Les grands duels : Liverpool-Mönchengladbach, un duel d’aigles (première partie)

Ils ont fait la légende des compétitions internationales. Ils ont déchaîné les passions et déchiré les familles. Ils ont rythmé les règnes et ponctué les changements d’époque. Chaque mois, P2F évoque pour vous l’un des grands duels à répétition de l’histoire du football. Aujourd’hui, première partie de la chronique des Liverpool-Mönchengladbach qui ont marqué les années 1970.

1965-1973 : le chemin de la guerre

Il fait bon sur l’Europe au début des années 1970. L’industrie tourne à plein, la croissance de ce qu’on n’appelle pas encore les Trente Glorieuses semble ne pas avoir de limites, la guerre s’estompe déjà dans les mémoires et la reconstruction est finie. C’est l’heure des souvenirs, et ceux des grands anciens du conflit commencent à paraître en librairie. Peter Townsend(1), ancien de la Royal Air Force et écrivain accompli, a connu un beau succès avec “Un duel d’aigles” (Duel of Eagles), un ouvrage monumental qui demeure aujourd’hui encore le meilleur jamais écrit sur la Bataille d’Angleterre. Mais déjà, sur les terrains de la Rhénanie et du Merseyside, un nouveau duel d’aigles se prépare ; cette fois, ce ne sont plus les hélices qui tournent mais les ballons qui fusent. Dans l’ombre de l’Ajax et du Bayern, les Reds du Liverpool Football Club et les Poulains du Borussia Mönchengladbach vont livrer une épique bataille en trois actes qui va marquer la décennie et jeter les bases du nouvel ordre mondial du football.

Liverpool, c’est l’œuvre d’un homme : Bill Shankly. Patiemment, à la manière du maréchal Dowding reconstruisant la RAF avant-guerre, il a fait en 15 ans d’un abonné à la deuxième division une force qui compte en Angleterre et en Europe. En ce printemps 1973, il vient de donner aux Reds leur quatrième titre de l’après-guerre. Une nouvelle génération a brillamment pris la relève des champions 1965 et 1966 : Ray Clemence dans la cage, Emlyn Hughes et Phil Thompson en défense, et un infernal trio d’attaque composé de Steve Heighway, John Toshack, et du feu follet Kevin Keegan. On n’a pas fini d’entendre tous ces noms. Avec Keegan, Shankly a injecté une dose de créativité continentale dans le style tout de même très britannique de son équipe, pour un résultat qui emballe les spectateurs et enflamme le kop d’Anfield Road.

Ce que Bill Shankly a fait à Liverpool, Hennes Weisweiler l’a fait à Mönchengladbach. Dès son arrivée, il a lancé dans le grand bain une horde de jeunes athlètes bourrés de talent et leur a inculqué un style séduisant, mélange très offensif de jeu au sol et de verticalité, jamais vu jusque-là en Allemagne. Piaffants, frémissants, lancés au galop vers le but sur toute la largeur du terrain, ils deviennent instantanément « Die Fohlen » (les Poulains) pour le public, un surnom qui dure encore à ce jour pour leurs successeurs. De 1968 à 1977, en parallèle aux chocs européens qui s’annoncent, ils vont d’ailleurs livrer un combat de géants avec le Bayern Munich (cinq titres chacun) pour la suprématie dans une Bundesliga qui est à l’époque la meilleure ligue du monde. Là aussi, des noms de classe mondiale émergent : le latéral droit Berti Vogts, le “box-to-box” Rainer Bonhof, l’avant-centre Jupp Heynckes, véritable Messerschmitt du gazon, et le meilleur numéro 10 de l’histoire du football allemand, Günter Netzer. Après deux titres en 1971 et 1972, le Borussia a marqué le pas la saison suivante (cinquième) mais reste un adversaire de taille.

À voir s’affirmer ces rivaux aussi doués l’un que l’autre, chacun sait que l’affrontement est inévitable. Lorsqu’il survient finalement en finale de la Coupe de l’UEFA, en mai 1973, un seul homme à Liverpool sait d’expérience ce qui attend les siens, tel un Squadron Leader de la Royal Air Force rescapé de la fournaise de Dunkerque. Emlyn Hughes était sur la pelouse de Wembley un an plus tôt quand une magnifique RFA, emmenée par un Netzer stratosphérique, est venue donner une leçon de football aux Three Lions en quarts de finale de l’Euro 72. Comme ces gamins de 20 ans allongés sur l’herbe à côté de leurs Spitfire à Tangmere ou à Manston sous le soleil de l’été 1940, les Reds attendent avec un mélange de confiance et d’appréhension le jour de la grande bataille.

Ça fait aussi mal que les huit Browning d’un Spit

1973 : Adlertag

Adlertag, le jour de l’Aigle. Le 13 août 1940, après quelques semaines d’escarmouches mal coordonnées, la Luftwaffe lance d’un coup 1800 chasseurs et bombardiers à l’attaque des bases de la Royal Air Force, défendues par un peu moins de 600 Hurricane et Spitfire(2), pour acquérir la maîtrise de l’air et rendre possible l’invasion de l’Angleterre. Le 9 mai 1973, en finale aller de la Coupe de l’UEFA, c’est le tour des Poulains d’arriver sur l’objectif après avoir descendu en flammes Aberdeen (3-2, 6-3), Hvidovre (3-0, 3-1), Cologne (0-0, 5-0), Kaiserslautern (2-1, 7-1), et enfin le FC Twente (3-0, 2-1). Les Reds, eux, ont abattu l’Eintracht Francfort (2-0, 0-0), l’AEK Athènes (3-0, 3-1), les deux Dynamo est-allemands, Berlin (0-0, 3-1) puis Dresde (2-0, 1-0), et enfin Tottenham (1-0, 1-2).

Tout n’est pas parfait dans la machine de guerre allemande. Netzer, rattrapé par une hygiène de vie loin d’être irréprochable et distrait par son départ imminent au Real, n’est pas en grande forme. Il ne pourra pas suivre le rythme au milieu mais l’équipe ne peut se passer de ses fulgurances : Weisweiler le place donc en libero-meneur de jeu, à la manière d’un Beckenbauer. Il fait un temps épouvantable sur Liverpool ce soir-là et la pluie tombe sans discontinuer. Après 27 minutes de jeu, Anfield est devenu un immense marécage et l’arbitre, l’Autrichien Erich Linemayr, arrête les hostilités. Linemayr, des Allemands, et un terrain gorgé d’eau : on reverra ce triptyque de manière plus spectaculaire encore un an plus tard, en Coupe du monde, lors d’un Pologne-RFA resté célèbre.

24 heures plus tard, on repart à zéro. Bill Shankly a remarqué que Netzer n’était ni très chaud à aller au duel, ni très à l’aise dans les airs. Il remplace donc Brian Hall en 9 par John Toshack, un véritable buffle au jeu de tête dévastateur et au sens du jeu insoupçonnable sous un tel gabarit. Le changement paie dès la 21e minute quand une remise de la tête de Toshack sur une passe de Chris Lawler offre le premier but à Kevin Keegan. Quatre minutes plus tard, celui-ci a l’occasion de doubler la mise quand Liverpool bénéficie d’un penalty sur une main de Bonhof, mais Kleff arrête son tir. Le Borussia n’est pas venu à Anfield pour défendre : Danner tire sur le poteau quelques minutes plus tard avant qu’une nouvelle remise de la tête de Toshack ne trouve Keegan qui fait mouche d’une dizaine de mètres (2-0, 33e). Les deux équipes se tiennent ensuite en respect jusqu’à la 60e minute lorsque, sur un corner, Netzer, trop occupé à marquer un Toshack dont il a appris à se méfier, laisse libre dans son dos Larry Lloyd qui inscrit le troisième but d’une tête à bout portant. Pas même cinq minutes après, c’est au tour de Gladbach de bénéficier d’un penalty pour une faute de Heighway sur Henning Jensen. C’est Heynckes qui s’avance, mais Ray Clemence repousse à son tour. Plus rien ne sera marqué et les Reds virent en très bonne position à mi-parcours.

Au retour, le 23 mai, le Bökelberg est trop petit – un problème qui plombera d’ailleurs le club jusqu’à la construction du magnifique Borussia-Park en 2004. Trop petit pour satisfaire la demande de places, trop petit pour assurer au Borussia les rentrées financières nécessaires à une époque où les droits TV ne dominent pas encore les budgets, trop petit surtout pour que son ambiance impressionne un club anglais. Mais Netzer va mieux, il a retrouvé son numéro 10 et son assurance, et les Reds vont tout de même passer une très mauvaise première mi-temps. Venus pour contrôler la situation, ils se retrouvent à subir sans pouvoir sortir de leur camp face aux vagues allemandes qui déferlent sans arrêt. À la 29e minute, Heynckes aux six mètres trouve enfin l’ouverture sur un bon service de Rupp depuis l’aile droite. 11 minutes plus tard, le Torjäger du Borussia – il n’y a qu’un seul Bomber en Allemagne, et il est à Munich – double la mise d’un bel enroulé des 16 mètres.

Jusqu’en seconde mi-temps, le Borussia est tout près de réussir son Aufholjagd et pousser Liverpool à la prolongation, mais baisse de pied vers l’heure de jeu. Sans vraiment se montrer dangereux, les Reds arrivent ensuite à desserrer l’étau et maintenir les Poulains loin de leur but jusqu’au coup de sifflet final. 3-0, 0-2 : l’arrêt de Clemence sur penalty à l’aller se sera finalement révélé décisif et Liverpool remporte sa première Coupe d’Europe. Fair-play, le public ouest-allemand applaudit à la fois les vainqueurs du match et ceux du trophée, venus fièrement le présenter à leurs supporters qui ont fait le déplacement. En 1973 comme en 1940, l’Aigle allemand a porté des coups sévères mais n’a pas triomphé. La “base Grande-Bretagne,” désormais forte d’une victoire de plus, a tenu, mais tout le monde est conscient que le duel est loin d’être terminé.

Un penalty arrêté qui vaut bien un but et mérite une petite Coupe

Vidéos

Notes

  1. Group Captain (colonel d’aviation) Peter Wooldridge Townsend (1914-1995), commandant du 85 Squadron pendant la Bataille d’Angleterre, puis aide de camp de Leurs Majestés George VI et Elizabeth II, protagoniste d’un amour impossible avec la princesse Margaret, et écrivain à succès.

  2. Le chiffre de 300 à 350 souvent cité dans l’histoire de la Bataille d’Angleterre est celui de juin 1940. Entre cette date et l’Adlertag, l’industrie britannique et la Royal Air Force ont mené à bien d’énormes efforts de production et de formation.

34 réflexions sur « Les grands duels : Liverpool-Mönchengladbach, un duel d’aigles (première partie) »

  1. Merci Triple G. Je pense que Gladbach est le club allemand que je préfère même si je n’ai vécu que peu des grosses périodes finalement. L’époque Effenberg, Dalhin ou Heiko Herlich, l’éclosion de Reus avec le superbe Juan Arango.

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    1. Tellement fort qu’il était capable d’attirer un joueur anglais du niveau de Keegan. Je suis curieux de savoir comment le HSV a réussi à l’attirer (l’argent ok, mais au-delà, quelle est l’histoire de sa signature ?).

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      1. Le fric donc, Hambourg croulant sous le pognon de ses sponsors Hitachi puis BP.. Les envies d’ailleurs de Keegan, qui avait inséré une clause de départ dans son contrat en signant à Liverpool.. La puissance financière du foot allemand par rapport à l’anglais (le salaire de Keegan sera multiplié par un facteur 20 en RFA!).. Le désintérêt et/ou la méfiance et/ou l’hermétisme des grands clubs espagnols et italiens (ajouter que le footballeur anglais était culturellement peu soluble dans le jeu italien dominant)..

        L’un dans l’autre, qu’il signât à Hambourg était assez logique.. Quel autre grand club eût pu débourser ce montant de transfert, et être suffisamment attractif?

        En Angleterre les clubs ne roulaient pas sur l’or et payaient plutôt mal. De toute façon Keegan voulait manifestement quitter l’Angleterre.

        Et sur le continent, sitôt bouchés les eldorados italien et espagnol, ben..?? Le solde des clubs les plus riches durant les 70’s, c’était Bayern (dont les bilans financiers étaient toutefois catastrophiques), clubs NL, Anderlecht……….

        Problème : les clubs NL (Feyenoord et Ajax avaient été les clubs plus riches au monde au début des 70’s) essayaient alors de se remettre de leurs excès, Anderlecht (top 10-15 financier européen) avait dû renoncer même époque à transférer Malcolm MacDonald, trop cher, et de surcroît Keegan et Rensenbrink risquaient de se marcher sur les pieds dans un rôle, pareillement convoité, d’homme-libre..

        Sinon Hambourg, il ne restait pas grand-monde susceptible d’allonger la monnaie.

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      2. MacDonald à Anderlecht? J’aime bien ce joueur, enfin ce que j’ai pu en voir. Mais il détonnait un peu avec le jeu des Mauves de l’époque, non?

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      3. Complètement!

        Et cependant ça faisait sens, l’Anderlecht des 70’s-80’s était certes un si pas le parangon de feu le petit-jeu rémois, technique et inspiré..mais avec une obsession (car le besoin) d’un solide targetman devant, sur lequel les artistes un cran plus bas pouvaient tourner et s’appuyer!

        C’est dans cet esprit qu’ils transférèrent le phénoménal NL Ruud Geels, le peu glamour et méconnu (mais très utile) Willy Geurts, Kenneth Brylle aussi.. le malheureux géant NL John Van Loen plus tard aussi, j’en oublie.. Jamais le joueur le plus doué, mais toujours un profil fondamental dans leur logiciel-jeu : un type qui pèse, travaille et capable d’explosivité. Le Tottenham de Nicholson, club au jeu singulier aussi, avait de cela aussi en la personne du très travailleur Martin Chivers, peut-être leur joueur le plus précieux.

        Dans cette optique, SuperMac était vraiment la perle rare..mais hors de prix!, même pour un club comme Anderlecht. Il est vrai que les clubs anglais faisaient régulièrement monter les enchères dès qu’un club continental s’intéressait à l’un des leurs (faudrait que je vérifie, mais Newcastle avait demandé, à Anderlecht, au bas mot le triple de ce qu’Arsenal paya pour le signer).

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      4. Juste ajouter un truc : Hambourg était, à bien des égards, la capitale réelle de la RFA.

        Scène culturelle, port, siège des médias……… La ville qui donnait le « la »..sinon sur le plan politique (quoique..)…….. Kif-kif qu’en Belgique d’ailleurs, où en fait (et aujourd’hui plus que jamais) c’est à Anvers que ça se passe.

        J’ai toujours eu (et garde) l’intuition d’une forme de consanguinité entre l’arrivée de Keegan, puis celle de BP comme sponsor ; c’est peut-être d’ailleurs cela qui titillait Verano?? Je n’en fais pas tout-à-fait mon deuil mais je n’ai jamais rien trouvé, bref et faute de grives : je « me satisfais » personnellement de ce que je proposais plus haut, par défaut quoique factuel.

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      5. Pas mal vu sur Hambourg. C’est aujourd’hui encore la ville de l’UE la plus riche en PRB par habitant, après tout. Pendant la guerre froide, c’état un nid d’espions ouvert sur la Baltique (les liens avec les villes hanséatiques de l’URSS n’avaient jamais vraiment disparu) et sur la RDA dans les deux sens. C’était aussi la base du magnat de presse conservateur Axel Springer et de sa guerre idéologique sans merci contre le communisme à l’Est et le gauchisme à l’intérieur. De bons ingrédients pour faire un lieu de pouvoir.

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      6. Merci Alex. De toute manière, en 1977, l’Italie se refusait encore s’ouvrir ses portes aux joueurs étrangers. Bernabéu était encore en vie et refusait tout joueur anglais (sa phrase était quelque chose comme « pour avoir une bonne équipe, il faut deux Argentins et zéro Anglais »).

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      7. Alexandre, je crois qu’il y a plutôt corrélation que lien causal entre l’argent des sponsors du HSV et l’arrivée de Keegan. À mon sens, la cause réelle est la prise de fonctions de Peter Krohn comme président du HSV en 1973. Il avait très bien compris le sens de l’histoire vers le sport-spectacle à l’américaine et a planifié en conséquence : une première vague de sponsorship (la publicité apparaissait tout juste sur les maillots en Bundesliga ces années-là), une équipe compétitive en BL et en Europe en conséquence, la C2 en 1977, puis la deuxième vague BP/Keegan qui a fait du HSV un poids lourd européen, C1 1983 à la clé. C’est parti en vrille après pour des raisons que je n’ai jamais explorées, mais le déclencheur est là.

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    2. Kleff, bof. Il était le numéro 3 en sélection en 1974 derrière Maier et Nigbur, de Schalke. À chaque fois que je regarde des images du Gladbach de ces années-là, je le vois bon sur sa ligne et en un contre un mais mal inspiré ou fébrile dans les airs. Si je me souviens bien, il n’y a pas eu de pointures dans le but des Poulains avant l’arrivée de Kasey Keller au milieu des années 2000. Après, avec lui, ter Stegen, et Sommer, ça se laisse voir. Il y aurait un bon article à écrire sur la manière dont Gladbach a manqué le train de ses succès des années 70 pour devenir un Bayern bis (un grand gardien étant une condition nécessaire mais pas suffisante), mais ceci est une autre histoire.

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  2. Sur l’article, au demeurant fort bien écrit (bravo) : j’ai un faible énorme pour ce Gladbach, quoique sans trop d’illusions quant à la dimension pharmaceutique de leur vivifiant football.. Mais je me vois mal les harrasser sur ce point alors que les preuves sont/étaient accablantes chez d’autres.

    Pour moi et avec Leeds : Gladbach fut la seule équipe alors capable de soutenir le choc physique imposé à ses adversaires par le doping ajacide..mais avec un sacré supplément de caractère et de variété dans le jeu côté Leeds, et de véritable offensivité et de flair (Netzer n’avait pas d’égal à Ajax) du côté de Gladbach.

    Et c’est quand même dingue que ce Gladbach n’ait jamais décroché la C1, tandis que le Bayern en décrocherait trois, sans jamais totalement convaincre ; c’est un hiatus dans l’histoire des compétitions européennes, ça.

    On ne peut que regretter les mauvais sorts institutionnels régulièrement réservés à Leeds et Gladbach ; la gueule des euro-palmarès pour la première moitié des 70’s eût assurément été « quelque peu » différente.

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      1. La plus sympa je n’oserais pas l’affirmer, (très) loin d’avoir fait toutes les villes d’Allemagne, et puis faut voir ce que tu entends par « sympa ».

        Ceci dit je la trouve insoupçonnablement classe, qualité de vie au top et sacrément remise des bombardements de WW2, ce qu’ils ont fait dans le quartier des docks est un modèle du genre. Les plages sur l’Elbe étaient sympa aussi. Ca m’avait paru fort select aussi.

        Rayon qualité de vie Munich est assez extraordinaire aussi, souvenir de m’y être baigné en pleine ville, c’est quand même incroyable. Et tout semble tellement parfait..

        Les gens je sais pas trop : j’ai très vite compris que bosser pour des Allemands n’était pas pour moi (mentalité dominante = petits chefs), et en vacance je cherche le calme – pour ne pas dire la solitude, bref??

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      2. Je connais très peu l’Allemagne mais j’ai bien aimé Düsseldorf.

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      3. C’est juste à côté de Mönchengladbach… as-tu fait un petit tour au Borussia-Park ? Il est propriété du club comme le stade des Lumières pour l’OL, et il est vraiment beau à voir avec les accents lumineux « vert Gladbach » sous le toit.

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      4. Düsseldorf n’a pas grand-chose à offrir comme patrimoine, quasi-rien à dire vrai..et cependant un je ne sais quoi d’élégant.. Les Allemands ont du goût.

        Pour moi faut aller dans le Sud : Regensburg, Passau, Munich, Augsbourg, Würzburg, même Nuremberg.. Le reste je sais pas, mais ces villes-là valent vraiment le détour.

        Au Nord j’ai un bon souvenir de Münster et Lübeck (mais sans plus), Hambourg dans un autre genre donc..

        Dans l’absolu, même bouffe mise à part : ça ne vaut pas la France, z’êtes hors-concours.

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      5. J’y avais passé deux jours pour le boulot et j’avais bien aimé les bords du Rhin, souvenir de jolies maisons. Et une ambiance sans prise de tête. Court pour juger sans doute.

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      6. De l’Allemagne je ne connais, comme grande ville, que Cologne, et comme petite ville, que Constance.

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  3. La Bavière est particulièrement belle de manière générale, de ce que j’ai vu c’est par là que j’irais/retournerais en vacances en Allemagne. Mais c’est vite un sacré budget.

    Sinon je passe un WE sur deux parmi les lacs et vieux volcans de l’Eifel en été, à la frontière belge : à part la bouffe tout est toujours top et réglé comme du papier à musique, très reposant – c’est ce que j’apprécie en Allemagne..mais comme touriste, hein!

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  4. …tu sais que football et vie sont injustes quand ce M’gladbach n’a pas remporté la Coupe des Champions et que le Bayern, si.

    PS: pour Keegan, il a dit lui-même qu’il y avait l’attrait financier mais aussi que l’attitude de Liverpool (dirigeants et supporters, ce qui est assez remarquable) l’avait convaincu de partir sans regret.

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