Top 10 FC Cologne (Seconde partie)

Deuxième partie de ce top 10, retrouvez les places 10 à 6 ici.

Numéro 5 : Pierre Littbarski

Natif de Berlin-Ouest et né en 1960, le jeune Pierre rêve de devenir agent fiscal. Mais très vite, l’appel du ballon rond ne fait qu’une bouchée de ses premières aspirations et lors de la Coupe du monde 1974, il est ramasseur de balles pour le match entre la RDA et le Chili qui se déroule à l’Olympiastadion. Mais en 1978, il est découvert par Karl-Heinz Thielen, ancienne gloire colognaise, qui le conseille à Hennes Weisweiler, alors entraîneur de Cologne.

Le club au bouc est champion d’Allemagne en titre et Littbarski rentre dans l’équipe pro dès sa première saison alors que son concurrence sur l’aile droite est le belge Roger Van Gool, alors transfert le plus cher de l’histoire de la Bundesliga. Il joue 16 matches sur son aile, marquant à quatre reprises, et voit son équipe échouer en demi-finale de la Coupe des Clubs champions face à Nottingham, futur champion d’Europe. Dès la saison suivante, le rapport de force entre le belge et lui s’inverse et à 19 ans, Pierre Littbarski est titulaire dans un très grand club européen.

Mais ce club est sur le déclin. En effet, depuis le titre de 1978, plusieurs joueurs ne sont plus là. Hannes Löhr a pris sa retraite après le titre tout comme Heinz Simmet. L’année suivante voyait le départ de Heinz Flohe. Et enfin, Herbert Neumann et Yasuhiko Okudera sont partis à la fin de la saison 1979-1980, en même temps que la pépite formée au club Bernd Schuster. Toni Schumacher et Dieter Müller continuent à tenir la baraque mais le club n’est plus ce qu’il était. Pire que tout, Hennes Weisweiler n’est plus là depuis 1980 et ce n’est pas l’arrivée du tyrannique Rinus Michels qui va arranger les choses, tant ses méthodes tranchent avec les habitudes prises par les joueurs allemands. De plus, le club connaît l’échec d’une finale de DFB-Pokal perdue, Bernhard Cullmann ouvrant le score avant que le Fortuna Düsseldorf ne marque deux fois en cinq minutes.

La saison 1981-1982 voit le retour de Cologne comme une force à l’échelle nationale. Dieter Müller quitte son club mais Michels recrute Klaus Allofs et Klaus Fischer. Avec ce duo devant, Rainer Bonhof et Littbarski au milieu, Harald Konopka et Bernd Cullmann en défense et Schumacher dans les cages, Cologne s’avance comme un prétendant sérieux au titre. Les Boucs échouent à trois points d’Hambourg mais pour Pierre, c’est l’année de l’explosion. Il marque 15 buts dans sa position d’ailier et termine meilleur buteur du club. C’est également durant cette saison qu’il fait ses premières apparitions avec la Mannschaft et est donc sélectionné pour la Coupe du monde.

Titulaire durant toute la compétition, à l’exception du match contre l’Angleterre, Littbarski marque à deux reprises, ouvrant le score contre l’Espagne durant le second tour puis à nouveau contre la France en demi-finale. Il marque également son tir au but lors de ce match mais son équipe et lui ne peut rien faire contre une Squadra Azzurra revenue des morts en finale.

Après cette Coupe du monde réussie, Pierre continue à être le joueur-clé de l’effectif de Cologne mais son équipe ne peut lutter pour le titre et ne remporte qu’une DFB-Pokal en 1983, une victoire dans le derby contre le Fortuna Köln grâce à un but signé Littbarski. Malgré les performances décevantes en Bundesliga, Cologne reste un club jouant l’Europe chaque année mais la saison 1985-1986 voit une chute dramatique des performances : les Boucs finissent treizièmes, à un seul point de la zone de barrages. Cette soudaine dégringolade peut néanmoins se justifier par un parcours exemplaire en Coupe de l’UEFA, les coéquipiers de Pierre Littbarski atteignant la finale. Die Geißböcke éliminent le Sporting de Gijón, les Bohemians de Prague, Hammarby, le Sporting Portugal et Waregem et se retrouvent contre le Real Madrid de la Quinta del Buitre, Jorge Valdano et Hugo Sánchez.

Le match aller au Bernabeu est un vrai désastre pour les Allemands qui encaissent cinq buts malgré l’ouverture du score de Klaus Allofs. Lorsque Littbarski sort à la 85eme minute, les madrilènes mènent 3-1, deux buts encaissés en cinq minutes qui vont coûter cher au retour… Le match en question ne se déroule pas à Cologne mais à Berlin, suite à des incidents dans le stade dans le match retour contre les Belges. Chez lui, Littbarski se démène mais son équipe ne peut pas réussir à rattraper un tel écart et malgré la victoire 2-0, la Casa Blanca remporte la Coupe de l’UEFA.

Après une seconde finale de Coupe du monde perdue avec la RFA, toujours comme titulaire mais sans le moindre but, Pierre intègre le projet Matra Racing de Jean-Luc Lagardère mais la saison des Parisiens est catastrophique et Littbarski revient à Cologne comme si il n’était jamais parti. Les saisons continuent mais Cologne reste un club européen ne pouvant pas se battre pour le titre. Littbarski remporte néanmoins son second et dernier titre avec la Coupe du monde 1990, marquant son ultime but en équipe nationale contre la Colombie avant de prendre sa retraite internationale.

En 1993, alors qu’il a atteint l’âge du Christ, il part dans le Pays du Soleil Levant pour devenir l’un des premiers grands joueurs à rejoindre la J-League nouvellement créée, mais il n’est plus capable des mêmes prouesses au sein du JEF United Ichihara et du Brummel Sendai.

Numéro 4 : Harald Schumacher

Oui, Harald Schumacher fut, et reste chez certains français, le joueur le plus haï de l’Hexagone. Pas besoin de présenter la demi-finale de la Coupe du monde 1982, un partout au bout de 90 minutes, des prolongations légendaires et une séance de tirs aux buts tragique pour toute la France. Mais aussi un geste fou, un choc brutal entre le défenseur stéphanois Patrick Battiston et le portier colognais Harald Schumacher. L’arbitre Charles Corver ne sanctionne pas l’Allemand et 55 millions de personnes gardent un gout plus qu’amer dans la bouche.

Mais résumer Schumacher à cela serait honteux tant le monsieur possède une carrière passionnante et qui se détache de la masse.

En plus d’avoir été le gardien titulaire de Cologne pendant 15 ans, le gamin de Düren, comme Schnellinger et Konopka, à été nommé « Meilleur joueur allemand » à deux reprises, ce que seul Sepp Maier avant lui, puis Oliver Kahn et Manuel Neuer ensuite, n’ont réussi.

En 1987, alors âgé de 33 ans, il publie son autobiographie, nommée Anpfiff, « Coup de sifflet » en français. Le livre fait scandale pour les allégations de dopage qu’il contient. Lui-même admet avoir utilisé des produits dopants durant sa carrière tout en parlant du dopage comme d’une pratique courante en Bundesliga. La publication du livre met immédiatement fin à sa carrière en équipe nationale mais également en club. Cologne le suspend et il rebondit à Schalke puis en Turquie, à Fenerbahçe.

Néanmoins, le Fener sera sa dernière expérience marquante. En octobre 1991, le Bayern n’a plus de gardien. L’habituel remplaçant Sven Scheuer s’est blessé tout comme le titulaire Raimond Aumann. Ce dernier conseille au club bavarois de recruter son ami Schumacher, alors sans contrat. L’ancien international ouest-allemand est titularisé huit fois et prend donc sa retraite.

A partir de 1992, il devient entraîneur des gardiens pour Schalke, le Bayern puis le Borussia Dortmund. Malgré son statut de retraité, Ottmar Hitzfeld le fait rentrer dans la dernière rencontre du dernier match de championnat de la saison 1996-1997 et Harald remporte donc un ultime titre, à 42 ans, 2 mois et 13 jours, un record.

Résumé ? Champion d’Europe avec la RFA en 1980, double finaliste en Coupe du monde, trois DFB-Pokal, une Bundesliga avec Cologne, une autre avec Dortmund et une finale perdue de Coupe de l’UEFA. Et deux dents de Patrick Battiston, aussi.

Numéro 3 : Heinz Flohe

Pour qui aime fouiller dans le passé de ce sport, la rencontre avec un destin méconnu est toujours une joie. Mais ce n’est rien en comparaison avec la relecture d’un talent que l’on avait injustement boudé. C’était donc ça Flohe ?
Heinz Flohe, surnommé Flocke, a pâti pendant sa carrière d’une certaine sous-médiatisation. Conséquence d’une méfiance quasi maladive vis-à-vis de la presse qui, en retour, jugea régulièrement son talent « non rentable » et manquant d’efficacité.
Ce fils de mécanicien apprend à jouer au TSV Euskirchen, le club de sa ville. Flohe est un milieu offensif hors cadre, en avance sur son temps et sur la pensée footballistique de son pays. Aux grandes enjambées, il privilégie la filière courte. Crochets, extérieur du pied gauche, son péché mignon, auxquels il ajoute une capacité rare à se sortir de l’étau adverse et une frappe lointaine de qualité.
Fan du Schalke 04, il s’engage, pour rassurer sa mère, du côté de Cologne en 1966, en même temps que le gardien Soskic et un autre fameux dribbleur, Roger Magnusson. Et comprend rapidement que pour évoluer dans ce club, prêter allégeance à Overath est obligatoire.

Ce joueur inclassable fait ses premiers pas en sélection en 1970 face à la Grèce mais rate le train de l’Euro 1972. Deux ans plus tard, utilisé par Schön en tant qu’ailier gauche face à la RDA, il paie le fait de ne pas avoir de statut protégé et ne goûte plus que quelques minutes de compétition par la suite. Il apparaît clairement qu’il n’y eut jamais d’alchimie entre Flohe, le Rhénan fan de boxe, et son sélectionneur, le Saxon amateur d’art et de musique classique. Et quand ce dernier l’installe titulaire comme lors du Mondial 1978, Flohe évolue dans une équipe où il est le seul à surnager techniquement et se blesse face à l’Italie. Autre rendez-vous manqué comme lors de l’Euro 1976.
A Cologne, l’arrivée de Weisweiler rabat les cartes. Il destitue l’omnipotent Overath et Flohe devient le capitaine adoubé par le groupe, récitant sa plus belle partition lors du doublé 1978. Mais la blessure contractée en Argentine tarde à guérir et les différends avec Weisweiler se multiplient. Une relation conflictuelle jusqu’à qu’une expulsion face à Hambourg marque la fin de son histoire avec les Boucs en 1979. Il signe au Munich 1860. Quelques matchs avant qu’une fracture tibia-péroné mettent fin à sa carrière.
Flohe, un virtuose incompris, sans le lobby médiatique que lui aurait procuré le Bayern s’il avait cédé à leurs avances en 1972, que Netzer décrivit ainsi : « il était si incroyablement bon, a fait des choses qu’aucun de nous ne pouvait faire, pas même les très grands joueurs en Allemagne. » Oui, c’était ça Flocke. Mon coup de cœur de 2022…

Numéro 2 : Hans Schäfer

Il souhaitait vivre jusqu’à 105 ans et « mourir dans [son] pub préféré, au comptoir, avec un verre de Kölsch à la main. » Si Hans Schäfer n’a pu atteindre ce vénérable âge, il demeure incontestablement la première idole de l’histoire du effzeh.
Son père, de Kaiserslautern, était coiffeur et vint à Cologne ouvrir un salon. Le jeune Hans suivit ses pas, avant d’être enrôlé, à 16 ans, dans une armée allemande en déroute. Les lendemains sont difficiles, Hans enchaîne les petits jobs « pour une pomme et un œuf » jusqu’à sa signature providentielle, en 1948, au FC Cologne, franchement sorti de terre.
Dès sa première saison, sous la direction du joueur-entraîneur Weisweiler, il obtient une promotion en Oberliga Ouest face aux rivaux de Leverkusen. Hans plante 19 buts. Introduction à ses plus de 300 buts pour l’institution.

Pendant 16 ans, Schäfer, cet ailier gauche rapide, à la frappe puissante et précise, va personnifier comme personne les habitants de Cologne. Il est des leurs, leurs ressemble trait pour trait. Par son abnégation au travail en ces temps de reconstruction, par son esprit frondeur et sa joie de vivre.
Éternellement reconnaissant envers Weisweiler sans qui « je ne serais jamais devenu champion du monde », De Knoll, le têtu, forme une paire d’ailiers formidables avec Jupp Rohring pendant toute la décennie 50. Schäfer n’entre dans aucun schéma tactique et laisse parler son intuition sur le front de l’attaque.
Deux fois meilleur buteur d’Oberliga Ouest, il intègre la sélection en 1952. Le Mondial 1954 l’impose comme le meilleur ailier gauche du tournoi. Schäfer joue un rôle considérable dans ce titre. Il est l’homme de la révolte lorsqu’il charge volontairement Grosics sur le deuxième but allemand, avant de se jouer de Bozsik, pour le centre libérateur vers Rahn. L’Allemagne retrouve sa fierté à Berne, Hans a recraché la leçon d’Herberger. « Une attitude trop classe nuit autant au déroulement du jeu qu’elle alimente l’injustice – il faut donc se battre de manière sportive, mais utiliser la moindre chance et le moindre avantage, sans pitié, comme de vrais professionnels. »
Herberger et Schäfer marcheront main dans la main pendant 10 ans. Hans est le capitaine en Suède en 1958. Herberger le fera sortir de sa retraite internationale, quatre ans plus tard, pour mener le groupe au Chili. De Knoll est le premier Allemand à vivre trois mondiaux consécutifs.
Avec son effzeh, il atteint la finale du championnat pour la première fois en 1960, cédant face au Hambourg de Seeler. Il prend sa revanche deux ans plus tard, écrasant Nuremberg de Max Morlock, son coéquipier de 1954. De Knoll est plébiscité joueur de l’année à 35 ans. Le foot allemand évolue et la création de la Bundesliga en 1964 offre à Schäfer son dernier moment de gloire puisqu’il est l’âme du titre aux cotés de jeunes Overath, Thielen ou autre Christian Müller. Un dernier tour de piste pour le meilleur buteur historique de l’Oberliga Ouest avec 223 buts. Et comme les vieux fans de Cologne aiment à penser, « si Flohe était le plus doué, Overath le plus fameux, Schäfer était le plus grand… »

Numéro 1 : Wolfgang Overath

Commençons par ce qui est négligeable, Wolfgang Overath, c’est 542 matchs avec Cologne, recordman avec un match de plus que Schumacher. C’est aussi 118 buts, pour un joueur qui ne jouait pas attaquant et qui devait partager les buts marqués avec Hannes Löhr, Dieter Müller ou Heinz Flohe.

Maintenant que cela est fait, il faut parler de ce qui fait d’Overath un joueur si particulier.

Wolfgang Overath, c’est la classe rhénane incarnée. Capable de jouer ailier gauche comme milieu offensif central, il est le meneur de jeu désignée de toutes les équipes où il passe. Ce qui signifie Cologne, où aucun joueur, si ce n’est peut-être Flohe, ne pourra contester son rôle de phare illuminant son équipe. Mais également avec la Mannschaft, pourtant pas avare de talents à son poste. Uli Hoeneß, Jürgen Grabowski, Helmut Haller et surtout Günter Netzer souffriront de la présence d’Overath tant ce dernier brille.

Né à Siegburg, près de Cologne, en 1943, il est vite repéré par tous les plus grands clubs du pays mais choisit Cologne, proche de chez lui et entraîné par Zlatko Čajkovski, un Yougoslave connu pour donner leur chance aux jeunes.

Il a alors 19 ans et, dans un effectif qui avait déjà gagné le titre en 1962 puis été finaliste en 1963, est attendu comme une pépite pour les prochaines années. Mais Wolfgang n’a pas le temps d’attendre et pour sa première saison, également la première de l’histoire de la Bundesliga, il remporte le titre en jouant l’ensemble des matchs de championnat et en étant décisif 17 fois en 30 matchs. Il se permet également d’être le premier buteur de Cologne en Bundesliga, ouvrant le score pour le premier match de la saison contre Sarrebruck. Il n’est cependant pas encore le maître à jouer des Geißböcke, le légendaire Hans Schäfer étant encore dans l’effectif. Mais dès l’année suivante, Schäfer, bientôt la quarantaine, commence à se faire supplanter par le jeune Overath. Le champion du monde de 1954 ne le sait pas encore, mais ce rôle de pilier offensif appartiendra au gamin de Siegburg pour les 15 prochaines années.

A partir de 1965, le jeu de Cologne est celui d’Overath. C’est lui qui contrôle le rythme, qui passe les bons ballons et qui monte lorsqu’il estime que c’est nécessaire. Wolfgang dirige absolument tout sur le terrain de Cologne et quiconque compte jouer avec lui va devoir devenir son vassal. Malgré tout, son jeu de passes longues millimétrées en font un joueur indiscutable, et ce quelque soit le talent de ses coéquipiers.

Sélectionné avec la Nationalmannschaft au bout d’un mois de carrière professionnelle, il honore sa première cape la veille de ses 20 ans. C’est bien en sélection qu’il trouvera le seul rival digne de lui, un bon vivant de Mönchengladbach nommé Günter Netzer. Les deux hommes sont d’incroyables meneurs de jeu mais pour Helmut Schön, il ne peut y’avoir qu’un seul titulaire. En 1966 et 1970, Overath est le titulaire indiscutable de la sélection mais pour l’Euro 1972, Wolfgang est blessé et hors de forme, il n’est pas sélectionné. Champions d’Europe, les Allemands de l’Ouest voient Netzer faire une compétition de toute beauté, rendant l’indiscutabilité d’Overath caduque. La Coupe du monde 1974 sera à domicile et le choix du meneur de jeu sera très compliqué à faire. Schön hésite mais le capitaine Beckenbauer fait le choix pour lui : ça sera Overath. Après des échecs en 1966, 1970 et l’absence en 1972, Wolfgang Overath est enfin champion du monde.

La fin de son parcours à Cologne commence avec l’arrivée de Hennes Weisweiler en 1976. Weisweiler ne veut plus de Wolfgang, trop vieux et moins enclin à aider défensivement. Le point de non-retour est atteint avec la finale de DFB-Pokal contre le Hertha Berlin. Juste avant la fin du match, le coach allemand fait sortir son capitaine et décide de ne pas le titulariser lors de la deuxième rencontre, deux jours plus tard. Malgré tout, Cologne remporte le match.

Wolfgang Overath termine sa carrière avec un ultime trophée, remporté sur le banc, après 542 matchs en club et 81 en sélection.

87 réflexions sur « Top 10 FC Cologne (Seconde partie) »

  1. Bravo, vous êtes arrivés à faire pleurer un petit enfant le jour de Noël. Il espérait trouver un Toni dans sa chaussette, il est déçu.

    Joyeux Noël !

    PS: sympa cette série sur le FC Köln.

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      1. Kuntner, j’en ai entendu parler, mais je ne me souviens pas avoir vu passer de trucs en allemand à son sujet.

        Il y a un autre Rudy autrichien qui a joué pour les USA. Il s’agit de Rudy Getzinger, un Souabe du Danube, arrivé ado en Amérique.

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  2. Eh bien voilà un choix tout-à-fait cohérent, vous avez mon chapeau bas.

    J’ai convaincu une bonne dizaine de Cruyffistes grâce à Overath.. Qu’on aime ou pas xy, Pierre Paul ou Jacques : je m’en fous, foin de prosélytisme dans mon chef, mais Overath est de la demi-douzaine de contemporains que je cite spontanément, à chaque fois qu’un Cruyffiste me demande, toujours avec un sourire aux lèvres assez autosatisfait, de citer de meilleurs joueurs que lui à l’époque – ce en quoi je me borne toujours aux Européens (sans quoi ce serait sans doute cruel)!

    Ceux qui se sont donné la peine de regarder des matchs de Overath, et souvent même d’en découvrir de Cruyff (ben oui, les Cruyffistes..), ont toujours fini par me donner raison!

    Ce que j’ai lu et entendu de l’individu n’est cependant pas bien folichon, de surcroît son rival Netzer reste probablement de mes joueurs ouest-européens préférés.. mais quel beau joueur que ce Overath, brin tyrannique mais quelle classe!

    NB : Le portrait consacré à l’ovni Flohe me paraît remarquable de justesse, bravo.

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    1. Overath m’a souvent paru agressif et désagréable par son attitude sur le terrain (auprès des adversaires, de l’arbitre…), il paraît que c’était son « leadership ». Rien que pour ça je lui préfère Netzer (plus génial, moins régulier).

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      1. Moi aussi, Netzer über alles.

        Mais Overath a ce truc somptuaire, que tu dépeins parfaitement, qui opportunément parle aussi aux fans de Cruyff..avec toutefois chez Overath un supplément de ballon : jeu long, frappe à distance, technique pure.. Il est largement au-dessus! Et loin même d’être ridicule registre vitesse (domaine où certes Cruyff est hors-compèt’).

        Netzer est un autre style de joueurs, moins kékéoïde.

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    2. La presse allemande appelait Overath un « Filigrantechniker » : pas besoin de traduire. Il avait certes son caractère, mais pas au niveau de celui de Netzer. Il ne peut y avoir qu’un seul mâle alpha et dans l’équipe de RFA des années 1970-76, c’était Franz Beckenbauer. Netzer n’avait pas su faire allégeance, Overath si, et c’est lui qui s’était retrouvé titulaire.

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  3. merci pour ce top 10 « all time » d’un club qui compte en Allemagne et j’aurais pu écrire cela sur la 1ere partie mais Cologne a eu de sacrés joueurs et imaginez que l’arrêt Bosman n’ai jamais existé on aurait toujours 2/3 grands joueurs par club tout serait plus équilibré… désolé de faire le vieux con mais c’était mieux avant !
    allez un top 10 de Gladbach et un article sur l’épopée Uerdingen en coupe de l’uefa 86 (ou 87) battu en 1/4 par la quinta del buitre (ça c’est une madeleine de Proust^^) et vous êtes mes héros

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    1. C’est contre l’Atletico et non le Real que le Bayer Uerdingen a baissé pavillon en demi-finales de C2 1985-86 après un match légendaire contre le Dynamo Dresde en quarts. Battus 3-1 à l’aller en RDA, mené 3-1 sur son terrain à la mi-temps au retour, le Bayer avait gagné 7-3…

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      1. Match retour que je trouve toujours aussi incompréhensible par ailleurs…

        Comment tu encaisses 6 buts en une mi-temps à ce niveau-là.

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      2. @GGG et en plus c’est en coupe des coupes et non en UEFA comme quoi la mémoire joue des tours merci de la précision

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  4. Quand on regarde les différents meilleurs onze de Cologne dans les revues allemandes ou chez les supporters du club, on retrouve souvent Podolski et Hector. Si intrinsèquement ils sont moins forts, ils ont une sacrée aura chez les supporters. Hassler revient aussi souvent, et lui même intrinsèquement il n’a rien à envier à ceux présents !

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    1. C’est sans doute vrai (je te crois!) car compréhensible : club alors déclassé, le supporter se raccroche donc aux derniers internationaux non-fugaces produits – a fortiori s’ils ne cédèrent à d’autres sirènes.

      Mais le top 5 ci-proposé me paraît vraiment très difficilement dépassable :

      Littbarski était un joueur énorme, peut-être pas laissé un souvenir impérissable au Matra (question du candide : quelle star internationale le fit?), mais il fut la caution (plus que cela : un génie!) technique et artistique de la Mannschaft durant toutes les 80’s, et à Séville s’il y eut bien un joueur qui détruisit (licitement! 🙂 ) l’EDF : ce fut lui (même si la presse retint surtout la montée au jeu de Rummenigge – certes décisif mais que le système marchand s’employait systématiquement à mettre en avant).

      Schumacher.. Très subjectivement j’y préfère Illgner, mais figure absolument dominante et de son foot national, et du foot mondial pendant une demi-douzaine d’années, compliqué de zapper un profil pareil (même si, à choisir : c’est à la rigueur lui que je n’aurais pas cité parmi les 5 éternels du FCK..mais pour y substituer un Podolski ou un Hector??).

      Flohe incarne à l’extrême la singularité/différenciation de ce club jadis, parmi le ronronnement coutumier du football (ouest-)allemand, joueur absolument incontournable.

      Schäfer et Overath : je les crois indépassables.

      Et puis, Podolski, Hector.. Que dire alors de bonne moitié des joueurs du Köln sous Weisweiler! Le palmarès est peu disant de ce que furent l’envergure et l’aura de ce club pendant 30 ans.

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      1. C’est un peu comme si, dans l’Histoire d’un Leeds Utd, l’on voudrait placer un Radebe ou un Viduka (je suis certain que le premier doit figurer très haut parmi des tops de cet acabit) avant dizaine a minima de joueurs passés sous Revie.. Le type a symbolisé le fugace revival d’une belle endormie..mais que peut-il vraiment peser face à des cracks internationaux qui participèrent 10 ans durant de l’inscription de leur club à l’architop du football européen?

        Bon nombre de supporters d’Anderlecht ont par exemple ça aussi avec Zetterberg, certes un crack tombé au mauvais moment, mais bon.

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    2. Rui
      Les fans ne sont pas forcément les plus objectifs. Dans un Onze historique de l’OM, ils ont réussi inclure Stoijkovic! J’adore Piksi mais c’est incompréhensible.
      Podolski ou Hector étaient en concurrence avec Cullmann. Mais Poldi n’a fait que 6 ans en équipe 1 finalement. Avec de la d2. Et Hector ne nous paraissait pas avoir eu le poids de Culmann dans l’histoire di foot allemand.
      Et plus qu’un Podolski, je citerais un Allofs.

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      1. Stojkovic et OM.. Stojkovic fut peut-être ma seule idole footballistique, mais effectivement..

        Le FC Bruges, club au supportériat très traditionnel (c’est ce qu’ils disent / veulent encore croire, du moins), avait de la sorte élu dernièrement Papin comme plus grand joueur étranger jamais vu au FC Bruges, hum..

        Une saison certes dantesque, mais pas tout-à-fait le Papin vu ensuite à l’OM.. ==> C’était cheap et surtout brin décevant de faire passer le certes plus illustre Papin devant les bien plus iconiques (et c’était des cracks!) Krieger, Birger Jensen, Kurt Axelsson..

        Le pompon vu en Belgique doit toutefois être un top officieux de supporters du Sporting Charleroi (club au palmarès désespérément vide.. ce qui explique probablement la suite), qui aboutissait pour l’essentiel à citer les plus célèbres internationaux possible..quitte à ce qu’ils n’aient parfois évoluer que quelques mois et sans éclat aucun pour leur club, Scifo par exemple………… ==> Ce doit être le truc le plus risible que j’aie vu, le complexe était patent.

        Mais pour l’OM/Stojkovic c’est accablant, leur galerie de portraits est telle…………. Je pige pas.

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      2. Surtout qu’il n’y a pas que des jeunes qui votent. C’est un méconnaissance de l’histoire de son club et le désir du luxe. Ça claque plus d’avoir un Piksi qu’un Joseph Bonnel. Comme d’avoir un ballon d’or comme Papin dans le cas de Bruges.

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      3. C’est une des raisons pour lesquelles je ne goûte guère voire du tout ce genre de.. classements 🙂

        Avant qu’on ne me jette des cailloux (d’autant que je commente, lol – mais le FC Cologne mérite bien qu’on s’y intéresse, très bon choix, bravo!) : ça finit presque toujours, de plus en plus même, par sacraliser et inscrire dans le marbre les noms les plus ronflants..et au final c’est carrément l’Histoire globale du jeu qui s’en trouve appauvrie, corrompue – car ces classements finissent insidieusement par faire autorité, prennent valeur de sources………. C’est tellement pervers!

        Je dois au papa du site Solavanco l’exemple le plus édifiant que je connaisse probablement : René Petit et le Real.. Selon Bernabeu (qui en connaissait un foutu rayon), ce Français aura été le joueur le plus important de l’Histoire de son club, avec Di Stefano.. Quel classement de cet acabit rendrait audit Petit l’envergure que, selon l’architecte et fin connaisseur Bernabeu, il réclame?

        La trace mémorielle et affective est une chose, les palmarès glanés pourquoi pas..mais le crible premier serait pour moi ce que chacun a apporté (ou pas) à la culture du club, les caps/palliers qu’il contribua décisivement à lui faire passer.

        Pour ça que je reviens souvent avec le dénommé Sztani, joueur au destin international contrarié par Budapest 56 mais archi-décisif de ce qu’il advint alors de clubs tels Eintracht Francfort ou Standard : un avant et un après manifeste.

        Quitte à aborder le Real : pour ça aussi qu’un Di Stefano y sera toujours indépassable.

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      4. De manière générale, les footballs d’avant les années 1950 sont daubés.

        Concernant spécifiquement Petit, Bernabeu a joué avec lui à Madrid. Mais Petit ne reste pas longtemps à Madrid et faire de lui une vedette spécifiquement madridiste, c’est s’approprier la mémoire du club pour lequel il joua le plus longtemps : Irun qui, à l’époque, n’avait pas grand-chose à envier au Madrid. Que Bernabeu ait été marqué par Petit, on le comprend : c’était un formidable demi-centre (toutes les sources sont unanimes). Mais c’est une légende d’Irun, pas de Madrid.

        Et le Madrid lui rend néanmoins hommage : https://www.realmadrid.com/en/about-real-madrid/history/football-legends/renato-petit-de-ory

        Mais, encore une fois, je préfère me rappeler de lui pour Irun. Madrid a assez de thuriféraires, de zélateurs et de prosélytes. Irun, si peu. On aurait du mal à faire un top 10 Irun, mais je sais déjà qui serait à la première place…

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      5. Disons que Bernabéu, en le citant, donne à René Petit une visibilité qu’il n’aurait pas eu en étant uniquement associé à Irún, là où il a véritablement construit sa légende.

        Je suis tombé récemment sur ce site (bizarrement nommé) qui donne pas mal d’infos sur le football espagnol avant la naissance de la Liga en février 1929. https://historiaelectoral.com/
        A travers les récits des compétitions année après année, on voit l’importance de Petit dans les compétitions de la fin des années 1910 et du début des années 1920. Il figure même dans l’équipe type 1919-1928 avec d’autres joueurs du Real Unión. Je ne sais pas comment a été réalisé ce classement mais il semble cohérent même si j’aurais sans doute choisi Samitier à la place de Pichichi.

        Gardien : Plattko (Barça) (ou Zamora Español)
        Défenseurs : Walter (Barça), Pedro Vallana (Arenas de Guecho)
        Milieux : Gamborena (Real Unión), Samitier (Barça), René Petit (Real Unión)
        Attaquants : Piera (Barça), Monjardín (Real Madrid), Pichichi (Athletic Bilbao), Alcántara (Barça), Patricio (Real Unión).
        Entraîneur : Jack Greenwell (Barça).

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  5. Bota
    Perso, j’adore ce genre de top. En ayant conscience de ne pas détenir la vérité absolue et surtout dans l’objectif de faire découvrir ou redécouvrir et de permettre le debat. Et ces formats sont propices à cela.

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    1. Le regret ne l’était qu’à titre général : regretter la tendance lourde qu’on peut observer un peu partout.

      Dans le cas d’espèce : d’autant moins de critique dans mon chef que je vous sais singulièrement curieux et ouverts – de drôles d’oiseaux même :), surtout continuez ainsi!

      Si ne fût-ce que 10% de ce qui circule dans la presse spécialisée ou sur les réseaux sociaux pouvait être de cette veine, ce serait formidable..mais on en est bien loin.

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      1. Le prochain Top devrait te plaire alors. Un club historique en pleine décrépitude depuis des années!

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      2. Club historique en pleine décrépitude, oufti.. Vu l’extinction de masse des biosystèmes-foot, on a l’embarras du choix 🙂 (je vois que Claudio m’a devancé)

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      1. Claudio
        Pas de ballon d’or dans ce club. Par contre, un des ces joueurs a fini bronze au Ballon d’or, en ayant fait la première partie de la saison dans le club. Il est même champion d’Europe des Nations cette année là.

        Sinon, 3 finales européennes et 2 victoires pour ce club.

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      2. G.g.g
        Non. Anderlecht a plus de titres européens et plus de finales. Vous verrez bien!

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      3. Un indice : je participe à la définition de ce top 10. Tu te doutes que ce n’est pas un club du Nord de l’Europe !

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      4. La flemme de vérifier, mais l’inspiration est venue en promenant chien-chien : une ville traversée par un fleuve, dominée sur l’une de ses rives par une cathédrale ou basilique monumentale…..et dont le podiumisé au BO figurait parmi cette liste des plus grands 50 entraîneurs-gnagnagna qui me fit désespérer..?? (en fait c’est grâce à lui que je crois avoir trouvé)

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      5. Bota
        Bien joué! Mais pas certain que cet entraîneur célébré fasse partie de notre sélection! Quoique si les Marseillais mettent Piksi dans leur onze, on peut bien l’intégrer pour rendre ça plus clinquant. Et je déclare solennellement que Rensenbrink est le plus grand joueur de l’histoire du Tefece!

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      6. Pour Rensenbrink et le Tef, c’est un coup bas quant on se souvient l’avoir vu avec d’autres violets de principe (en blanc ce jour-là) en finale de C2 1977-78, dont les victimes jouaient elles aussi dans leur violet habituel…

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      7. Rensenbrink à Toulouse : il était fini pour le football de haut-niveau depuis la saison 78-79, victime de l’attentat de trop en championnat de Belgique, agression délibérée à l’un de ses genoux. L’auteur de ce mauvais geste était le dénommé Philips, du FC Liège.

        Et vu qu’il était de surcroît pour le moins dégoûté du foot…….. Il a clairement cachetonné à compter de cette saison-là, grapiller ce qui pouvait encore l’être, pour ses vieux jours.

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      8. G.g.g
        Si tu parles de l’Austria, tu vas nous faire venir l’ami Polster!
        Celui qui aime profondément le Rapid alors que les joueurs qu’il admire le plus ont joué chez les rivaux. Ocwirk, Prohaska, Toni Polster, Jocelyn Blanchard…

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      9. Blanchard est peut-être cité pour la vanne, aucune idée! Mais j’ai toujours gardé confusément souvenir d’une but assez extraordinaire qu’il avait inscrit, une frappe de malade.. Ca dit quelque chose à quelqu’un?

        Toute sa production avait été top ce soir-là, je me rappelle m’être dit que la France avait trouvé un cador – avec le recul.. 🙂

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      10. Me souviens pas avoir dit un jour que j’admirais Blanchard. Mais comme je dis volontiers plein de conneries, je ne les retiens pas toutes.

        Mes joueurs favoris sont des Rapidlers, mais je n’ai aucun problème à reconnaître le talent de gars de l’Austria ou autre.

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      11. C’était peut-être ça : https://www.youtube.com/watch?v=sqBJ72mgrzY

        Les frappes de mule, c’était une de ses caractéristiques. Et, globalement, il nous avait bien régalés à Metz avant de partir à la Juve. Je ne me souvenais même plus qu’il était parti s’enterrer en Autriche, après Lens.

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      12. Merci mais pas celui-là, Bobby : de tête sous le maillot de la Juve, il est bien à 30-35 mètres et le cuir, frappé de volée avec une violence assez inouïe, fracasse la barre avant de franchir la ligne.

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  6. Un joueur champion d’Europe des Nations aurait été:
    – soviétique (pas de jaloux) en 1960 : le bronze au Ballon d’Or est « Uns’Uwe » Seeler, Allemand et alors à Hambourg qui a de toute façon joué quatre finales
    – espagnol en 1964 : le bronze est Amancio qui était toute la saison au Real, lequel a quand même joué plus de trois finales
    – italien en 1968 : le bronze est Dzajic, yougoslave et finaliste de l’Euro. Son Étoile Rouge n’a de plus joué que deux finales de son histoire
    – ouest-allemand en 1972 : le bronze est Netzer mais il a fait toute la saison à M’Gladbach, lequel a de plus joué cinq finales
    – tchécoslovaque (pas de jaloux là non plus) en 1976 : le bronze est Ivo Viktor mais son club, le Dukla Prague (pourtant un bon candidat au rôle), n’a pas joué trois finales européennes
    – ouest-allemand en 1980 : le bronze est Platini, alors à l’ASSE qui n’a joué qu’une finale
    – français en 1984 : le bronze est Preben Elkjaer-Larsen qui était encore à Lokeren, lequel n’a joué aucune finale
    – néérlandais en 1988 : le bronze est bien Frank Rijkaard mais son Milan n’est pas vraiment décrépit et a joué plus que 3 finales
    – danois en 1992 : le bronze est Dennis Bergkamp ! Dennis Bergkamp ! Dennis Bergkamp ! Et l’Ajax a plus de trois finales à son tableau
    – allemand en 1996 : le bronze est Alan Shearer, alors à Blackburn qui n’a joué aucune finale
    – français en 2000 : le bronze est Andriy Shevchenko du Milan, voir plus haut. Si d’aventure on prend en compte sa saison 1999 au Dynamo Kyiv, celui-ci n’a joué que deux finales
    – grec en 2004 : le bronze est Ronaldinho dont les racines helléniques sont connues de tous. Quant au palmarès européen du Barça…
    – espagnol en 2008 : le bronze est Fernando Torres, mais son Liverpool a déja bien plus que trois finales
    – espagnol en 2012 : le bronze est bien Iniesta, mais Barça, tout ça…
    – portugais (GAAAAA !) en 2016 : le bronze est Griezmann, de l’Atlético, lequel n’est pas déchu et a joué au moins six finales
    – italien en 2021 : le bronze est Jorginho, Italien de Chelsea qui n’est pas vraiment en décrépitude

    Y aurait-il une coquille dans l’énoncé ?

    Correction de ma part pour Anderlecht dont je ne me souvenais pas de la quatrième finale, en 1990 (toutes en C2).

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    1. G.g.g
      Non, tu as bien cité le joueur en question. Mais j’ai fait une petite erreur d’énoncé, oui.
      Donc le joueur est champion d’Europe cette année là et bronze au ballon d’or. Mais il joue la première partie de l’année civile avec le club qui va nous intéresser et change d’équipe pendant l’été. Et c’est cette dernière qui est crédité du ballon de bronze.
      Et c’est bien 2 victoires et une finale européenne.

      Anderlecht, sans compter la Supercoupe, c’est 2 c2 et 1 c3. Plus 2 finales de c2, 1 de c3 et 1 de Coupe des Villes de Foire!

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    2. Plus encore de finales pour Anderlecht : 70, 76, 77, 78, 83, 84, 90..

      Si un supp mauve te lit, il va devenir vert : avec le football-champagne importé de Reims, c’est l’ADN de leur supportériat, ça 🙂

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  7. Je me suis souvenu un peu tard du double duel de gros calibre face à Benfica en finale (aller-retour) de C3 1982-83. N’est-ce pas d’ailleurs un Français, Paul Sinibaldi, qui a popularisé la défense en ligne avec Anderlecht dans les années 60, dix ans avant Ernst Happel ?

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      1. Je voulais répondre à Bobby, un point plus loin / plus bas donc. (je réagissais pour le France-Corse de 67)

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    1. Pierre Sinibaldi, plutôt, son frère. Buteur prolifique du stade de Reims après-guerre, premier Corse en EDF (quelques sélections seulement, barré par Baratte je pense). Grand oublié du foot français. Outre Anderlecht, il laisse un bon souvenir à Las Palmas au début de la période argentine des insulaires.

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      1. Pierre bien sûr, pas vraiment prêté attention au prénom.

        Je ne sais ce que fut son plus grand mérite en Belgique : imposer un football offensif et léché (et comment!) en Belgique, paradis (ou enfer..) de quelque verrou suisse sclérosé? la défense en ligne avant à peu près tout le monde?.. ou être vaille que vaille parvenu à se faire entendre et respecter par des joueurs qui avaient la fâcheuse tendance de n’en faire qu’à leur tête (des Jurion, Stockman, Verbist voire Mulder étaient de fameux cocos…….)..?

        Il doit y avoir un peu de tout ça.

        L’un des grands oubliés de la caste des techniciens français ; y en a un paquet comme ça, à force de certain désamour français pour vos années creuses et d’admiration pour des gestionnaires étrangers, alors que..

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      2. Bota, tu me donnes une idée d’article sur un Allemand qui a fondé sa renommée sur l’infâme verrou en question et posé son sac sur les bancs des cinq continents ou presque, avec un peu de succès et beaucoup de dégâts. Il me faudra les loisirs de futures vacances pour faire la recherche qui s’impose.

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      3. Je vois sa bobine 😉 Mais je ne connais pas trop les détails de l’histoire, fais péter.

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      4. @g-g-g, ça sent le Rudi, ça !
        J’ai lu il y a peu que lors de son passage à Valladolid, il programmait les entraînements très tôt le matin pour que les joueurs partent à la même heure que les ouvriers se rendant dans les usines Renault.

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  8. « Guéguerre » est le mot qui convient quand on se souvient de la faiblesse de tous les protagonistes. Des joueurs talentueux mais trop juste physiquement, une coterie d’entraîneurs français incapable de se remettre en question, les rares exilés (Gress sur le terrain, Sinibaldi sur le banc) mis au placard par une culture qui considérait les « étrangers » comme des traîtres, une Fédération incapable de taper sur la table (ce joyeux boxon à la tête des Bleus à la World Cup 1966, mamma mia…)… heureusement pour tous ces clowns que Staline n’était plus de ce monde.

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    1. « joueurs talentueux mais trop juste physiquement »

      Ces générations françaises eussent probablement mérité d’être revues à armes égales. Le fait est que la « médecine sportive » fit ailleurs de sacrés progrès au cours des 60’s.

      Quid de ce boxon en 66? Je ne connais pas cette histoire.

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      1. Il y avait à la tête de la sélection un triumvirat formé de Robert Domergue, Henri Guérin, et Lucien Jasseron. Les trois avaient des philosophies de jeu complètement différentes et n’avaient pas réussi à engendrer mieux qu’une bouillie tactique qui s’était payée cash : 1-1 en ouverture contre le Mexique (comme quoi Raymond Domenech n’a rien inventé), 1-2 contre l’Uruguay (celui-là peut encore s’excuser), 0-2 contre les futurs champions anglais (là, d’accord), retour expéditif à la maison.

        En ce qui concerne le physique, il a fallu attendre la prise de fonctions de Robert Herbin pour voir des joueurs français s’entraîner à l’allemande ou à la hollandaise, avec des demi-journées entières sans ballon quand il le fallait.

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      2. Avant le match contre l’Angleterre, les joueurs avaient pris le pouvoir. Et ils ne firent pas pire que lorsqu’ils devaient appliquer les consignes absurdes de leurs chefs désaccordés…
        J’en parlerai.

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  9. Il y avait de la place pour un top 5 des étrangers qui ont laissé une trace indélébile dans l’histoire du club :

    Le belge Roger Van Gool, le japonais Yasuhiko Okudera, l’anglais Tony Woodcock, l’autrichien Tony Polster et plus récemment le français Anthony Modeste.

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    1. Van Gool, oui : premier joueur à passer la barre du million de marks pour un transfert, deuxième belge à être transfert-record de la Bundesliga après Roger Claessen quelque 10 ans plus tôt. Il y fut bon, laissa un excellent souvenir à Cologne.

      Avec les Diables par contre, il eut le malheur de connaître son pic au retrait de Goethals, concomitant de celui d’à peu près tous les cadres de l’équipe, le pire timing possible et il ne parvint jamais vraiment à tirer vers le haut un groupe où il fallait tout reconstruire.

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      1. Autre caillou dans son soulier : l’émergence de Swat VanderElst..lequel était un joueur de toute grande classe, Van Gool ne pouvait pas lutter avec lui (pas grand-monde en Europe, à vrai dire).

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