La bévue de Giuliano Sarti

Les bras en alcôve, les paumes des mains tournées vers le sol et les jambes collées l’une à l’autre : s’il s’était agi de danse classique, certains diraient que Giuliano Sarti tente une variante de la cinquième position. Ou une figure de gymnastique rythmique et sportive, puisqu’il y a manifestement un ballon. Mais Sarti est un gardien de but et au second plan, Tarcisio Burgnich (maillot blanc) et Ugo Tomeazzi le regardent en se disant que quelque chose ne va pas.

L’Inter en quête de scudetto

La scène se déroule au Stadio Danilo-Martelli de Mantova, le jeudi 1er juin 1967 en fin d’après-midi devant 25 000 spectateurs venus soutenir leurs protégés opposés au leader de Serie A, l’Inter de Helenio Herrera. Dernière journée du championnat, initialement programmée le dimanche précédent, la rencontre a été décalée afin de laisser aux Nerazzurri quelques jours pour pleurer leur défaite contre le Celtic en finale de Coupe d’Europe des clubs champions[1].

Stadio Danilo-Martelli.

Avec un point d’avance sur la Juventus, l’Inter doit s’imposer pour être certaine d’être sacrée sachant que dans le même temps, les Bianconeri accueillent la Lazio. Mantova n’a rien à craindre, ni à espérer, la Lazio a besoin d’un succès pour se maintenir, le contexte est propice à l’optimisme pour les Milanais qui n’auraient jamais dû disputer un match couperet. A quatre journées du terme, ils avaient encore une marge de quatre points sur la Juventus. Mais les joueurs sont épuisés, le parcours européen a consommé beaucoup d’énergie[2] et contre The Bhoys de Jock Stein, ils n’ont jamais semblé en mesure de l’emporter, Giuliano Sarti retardant l’échéance à plusieurs reprises.

Est-ce parce qu’il sent ses hommes en difficulté que le président Angelo Moratti est à Mantova ? Dans les instants qui précèdent la rencontre, il traverse la pelouse d’un pas décidé, suivi de ses fils Gian Marco et Massimo[3], comme s’il voulait montrer la marche à suivre à ses joueurs.

Les Moratti.

Le match

De la première mi-temps, pas grand-chose à retenir. Au retour des vestiaires, le jeune gardien de Mantova, Dino Zoff, porte une casquette à visière pour se protéger des rayons obliques du soleil. De l’autre côté du terrain, Giuliano Sarti reste tête nue puisqu’il est dos à la lumière déclinante, ce qu’attestent les ombres sur la photo à la une.

De toute manière, Sarti n’a jamais eu l’habitude de s’encombrer avec des accessoires. Pour qu’il porte des gants, il faut que le gazon soit détrempé ou que le froid le saisisse. A bientôt 34 ans, il ne va changer ni ses rituels, ni son jeu académique, un éloge à la sobriété, conforté par ses prestations et les résultats exceptionnels de l’Inter depuis qu’il a succédé à Lorenzo Buffon en provenance de la Fiorentina[4]. De lui, on dit qu’il est un portier géométrique, capable d’analyser les mouvements des joueurs et de les relier à des segments imaginaires à l’extrémité desquels il se trouve immanquablement pour intercepter la balle. Au contraire de William Negri ou Ricky Albertosi, ses concurrents pour le poste de gardien de la Nazionale, il rechigne à se jeter dans les pieds des attaquants, obnubilé par la maîtrise de l’espace, ce qui en fait la cible de certaines critiques qui n’hésitent pas à railler son style archaïque. Les mêmes qui ne croient pas en Zoff dont le modèle est Sarti.

A la 49e minute, le ballon parvient à Beniamino Di Giacomo sur l’aile gauche. Petit attaquant passé par l’Inter et ayant connu l’honneur de la sélection à une reprise, tout le monde l’appelle Gegè comme le chanteur napolitain aimé de tous. Le stoppeur Aristide Guarnieri oblige Gegè à s’excentrer plus encore mais lui laisse suffisamment d’espace pour qu’il puisse tenter un centre-tir, un geste de désespoir. Une action quelconque, sans danger pour Sarti mais dont le logiciel est manifestement déréglé puisque le ballon lui file entre les mains et glisse au fond des filets alors qu’il est en extension, telle une ballerine.

Gegè n’exulte pas, Guarnieri se tient la tête à deux mains. L’Inter vient de laisser filer le scudetto : le score n’évolue plus alors que la Juventus mène contre la Lazio. Au coup de sifflet final, Gegè Di Giacomo reçoit le ballon du match et un bouquet de ses dirigeants pour l’ensemble de sa saison avec les Biancorossi alors que les Milanais regagnent le vestiaire tête basse en ordre dispersé.

Les doutes

Une erreur aussi grossière commise par un tel gardien au cours d’un match décisif ne peut échapper aux débats d’après-match. Protecteur, Angelo Moratti ouvre un contre-feu et justifie la perte du titre en rappelant des faits de match douteux lors du dernier Juve-Inter (1-0) disputé un mois plus tôt.

Pourtant, il reste un goût amer dans la bouche de certains témoins de la bévue de Sarti. Ce qui instille le doute, c’est son attitude après le but de Mantova. Lui, si peu démonstratif habituellement, se frappe la tête à plusieurs reprises contre le poteau, un geste exagéré, digne d’un mauvais acteur devant en faire des tonnes pour faire avaler au public l’énormité de sa blague. Il faut l’intervention de Giacinto Facchetti pour que Sarti interrompe sa pantomime.

Facchetti au soutien de Sarti.

Les chroniqueurs, selon leurs préférences, sont plus ou moins fatalistes mais aucun n’accable méchamment Sarti, si brillant face au Celtic la semaine précédente. Mais parmi les articles, il en est un qui résonne plus particulièrement. Dans la Gazetta dello Sport, Emilio Violanti écrit : « vous verrez qu’il finira à la Juventus, y restera quelques années puis disparaîtra du monde du football. » En 1968, Sarti signe à la Juve en tant que second gardien et y achève sa carrière au plus haut niveau deux ans plus tard.


[1] Victoire du Celtic 2-1, buts de Gemell et Chalmers contre un pénalty de Mazzola.

[2] Il faut un match d’appui pour que l’Inter parvienne à éliminer le CSKA Sofia en demi-finales de C1.

[3] Massimo préside à son tour l’Inter de 1995 à 2013.

[4] Avec la Fiorentina, il se constitue un joli palmarès : scudetto 1956, Coppa Italia 1961, Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe 1962. Puis avec l’Inter, il conquiert deux scudetti, deux Coupes d’Europe des clubs champions et deux Coupes Intercontinentales.

39 réflexions sur « La bévue de Giuliano Sarti »

  1. Il avait été pourtant incroyable face aux aux canonniers écossais, évitant à son équipe une fessée historique.
    Je ne connaissais pas Gégé Di Giacomo. Je suis allé l’écouter sur youtube. Ça ne vaut quand même pas Renato Carrosone ni Giacomo Rondinella.

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    1. Sans Sarti, le Celtic en mettait cinq ! J’ai revu les images pour écrire ce papier, il réalise un arrêt réflexe alors que l’Inter mène encore 0-1. Puis en fin de match, enfin, le Celtic parvient à le faire craquer.

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      1. Pas la plus simple, en effet. Ils se sont fourvoyés avec les coaches (Heriberto Herrera, c’est pas Helenio !) et Omar Sívori, diva ingérable. Tu ajoutes des jeunes qui ne confirment pas comme Nicolè ou plus tard Zigoni, des étrangers pas toujours au niveau ( de tête Cinesinho ou Miranda) et la domination des Milanais, ça fait une décennie de déceptions.

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      1. Oui, j’avais vu qu’il était pour l’Inter..mais il ne fut pas le seul à trouver à redire à ce dénouement! Même si tu pourrais, là aussi, objecter que Luis Suarez aussi était intériste, certes!

        NB : Luis Suarez n’accablait pas son gardien ; il n’en avait que pour l’arbitre et la Juve.

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      2. Je ne désespérais toutefois que ce Violano fût, peut-être et au-delà de ses couleurs, ce genre de créature étrange (surtout chez les journalistes sportifs..) à rentrer volontiers dans le lard, profils que j’aime bien mais tant pis.

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  2. Dans une interview des décennies plus tard, Luis Suarez avait explicitement fait part de primes de motivation données par la Juve aux joueurs de Mantoue, en précisant que seul l’ex-Intériste Di Giacomo l’avait refusée..ce qui est cocasse, vu que c’est sur un centre anodin de Di Giacomo que Sarti se troua..

    L’arbitre Francescon aussi qui, toujours selon Suarez, aurait dit aux joueurs de l’Inter, avant-match, qu’il ne sifflerait pas le moindre penalty, ne voulant pas endosser le rôle de celui qui décide du championnat.. (selon Suarez : il eût pu voire dû en siffler deux pour les Intéristes)

    Je ne vais pas plaindre cet Inter : ils ne valaient pas mieux.

    Cette histoire de primes incitatives, hélas généralisées à l’époque (et dont est avéré qu’elles sévissent aujourd’hui encore – en Belgique, c’est certain), me fait penser à l’un des deux titres nationaux conquis par Anderlecht dans les années 70, plus précisément à l’épilogue de la saison 72….

    Le FC Bruges devait l’emporter au Racing White si Anderlecht battait St Trond à domicile (ce qui fut fait). Mais Bruges n’y parvint pas, face à une équipe du Racing White absolument survoltée bien qu’elle n’eût plus rien à gagner ou à perdre : 1-1, Anderlecht champion sur le fil, à égalité avec Bruges mais au bénéfice d’une victoire de plus..

    Des années plus tard, l’on apprendrait par un proche du dénommé Willy Tuyaerts que VandenStock (fraîchement intronisé à la présidence d’Anderlecht) les avait inondés, lui et ses équipiers du Racing White, d’argent prélevé sur sa cassette personnelle..

    Je n’aurais pas assez de mes deux mains pour décompter le nombre de titres postwar qui, en Belgique, furent décidés de la sorte..et encore ne compterais-je ici ces saisons où les résultats conjoints de plusieurs (!!!) clubs étaient de conserve et de bout en bout manipulés, pendant des mois!

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    1. Ce qui est dingue, c’est qu’il me semble ne pas connaître le moindre cas où ce type de corruption (car c’en est) aura été sanctionnée.

      Registre fausser la compétition, c’est costaud pourtant..

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      1. J’avais piscine, pas trop le temps de développer tantôt, mais en gros :

        L’Antwerp a les cartes en main, pourraient se satisfaire d’un nul si l’Union ne remporte pas l’autre match..autant dire (j’y reviens) qu’ils doivent très vraisemblablement gagner à Genk, objectivement la meilleure équipe de la saison. Lequel Genk s’est bien repris après un début de playoff contrasté.

        Idem pour Genk : s’ils l’emportent, ils sont sûrs d’être champions. En cas de nul c’est mort par contre : ce serait l’Antwerp!

        Bref : un premier match tendu comme un string.

        Et puis il y a l’autre match, lequel promet d’être très curieux! Pour Bruges c’est archi-mort, après 4 défaites et une seule victoire, acquise sans surprise face à..l’Antwerp. Je dis « sans surprise » car : 1) les dirigeants de Bruges et de l’Antwerp se vouent une haine mutuelle, histoire de gros zizis/sous-sous entre deux entrepreneurs-stars de la Flandre conquérante.. et, 2) : les supporters de Bruges, à l’instar de leurs dirigeants, ne cachent pas vouloir torpiller la rencontre par un envahissement de terrain si l’évolution du score devait participer d’un sacre de l’Antwerp, de sorte d’assurer la victoire sur tapis vert (voire le titre) à l’Union, bref……….

        Bref l’Antwerp semble bel et bien condamné à devoir jouer la gagne à Genk. Et l’Union garde décidément ses chances face à un FC Bruges plus du tout concerné..sinon pour empêcher coûte que coûte l’Antwerp d’être champion.

        Derrière cette obsession malsaine, et outre l’enjeu Champions League 2024, outre des querelles de dirigeants : se positionner comme LE club numéro 1 du pays, à l’heure où se profile toujours un peu plus l’horizon d’une ligue européenne fermée, au sein de laquelle les (..ou plutôt « la »……….et encore..) place(s?) à pourvoir pour la Belgique sera chèrement comptée..

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      2. J’ai maté hier soir. Antwerp n’a plus été champion depuis 1957! 1957, c’était également le dernier titre d’une équipe toulousaine, avant la dernière finale de la Coupe de France.

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      3. Je ne connais pas trop la dimension de « failed » (??? – façon de parler) de Toulouse à l’échelle du foot français. De mon seul passage dans la ville rose, un truc qui m’avait marqué toutefois : à chaque fois que je demandais la direction du Stadium (..et de la piscine se trouvant à côté – où que j’aille il faut que je nage, c’est comme ça), ben les 3 fois on m’a répondu : c’est pas un stade et c’est même pas un sport ça, faut aller au rugby ici………. Forme de décor planté, on va dire 😉

        Pour l’Antwerp, c’est certain : 66 ans sans le moindre sacre national, c’est une hérésie – qu’explique surtout l’anderlechtisation aux forceps du football belge après-guerre, laquelle anderlechtisation décima surtout le football anversois, coeur de notre football (Bruges et Liège résistèrent mieux : distance oblige, ils furent moins commodes à « aspirer »).

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      4. La piscine en question, à côté du Stadium, est la piscine Alfred Nakache. Tres grand nageur, qui développa une vrai culture de la natation à Toulouse. Le TOEC a formé de nombreux champions français. Nakache, c’est également une vie de déportation…
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Nakache
        C’est dans cette piscine que je sautais courageusement du plongeoir de 5 metres gamin… M’en souviens comme si c’était hier!

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      5. Nakache sera également un mentor pour Jean Boiteux, médaille d’or de natation en 1952 et nageur du TOEC également.

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      6. Pas tâté du plongeoir : il y avait de sacrés bons plongeurs et moi ça finit parfois en bouillabaisse, je redoutai qu’on se moquât de moi! 🙂

        Mais ça reste un bon souvenir : cadre appréciable, et vu qu’il faisait plus de 35°C…….. Ce doit être la plus grande piscine où j’aie nagé, souvenir qu’elle était démesurée en tout cas, bizarre.

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      7. C’est une piscine agréable quand il n y a pas grand monde. Sinon, c’est plutôt le bordel! Hehe

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      8. Lol.. C’était complètement bordélique et même à dire vrai un peu crade, site (pourtant immense) d’évidence complètement dépassé par son succès. Mais pas pire que ce que j’ai déjà eu en Belgique, ça va. Et le mariage du blanc des lieux avec le bleu très pur (voire inquiétant) du ciel était heureux.

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      9. Jean Boiteux est connu en France pour son titre olympique, je crois qu’il est resté pendant très longtemps le dernier français à l’avoir remporté, mais surtout parce que son père, après le sacre du fiston, a plongé tout habillé, béret sur la tête, dans la piscine pour féliciter son fils!
        https://youtu.be/2Ii7TQQBw7M

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      10. En Espagne, jusqu’au début des années 70, il existait une règle tacite : une équipe n’ayant plus rien à jouer laissait toujours gagner celle qui avait un enjeu. Cela évitait ces primes mais cela signifiait que le championnat s’arrêtait à l’avant dernière journée. C’est de mémoire Oviedo qui avait rompu ce fonctionnement en acceptant une prime de Saragosse pour ne pas perdre contre Elche. Et Elche n’était pas monté (c’est une histoire connue avec une photo d’un dirigeant d’Elche qui tente de faire une contre proposition au gardien d’Oviedo).

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      11. Et quoi, quitte à abonder dans la vénalité (ce sont des pros, ok) : ils n’avaient pas de primes à la victoire dans leur contrat? Ces histoires sont tellement navrantes………. Je ne trouverai jamais la moindre excuse à ce genre de joueurs (je ne dis pas que tu leur en cherches, hein! 😉 ) ; comment, comme supporter d’un club, garder de l’estime pour des mecs qui ne jouent pas leur match à fond?

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      12. Ah mais ça me navre également, rassure toi. Toujours de mémoire, les primes offertes à Oviedo étaient considérables. Il me semble que lorsque j’avais écrit ce post, un ancien joueur indiquait qu’il avait acheté un appartement avec ce booster de motivation !

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    2. En voulant voir quelle avait été la fin de saison du Racing White en 72, je vois que cette histoire est tout bonnement confirmée sur cette page même consacrée..audit Racing White (lequel deviendrait bientôt le « RWDM ») : https://rwdm-history.skyrock.com/3102593345-RACING-WHITE.html

      Je cite : « L’équipe réalisa une saison meilleure encore (NDLA : 71-72, donc), terminant à la quatrième place, qualificative pour la coupe de l’UEFA. Lors de la dernière journée, elle avait même donné le titre à Anderlecht (qui avait promis une prime substantielle) en tenant le FC Bruges en échec. »

      On ne peut être plus clair, lol.

      Cette franchise n’a rien de bien sensass : la presse d’époque avait été consternée ; non pas un, mais..une dizaine d’Emilio Violanti « à la belge » avaient aussitôt émis leurs réserves sur cette fin de saison, il est vrai grosse comme un camion…………et cependant cela passa comme une lettre à la poste, la fédé étant alors tenue de A à Z par Anderlecht.

      Ce soir : 3 équipes peuvent être championnes, ce sont les deux ultimes matchs de la saison………. Certes il n’y a plus de Constant VDS, mais.. Curieux de voir comment se comportera le FC Bruges, complètement à la ramasse depuis la trève d’hiver, club officiellement à vendre, et seule équipe qui dans cette saison n’ait plus rien à gagner.

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      1. J’y comptais, suis loin d’avoir été exhaustif ou précis et le contexte de cette dernière journée est croustillantissime…….mais le temps m’a manqué : ma chère et tendre se faisait opérer, seul à garder les gosses depuis 3 jours……… Je me satisfais d’y avoir survécu, c’est bien.

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      2. On va déjà voir comment ça se dégoupille :soit un scandale d’intérêt (auquel cas j’y reviendrai, ok), soit pshiiiiiiiittt..lequel n’est pas exclu vu tout le ramdam (légitime) autour de cette journée, en calmera peut-être d’aucuns de trop faire les marioles, mais..

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  3. William Negri a été entraîné à Mantoue par Hidegkuti. Tu peux nous en dire plus sur son passage en Italie? Je sais qu’il a gagné la C2 avec la Viola. Le premier titre européen italien si je ne dis pas de bêtises…

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    1. Oui Hidgekuti gagne la première C2 en 1961 puis perd la finale suivante contre l’Atlético. Ensuite, il va à Mantova en effet, ce qui est une régression même si le club a appris l’ambition avec les investissements des Pétroliers français et l’entraineur Mondino Fabbri. Une seule saison à Mantova, je ne sais pas pourquoi: Incompatibilité d’humeur avec le très difficile président Nuvolari ? Attraction pour Gyor, ambitieux et titré avec Hidgekuti ?

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      1. C’est pas foufou, Györ.. Sa femme, peut-être??

        Rayon football le Vasas fut une petite terreur dans les 60’s, équipe dure et redoutable…….. C’est contre eux, que le Standardman Claessen eut le bras cassé et décida de la qualif en remontant au jeu avec ledit bras en écharpe. Mais je crois que Hidegkuti n’en était déjà plus.

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      2. Oui, Vasas est alors souvent engagé en Mitropa (ce qu’il en reste) et figure fréquemment parmi les équipes invitées dans les tournois estivaux en Espagne.

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  4. Sinon, quand Verano daignera rentrer de sa terrasse : ça a vraiment l’air joli, Mantoue.. Souvenir qu’il me le confirma (n’était, de tête, une zone du lac hantée par un complexe industriel), j’essaierai d’y faire un crochet dès que je repasse par la Padanie.. Ca va, le Nord de l’Italie en automne??

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    1. Oui, c’est très beau. Vérone – Mantoue, joli combo pour un we d’automne : tu peux profiter des couleurs du soleil rasant sur la pierre ou les enduits ocres, poétiser avec le brouillard au-dessus du lac, et si tu aimes la ferraille, t’extasier sur le complexe pétrochimique qui fait face à la ville.

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      1. Non, la ferraille, ça va : j’ai assez donné, sans façon! 🙂

        Un trip de deux semaines avec les enfants, à la Toussaint………. Vérone je connais, on ferait tout le tralalas jusqu’à Florence, suuuuper original n’est-il pas? 😉

        Mais la météo, ça.. Si mon épouse n’a pas ses 20°C : elle m’en voudra! (bref : j’emmène ma smala n’importe où – en voiture – pourvu d’atteindre cet isotherme saisonnier ; toutes suggestions bienvenues, ici ou via salon plus obscur)

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      2. A cette période, c’est soit l’été indien, soit des pluies continues. Une année, il y a belle lurette, nous étions partis faire les lacs, Garde, Côme etc… En arrivant sur site, temps pourri. Un coup d’oeil sur les prévisions et le soir même nous dormions à Pavie, le lendemain à Rome. Donc le mieux est que tu t’adaptes selon la météo.
        Sinon, à la Toussaint, il y a l’Andalousie mais en bagnole, c’est loin depuis Liège…

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    1. Toldo a des références avec l’Italie que Sarti n’a pas. Mais en club, c’est l’inverse. Difficile à dire. Ne pas oublier parmi les grands portiers de la Viola, Giovanni Galli. Pas spectaculaire mais il est le gardien de l’ère Pontello qui frôle le titre 1982 et qui est ensuite le dernier rempart du Milan de Sacchi. Un peu oublié, Zoff étouffant ses débuts, Zenga prenant le dessus par la suite.

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