Les grands duels : Liverpool-Mönchengladbach, un duel d’aigles (seconde partie)

Ils ont fait la légende des compétitions internationales. Ils ont déchaîné les passions et déchiré les familles. Ils ont rythmé les règnes et ponctué les changements d’époque. Chaque mois, P2F évoque pour vous l’un des grands duels à répétition de l’histoire du football. Aujourd’hui, suite et fin de la chronique des Liverpool-Mönchengladbach qui ont marqué les années 1970.

1977 : Le jour le plus dur

The Hardest Day. C’est ainsi que les historiens militaires désignent le 18 août 1940, le sixième jour de l’offensive aérienne commencée avec l’Adlertag, celui où, pour la première fois de la Bataille d’Angleterre, les pertes s’équilibrent et atteignent un niveau qui met en danger la survie de la Royal Air Force. Pour le Liverpool Football Club et le Borussia VfL 1900 Mönchengladbach e.V., lancés dans leur duel sans merci des années 1970, le jour le plus dur est arrivé aussi : 90 minutes et plus si affinités le 25 mai 1977, à Rome, Coupe des Clubs champions européens en jeu.

Après 15 ans de progrès incessants, l’heure de Liverpool semble avoir sonné. Tenant de la Coupe de l’UEFA, remportée l’année précédente face au FC Bruges, il a successivement éliminé les Crusaders de Belfast (2-0, 5-0), Trabzonspor (0-1, 3-0), l’AS Saint-Étienne (0-1, 3-1), et le FC Zürich (3-1, 3-0) pour atteindre sa première finale de la “grande” Coupe d’Europe. Bob Paisley, qui a remplacé sur le banc Bill Shankly parti à la retraite en 1974, a rajeuni l’équipe en la saupoudrant d’une nouvelle génération de tout premier ordre. Les Phil Neal, Ray Kennedy, Jimmy Case, ou autres Terry McDermott ont rejoint les “anciens” de 1973 et sont venus faire des Reds un bloc indestructible qui ne présente quasiment aucune faiblesse. Il leur faut toutefois composer avec un calendrier infernal qui leur a fait disputer 17 matchs en quatre semaines avant celui de Rome, y compris une autre finale, celle de la FA Cup perdue (1-2) contre Manchester United. Mais Kevin Keegan est en grande forme et tient à finir en beauté avant son départ pour Hambourg.

Mönchengladbach aussi a remporté la Coupe de l’UEFA, deux ans plus tôt, face au FC Twente (0-0, 5-1). Sous la baguette de Weisweiler d’abord puis d’Udo Lattek après 1975, l’équipe a elle aussi réussi la difficile transition au départ de Günter Netzer et quelque peu rajeuni son effectif. Wolfgang Kneib a succédé à son presque homonyme Kleff dans le but, Rainer Bonhof s’est affirmé au milieu comme l’un des meilleurs “box-to-box” du monde, déchargé du travail défensif par un jeune numéro 6 nommé Uli Stielike, Jupp Heynckes navigue toujours dans la stratosphère des buteurs, et surtout le Danois Allan Simonsen a explosé en attaque. Intenable sur son aile droite, il a été décisif tout au long d’un parcours européen où le Borussia a éliminé l’Austria de Vienne (0-1, 3-0), le Torino (2-1, 0-0), le FC Bruges (2-2, 1-0) et le Dynamo Kiev (0-1, 2-0) pour parvenir en finale. Tous les observateurs s’accordent cependant à penser que celle-ci vient un peu tard dans le cycle de cette très belle équipe dont certains cadres (Vogts, Wohlers, Wimmer) ont atteint ou dépassé la trentaine.

Après 20 premières minutes assez équilibrées, ce sont les Allemands qui tirent les premiers avec une lourde frappe de Bonhof, de 25 mètres, qui vient s’écraser sur le poteau de Clemence. Petit à petit, pourtant, Liverpool prend le dessus et ouvre assez logiquement la marque à la 27e minute par Terry McDermott, très bien servi en profondeur dans la surface par Steve Heighway. Les Reds gardent ensuite le contrôle du match sans que la mi-temps change rien à l’affaire, mais Gladbach va égaliser contre le cours du jeu à la 52e minute. Une grosse erreur de Jimmy Case profite à Simonsen qui entre dans la surface sur la gauche et fusille Clemence d’une superbe lucarne opposée. Ce but donne un coup de fouet aux Allemands qui commencent un quart d’heure de temps fort. Sur un excellent centre de Wimmer, Simonsen se retrouve seul aux six mètres devant Clemence mais rate sa tête. Deux minutes plus tard, le gardien anglais se troue sur un centre mais Simonsen, surpris, n’en profite pas. Sur un contre impeccable après une attaque des Reds, Simonsen, encore lui, lance Stielike qui se présente seul devant Clemence mais perd son duel.

La chance de Gladbach est passée. À la 65e minute, Heighway tire un corner impeccable et Tommy Smith, étrangement seul aux six mètres, redonne l’avantage aux Reds d’une tête puissante au premier poteau. Le ressort des Allemands est cassé et la fin de match sera entièrement à l’avantage des Anglais, emmenés par un intenable Keegan qui met la défense allemande au supplice. Après que Heighway s’est vu refuser un penalty pour une faute pourtant flagrante de Bonhof, c’est le King lui-même qui pousse Berti Vogts à la faute dans la surface à la 83e minute. Phil Neal transforme le penalty sans trembler, le match s’achève sans autre événement notoire, et Liverpool décroche sa première Coupe des Champions. Une nouvelle fois, l’Aigle allemand s’est cassé le bec sur une opposition britannique résolue et supérieurement organisée. Mais contrairement à 1940 où la Luftwaffe peut (et va) revenir le lendemain, rien ne vient menacer cette fois-ci la suprématie continentale qui s’annonce pour les Reds. Ce jour qu’on attendait comme le plus dur ne l’aura finalement pas été tant que ça.

Tommy Smith, une tête à mettre tout le monde d’accord

1978 : Battle of Britain Day

“Cette date est le sommet.” Ainsi Winston Churchill résume-t-il le soir même ce 15 septembre 1940 qui est aujourd’hui l’anniversaire officiel de la Bataille d’Angleterre. Dans un dernier effort pour s’assurer la suprématie aérienne et rendre possible l’invasion par la Wehrmacht, la Luftwaffe lance tout ce qui lui reste – plus de 1100 appareils tout de même – sur Londres pour y attirer et détruire la Royal Air Force. La dynamique est la même lorsque le tirage oppose de nouveau Liverpool et Mönchengladbach en demi-finale de la Coupe des Clubs champions européens 1977-1978, 11 mois seulement après Rome.

Les Reds, tenants du titre, sont plus sereins que jamais bien qu’ils aient dû céder le pas en First Division à l’étonnant Nottingham Forest de Brian Clough. Les arrivées de Graeme Souness au milieu et Kenny Dalglish sur le côté droit de l’attaque ont fait mieux que compenser le départ de Keegan pour Hambourg. Le reste de l’équipe est inchangé, toujours au top physiquement et désormais doté d’une impressionnante maturité collective. Après le forfait de son adversaire albanais au premier tour, Liverpool a éliminé le Dynamo Dresde (5-1, 1-2) puis Benfica (2-1, 4-1) sans être inquiété. Le Borussia, lui, semble aussi à bout de souffle que l’était la Luftwaffe au matin de ce fameux 15 septembre. Certes, il n’a échoué pour le titre en Bundesliga face au FC Cologne qu’à la différence de buts(1). Mais Kleff, qui a repris sa place à Kneib, ne respire pas la sérénité dans le but, les Hannes, Vogts, Wimmer ou autres Heynckes accusent le poids des ans, Stielike est parti au Real, et la relève ne suit pas tout à fait, malgré les débuts prometteurs des ailiers Ewald Lienen et Karl Del’Haye. En Coupe d’Europe, les Poulains ont donné le change face au Vasas Budapest (3-0, 1-1) et à l’Étoile rouge de Belgrade (3-0, 5-1), mais ont souffert en quarts contre le Wacker Innsbruck (1-3, 2-0). Plus encore que l’année précédente, les faveurs des pronostics vont aux Reds qui ont en outre l’avantage de recevoir au retour.

Le Borussia joue désormais ses grands matchs au magnifique Rheinstadion de Düsseldorf, construit pour la Coupe du monde 1974 et nettement plus grand que le Bökelberg. C’est un gros progrès, mais avec la piste d’athlétisme qui éloigne le public des joueurs, ce n’est toujours pas Anfield. De plus, ce 29 mars 1978, Udo Lattek doit composer avec l’absence d’Allan Simonsen, blessé et remplacé par Del’Haye. Comme cinq ans plus tôt, les Poulains partent à l’attaque dès le coup d’envoi, mais la créativité leur fait cruellement défaut pour déstabiliser la défense anglaise. Il faut un coup de pied arrêté, à la 28e minute, pour débloquer la situation. Un corner tiré de la gauche par Bonhof et prolongé de la tête par Carsten Nielsen aboutit sur Del’Haye au second poteau qui remet en retrait pour Hannes, lequel marque en force au point de penalty.

Les Reds reprennent ensuite la main. Hormis quelques tirs contrés ou mal cadrés, leur seule frayeur vient de leurs propres rangs quand Ray Kennedy rate un dégagement de la tête et expédie la balle sur le poteau de son propre gardien. À deux minutes de la fin, ils vont assez logiquement égaliser : Kulik manque son dégagement sur une passe en profondeur de Case à l’angle de la surface, la balle revient sur Dalglish qui centre depuis l’aile gauche, et le remplaçant Johnson égalise d’un bon coup de tête aux six mètres. On croit déjà au résultat nul quand, dans le temps additionnel, les Poulains obtiennent un coup franc à 20 mètres que Bonhof transforme d’une frappe surpuissante, un peu aidé par un Clemence mal inspiré sur l’affaire. Le match s’est emballé d’un coup : sur l’engagement, Dalglish, signalé à tort hors jeu, vient fracasser le poteau de Kleff. La victoire reste finalement aux Allemands, mais tout le monde sait déjà que la qualification ne devrait pas échapper aux Anglais.

Bonhof : quand il frappe, il troue son vis-à-vis

Le 12 avril, dans un Anfield en fusion, il ne faut que six minutes aux Reds pour trouver la faille. Kenny Dalglish, superbement servi par Souness sur l’aile droite, envoie un centre impeccable vers Ray Kennedy qui prend le dessus sur Bonhof et marque d’un massif coup de tête. Les Allemands sont complètement asphyxiés par le champion d’Europe qui, loin de gérer sa qualification virtuelle, continue à aller de l’avant, construisant au sol dans le meilleur style continental jusqu’aux abords de la surface puis finissant l’attaque dans les airs de manière toute britannique. C’est ainsi que Liverpool double la mise à la 34e minute : un nouveau centre de Hughes trouve Kennedy au point de penalty qui remet de la tête en retrait vers Dalglish, lequel ne se fait pas prier et marque à ras de terre entre une forêt de jambes allemandes. Hormis une tête molle de Lienen sans danger pour Clemence, les Poulains n’ont rien à opposer ni avant, ni après la mi-temps. Les Reds ont une emprise absolue sur la rencontre et marquent logiquement un troisième but 10 minutes après la reprise : Ray Kennedy, omniprésent au milieu, trouve aux 16 mètres Jimmy Case qui entre dans la surface, crochète vers l’intérieur, et fusille Kleff d’une sacoche sous la barre. Gladbach n’aura jamais existé dans un match dont les locaux contrôlent tranquillement la fin pour s’ouvrir les portes d’une deuxième finale de C1 consécutive. Comme 48 ans plus tôt après un combat titanesque de l’aube au crépuscule dans le ciel de Londres, l’Eagle de Sa Majesté a vaincu l’Adler germain et les Anglais restent maîtres chez eux, pour de bon cette fois-ci.

Épilogue

Le duel d’aigles est terminé : Liverpool et Mönchengladbach ne se sont plus affrontés depuis, pas plus que ne l’ont fait la RAF et la Luftwaffe après le leur. En 1978 comme en 1940, la victoire des Anglais a été décisive. Les Reds vont remporter leur deuxième C1 le mois suivant face au FC Bruges, puis deux autres en 1981 et 1984 avant d’entrer dans la légende du football un soir de mai 2005 à Istanbul. Ils vont aussi ouvrir une formidable série anglaise avec huit finales de Coupe des Champions en neuf ans, sept victoires dont six d’affilée, et l’installation durable de l’Angleterre au sommet du football de club mondial après la parenthèse du Heysel. Les Poulains, eux, finiront leur âge d’or en beauté en remportant la Coupe de l’UEFA en 1979, en atteindront de nouveau la finale l’année suivante, iront par la suite de moins en moins loin en Europe, puis n’y iront plus du tout avant de s’enfoncer inexorablement au classement et de descendre en 2. Bundesliga en 1999. Aujourd’hui, ils naviguent en milieu de tableau de la Bundesliga tandis que Liverpool figure toujours aux avant-postes d’une Premier League richissime et jalousée. Whisky en main dans leurs loges d’Anfield, les anciens Reds des chocs légendaires des Seventies admirent le spectacle de premier choix offert par leurs successeurs et peuvent reprendre à leur compte, à bon droit, la phrase immortelle de Sir Winston : « Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few. »(2)

Vidéos

Finale de la Coupe des Champions 1976-1977: https://www.youtube.com/watch?v=T1aGpa_6ra8

Demi-finale de la Coupe des Champions 1977-1978:

Notes

  1. L’incroyable 12-0 passé au Borussia Dortmund à la dernière journée ne suffit pas à rattraper le retard sur Cologne, sacré pour trois petits buts seulement.
  2. « Jamais, dans l’histoire des conflits humains, tant de gens n’ont dû autant à si peu ». Discours aux Communes, le 20 août 1940.

31 réflexions sur « Les grands duels : Liverpool-Mönchengladbach, un duel d’aigles (seconde partie) »

  1. Ma grand-mère bruxelloise me disait toujours qu’un Anglais vaut deux Allemands, pour une fois que ça se vérifie en football j’en profite pour la placer.

    De tête, Ray Kennedy est décisif dans chacun de ces matchs. Dans l’absolu et pour ma part, un tout grand du foot anglais postwar : hyper-complet, terriblement précieux, toujours dans les bons coups, défensifs comme offensifs.. Le rêve pour un entraîneur.

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      1. Ray Kennedy n’a joué en selection qu’entre 76 et 80. C’est court pour un joueur aussi important à Arsenal et Liverpool. Des raisons particulières?

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      2. Pas vraiment en cour, et le fait qu’il manqua notoirement d’une haute estime de lui-même n’a pas dû aider, ce n’était pas du tout un tempérament vindicatif ni fort en gueule, plutôt un guerrier totalement dévoué à quelque cause supérieure.

        Il y avait par ailleurs un sacré client/concurrent en la personne de Trevor Brooking..et peut-être aussi (hypothèse toute personnelle) une question d’équilibres à trouver/respecter d’entre clubs ? J’y pense car, à l’époque : l’équilibre des forces en présence était sacré encore en Angleterre, hors de question qu’un club semblât sur un point ou l’autre d’un chouia avantagé (ce qui était parfois source d’injustices), bref??

        Mais dans l’absolu c’est incompréhensible, il fut au top toute la décennie durant, déjà à Arsenal………..et ce malgré de premiers symptômes de sa maladie de Parkinson dès..1970!!! (l’état d’épuisement qui était déjà le sien après-match passait déjà pour anormal, le signe de quelque chose qui dysfonctionnait dans son organisme) Ce qui, personnellement, me rend d’autant plus admiratif de ce joueur en tous points exceptionnel – au privé il y eut des histoires moins glorieuses dans sa vie de couple mais, à sa décharge peut-être, Kennedy était régulièrement sujet à hallucinations du fait des traitements lui-infligés pour contenir son Parkinson.

        Il me semble qu’il était le joueur tenu en la plus haute estime par Paisley, lequel affirma plus tard qu’aucun autre joueur de Liverpool n’avait été autant sollicité que lui par des clubs tiers. Mais quand tu ne fais rien de particulier pour te mettre en avant, ne fais rien pour tirer à toi la couverture médiatique et la gloriole………. D’aucuns ont excellé à ce registre, ce qui surdimensionna leurs valeur et contributions réelles..et d’autres pas……

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      3. De manière générale et pour les 70’s, Dip et moi échangions là-dessus je ne sais plus trop où : il y eut beaucoup de bizarreries en matière de sélections nationales chez les Anglais à l’époque : que de joueurs dominants en championnat et que toutefois l’on vit à peine, quasiment jamais, en sélection.. C’est un reproche constant, dans la bouche des commentateurs de cette époque. Kennedy ne fut pas le plus mal loti quoique, au vu de ses accomplissements, de sa polyvalence et de la classe naturelle qui le mettait très au-dessus de la mêlée.. Ca reste difficilement compréhensible.

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      4. Après j’arrête mais encore 2-3 trucs qui me reviennent. Ce sera de tête mais fidèle sur le fond/essentiel.

        Etait-ce Paisley? Ou plutôt Shankly, lequel l’avait convaincu de signer à Liverpool (de surcroît pour un montant qui aujourd’hui ferait sourire), chose que Kennedy fit le jour même du départ de Shankly, comme un passage de témoin symbolique? Toujours est-il que l’un ou l’autre évoqua Kennedy comme le joueur le plus sous-estimé de l’Histoire de Liverpool – ce qui me paraît difficilement contestable.

        Et Shankly avait quant à lui affirmé que Kennedy serait ce joueur qui permettrait au jeu de Liverpool de gagner en richesse, en maturation (NB : voilà une voie de développement qui aura fort vraisemblablement procédé d’un brainstorming).. C’est sous Paisley que le logiciel-jeu de Liverpool se sera enrichi au niveau du passing-game, se sera sophistiqué, permettant à l’équipe d’élargir sa gamme et de devenir pleinement dominant et entreprenant…………..mais cela aurait-il été possible sans un joueur de la trempe de Kennedy, doté de son aisance technique, de sa qualité de passe, de sa capacité à casser les lignes?

        Au petit jeu des 11 éternels, et en me bornant à ce que j’ai vu : Kennedy est le premier nom qui me vient d’instinct à l’esprit. Et guère de doute que Shankly et Paisley le citeraient aussi parmi leur 11 si on leur demandait aujourd’hui leur avis.. Et cependant avais-je lu qu’un pool de supporters liverpuldiens ne le citait guère que vers la 25ème ou 30ème place des joueurs qui, de tête, firent « trembler le kop »?? C’est très injuste.

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      5. De toutes les lignes médianes survenues dans l’Histoire du club, vieille lecture : Kennedy-Souness-McDermott-Case semble être majoritairement tenu pour ce que le club a concomitamment connu de mieux.

        McDermott, encore un qui a développé des troubles neurologiques, de la démence même………. Le passif des joueurs anglais des 70’s est pour le moins interpellant sur ce point.

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      1. J’y préfère Kennedy : davantage d’élégance et d’aisance technique.

        Mais ce genre de joueurs, Kuyt et compagnie : tu peux aller à la guerre avec, les yeux fermés.. J’aurais par exemple bien aimé qu’on en ait l’un ou l’autre avec les Diables ces dernières années, or depuis la retraite de Fellaini ce fut le néant à ce registre.

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  2. Udo Lattek, Hennes Weisweiler, deux grands noms de Gladbach qui ont bien des difficultés du côté de Barcelone. J’ai bien en tête les conflits entre Hennes Weisweiler et Cruyff mais me souviens plus trop de la relation entre Maradona et Lattek…

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    1. Lattek ne voulait pas de Diego qui était le choix de Nuñez. Mais l’Allemand était déjà fragilisé après avoir écarté Migueli une bonne partie de la saison 1981-82 et l’avoir rappelé pour les derniers matchs dont la finale de C2 contre le Standard. Donc il s’était incliné devant le désir présidentiel avant d’être viré pour laisser la place à Menotti, alors très proche de Diego.

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  3. Lors des 3 duels, c’est le physique surpuissant de Liverpool qui a fait la différence. Les allemands étaient carbonisés dès la 70e, pas du tout habitués à du corps-à-corps intense, bestial et très bien organisé.

    Il y avait un petit ailier blondinet qui pour moi était merveilleusement doué chez les allemands : Kalle (Karl-Heinz) Del’Haye. Il se déplaçait très vite, avait une très belle technique et rendait chèvres tous les défenseurs. Mais malheureusement, il n’était pas toujours titulaire. Avec E. Lienen, c’était la plus belle paire d’attaquants de la 1. Bundesliga.

    Des années plus tard, se reformera au Borussia, une autre paire exceptionnelle : Frank Mill et Kurt Pinkall.

    Pour reprendre la discussion sur les villes allemandes : Berlin sera toujours mon premier choix, tellement de choses à voir et à faire (nature, culture, sorties, etc.) même avec un petit budget. La Bavière bien sûr magnifique (Munich, Passau, Nürnberg) mais assez chère. Plus à côté de chez nous, Freiburg im Breisgau est une très jolie ville, jeune et très verte.

    Hambourg, belle ville de plaisirs et d’eau, mais il pleut beaucoup. J’ai aussi beaucoup aimé Stuttgart Heidelberg.

    Par contre, Dortmund, Frankfurt et Hannover sont bien moches.

    Pour l’Euro 24, je cherche un point de chute : j’ai envie de visiter l’est : Leipzig et Dresden, en partant de Berlin.

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    1. Oui, ce n’est plus vraiment, du tout même, la même équipe qu’au début des 70’s (époque à laquelle ils avaient un peps singulier), ces Poulains-là semblaient un peu rouillés.

      Dortmund, Francfort, Hannovre…… RAS, circulez en effet!

      Freiburg est effectivement charmante, et verte dans tous les sens du terme : ville-pionnière dudit développement durable, lequel chez eux n’est pas que du blabla.

      Ah, une ville magnifique, j’oubliais : Bamberg!……mais c’est encore dans la moitié Sud que ça se passe, donc.

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      1. Coeck était balaise mais un cran en-dessous je pense… Je me souviens que le Sportschau avait mesuré sa force de frappe et qu’on tournait à 115 km/h, quelque chose du genre ?
        Je me souviens aussi que le grand Ray, à qui on avait évidemment fait le reproche de s’être poussé, avait rétorqué que le mur n’avait pas été irréprochable non plus 🙂

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      2. Oui, Coeck me semble aussi avoir été un cran en-dessous pour la vitesse imputée à ses tirs. Mais à part lui je ne vois personne qui approchât alors les missiles de Bonhoff??

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      3. Ah oui, Haan aussi. M’était sorti de la tête celui-là, pourtant pas faute d’avoir pensé à mes voisins.

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      4. Plus fuyante et moins sèche dans mes souvenirs, pas tout-à-fait le même registre.

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