Tanabata – Let’s Rock Sendai ! (6/6)

Focus aujourd’hui sur les supporters du Vegalta Sendai à l’occasion de ce dernier épisode de notre série Tanabata. Des supporters qui se démarquent de ce qui se fait au Japon, et même dans le monde, tant par la fidélité qu’ils éprouvent envers leur club que par les chants et encouragements qu’ils entonnent à l’occasion des rencontres. Au Yurtec Stadium, l’air de la guitare électrique se fait sentir.

Qui sont les meilleurs supporters au Japon ? Beaucoup répondront sans doute ceux des Urawa Reds Diamonds ou du Gamba Ôsaka. Les plus avertis penseront peut-être à ceux de l’Albirex Niigata, du Kawasaki Frontale, des Yokohama F. Marinos ou du Sanfrecce Hiroshima. Les fidèles lecteurs de P2F parleront peut-être de ceux de Matsumoto Yamaga. Mais Sendai sera rarement la réponse donnée en premier lieu. Pourtant le Vegalta a aussi beaucoup de bons arguments à faire valoir. A commencer par la fidélité indéfectible des habitants de la ville, qui sont souvent très nombreux à accompagner le club à l’extérieur. Aussi bien en première qu’en deuxième division, ce sont souvent des vagues de vêtements jaunes qui déferlent dans les stades des clubs recevant l’équipe de Sendai. Mais plus que la présence en déplacement, c’est surtout la variété et la qualité des encouragements qui caractérisent les supporters du Vegalta, et notamment le principal groupe ultra : la Heaven Sendai.

Les fondateurs, grand amateurs de musique rock et punk, ont dès la création du groupe à la fin des années 90 insufflé cet état d’esprit rebelle, insouciant et déjanté aux tribunes qu’ils occupent. Mais la marque de fabrique de la Heaven, c’est celle d’avoir créé des encouragements reprenant des airs très connu de rock et de punk, venant du Japon comme de l’étranger. Alors que dans le football nippon, la quasi totalité des groupes de supporters se contente de reprendre des chants européens et sud-américain, les fans de Sendai ont fait le choix de l’originalité totale. Le résultat donne au Yurtec Stadium une atmosphère unique au monde qui ravira sans nul doute les amateurs de musique. Voici un petit florilège de ce que l’on peut entendre lorsque joue le Vegalta Sendai.

Take me home, country roads – John Denver

Le titre de John Denver n’est peut-être pas la chanson la plus « punk » pour démarrer cette liste, mais elle reste néanmoins un incontournable pour les supporters de Sendai. Et pour cause, avant même la création du groupe ultra de la Heaven, les fans de ce qui était alors encore appelé le Brummel Sendai entonnaient déjà le nostalgique air de Take me home, country roads. Classique de la musique country américaine, la chanson s’est vue être interprétée et réinterprétée à travers le temps. Mais c’est en 1995 que le public nippon la découvre vraiment avec sa reprise en langue japonaise dans le film Si tu tends l’oreille du studio Ghibli. Depuis, les fans du Brummel/Vegalta accompagnent systématiquement l’entrée des joueurs sur le terrain par cet air familier et simple. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’est surtout en 2011, un mois et demi après le Grand tremblement de terre du Tôhoku, que la chanson va prendre une dimension particulière pour les habitants de Sendai. Alors que la ville est encore meurtrie par les événements, les supporters présents à Kawasaki pour le premier match de la saison se prennent par la main avant de chanter Take me home, country road, dont les paroles célébrant les montagnes, les rivières et les nombreuses forêts de la Virginie occidentale pourraient en partie faire penser à la région du Tôhoku. Main dans la main, les supporters de Sendai reprennent la chanson ensemble, qui devient instantanément un des hymnes officieux du club, et l’une des images les plus marquantes de l’état d’esprit de résilience du peuple japonais.

Swingin’ Nippon – Kishidan

Plus récent que la plupart des autres groupes abordés ici, Kishidan est formé en 1997 et est encore existant aujourd’hui dans le paysage audiovisuel japonais. Il est pour le coup parfaitement représentatif de ce que l’on pourrait appeler une « Japaniaiserie » : un look totalement fun et déjanté, mêlant uniformes scolaires rétros et coupes de cheveux rappelant la délinquance juvénile des années 80, et un répertoire énergique, coloré et bon enfant. Le groupe se rend notamment célèbre chez les fans de culture pop japonaise par l’apparition de leurs titres dans des anime comme Naruto Shipuden, ou dans la série pour enfant Kamen Raider. La chanson Swingin’ Nippon est la principale de leur troisième single sorti en 2003 et contient plusieurs hommages au célèbre manga Jojo’s Bizarre Adventures. Chez les fans de Vegalta, le titre fut repris d’abord comme une chanson pour un seul joueur (c’est habituel dans les stades japonais, la plupart des joueurs ont un chant personnalisé) : Shingo Kumabayashi, éphémère joueur du Vegalta entre 2006 et 2007. Même si ce milieu de terrain eut un passage assez quelconque, lorsque celui-ci revint pour la première fois au Yurtec Stadium avec sa nouvelle équipe des Tokushima Vortis, les supporters Jaune et Bleu entonnèrent sa chanson, sur l’air du groupe Kishidan, émouvant Kumabayashi jusqu’aux aux larmes.

2007 fut alors la dernière fois pensait on que l’on entendrait du Kishidan à Sendai. C’était sans compter sur le Grand tremblement de terre du Tôhoku. Lors du match à Kawasaki, les fans du Vegalta entonne la chanson en remplaçant le mot « Nippon » par « Sendai ». Les paroles de la chanson originale résonnent en effet plutôt bien dans les malheurs qui les frappent à ce moment là :  » Swinging Sendai à jamais ! Ton sourire le déclenche ! Tes larmes le déclenchent ! Mon cœur tremble ! Tellement de chaleur qu’on a l’impression d’être brûlé ! Pour que nous puissions vivre sans baisser la tête de honte« . Quelques semaines plus tard, le 12 mai 2011, le groupe Kishidan publie une reprise de sa chanson, où le slogan « Swingin’ Nippon forever » devient « Standing Sendai forever » : Sendai, à jamais debout ! Immédiatement, les supporters s’approprient cette reprise et l’ajoutent à leur répertoire. Et le 2 juillet, dans l’avant match, Kishidan s’invite au Yurtec Stadium pour interpréter cette nouvelle chanson. Chanson qu’ils chantent depuis à chaque fois qu’ils viennent faire un concert dans la région, et qui représente pour les supporters du Vegalta un hymne à la résilience, footballistique, ou dans la vie.

SRANDING’ STANDING’ SENDAI FOREVER
きっかけはお前のゴール (kikkake wa omae no gôru)
杜の都から (mori no miyako kara)
世界中を照らせよ (sekai chû wo teraseyo)
こぶしを握って戦う仲間たちよ (kobushi wo nigitte tatakau nakamatachi yo)
SRANDING’ STANDING’ SENDAI FOREVER
ヒーローになるときそれは今 (Hîrô ni naru toki sore wa ima)
震えるぞハート(furueru zo hâto )
燃える尽きるほどヒート(moeru tsukiru hodo hîto)
俺達の仙台オー (Oretachi no Sendai oh !)

Ai Olando – AURA

Le groupe AURA n’aura eu qu’une carrière assez brève comparé à beaucoup d’autres (1986 à 1992, dont seulement quatre années sous un label majeur) mais qui aura tout de même marqué les esprits de la scène rock japonaise. Musicalement, le style n’est peut être pas le plus original, diront sans doute les spécialistes, mais c’est visuellement que AURA se démarque, en tant que pionnier du Visual Kei. Ce mouvement emblématique du Japon des années 90 est moins un style de musique qu’un ensemble de codes d’apparence : maquillage prononcé, coupes de cheveux aux couleurs vives, vêtements élaborés et surtout des personnages dont il est à priori difficile de savoir s’il s’agit un homme ou d’une femme (un trait qui prend sa source dans le théâtre Kabuki, où les rôles féminins étaient interprétés par des hommes). En résulte un visuel créatif, coloré proche de l’anime, atypique du Japon, pays dont le Visual Kei est vite devenu indissociable. AURA doit notamment sa notoriété à un concert sauvage organisé en 1986 dans le quartier tokyoïte de Harajuku, provoquant la stupeur et la panique des locaux, peu habitués à ce genre de « troubles à l’ordre public ». Au point que la police anti-émeute a dû intervenir. La reprise de Ai Olando, le titre le plus connu du groupe, est l’un des chants les plus appréciés par les supporters du Vegalta, qui l’entonnent souvent avant de quitter le stade, comme pour se dire au revoir. A noter également qu’AURA, bien qu’officiellement séparé, se reforme de temps en temps pour performer… au Yurtec Stadium. Symbolisant le lien unissant désormais le groupe et les supporters du Vegalta.

ベガルタ仙台 (Vegalta Sendai)
築きあげよう (Kizuki ageyô)
時を越えて (toki wo koete)
君と僕らの一番のメッセージ (kimi to bokura no ichiban no messêji)
オー仙台 (Oh Sendai !)
We are feelin’ love together 
輝き放つ空の下 (Kagayaki hanatsu sora no shita)

Denko Sekka – The Blue Hearts

Actif entre 1987 et 1995, le groupe The Blue Hearts est sans doute inconnu en Occident, mais est l’une des plus grandes références en matière de musique punk japonaise et reste encore très populaire de nos jours. Leurs chansons figurent même parmi les plus chantées dans les karaokés de l’archipel, ce qui n’est pas rien dans un pays où cette activité est une vraie institution. L’influence et la notoriété du groupe furent telles qu’un film lui rendant hommage est sorti en 2005 : Linda Linda Linda de Nabuhiro Yamashita, et met en scène des lycéennes formant un groupe pour interpréter les titres les plus connus de The Blue Hearts. Parmi ceux-ci, on retrouve Linda-Linda (1987), Train-train (1988), 1000 no violin (1993), Boku no migite (1995), ou encore donc Denko sekka (1988). Cela semble donc presque logique que des mordus de rock comme les ultras de la Heaven Sendai aient repris un des nombreux titres cultes de la discographie de ce groupe mythique.

ベガルタ仙台 ! ベガルタ仙台 ! (Vegalta Sendai ! Vegalta Sendai !)
俺達と勝利をつかもう (oretachi to shôri wo tsukamô)
ベガルタ仙台 ! ベガルタ仙台 ! (Vegalta Sendai ! Vegalta Sendai !)
ゴールを狙って (gôru wo neratte)
駆け抜けろ (kake nukerô)

Yacchimae Popstar – COBRA

Le groupe COBRA a connu plusieurs pauses et périodes actives, mais principalement sa première entre 1982 et 1991 qui fut la plus marquante en terme de notoriété. Grandement inspiré par ce qui se faisait au Royaume-Uni lors de la décennie précédente, notamment par Cockney Rejects, le groupe originaire d’Ôsaka fut l’un des importateurs au Japon du style « Oi! », sous-genre de la musique punk, se considérant comme en opposition avec les autres styles plus feutrés du mouvement (et a la réputation, il est vrai, d’attirer un public assez peu fréquentable). La chanson Yacchimae Popstar vient de l’album Captain Nippon sorti en 1990.

オイラと来いよ (Oira to koi yo )
ベガルタ仙台 (Vegalta Sendai)
さぁ ナンバーワン (sa Number one)
Go with the Wind !
Over the topper
つかめるさお前と (tsukameru sa omae to)
風とともに行こうぜ (kaze to tomo ni ikô ze !)

We’re not gonna take it – Twisted Sister

En mars 2011, alors que le monde regarde avec horreur les effets du désastre qui a frappé le Japon, et que les soutiens affluent de toutes parts, une vidéo commence à circuler sur ces réseaux sociaux qui gagnent de plus en plus de poids. On y voit les supporters du Vegalta à l’extérieur, dans le stade du Yokohama FC, encourageant leur équipe sur un air bien connu des amateurs de rock. Si l’on devait définir ce club en quelques minutes, cela serait sûrement avec cette vidéo.

« This is our life ! This our soul ! »

Difficile de mieux résumer ce que signifie être un ultra du Vegalta Sendai que par ces mots présents dans la cultissime chanson We’re not gonna take it du légendaire groupe Twisted Sister. Aller dans la tribune occupée par la Heaven Sendai, c’est être prêt à sauter, à chanter, à suer, à faire des pogos comme dans un concert underground, à se laisser porter par la passion et l’envie de liberté, … Bref, aller au Yurtec Stadium, c’est hurler « I wanna rock ! » (ROCK !!!)

ベガルタ仙台(Vegalta Sendai)
Go !
行くぜ仙台 !
(Iku zo Sendai !)
俺達と共に (Oretachi to tomo ni)
Ready Go !

The Lambrusco Kid – Toy Dolls

Plus de 40 ans que les lunettes de soleils des Toy Dolls peuvent être admirées sur scène ! Autre figure majeure du punk-rock britannique des années 80-90, le groupe originaire de Sunderland a connu bien des changements dans sa composition, mais Olga, chanteur et guitariste, est encore là, et sera probablement encore là pour longtemps. Leurs prestations souvent loufoques ont parfois amenés les Toy Dolls a être qualifiés de principaux représentants du « Punk pathétique » (un sous-genre très imbibé d’humour) et ont été une source d’inspiration pour toute une génération de groupes dits ‘fun-punk » comme The Offspring, Sum 41 ou NOFX.

ベガルタ仙台 (Vegalta Sendai)
Just Going Now
さぁゆけともに (sâ yuke tomo ni)
Sendai Let’s go !
闘い歌を (takai uta wo)
ひびかせよう(hibikaseyô)
いざゆけともに (izayuke tomo ni)
Sendai Let’s go !

I was made for lovin’ you – Kiss

A-t-on encore besoin de présenter Kiss, l’un des plus grands groupes de l’histoire aux près de 60 millions d’albums vendus rien qu’aux Etats-Unis ? Les peintures faciales caractéristiques des membres, leurs concerts aux effets spéciaux grandioses, le charisme de Gene Simmons et Paul Stanley, et beaucoup d’autres éléments ont marqué durablement les esprits et fait rentrer le groupe dans la légende de la musique. Strutter, Rock and Roll all nite, Detroit Rock City, Beth sont tous des classiques intemporels. Mais le titre le plus connu et le plus acclamé est sans aucun doute I was made for lovin’ you (malgré la tentative de coup de Trafalgar en 2016 de la part de Skip the Use pour entacher sa popularité auprès du public français). Un mythe auquel le groupe de la Heaven Sendai n’a pas osé touché en changeant les paroles. Seul l’air, simple et reconnaissable entre mille, est entonné avant l’acclamation du nom du club. Comme dirait l’autre : « Simple, basique ».

Blitzkrig Bop – The Ramones

Autre monument du punk-rock américain, les Ramones ont eu un succès commercial relatif durant leur période active mais ont été de par leur style (apparence négligée, cheveux longs et vêtements usés, …) une source d’inspiration majeure pour l’ensemble des dérivés du mouvement. Le titre Blitzkrig Bob, le tout premier single du groupe, est sans doute le plus connu, classés souvent très haut dans les classements historiques des meilleurs morceaux par des magazines de référence comme Rolling Stone. Le cri « Hey-oh ! Let’s go ! » deviendra vite indissociable des Ramones et emblématique du style punk-rock. Le slogan est remplacé par « Sen-dai ! Let’s go ! » lorsque les jaunes et bleus sont en position offensive dans le camp adverse, en possession du ballon ou lors d’un coup de pied arrêté. La force de ce cri de ralliement simple et communicatif, associé au rythme effréné des tambours, à l’acoustique du Yurtec Stadium et parfois à la proximité du terrain, en fait un des chants les plus puissants, intenses, et mémorables lors d’un match du Vegalta.

Money Money Money! – Stance Punk

Fondé en 1998, le groupe Stance Punk s’est rapidement affirmé comme un des piliers de la musique punk japonaise des années 2000, et est considéré comme l’un des dignes héritiers de The Blue Heart et COBRA. La popularité de Stance Punk commence à déborder des frontières nippones au milieu des années 2000 avec la contribution du groupe à la bande son du film Battle Royale 2 : Requiem, la suite de l’emblématique chef d’oeuvre de Kinji Fukasaku (à la qualité bien moindre il est vrai). Mais aussi et surtout avec l’utilisation de la chanson I wanna be en tant que premier générique de fin de l’anime Soul Eater, ainsi que de No Boy No Cry pour le sixième opening de l’anime Naruto. Leur chanson Money money money, sortie en 2005, est sans doute la plus connue et la plus représentative du groupe.

Come on ! Come on ! Come on !
俺達の仙台 (Oretachi no Sendai)
ゴールを切り裂いて行くんだろ オー (Gôru wo kirisaite ikundarô)
Come on ! Come on ! Come on !
もう二度と振り向くな (mô ni do to morimuku na)
俺らはいつでもココに立ってるさ 仙台カモン (orawa wa itsudemo koko ni tatteru sa)
Sendai come on !

Les Champs-Elysées – Danièle Vidal

« Comment ça ? Danièle qui ? »

Bien que Française, le nom de Danièle Vidal parlera sans doute très peu aux gens de l’Hexagone. Elle est pourtant très connue chez les sexagénaires japonais. Danièle Vidal est née dans au début des années 50 dans un Maroc encore sous protectorat français et est un pur produit de la jeunesse heureuse des années 60. Repérée par un producteur japonais dans le cadre d’un échange d’artistes, elle s’envole pour le Japon en 1969. Son apparence de « poupée » atypique pour le pays du Soleil levant (cheveux blonds, yeux bleus…) rappelant une certaine France Gall lui donne une popularité immédiate. Interprétant des chansons populaires françaises et ou des titres originaux, aussi bien dans sa langue maternelle que celle de son pays d’adoption (qu’elle aura d’ailleurs appris à maîtriser), elle devient une icône de la chanson populaire japonaise des années 70 et est encore aujourd’hui invitée de temps en temps dans des émissions télé de variété. Les titres Tenshi no raku ga ki/Aime ceux qui t’aiment, Watashi wa shanshon/Je suis une chanson ou sa reprise de Les Champs-Elysées évoqueront sûrement aux Japonais nés après la guerre les bons souvenirs de cette période du miracle économique où le pays s’ouvrait et se réconciliait avec le monde.

C’est sur cet air festif que tous les Japonais connaissent grâce à Vidal, que les supporters du Vegalta célèbrent généralement leurs victoires, et parfois les buts marqués. Au chant de « Oh Forza Sendai !« , joueurs et fans font tourner leurs écharpes et savourent le succès acquis qui procurent autant d’allégresse et d’insouciance qu’une chanson de Joe Dassin.

Xixon

Même un Bordelais peut préférer la bière. Puxa Xixón, puxa Asturies, puta Oviedo ! 俺は日本サッカーサポーター ! (Rien à voir avec le judo) 

Voir tous les articles de Xixon →

12 réflexions sur « Tanabata – Let’s Rock Sendai ! (6/6) »

  1. Je précise que je ne suis absolument pas un connaisseur en musique. Je sais à peine différencier rock et metal… Alors pour les sous-genres de sous-genres… J’espère que je n’aurais pas écrit trop de bêtises et froissé personne en conséquence. Y’a rien de plus susceptible qu’un fan de rock/punk/metal ! ^^ »
    L’idée était avant tout montrer la créativité des fans de Sendai, l’origine des chants, et peut-être de faire découvrir quelques trucs sympas venant du Japon (je pense pas apprendre à grand monde que Kiss ou Twisted Sister sont géniaux ^^). Cela dit, j’ai toujours beaucoup aimé les sonorités de la musique rock/metal/punk/dérivés un peu oldie, genre années 80/90. Et The Blue Hearts, c’est mon petit coup de cœur de la semaine on va dire

    Bon ben voilà ! C’est sur cet article très musical que se termine la série « Tanabata » !
    J’espère que vous aurez pris autant de plaisir à la lire que moi à la préparer !
    Cela s’est peut-être ressenti (j’ai essayé en tout cas), mais mon séjour de trois mois là-bas m’a pas mal marqué. J’ai adoré aller au stade là bas, en apprendre plus sur le football local. Sendai est un parfais exemple de ce football japonais qui est certes « jeune », mais qui a déjà beaucoup de belles histoires à raconter.
    J’espère avoir l’occasion d’y retourner, ou du moins, de revoir le Vegalta au stade ^^

    Forza Sendai !

    3
    0
    1. Je n’ai encore lu ni celle-ci, ni la 5/6. J’aime à prendre le temps.

      Mais déjà te remercier : instructif et fluide, apport remarquable. Un grand bravo décidément.

      Prochain coin du Japon?

      2
      0
      1. « Prochain coin du Japon » ? Si par là tu entends « prochaine destination », je ne saurais dire pour l’instant.
        J’ai pour projet d’y retourner en octobre 2024, ça sera probablement en visa vacances-travail (1 an non renouvelable). J’espère m’y établir là bas sur le long terme…
        Où précisément, ça dépendra vers où les vents me porteront ^^

        Retourner à Sendai ne me déplairait pas.
        Mais si je dois aller plus au nord vers Hokkaidô, où jusqu’au sud à Hiroshima ou Fukuoka, je ne dirais pas non également.
        Tout ce que je souhaite, c’est pas Tôkyô.

        0
        0
  2. Un demi-siècle déjà, les Ramones.. Pas fan mais ça fait bizarre. Et je trouve que ça n’a pas trop mal vieilli.

    Les autres, je n’aime vraiment pas mais c’est pas grave!

    Tout cela me fait penser à la « carrière japonaise » d’Adamo, quand il chantait en japonais. D’autres que lui se sont sans doute plié à l’exercice.

    1
    0
    1. Ah ah, les Ramones, Joey et Dee Dee et je ne sais plus le prénom du troisième. Tu écoutais un morceau, tu les avais tous entendus ! Dans un style assez proche, je leur préférais les Fleshtones, il y avait au moins un petit effort mélodique.

      1
      0
      1. Les Ramones, idem, jamais accroché. Et voir que ce groupe est devenu depuis des décennies un article de mode pour pseudos rebelles est assez drole.
        Dans le punk, il n’y a finalement que quelques chansons des Clash et surtout Dead Kennedys que j’apprécie réellement.
        Merci Xixon pour ce moment musical!

        1
        0
      2. Je ne sais plus lequel des Ramones était (voire est? toujours vivant?) pour le moins droitard : pro-Reagan, pro-Bush, anti-imigration.. Un Républicain pur et dur, bref ce que tu m’apprends là est d’autant plus rigolo. Quitte à rester dans les icônes : John Lydon/Rotten était (est? il est mort??) fort droitard aussi……. Anarchie on va tout casser, ouéééé.. tu parles (quoique..), lol.

        De manière générale, et je confesse être passé par là comme plein de monde à l’adolescence, mais compter sur des artistes pour satisfaire l’une ou l’autre pulsions de rébellion??? Le mouvement punk est de toute façon fort divers ; qu’ils votent, chantent voire parlent pour qui leur chante après tout – au point où l’on en est avec le positionnement politique quelques fois attendu pour ne pas dire obligé dans le chef des artistes (footballeurs compris!) : autant qu’il y en ait pour tous les goûts.

        (de fil en aiguille tu m’as donné de trouver un angle d’attaque pour un sujet, tiens)

        Et sinon, Dead Kennedys avec des wagons d’avance pour moi aussi. Et quant à l’à peu près reste : pareil.. Que trouves-tu de si particulier aux DK?

        0
        0
      3. Du fameux « Youth against fascism » de Sonic Youth, une clé de lecture assez bien entendue (mais me semble-t-il jamais confirmée par les intéressés??) serait que son propos moquait en fait l’intégralité du spectre de la «  » »protest-culture » » » (grand mot que voilà), etc. Pas seulement une saillie contre les fascismes-blablabla, mais plutôt contre un mécanisme de pensée, contre une forme de contestation compulsive et grégaire, les « pseudos rebelles » en somme.

        Je n’ai jamais su si c’était vrai (si quelqu’un en connaît le fin mot?). Mais j’avais trouvé l’interprétation intéressante à l’époque – à sortie de l’album, 92-93 donc.

        0
        0
    2. J’ai vécu quelques temps avec un coloc libanais qui me disait que « Tombe la neige » passait tout le temps à la Radio du côté de Beyrouth quand il était gamin dans les années 80.

      1
      0
      1. L’on n’aura donc décidément rien épargné à ces pauvres Libanais..

        0
        0

Laisser un commentaire