Participants à la Coupe du monde : 32 choses que vous ignorez sûrement (3/8)

Vous pensiez tout savoir sur la Coupe du monde ? Voici 32 anecdotes pour mesurer l’étendue de vos connaissances. Aujourd’hui, les pays du groupe C.

Connaissez-vous Norberto Méndez ? Attaquant pendant les années 1940-1950, il a marqué 19 buts en 31 sélections. Mais on peut penser qu’il était plutôt du genre à choisir ses matches, puisqu’il a inscrit 17 de ces 19 buts en Copa América. Un total qui fait de lui le meilleur buteur de l’histoire de la compétition, le tout en trois éditions (1945, 1946, 1947). Le Brésilien Zizinho a marqué autant de buts en Copa América, mais en six éditions. Et l’histoire aurait pu continuer pour « Tucho », au sommet de son art en 1949, si l’Argentine avait participé à la Copa América cette année-là…

Si Raymond Poulidor avait dû changer de nationalité, c’est sûrement vers La Mecque qu’il aurait dû se tourner. Les clubs saoudiens comptabilisent à eux tous le plus grand nombre de finales de Ligue des Champions d’Asie perdues. Ils ont échoué à neuf reprises à soulever le trophée. Pour se consoler, ils peuvent se tourner vers le nombre de victoires. Avec six titres, le championnat saoudien est troisième, derrière la Corée du Sud (12) et le Japon (sept).

Le Club América est probablement le plus grand club du pays. Mais il est aussi officiellement le meilleur club de la confédération d’Amérique du Nord (CONCACAF), et personne ne pourra lui ravir ce titre. Le Club América possède en effet une ligne sur son palmarès qui ne sera jamais égalé : il a gagné la Coupe des Géants de la CONCACAF en 2001. Ce trophée n’a été disputé qu’une année entre les clubs les plus populaires de la confédération. En battant les Américains du DC United en finale, le Club América s’est assuré une place unique dans le panthéon du football.

Le Górnik Zabrze est un club sans égal en Pologne. C’est en effet le seul qui est déjà parvenu à se hisser jusqu’en finale d’une coupe d’Europe. Lors de la saison 1969-1970, les Polonais réalisent un superbe parcours en Coupe des Coupes. Ils éliminent l’Olympiakos en seizième de finale (2-2 en Grèce puis 5-0 à domicile), puis viennent à bout des Glasgow Rangers (3-1 et 3-1) en huitième de finale. La règle du but à l’extérieur leur permet de se défaire du Levski Sofia en quart de finale (défaite 3-2 en Bulgarie puis victoire 2-1 en Pologne). En demi-finale se dresse l’AS Roma face au Górnik Zabrze. Match nul en Italie (1-1), match nul en Pologne (2-2), match nul lors du match d’appui (1-1), et les Polonais se qualifient finalement au tirage au sort… Un lancer de pièce qui leur permet de défier Manchester City en finale, sans succès (défaite 2-1).

25 réflexions sur « Participants à la Coupe du monde : 32 choses que vous ignorez sûrement (3/8) »

  1. Le destin de Tucho Méndez est étroitement lié à Guillermo Stábile, le sélectionneur de la grande Albiceleste des années 1940. Idole de Huracán, Stábile le fait venir au Racing où il est un acteur essentiel au triplé de 1949 à 1951. Et puis Tucho, ses cheveux noirs de jais, sa moustache soignée, est un danseur de tango réputé. Un symbole de l’Argentine à plus d’un titre.

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      1. J’avais regardé ce film sur youtube mais les images sont tellement archi-pâles (report fait d’après une K7 pourrie ?) et les sous-titres espagnols automatiques ne m’aidant pas vraiment, difficile de se faire une opinion.

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      1. Oui monsieur, c’est bien lui, El Filtrador ! Après la CM 1930, il est recruté par le Genoa mais son séjour est perturbé par de graves blessures. Bobby pourra t’en parler, à la fin des années 1930, il joue au Red Star avant de revenir en Argentine à Huracán au moment où émerge Tucho Méndez.

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      2. Verano en parlera mieux que moi, mais c’est El filtrador qu’il évoque ici. Stabile ne devait pas jouer la Coupe du monde 1930. Mais, comme Justo en 58, il bénéficie de l’absence du titulaire. Et, comme Justo en 58, il devient le meilleur buteur de la compétition. A quoi ça tient…

        Stabile joue 4 matchs en Uruguay, ses seuls sous le maillot argentin, plante 8 buts puis s’envole pour l’Europe. Au Genoa, où il subit une blessure terrible (fracture de la jambe). Il ne reviendra jamais à son meilleur niveau. Un passage par le Red Star où il s’illustre notamment lors d’un mythique Paris-Vienne où il marque 3 buts.

        Puis, la guerre approchant et les rênes de l’équipe d’Argentine lui étant proposé, il rentre au pays. S’en suit un formidable bilan : 6 Copas América (auxquelles on peut ajouter 3 titres de champion d’Argentine avec Racing). Malheureusement, rien en Coupe du monde, Peron refusant d’aligner l’équipe nationale en 50 et 54.

        Peut-être le plus grand entraîneur sud-américain.

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      3. Dans le genre Stabile/Fontaine : Van Basten 88, aligné après cabale interne contre Bosman (lequel avait été formidable en qualif), Schilacci 90 (en lieu et place de l’infortuné mais brin borderline Carnavale, et alors que Vialli était le maillon faible), Belanov et la purge (injuste) opérée par Lobanovski..et comment/pourquoi Salenko fut-il sur le tard titularisé ?

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  2. Concernant cette finale de la C2 en avril 1970 au Prater de Vienne Man City v. Górnik Zabrze : Lubanski a égalisé en 2e mi-temps, mais au même moment, l’éclairage du stade tombe en panne et l’arbitre n’accorde pas le but polonais prétextant qu’il n’a rien vu !

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      1. Bah, je ne comptais pas le regarder, et je viens quand même de m’enfiler un match, y a pas de mal.

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