Nino et Nereo

Quand des racines communes rapprochent des champions devenus des héros nationaux.

22 février 1979. Le cœur de Trieste semble à l’arrêt. La ville s’est déplacée sur la colline de Sant’Anna balayée par les rafales glaciales de la bora[1]. Grelottante, la foule silencieuse se recueille sous la lumière pudique d’un soleil d’hiver, agglutinée le long des allées du quartier catholique du Cimitero Monumentale, majestueux lieu de sépulture témoignant des multiples influences auxquelles s’est soumise Trieste au fil des siècles. Les femmes et les hommes se découvrent et se signent au passage du cortège funéraire. Ce sont les obsèques de Nereo Rocco que l’on célèbre, l’enfant du pays ayant triomphé à la tête du grand Milan des années 1960 sans jamais renier ses origines et le dialecte triestino. Les joueurs rossoneri portent Il Paròn jusqu’à l’imposant mausolée familial sur lequel le nom des ROCCO se détache en lettres capitales. Son fils spirituel Gianni Rivera ouvre la marche du côté gauche du cercueil alors qu’à droite, également au premier rang, se trouve un autre héros local, Nino Benvenuti, immense boxeur et ami intime de Nereo.

Nino Benvenuti et Gianni Rivera en tête de cortège.

D’Isola d’Istria à Trieste

Giovanni « Nino » Benvenuti est né en 1938 à Isola d’Istria, quand la station balnéaire aujourd’hui slovène n’est encore qu’un port de pêche en territoire italien. Dans ses plus anciens souvenirs, il se rappelle des succès du club d’Isola, l’Ampelea Dopolavoro Aziendale Conservifici SA, du nom de la grande conserverie de poissons employant indifféremment Italiens et Slaves. Quand la guerre interrompt le championnat en 1943, l’Ampelea accueille des professionnels issus de la région, dont le futur défenseur international Alberto Eliani, et Giuseppe Grezar, milieu du Torino mort en 1949 sur la colline de Superga. L’Ampelea participe en 1944 au Campionato d’Alta Italia, substitut géographiquement restrictif et alambiqué à la Serie A, et remporte le titre régional de Venezia-Giulia aux dépens de la Triestina, sans doute une des dernières joies sportives des Italiens d’Istrie. Libérée au printemps 1945 par les Partizani du Maréchal Tito, la région est soumise à l’expansionnisme yougoslave et de nombreux Italiens disparaissent dans ce qui est appelé les Massacres des Foibe[2]. Déjà largement engagée, la fuite des Italiens s’accélère à partir de 1947 après la signature du Traité de Paris définissant le statut provisoire de l’Istrie et les limites des zones sous contrôle yougoslave dont Isola fait partie. Trieste est gouvernée par les forces d’occupation anglo-américaines et devient naturellement la destination finale ou de transit d’environ trois cent mille Italiens qui choisissent l’exode en plusieurs vagues.

Isola d’Istria avant-guerre.

En 1954, les frontières italo-yougoslaves sont enfin figées et Trieste obtient son rattachement définitif à la République italienne. Parmi les derniers Italiens encore présents, les Benvenuti quittent à leur tour l’Istrie et les persécutions. Ils laissent derrière eux leur maison, leur vigne et même leurs morts dans le vieux cimetière d’Isola d’Istria. Le père est un monstre de volonté, alors il reprend à Trieste le commerce du poisson, ce qu’il fait depuis toujours. Cette année-là, Nereo Rocco, ancienne gloire du club dans les années 1930 ayant eu l’honneur d’une sélection avec la Nazionale de Pozzo, vient de quitter le banc de la Triestina pour faire le bonheur de Padova, quelques années avant de mener le Milan au sommet du monde. Seconds de Serie A en 1948 derrière l’intouchable Torino de Valentino Mazzola et Giuseppe Grezar, les Alabardati s’enfoncent dans la médiocrité et sont relégués en 1956, comme si la population n’avait plus besoin d’antidote aux angoisses de l’immédiat après-guerre.

Nereo Rocco au tout début des années 1930.

La solidarité des Triestini

Par égard pour la passion de son père, Nino Benvenuti choisit la boxe. Il fréquente l’Accademia Pugilistica Triestina, la salle où s’entraine l’ancien champion d’Europe des poids moyens Tiberio Mitri, adversaire héroïque du Bronx Bull Jake LaMotta[3]. Dans les rangs amateurs, Nino écrase la concurrence et quand il devient champion olympique des poids welters à Rome en 1960, le pays entier tombe amoureux de sa belle gueule et de son histoire d’Italien errant. Une version heureuse de Rocco et ses frères sortie la même année dans les salles. Passé professionnel, son punch allié à sa technique et son coup d’œil le propulsent vers le titre mondial des poids moyens en 1965 devant 40 000 spectateurs réunis à San Siro et seul un crack comme Carlos Monzón parvient à le lui arracher en 1970 à l’issue d’un combat d’anthologie[4].

L’affiche du championnat du monde contre Mazzinghi à San Siro.

Déterminé à reprendre son sceptre, Benvenuti obtient de Monzón une revanche planifiée en mai 1971 au Stade Louis II de Monaco. Pour contrer la force brute d’El Escopeta (Le Fusil à pompe), Nino souhaite bénéficier de l’assistance d’Aristide Facchini. Ancien athlète de haut niveau, ce dernier est considéré comme le meilleur préparateur physique d’Italie et œuvre depuis des années pour le Milan de Nereo Rocco. Mais pour s’adjoindre ses services, il faut l’autorisation d’Il Paròn.

A Milanello. Gollini à gauche, entraineur, Facchini, préparateur physique, à droite.

A l’époque, Benvenuti vit à Milan, se rend régulièrement à San Siro en supporter des Rossoneri. La rencontre entre Rocco, Benvenuti, Facchini et quelques intermédiaires a lieu dans un restaurant servant de cantine à l’entraineur du Milan. Nereo Rocco refuse d’abord catégoriquement puis sa volonté s’érode au fur et à mesure que la bouteille de vin se vide. Il accepte finalement, faisant valoir l’importance de la solidarité entre Triestini. Durant une centaine de jours, Nino s’entraine sous les ordres de Facchini dans l’enceinte de Milanello, condition posée par le coach du Milan. Effort insuffisant : l’Argentin expédie Benvenuti à la retraite en trois rounds. Mais de cette expérience nait une amitié qui ne s’éteint qu’à la mort de Nereo Rocco.

La fin de Nino au Stade Louis II de Monaco.

Trieste, ville nostalgique

Citoyen d’honneur de la ville, Nino Benvenuti reste affectivement lié à Trieste où vivent son ex-épouse et certains de ses enfants malgré des liens distendus. Parmi eux, Giuliano, ancien ultra néo-fascisant de la Triestina condamné au début des années 2000 pour des violences aux abords du Stadio Nereo Rocco. Lui-même attaché à la Triestina, Nino Benvenuti tente par le passé de convaincre ses amis Adriano Galliani et Silvio Berlusconi d’investir dans le club de son adolescence. En vain. Les Alabardati végètent dans les divisions inférieures, rêvant d’une Serie A qui les fuit depuis 1956.

Nino à l’affiche du western-spaghetti « Vivi o preferibilmente morti » sorti en 1969.

Aujourd’hui, Nino vit à Rome, raconte ses souvenirs à qui veut l’écouter et donne son avis sur des sujets qu’il devrait éviter. Il se rend de temps en temps à Trieste où repose un autre de ses fils, Stefano, mort en prison, et à Isola d’Istria, Izola en Slovénie, où il fleurit les tombes de ses aïeux en pensant à son extraordinaire destin.


[1] Vent du Nord soufflant sur l’Adriatique.

[2] Les foibe sont des gouffres naturels ayant servi à des exécutions de masse.

[3] Il s’agit de la première défense du titre de LaMotta après sa conquête du titre face à Marcel Cerdan.

[4] Vainqueur du second combat de la trilogie les ayant opposé, Emile Griffith s’empare du titre des moyens en 1967 avant que Benvenuti ne le reprenne en 1968.

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39 réflexions sur « Nino et Nereo »

  1. Attrait toujours renouvelé du style et de la découverte, merci Verano.

    C’est dingue le foot à Trieste.. Déjà il y a le stade, auquel je trouve (photos, rien de plus) une gueule certaine.. C’est quoi ce stade, dans une ville qui peine à s’inscrire au plus haut-niveau??

    Et puis, vieux souvenir de lecture, très confus : un club des 40’s qui joua tantôt en compèt’ italienne, tantôt yougoslave……et même les deux de conserve, je crois bien?? Ca parle à quelqu’un?

    Izola la slovène, paraît que c’est de loin la plus belle des 3-4 villes maritimes slovènes..et évidemment c’est la seule que je n’aie pas vue, bon.. 🙂

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    1. Le stade date des années 90, je suppose qu’il y avait l’espoir de voir un retour de la Triestina en Serie A… le vieux Grezar qui avait servi durant la CM 34 sous le nom de Littorio est apparemment toujours en service.

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      1. Merci.

        J’aime bien l’architecture, langage des idéologies en place.. Je connaissais la bobine du stade Nereo Rocco mais le bureau qui le conçut m’était inconnu, check rapide donc.. et les images disponibles de leurs réalisations sont toutes d’un registre brutaliste, béton über alles.. C’est curieux qu’ils aient, pour ce stade, fait leur cette assez insolite structure métallique.

        Il y a ces frontons aussi, en latérales.. Pas commun dans la Botte ça, plutôt aux îles qu’on retrouve (ou retrouvait, plutôt..) cela? Tu y vois d’autres stades de ce registre? Et y eurent-il l’un ou l’autres architectes-stars du football dans l’Histoire récente du foot italien, le genre à décrocher bon nombre des projets ou à imposer une signature, comme ça se voit pour l’heure en Belgique ou Pays-Bas?

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      2. Aucune idée quant à des architectes « stars ». C’est vrai que le Nereo Rocco ne ressemble pas à un stade italien même s’il a un petit air du Luigi-Ferraris de Gênes rénové pour la CM 90.
        Stades récents en Italie ? Le Juventus Stadium, celui d’Ancône (amphi presqu’enterré), le San Nicola de Bari… Récents mais déjà 30 ans pour Ancône et Bari. Je dois en oublier mais aucun ne ressemble à celui de Trieste.

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      3. Luigi Ferraris oui, la filiation spatiale saute aux yeux.

        J’aimais bien l’approche de son rénovateur Gregotti, considérer topos et bain culturel.. Aux antipodes du mondialisme des arenas!

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      4. Il me semble avoir lu quelque part qu’il avait été rénové dans l’espoir d’être retenu pour la candidature italienne à l’Euro 2016, laquelle a eu la suite que l’on sait.

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      1. Aussi beau que Giuliano Gemma, haha ?
        Tu l’as vu ce western mémorable Vivi o morti ?
        Benvenuti en pistolero a l’air aussi crédible que moi en prof’ d’histoire ou que Bobby en officier SS !

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  2. « Aujourd’hui, Nino vit à Rome, raconte ses souvenirs à qui veut l’écouter et donne son avis sur des sujets qu’il devrait éviter… » Faut-il comprendre que, comme Jan Tomaszewski dont nous reparlerons d’ici le printemps (patience…), il est passé du côté obscur de la Force politique ?

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      1. Laisse-moi deviner : populiste de droite?

        Le seul footballeur belge que je connaisse qui eût vaille que vaille pris publiquement ce pli fut Michel Renquin, et encore n’était-il que conservateur, rien de bien méchant……… Il subit aussitôt un déferlement médiatique orchestré par la très gauchiste RTBF, dont en instrumentalisant et détournant la fameuse histoire de son « salut nazi » à Cologne en 81, ce fut particulièrement minable.

        Qu’on partage ou pas ses valeurs, le lynchage dont il fut alors l’objet (et faut voir les accointances des opportunistes qui l’éreintèrent méthodiquement..) était bien le seul truc vraiment nauséabond dans l’histoire.

        On peut affirmer que ça a calmé le moindre sportif francophone de Belgique d’envergure qui aurait le malheur de vouloir en faire autant.

        Constant « amusant » : dans les 80’s il était devenu très mal vu pour un footballeur-pro de s’afficher gauche-prolo, beaucoup en Wallonie l’étaient mais se gardaient bien d’en parler, ils eussent été ringardisés voire pire.. Désormais, microcosme footballistique francophone de Belgique toujours : il y est devenu très mal vu de ne pas s’afficher (fût-ce pour la photo, hein) gauchiste genre Sofoot.. 🙂 (je préfère en rire)

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      2. Je ne suis même pas sûr que Benvenuti ait de vraies convictions, disons qu’il a une capacité à surfer sur les sujets d’actualité en épousant les discours de la ligue du nord et ses ramifications présentes. Toujours difficile de juger des types qui ont vécu des moments dramatiques comme lui dans sa jeunesse… ses positions ressemblent plus à des propos à l’emporte-pièce, répétitions de ceux entendus de la bouche de quelques leaders populistes.

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  3. Merci Verano. Benvenutti a une carrière dantesque. Évidemment les combats face à Monzon, son duel fratricide avec Alessandro Mazzinghi.
    Emile Griffith, des Îles Vierges, un des plus gros punchers de son temps. Le cubain Kid Paret, qui insultait Griffith parcequ’il etait bisexuel, ne se releva jamais d’un coup porté.
    Luis Manuel El Feo Rodriguez.
    Et evidemment Dick Tiger, le nigerian. Champion en moyen et mi-lourds. Faut également regarder la liste de ses adversaires. Un tres grand.
    Un super texte sur El Feo Rodriguez
    https://130livres.com/2022/04/29/luis-rodriguez-delit-de-sale-gueule/

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      1. Bouttier fût un grand adversaire de Monzon. Et Monaco, une grande place de boxe.
        Pas de ceinture de champion du monde mais pas autant de fédérations que maintenant.
        Pour Bouttier et Nino, oui l’affiche aurait pu être alléchante meme si Nino est en fin de cycle quand Bouttier devient champion d’Europe des Moyens.

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  4. Y en encore beaucoup, des boxeurs qui virent acteurs?

    Pour le passé j’en vois un paquet, mais aujourd’hui? (bon, en même temps : je suis assez bien largué pour le temps présent)

    Encore un vieux souvenir de lecture : Mickey Rourke ne fut-il entraîné un temps par Benvenutti?

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    1. Ça commence à dater mais le magnifique Roy Jones a joué dans quelques films, dont un Matrix.
      Apres Stalone pour un de ses Rocky avait choisi Antonio Tarver, un des rares adversaires victorieux de Jones d’ailleurs. Comme il avait pris Tommy Morisson pour Rocky V.

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      1. Ah ! c’était un boxeur, ce bovidé ? Pas étonnant, dès lors, qu’il jouât si mal… Ah ! le Tommy de Rocky 5, c’était quelque chose. Et tout ce film, du n’importe quoi intégral…

        Tarver, c’est dans lequel ? Le 6 ? (c’était pas le plus mauvais, le 6).
        Tiens, pour réveiller Fredo, un p’tit classement des meilleurs Rocky :
        1) Rocky
        2) Creed
        3) Rocky 3
        4) Rocky 6
        5) Rocky 4
        6) Rocky 2
        7) Rocky 5
        (J’ai pas vu Creed 2.)

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      2. Oufti, tu les as vraiment tous vus? Me suis arrêté au 5, celui qui fut vraiment de trop (quoique le 2, déjà..) :).. C’est déjà pas si mal!

        J’ai certaine tendresse pour Stallone, dommage que ses tout bons Rocky 1 et Rambo 1 aient viré en franchises, et puis il s’est fourvoyé aussi en voulant faire de la comédie. « L’auberge de l’enfer » (??) était pas mal du tout dans mes lointains souvenirs. Et celui où ils se torchent le cul avec des coquillages avait un je ne sais plus quoi d’intéressant.

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      3. Tous vus..sauf ledit « Creed 2 » donc (je ne sais même pas ce qu’est le « Creed 1 »), au temps pour moi.

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      4. Khiadia, je t’ai mis un +1.

        Je vais commencer à en mettre quand je n’ai rien de malin à ajouter et en guise de remerciements, voilà.

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      5. Bobby
        Oui, Morrisson etait un boxeux. Champion du monde lourds, pour un temps très court, en WBO. Un bon boxeur. Mais quand Stalone le choisit, il n’est qu’une promesse. Une vie à se foutre en l’air. Il avait du arrêter sa carrière parce quil pensait être séropositif. Mais il semble que ce fût une erreur.

        Quand à Tarver, oui c’est Rocky VI mais je ne l’ai jamais vu. Lui était champion du monde.

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      6. Creed, c’est une resucée de Rocky. Mais avec un boxeur noir. Une sorte de Rocky 7.
        Franchement, Creed était pas mal du tout.
        Y a eu un 2 (non-officiellement Rocky 8, donc). Et bientôt un 3 (Rocky 9).
        J’aimais bien Sly.

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      7. « Il avait du arrêter sa carrière parce quil pensait être séropositif. Mais il semble que ce fût une erreur. »

        Putain ! chais pas quoi faire de cette info…
        T’imagines le mec qui apprend finalement qu’il n’est pas séropositif. D’un côté, il est soulagé parce qu’il n’a pas le sida. De l’autre, il est dégoûté parce qu’il a foutu sa carrière en l’air à cause de ça…
        Il fait quoi ? Il boit du champagne en pleurant ?

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      8. Oui, c’est assez particulier.

        Je me demandais si l’effet comique produit par Khiadia était volontaire en fait.

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      9. Apres l’histoire est pas très lisible. Il fait deux test VIH qui s’avèrent positifs dans les années 90, ce qui l’oblige à arrêter et plus personne ne veut lui donner un acces au Ring. Donc il se defonce encore plus la gueule, fais de la prison…
        Par contre, dans les années 2000, il aurait refait des test prouvant qu’il ne l’est pas . A prendre avec des pincettes…
        Sauf que les premiers test positifs semblent introuvables et qu’une bataille juridique s’engage avec les commissions qui permettent aux boxeurs de se battre.
        Pour dire vrai, j’ai lu toutes les versions. Meme pour sa mort, sa compagne affirme qu’il avait le Sida et serait mort de ça. Pour ensuite affirmer le contraire à un autre media…

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      10. Les coquillages ! Demolition Man ! Culte, à tel point qu’un So Footeur poste sous le nom de Simon Phoenix.

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  5. « Les Phalanges de l’ordre noir », pour lui rendre son titre, est sur l’étagère entre « Partie de chasse » et les six « Il était une fois en France ». Il serait tentant d’en envisager un parallèle footballistique, mais 1) il y a nombre de bien meilleurs connaisseurs du sujet que moi, et 2) à en juger par les opinions sur le Real et le Barça, la guerre d’Espagne n’est pas tout à fait finie pour certains de nos médias, y compris le quotidien sportif de référence…

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