Série sur la Coupe du monde 1982 (5/8) – Telê Santana : le conservateur qui aimait jogar bonito

Osons cette affirmation : le Mundial espagnol est celui de la Seleção. Elle a perdu, et alors ? Elle est entrée dans l’histoire, tous ceux qui l’ont vue jouer s’en souviennent et il fallait être tifoso de la Nazionale ou adepte du rationalisme, les deux allant souvent de pair à l’époque, pour se réjouir de son élimination le 5 juillet 1982 à Sarrià.

Quel contraste avec le Brésil de 1978, anesthésié par l’hiver argentin et la froideur des schémas de Cláudio Coutinho. Falcão est écarté pour incompatibilité d’humeur, Zico est hors de forme et Reinaldo brandit le poing après avoir égalisé face à la Suède, offense à la dictature le conduisant tout droit sur le banc de touche. Invaincu et floué par la servilité péruvienne face l’hôte argentin, Coutinho déclare que le Brésil est le vainqueur moral de la compétition. Peut-être mais personne ne se lamente vraiment sur le sort de cette Seleção définitivement associée à la dictature des généraux.

Cláudio Coutinho

Son successeur est Telê Santana, désigné par la CBF[1] en janvier 1980 après que Palmeiras ait réalisé au Maracanã une démonstration contre le Flamengo de Coutinho[2] et ses stars. On prétend parfois que tout oppose Coutinho à Santana. C’est faux. Tout n’est pas à jeter dans le bilan de l’ancien militaire. Dès 1979, il associe Edinho, Júnior, Falcão, Zico, Sócrates lors d’un match de Copa América à Buenos Aires contre l’Argentine. Une grande partie du socle de la Seleção de Santana est déjà présente à la fin de l’ère Coutinho.

Le premier mandat de Santana est associé à une période où la dictature engage enfin le lent processus conduisant à la démocratie. Les leaders de l’opposition et des syndicats rentrent d’exil et sont autorisés à se présenter aux élections libres de fin 1982, les premières depuis 1964. A la même période, Sócrates, Wladimir, Casagrande et Zé Maria créent la démocratie corinthiane, un mouvement où les joueurs décident eux-mêmes du fonctionnement sportif du Timão.

Quelques-uns des premiers matches de Telê annoncent sa philosophie, notamment la victoire 4-1 face à la RFA lors de la Copa de Oro ou les succès accumulés lors de la tournée de mai 1981 en Europe, dont celui au Parc des Princes contre la France. Mouvement, prise d’intervalle, créativité, force du collectif, dédoublement entre ailiers et latéraux, le jogo bonito est de retour et cela ressemble à l’œuvre d’un émule de João Saldanha, celui à qui on doit la Seleção 1970 avant son éviction pour ses idéaux communistes.

Avec Sócrates et Zico.

En ayant foi dans l’intelligence des hommes, en récusant les congestions provoquées par les systèmes de Coutinho et surtout, en faisant de Sócrates le capitaine et la tête pensante de cette canarinha, Santana accrédite l’idée qu’il est un homme de gauche, en harmonie avec les idées progressistes du Parti des Travailleurs dont le leader est déjà l’ancien métallurgiste Lula.

Dans les faits, Telê est profondément conservateur et religieux (ne décide-t-il pas d’effectuer un pèlerinage après la victoire de l’Atlético Mineiro dans le Brasileiro 1971 ?). Autoritaire, peu loquace, perfectionniste, il n’inspire pas la sympathie. Et puis, il n’exprime jamais son opposition à la dictature, n’hésitant pas à tancer les fréquentations et les soutiens aux homosexuels du génial Reinaldo. La non sélection d’O Rei do Mineirão pour l’Espagne demeure d’ailleurs entourée de mystère : réelle blessure, ce qu’il conteste, ou exclusion pour indiscipline, comme Leandro et Renato Gaúcho en 1986 ?

Qu’aurait été le sort du Brésil avec Reinaldo à la place du pataud Serginho ? Les pénaltys arrêtés en amical face à la RFA en 1981 justifiaient-ils la titularisation de Waldir Peres, ce gardien fébrile ? Pourquoi ne pas avoir freiné l’élan offensif de l’équipe contre l’Italie alors qu’un nul suffisait ? Pourquoi avoir renoncé au 4-3-3 en sacrifiant Paulo Isidoro sur l’aile droite au profit du flamboyant Falcão, peu enclin aux tâches défensives ? Parce que Telê a toujours choisi les joueurs les mieux à même de développer le jogo bonito et que c’était selon lui le meilleur moyen de gagner. Une utopie disent certains. A ceux qui lui reprochent ses échecs en 1982 et 1986, à ceux qui le considèrent comme un loser, qu’ils prennent la peine de consulter son palmarès en club et visionnent quelques matches du São Paulo FC du début des années 1990. Il y fait une double démonstration : le conservatisme politique n’est pas nécessairement synonyme de football défensif et jogar bonito para ganhar est possible.

Vainqueur de la Libertadores et de l’Intercontinental avec le São Paulo FC.

[1] Confédération brésilienne de football

[2] Après la Coupe du monde 1978, Coutinho cumule les fonctions d’entraîneur de Flamengo et de sélectionneur.

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42 réflexions sur « Série sur la Coupe du monde 1982 (5/8) – Telê Santana : le conservateur qui aimait jogar bonito »

    1. Eh eh. Intéressant de lire que la CM 1966 en Angleterre, et donc en Europe, est à l’origine du Brésil 1974 en Allemagne, physique et restrictif. Ce serait parce que la CM 1970 a eu lieu au Mexique que la Seleção a développé ce jeu flamboyant ? Peut être mais je crois surtout que ce sont les sélectionneurs qui déterminent le style de jeu. Zagallo n’a pas eu le temps de modifier la Seleção en 1970 en prenant les commandes 3 mois avant la compétition alors qu’en 1974, il a pu installer son pragmatisme, accompagné de Pareira et Coutinho.

      PS : Fred va encore gueuler, le journaliste prétend que Herrera est Argentin 😉

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      1. Thébaud, toujours friand à traquer la politique et l’idéologie dans les choix tactiques, charge Jean-Marie Faustin Godefroid pour le jeu « pragmatique » de la Seleção après 1970. Notoirement proche de la junte, le président de la CBD et futur président de la FIFA fut celui qui écarta Saldanha en 1970. Ce serait lui qui aurait appuyé l’orientation du jeu brésilien vers la contrainte et le physique, au contraire de la liberté et de l’art du Brésil de 1970. On ne pouvait pas attendre autre chose d’un homme de droite et dictatorial. Au contraire, des mecs de gauche et démocrates ne pouvaient aboutir qu’à l’art-football. C’était Thébaud…

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      2. Herrera, plus Français qu’Argentin ? Je ne sais pas. Il est né Argentin mais il acquit la nationalité française. Franco-Argentin, à tout le moins. Et puis, culturellement, sans doute aussi Espagnol et Italien. Toutefois, on causera à l’occasion de son Charleville 1936… Parce que c’était peut-être lui le chef de cette équipe ! Et alors là…

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      3. HH est de la nationalité du journaliste qui l’interviewe. Il est donc Français, Espagnol, Argentin, Italien (interrogé avant Italie-Angleterre qualificatif à la CM 1978, outre le fait qu’il réalise le bon pronostic, il utilise le « nous » pour parler de la Nazionale). Sans doute se pretend-il Marocain également. Bref, il appartient à tout le monde et à personne. Personnellement, je le considère avant tout marqué par ses origines espagnoles (ses parents sont Andalous) et c’est en Liga qu’il réalise ses premiers faits d’armes. Et pour l’anecdote, un classement des meilleurs coaches de Liga, qui vaut ce qu’il vaut mais qui a le mérite d’être très documenté comme tout ce que propose los Cuadernos de fútbol, le positionne au 1er rang.

        https://www.cihefe.es/cuadernosdefutbol/2015/02/entrenadores-de-primera-1928-2014/

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      4. Verano
        Génial ce lien de Cuadernos. Tant de choses à dire…
        Juste à noter que Marcel Domingo est le coach qui a dirigé le plus de clubs en d1. Et que Lucien Muller est celui qui a connu le plus de descente.
        Les deux font évidemment partis des français ayant le plus marqué l’Espagne.

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      5. Culturellement, HH est autant italien qu’espagnol, etc. Nous sommes d’accord. Mais il avait la nationalité française, pas celles espagnole ou italienne.
        Quant à ses premiers exploits, je me demande dans quelle mesure il fut l’architecte du Charleville 1936 adepte du cadenas.

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      6. En 70, les Brésiliens ont eu une préparation particulièrement longue pour préparer la Coupe du Monde, d’où peut-être aussi ce jeu flamboyant. J’ai pas vérifié l’info, je la tiens d’un septuagénaire brésilien qui avait l’air de bien connaître son sujet.

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  1. Un des grands mystères est pourquoi Telê Santana n’a pas sélectionné le gardien Émerson Leão pour cette coupe du monde 1982. berti.fox et moi-même avions assisté à ce France-Brésil de 1981. Philippe Anziani et Patrick Delamontagne avaient fait leur début pour l’équipe de France mais le Brésil était trop fort.

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    1. Ce n’est pas vraiment un mystère, Leao s’était embrouillé avec Santana, les deux ne s’entendaient pas (pour quelle raison, je ne sais plus). Leao est notoirement connu pour son caractère difficile et la multitudes d’embrouilles qu’il a eue pendant toute sa carrière (de joueur, et aussi d’entraineur), Santana n’était pas non plus connu pour sa « souplesse ».

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  2. Pourquoi ne pas avoir freiné l’élan offensif de l’équipe contre l’Italie alors qu’un nul suffisait ?

    N’est-ce pas Socrates qui raconta, beaucoup plus tard (2014 ou 2015 ?), que les joueurs n’étaient pas au courant qu’un nul suffisait et pensaient qu’il fallait arracher la victoire ?

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    1. Si c’est Sócrates, c’était avant 2011, année de sa mort. On peut reprocher à Santana de ne pas avoir calculé, ses choix en 1 et en 9, mais le sacrifice de Paolo Isidoro est peut-être la plus grande erreur. Je crois, comme Dip l’a déjà affirmé, qu’il fallait faire jouer Sócrates en 9 à la place de Serginho, cela permettant de garder Paulo Isidoro sur l’aile droite et Falcão, Cerezo, Zico au milieu dans un vrai 4-3-3.

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      1. Ce devait être plutôt dans les années 2000, alors.
        A vérifier, néanmoins.
        Une bio en français de Socrates ?

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      2. Ce devait être plutôt dans les années 2000, alors.
        A vérifier, néanmoins.
        Une bio en français de Socrates ?

        (Mon commentaire serait un doublon ? Nan !)

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      3. En parlant de ce 4-3-3, sous Coutinho dès 79, ils jouaient dans ce système:

        Match Amicaux
        Brazil Vs Paraguay – Friendly Game (17/05/1979): https://i.imgur.com/lqABxYH.png
        Brazil Vs Uruguay – Friendly Game (31/05/1979): http://www.footballuser.com/formations/2019/07/1764339_Brazil.jpg
        Brazil Vs Ajax Amsterdam – Friendly Game (21/06/1979): https://i.imgur.com/C1opcjc.png

        Copa América 79
        Bolivia Vs Brazil – Copa América Group Stage Game (26/07/1979) : http://www.footballuser.com/formations/2019/08/1769349_Brazil.jpg
        Brazil Vs Argentina – Copa América Group Stage Game (02/08/1979): http://www.footballuser.com/formations/2016/07/1471297_Brazil.jpg
        Brazil Vs Bolivia – Copa América Group Stage Game (16/08/1979): http://www.footballuser.com/formations/2017/10/1638417_Brazil.jpg
        Argentina Vs Brazil – Copa América Group Stage Game (23/08/1979): https://i.imgur.com/Sj1Kw66.png
        Paraguay Vs Brazil – Copa América Semifinals (1st Leg – 24/10/1979): http://www.footballuser.com/formations/2016/07/1471860_Brazil.jpg
        Brazil Vs Paraguay – Copa América Semifinals (2nd Leg – 31/10/1979): http://www.footballuser.com/formations/2016/07/1472037_Brazil.jpg

        Mundialito 80
        Brazil Vs Argentina – Mundialito Group Stage Game (04/01/1981): https://i.imgur.com/BnZnxi5.png
        West Germany Vs Brazil – Mundialito Group Stage Game (07/01/1981): http://www.footballuser.com/formations/2016/06/1464377_Brazil.jpg
        Uruguay Vs Brazil – Mundialito Final (10/01/1981): http://www.footballuser.com/formations/2016/06/1464377_Brazil.jpg

        Match de qualification à la Coupe du Monde 82
        Venezuela Vs Brazil – World Cup Qualifiers Fixture N°1 (08/02/1981): http://www.footballuser.com/formations/2017/10/1632526_Brazil.jpg
        Bolivia Vs Brazil – World Cup Qualifiers Fixture N°3 (22/02/1981): http://www.footballuser.com/formations/2017/10/1632545_Brazil.jpg
        Brazil Vs Bolivia – World Cup Qualifiers Fixture N°5 (22/03/1981): https://i.imgur.com/j9z2mHU.png
        Brazil Vs Venezuela – World Cup Qualifiers Fixture N°6 (29/03/1981): https://i.imgur.com/tOWZd29.png

        Tournée européenne 81
        England Vs Brazil – Friendly Game (12/05/1981): http://www.footballuser.com/formations/2017/10/1638071_Brazil.jpg
        France Vs Brazil – Friendly Game (15/05/1981): https://i.imgur.com/IC82kRs.png
        West Germany Vs Brazil – Friendly Game (19/05/1981): https://i.imgur.com/3WmTAQE.png

        Donc dès 79 sous Coutinho, ils évoluent en 4-3-3 avec Socrates plutôt en avant-centre, Santana reprend ensuite la même tactique et fait jouer Socrates ou milieu defensif/central, ou milieu offensif, ou parfois avant-centre. L’équipe était tout aussi forte dans cette configuration, mais à priori pour intégrer Falcao à la Coupe du Monde, il change et ce malgré le fait qu’il n’ait plus d’avant centre de classe mondiale à cause des absences de Reinaldo et Careca, il aurait simplement pu mettre Falcao milieu def avec Cerezo, Paulo Isidoro ailier droit et Socrates avant-centre (à moins que ce dernier ne voulait plus y jouer).
        Il y a aussi une autre perte avant la Coupe du Monde, c’est l’ailier gauche Zé Sergio qui se blesse, d’où Eder. Zé Sergio apportait beaucoup plus de dynamisme et de provocation à l’aile qu’Eder.

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      4. Merci Dip, c’est ça, Coutinho, sur la fin, propose le même schéma et peu ou prou les mêmes joueurs que Santana à ses débuts. La différence repose sur l’animation et la liberté laissée aux créateurs.

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      5. Merci Dip pour toutes ces infos, y compris celle sur Leao. Mais Eder à la CM 1982, c’est quelque chose, non? Voir par exemple son but contre l’URSS.

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      6. @Sindelar, oui Eder c’était costaud mais avec un jeu assez unidimensionnel axé principalement sur sa frappe de balle. Pour un ailier, il était assez peu « dynamique », vitesse moyenne, pas très agile, pas énormément dribbleur (suivant le stardard des ailiers brésiliens) et il ne déborde pas. A mon sens sa contribution à l’animation du jeu sur son côté est moindre que celle d’un Zé Sérgio qui était l’inverse: feu follet rapide, dribbleur et provocateur, collé à la ligne et qui centrait beaucoup mais finisseur moyen.
        Au final je ne sais pas si l’équipe a perdu au change, et rien ne dit que Zé Sérgio aurait été le titulaire, mais c’était 2 joueurs bien différents.

        @Bota, merci 🙂 Depuis quelques années j’archive la « tactique » des matchs que je me tape, on ne peut pas toujours compter sur la mémoire à partir de la quarantaine ^^

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  3. Je n’ai pas de souvenirs du Brésil de Santana mais j’ai ceux du Sao Paulo. Et clairement. En aout 92, je les vus coller un 4 à 1 à la Dream Team du Barça et un 4 à 0 au Real à Cadiz. Un des mes oncles étaient au Carranza.
    Et comme l’avait expliqué Verano dans un de ses textes, les mecs, entre ces deux tournois, se tapaient des aller-retours Europe Bresil pour jouer le championnat!
    Deux démonstrations dans des tournois qui comptaient pour les sud-américains. Il suffit de voir comment Sao Paulo traite cette tournée. Ou l’Atletico Mineiro la victoire au Carranza en 90.
    Apres avoir vu ça, j’etais convaincu qu’ils battraient le Barça en Intercontinentale. Ce qu’ils firent. Comme face au Milan AC l’année suivante.
    C’est certainement la dernière fois où l’on pouvait assurer que le meilleur club du Monde etait brésilien ou sud-américain.
    Par la suite, y’a bien eu les victoires de Velez, Boca, à nouveau Sao Paulo. Et les rares victoires depuis 16 ans de ce continent de Corinthians.
    Mais la vérité d’un match était elle suffisante pour affirmer une suprématie?
    Dans le cas du Sao Paulo de Santana, aucun doute. 92 et 93 appartiennent à ce beau club.

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    1. Tout à fait d’accord avec toi Khia. La suprématie (internationale) de ce Sao Paulo là est clairement incontestable. La conclusion que tu apporte, expliquant qu’à cette époque, on pouvait considérer (malgré la faible fiabilité que peut proposer une seule confrontation) que c’était le meilleur club du monde (certainement le dernier sud-américain comme tu le souligne aussi si bien)… est également sans équivoque.

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  4. Comme HH avait menti sur sa date de naissance on ne sait pas trop s’il avait quitté l’Argentine à 5 ou 8 ans, ce qui, de toutes façons ne fait pas de lui un Argentin. Il est Français d’origine espagnole né en Argentine point barre. Même des gens bien intentionnés comme Roustan croient qu’il s’est formé en Argentine.
    En tout cas en 62 il disait: « je suis Français, on parle français à la maison, mes enfants vont au lycée français de Milan »
    https://www.ina.fr/video/CPF04007002/le-sorcier-du-football-video.html

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    1. En fait il serait né en 1910 ou en 17. Je ne retrouve pas de photos mais il a effectué son service militaire à l’époque de Charleville.
      Il parlait forcément français à l’école au Maroc et sans doute espagnol à la maison.

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      1. Herrera est né en 1910, le 16 avril.
        Sa date de naissance en 1916 était effectivement un sien bobard.

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    2. Ah, les bobards de HH ! Parmi les plus fameux, me semble-t-il, celui où il affirme avoir joué dans les rangs de River Plate étant enfant jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’il n’y a jamais mis les pieds.

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      1. D’après lui il fut même entraîneur de l’EdF et aussi de la Roja (en réalité préparateur physique). En revanche si je dis pas de bétîses il fut bien le seul étranger sélectionneur de la Squadra ?

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      2. 2 matches à la tête de l’Italie avec Fulvio
        Valcareggi. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi il n’a pas prolongé l’expérience, peut être à cause de son job à la tête de l’Inter.

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  5. Lors de l’interview de Chapatte il dit avoir 46 ans. Il en a donc 52, le gros menteur !
    J’ai beau poster ce lien à chaque fois que l’on parle de HH, je n’ai jamais de retour. Les gens tellement fainéants d’ouvrir un lien ?

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      1. Pourtant il ne me semble pas avoir déjà dit que je l’avais vu en direct 😂
        Putain ça fait plus de…40 ans ?🤢. C’que c’est de nous autres !

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    1. Héhé
      Perso, j’aimerais bien lire son autobiographie,  » Yo, memorias de Helsinki Herrera ». Mais les éditions sont pas donnés et surtout il date de 62 donc il manque toute sa grande période avec l’Inter.

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  6. Le style de Deschamps, ce n’est pas du Telê Santana mais c’est très fort. Le BO 2022 n’est pas là? Pas grave car il te sort une attaque de feu complémentaire (Mbappé-Giroud-Dembelé) avec un Griezmann à la baguette et qui retrouve son niveau stratosphérique de 2016 et 2018. Pogba et Kanté maraboutés? Aucun problème car il te trouve un duo Rabiot-Tchouameni qui survolent le milieu. Kimpembe absent? T’inquiète donc car il met Upamecano qui se révèle lors cette coupe du monde. Lucas Hernandez out? Et alors? DD sort le frère de son chapeau et qui est partout sur le côté gauche. D’absences importantes il te rend le groupe encore plus fort collectivement et qui semble bien vivre ensemble. Deschamps: le Gérard Majax du football !

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  7. J’avais lu quelque part que Di Stéfano se plaignait des méthodes musclées de préparation physique de Herrera ce qui l’aurait esquinté et privé de la Coupe au Chili avec la Roja. A vérifier.

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