Die ewige Bayern : les 23 éternels du Bayern Munich

Juin est traditionnellement le mois des grands tournois. En cette année creuse (pour les hommes, car nos Bleues préparent activement leur Coupe du monde), les participants à la P2F-Pokal (à moins que ce ne soit la Taça Pinta de Futbol ou la Coppa Pinta di Calcio ?) se préparent à un combat sans merci dans un lieu et à une date aux limites de l’espace-temps. Entre 1. FC Jürgen, George United Football Club, Liverpool All-Time XI, ou autres sélections du Racing et du Real concoctées par les membres de la rédaction, l’entraîneur historique du Bayern Munich, Ottmar Hitzfeld, vient d’annoncer de manière subliminale à votre serviteur sa liste des 23 : les plus beaux, les plus vrais, les plus grands porteurs du maillot rouge et blanc de tous les temps :

Gardiens

1 Manuel Neuer

12 Oliver Kahn

23 Josef “Sepp” Maier

Défenseurs

2 Phillip Lahm

3 Bixente Lizarazu

4 Hans-Georg “Katsche” Schwarzenbeck

5 Franz Beckenbauer

15 Klaus Augenthaler

19 Willy Sagnol

22 Jürgen Kohler

Milieux

6 Franz “Bulle” Roth

8 Paul Breitner

10 Mehmet Scholl

13 Thomas Müller

16 Stefan Effenberg

18 Lothar Matthäus

21 Bastian Schweinsteiger

Attaquants

7 Franck Ribéry

9 Gerhard “Gerd” Müller

11 Karl-Heinz Rummenigge

14 Arjen Robben

17 Uli Hoeneß

20 Robert Lewandowski

Réserve

Gardien : Jean-Marie Pfaff

Défenseur latéral ou milieu récupérateur : Bernd Dürnberger

Défenseur central : Mats Hummels

Milieu offensif : Hasan Salihamidzic

Attaquant : Roy Makaay

Finale de C1 2001 contre Valence (1-1, 5-4 t.a.b.) à San Siro :
Kahn
Sagnol, Andersson, Kuffour, Linke, Lizarazu
Salihamidzic, Effenberg, Hargreaves, Scholl
Elber

Quelques considérations sur la composition de l’équipe :

  • La défense à quatre et une attaque construite autour d’un vrai 9 font partie de l’ADN du Bayern. Dans son histoire, le club ne s’en est écarté qu’à ses dépens.
  • Sauf carton rouge ou blessure grave, la charnière centrale Beckenbauer-Schwarzenbeck est indissociable tellement ces deux-là s’entendaient bien sur le terrain. Si Beckenbauer est absent, le duo Augenthaler-Kohler est sans doute le meilleur choix.
  • Il ne peut y avoir qu’un seul mâle alpha dans l’équipe, et quand Kaiser Franz est sur la pelouse, la question est réglée. Le jeu passe par lui, point barre, et un vrai 10 est incompatible avec cet axiome. Scholl reste donc sur la touche dans ce cas.
  • La même règle pourrait bien s’appliquer à Manuel Neuer, LE boss du Bayern du XXIe siècle comme le prouve en filigrane le bazar en coulisses de la saison 2022-23. Même lui a intérêt à faire allégeance au Kaiser sur le terrain (attention aux incursions au pied dans la zone du chef) et dans le vestiaire s’il ne veut pas se retrouver sur le banc tel un vulgaire Del’Haye.
  • La conservation des légendaires duos “Breitnigge” et/ou “Robbéry” est vivement recommandée.
  • Il ne faut pas sous-estimer Roth par rapport à Effenberg, Matthäus, ou Schweinsteiger. Contrairement à ceux-là, on n’a pas beaucoup vu “Bulle” sous le maillot de la Mannschaft, mais c’est un monstre de mental qui a marqué dans les trois finales de Coupe d’Europe qu’il a jouées.

Voilà, on souhaite bien du plaisir aux visiteurs à… quel stade au juste ? Des trois enceintes où a résidé le Bayern, l’Allianz-Arena, véritable cathédrale du football, se détache du lot, même si elle est la plus difficile d’accès dans le quartier de Fröttmaning aux limites de la ville. Le Stade Olympique, idéalement situé dans le centre mais plombé par sa piste d’athlétisme qui éloigne le public, est une solution de repli acceptable. Quant au Grünwalder Stadion de l’époque héroïque, il est trop petit, trop vieux, et surtout c’est l’enceinte historique des “autres”, ceux du 1860.

Et maintenant, Anpfiff, coup de sifflet ! Et pas de tripotages de balle guardiolesques : du gegenpressing, du jaillissement, des mines de 30 mètres, des raids sur une moitié de terrain, des cachous de vrais 9 sous la barre, bref, des actions à l’allemande comme on les aime !

Finale de C1 2020 contre le PSG (1-0) au stade de la Luz :
Neuer
Kimmich, Boateng, Alaba, Davies
Goretzka, Thiago
Coman, T. Müller, Gnabry
Lewandowski

Photo de garde : Finale de C1 1975 contre Leeds (2-0) au Parc des Princes : Maier – Andersson, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Dürnberger – Roth, Zobel, Kapellmann – Torstensson, G. Müller, U. Hoeneß.

12 réflexions sur « Die ewige Bayern : les 23 éternels du Bayern Munich »

  1. Je crois que les premiers matchs du Bayern m’ayant marqué sont des defaites! Le quart de c1 88 face au Real. Pas pour l’avoir vu mais plutôt relu de nombreuses fois dans la Chronique de l’année 88 de l’Équipe que l’on m’avait offert. Certainement l’année sportive que je connais le mieux.
    Et pour cette demi-finale 91 face à l’Étoile Rouge qui m’avait choisir les Yougoslaves pour la finale à Bari.

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  2. sympa ce petit article sur l’ennemie à jamais d’une ville de la Loire^^ ici c’est mal vu de dire du bien de ce club, c’est bien pour ça que je me fais plaiz et que j’en dis du bien comme j’ai toujours dis du bien de ce pays!! ha ha
    comme Khiadia se sont les défaites qui m’ont marqué pour ce club (l’année du football de france foot 87 que j’ai le plus poncé) dont cette finale de 87… on le sait la finale de Galsgow n’a jamais existé Roth et ses patates de forain sur coup franc non plus^^
    on a un problème dans ce club, n’y a t il pas que des mâles alpha dans cette équipe (et même dans les bureaux)?
    tonton Gerd (rip) est le seul et l’unique en numéro 9!
    question ultra importante, Lizza et Lothar se croisent dans une tribune que se passe t il encore aujourd’hui?^^
    Effemberg mérite t il d’être dans cette liste il n’a pas laissé un souvenir impérissable en Bavière non? ou alors j’ai zappé

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  3. Le Bayern 99-01 est le Bayern le plus fort que j’ai pu voir. Ils sont malheureux en 99 et l’année suivante, ils gagnent 3 confrontations sur 4 face au Real dans la saison mais sortent malgré tout.

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    1. Une sorte de Lahm d’avant l’heure qui pouvait indifféremment jouer 3 ou 6 avec une excellente vision du jeu. Voir ses passes décisives dans les vidéos du double duel Bayern-Dynamo Dresde de 1973 (P2F du 25 mars 2023), ou bien le deuxième but marqué à Saint-Étienne en demi-finale retour de la C1 1974-1975.

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      1. Alors, je ne sais pas ce que ça vaut mais je viens de lire que Dürnberger est avec Heinz Stuy, le gardien de l’Ajax, le mec le plus titré en club sans sélection.

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