores a goal.
    A goal was scored from P.’s free kick.
    P. played brilliantly, although at moments he forgot about his role as the leader of the attack and began to fiddle with the ball and shake the opponent, but this lasted seconds. Then he again became the center of the attack, from which most of the combinations that threatened the opponent’s goal came.
    The tireless P. catches the ball and scores with a powerful shot; the shot was so strong that the ball instantly jumped back into the field and the audience barely had time to notice the goal.
    When it’s clear, P., who broke through to the goal, is knocked down, penalty.
    The omnipresent P., taking advantage of the momentary confusion of the defenders, quickly dribbled the ball and sent it into the net with a strong shot.
    Near the penalty area, P. rolls the ball to his partner into an empty space, he hits, the ball bounces off the defender and P., who arrives in time, finishes him off with a “dead” shot.
    With great skill, P. dribbled the ball from the center of the field to the goal, dribbled around the entire defense and scored the winning goal.
    When P. receives the ball, he prefers to dribble instead of shooting, which he fails to do in most cases.
    In response to the pass to the center, P., who arrived in time, clearly shoots (without hesitation for a second, accurately and strongly) into the left corner.
    P. missed the penalty, the strong shot was parried by the goalkeeper.

    ***

    By the way, concerning Paichadze. He was ahead of his time, the central figure of the team, head and shoulders above his teammates.

    In 1937, I think he could have been recognized as the strongest in the country. In many games against the best teams of that year, he clearly stood out in the assessments of the press, not only Georgian, but also many others, I was surprised how many publications covered football matches. So, after the game they named the best player of the match, such reports are not preserved everywhere, but from them you can approximately, by adding, determine who was the best in the aggregate, who scored more “man of the match” titles. Paichadze was out of competition in 1937. Unofficially, he is the best footballer of that season for me.

    And of course, he played for a long time, missing his best football years during the war. Until 1947, due to injuries, he missed only 3 matches; when he missed them, he entered the field, played, but did not play at full strength. Three markers were often assigned to him. In fact, he did not have high speed, he read the game faster than others.

    I want to get to the Shengelia period and finally compare them with the set of information that I have. I feel embarrassed that I stole the image of a special legend from the public as I did not include Paichadze among the 11 best in the position of center forward. But until then, I stick with Shengelia, I’m now in the second half of the 50s. Perhaps there will be cosmetic changes in the composition of the Dynamo Tbilisi all stars (base and reserve). In the Georgian national team, I think changes can only affect the 11 best and the reserve. Paichadze was actually dropped from the starting 11 by very little.

    Bravo bande de sagouins, vous avez réussi à lui foutre le doute 😀

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