Coupe d’Asie 2023 : Les 9 clés de la finale

Le grand moment est enfin arrivé ! La finale de de la Coupe d’Asie se déroulera ce jour même au Stade de Lusail, théâtre un an plus tôt de ce qui fut sans doute la plus grande finale de Coupe du monde de l’histoire. Difficile d’imaginer qu’un scénario similaire pourrait se dérouler à nouveau, tant les protagonistes de ce dernier match ont déjoué les pronostics. Il serait en effet malhonnête de ne pas l’admettre : absolument personne il y a encore deux semaines n’imaginaient que le Qatar, pays hôte et tenant du titre, défierait une surprenante Jordanie en finale. Mais c’est l’occasion de se plonger un peu plus en profondeur dans ces deux équipes, d’essayer de découvrir quelles sont leurs forces et leur faiblesses, et d’avoir toutes les cartes en main pour comprendre et apprécier ce qui s’annonce être une belle finale.

Jordanie – Qatar, coup d’envoi à 16h heure française

Rappel : En France et Belgique, la finale est disponible à la diffusion gratuitement sur la chaine YouTube « AFC Asian Cup »

1) Composition probable de la Jordanie

Yazeed ABULAILA (1)
Abdallah NASIB (3) – Yazan ALARAB (5) – Salem AL-AJALIN (17)
EHSAN Haddad (cap.) (23) – Nizar AL-RASHDAD (21) – Noor AL-RAWABDEH (8) – Mahmoud AL-MARDI (13)
Musa AL-TAMARI (10) – Ali OLWAN (9)
Yazan AL-NAIMAT (11)

2) Composition probable du Qatar

Meshaal BARSHAM (22)
Tarek SALMAN (5) – Almadi ALI (cap.) (3) – Lucas MENDES (12)
Ahmed FATHY (20)
PEDRO Miguel (2) – Jassem GABER (24) – Abdelaziz HATEM (6) – Mohammed WAAD (4)
Akram AFIF (11)
Almoez ALI (19)

3) Afif vs Al-Tamari : Qui sera la Pinte Premium ?

La première chose qui parait évident quand on regarde l’affiche de cette finale, c’est qu’elle oppose sans aucun doute les deux meilleurs joueurs de la compétition. Bien qu’évidemment très symbolique dans une finale d’un sport collectif, il est certain que le titre de meilleur joueur du tournoi se jouera lors de cette finale. Si statistiquement, c’est avantage à Akram Afif (cinq buts et trois passes décisives pour le Qatari, contre trois et une pour le Jordanien), Al-Tamari se distingue moins par ses statistiques que pour son apport dans le jeu de son équipe. Aussi bien offensif… que défensif. Secteur dans lequel on ne voit justement que très peu Afif. L’apport d’Akram Afif est peut-être aussi bien plus visible pour le spectateur moyen, puisque le joueur d’Al-Saad est pour ainsi dire le seul détonateur de son équipe, celui que ses coéquipiers vont chercher en priorité. Là où le talent d’Al-Tamari se fond d’avantage dans le collectif, le Montpelliérain se retrouvant d’avantage aux dernières passes avant les gestes clés. Mais quoi qu’il en soit, nous avons affaires à deux maestros du ballon rond, capables de se sublimer, de porter leur équipe, et de faire lever un stade, qui émerveille par le habilité technique, leurs inspirations dans les gestes et les déplacements, et plus généralement par leur QI footballistique. Alors que la prestation fabuleuse de Musa ne semblait plus laisser de doute, Akram lui a répondu de manière magistrale en demi-finale. Souhaitons pour le spectacle que ce qui fut tout au long de la compétition une rivalité à distance explose à la vue de tous pour la confrontation directe.

Akram Afif, l’un des joueurs les plus raffinés d’Asie

4) Un arbitrage maison ? Vraiment ?

C’était l’une des principales peurs des observateurs et des fans de football asiatique. Comme souvent dès qu’il s’agit du Qatar, les soupçons de corruption ne sont jamais bien loin… Seulement, lorsque l’on regarde les faits avec partialité, on a certes eu l’impression que l’arbitrage avait un peu plus de facilité à sanctionner les litiges en faveur du pays hôte (Tadjikistan, Palestine, Ouzbékistan), mais à aucun moment on a vu une décision scandaleuse qui a réellement fait changer le cours d’un match. Pas d’attentat ignoré, pas de carton absurde donné, pas de pénalty bidon. Ou plutôt si, il y en a eu… Mais en défaveur du Qatar. Le pénalty accordé à l’Iran à l’occasion de la demi-finale est d’une sévérité totale et a pour le coup mis une claque aux théoriciens du complot. Par ailleurs, entre les deux finalistes, s’il y a une équipe qui à un moment a bénéficié d’une décision contestable et décisive, c’est justement la Jordanie. L’expulsion d’Aymen Hussein à l’occasion du huitième de finale reste encore en travers de la gorge de nombreux partisans de l’Irak. Il n’empêche que l’arbitre désigné pour la finale, M. Ma Ning, provenant de Chine, sera évidemment scruté avec attention. Il s’était notamment distingué par une propension à dégainer facilement le carton jaune contre les Coréens à l’occasion de leur premier match. Espérons qu’il se montre à la hauteur et sorte une prestation au niveau de son excellent arbitrage lors de Japon – Iran.

5) Le cerbère face au parapet

Tout au long de la compétition, la Jordanie a montré qu’elle était une équipe complète capable de varier son jeu. Aussi bien de subir en mode carapace (Irak) que de d’entreprendre des longues séquences de conservations et de phases offensives méthodiquement construites (Tadjikistan). Mais la principale force de l’équipe de Houcine Ammouta, ce sont ses transitions menées à la vitesse de l’éclair et permises par son trio offensif aussi génial que complémentaire composé de Al-Tamari, Olwan et de Al-Naimat. Si le Montpelliérain est peut-être celui dont le talent apparait comme le plus visible, cela serait une erreur de se concentrer uniquement sur lui. Car Ali Olwan et Yazan Al-Naimat ne sont pas non plus en reste et allient avec la vitesse et l’agilité balle au pied. D’autant que chacun a en quelque sorte eu son match référence dans lequel il a briller plus que les autres : Al-Tamari contre l’Irak, Ali Olwan contre le Tadjikistan et Al-Naimat contre la Corée. Le danger peut ainsi venir de tous les côtés et toutes les défenses qui ont eu à les affronter en ont encore le tournis. Et l’attente de voir ce qu’il va se passer est d’autant plus grande qu’en face, pendant toute la compétition, la défense du Qatar a donné des signes de fragilité qui ont beaucoup inquiété et n’ont jamais disparus. Même face à des adversaires très faibles, elle donnait cette impression de pouvoir craquer à tout moment, d’être dépasser à la moindre accélération de l’adversaire ou passe vers l’avant. Le Qatar a ainsi encaissé des buts dans tous ses matches à élimination direct, et si son premier tour est intact, cela est encore une fois d’avantage dû à la faiblesse de l’adversité ou parce que le Tadjikistan était encore dans sa phase d’inefficace devant le but. Véritablement miraculée de n’en avoir pris que deux contre l’Iran, la défense du Qatar menée par Lucas Mendes a du cœur, mais clairement peu de talent. Et la voir face aux trois flèches jordaniennes pourraient s’avérer être assez divertissant.

Lucas Mendes, point fort ou point faible de la défense du Qatar ?

6) Le fantôme face à un mur ?

Tout l’opposée de sa rivale du jour, la défense jordanienne (malgré ses cinq buts encaissés) a donné l’impression d’être une véritable muraille infranchissable. Abdallah Nasib est notamment à créditer d’un tournoi remarquable où il a constamment pu faire étalage de son sens de l’anticipation, de sa propreté dans le geste tout en étant dur au duel, et de son excellent jeu de tête. Bien que déjà âgé de 30 ans et totalement inconnu du grand public, il est assurément l’une des révélations de cette Coupe d’Asie et une très bonne pioche à aller recruter. Avec lui, comment ne pas évoquer le colosse de la défense à trois : Yazan Alarab. Lui aussi très dur sur l’homme et attirant sur lui tous les ballons aériens, il a éteint tous les attaquants qui ont été mis en face de lui. Seul l’Irakien Aymen Hussein (toujours meilleur buteur du tournoi à l’heure actuelle) a réussi à le mettre en défaut, non sans avoir été mis lui-même en échec tout le long de la rencontre. La raison de cette réussite ? Sans doute est-ce parce que le géant irakien s’est excentré et a commencé à chercher à éviter son gardien baraqué. Peut-être que cela sera une bonne inspiration pour Almoez Ali, qui sera inévitablement confronté à Alarab. Cependant, il faudrait pour cela que le meilleur buteur de la dernière édition change son comportement. Lui qui a traversé toute la compétition comme une âme en peine, passant son temps à camper entre l’arc de cercle et le point de pénalty, à attendre sans bouger des ballons qui n’arrivaient jamais. Son but face à l’Iran en est un parfait exemple. Bien qu’il n’est à priori rien perdu de ses talents de tueur devant le but, Almoez fut bien heureux de voir le ballon lui retomber dessus et de profiter de la malheureuse couverture d’un défenseur iranien. Transparent pendant toute cette Coupe d’Asie malgré deux buts inscrits, Almoez Ali est une énigme. Or, le Qatar aura cette fois probablement besoin de plus que d’un Akram Afif en pleine bourre pour percer le coffre-fort.

L’ogre Yazan Alarab prêt à manger du Qatari

7) Une guerre des tranchées sans soldats ?

Malgré leurs forces et leurs faiblesses, leurs trajectoires et leurs styles assez opposés, les équipes qatarienne et jordanienne semblent néanmoins partager un point commun : elles ne brillent pas particulièrement pas la qualité, la densité et le volume de jeu de leurs milieux de terrains. Côté jordaniens, la tâche des milieux semble d’avantage de servir de rampe de lancement immédiate pour les trois attaquants. Et côté défensif, leur manque d’impact a probablement failli couter cher lors du huitième de finale contre l’Irak, où la Jordanie aurait pu facilement sombrer face aux vagues adverses sans une défense elle parfaitement concentrée. Côté qatari, on peine à comprendre le rôle des trois joueurs sensés composer le milieu lorsque Hassan Al-Haydoos, capitaine et meneur historique de l’équipe, n’est pas sur la pelouse. Sont-ils là pour solidifier ? Fluidifier ? Apporter du soutien devant ? Aucune de ces taches ne semblent être remplies pleinement par aucun joueur. A l’instar de leurs homologues, leur fonction semble être de faire parvenir le ballon dès que possible à Akram Afif, et là, advienne que pourra. Et l’on est donc pas surpris de voir que tout au long de la compétition, Lucas Mendes, principal homme chargé de la première passe, a principalement cherché à sauter les lignes où à faire des longues transversales sur les côtés. A moins d’un retournement tactique inattendu d’un côté ou de l’autre, la bataille du milieu de terrain ne sera probablement pas décisive sur cette finale.

8) Feu d’artifice ou pétard mouillé ?

La question peut sembler dérisoire tant elle est commune à toutes les finales sportives : est-ce qu’on va assister à une finale spectaculaire entre deux équipes débridées ? Ou bien un match fermé entre deux équipes qui se craignent. La question des intentions et du plan de jeu de chaque équipe se pose d’autant plus que de plan de jeu, on peine vraiment à en discerner un du côté du Qatar. Il est donc probable que tout dépende de l’approche de la Jordanie, qui comme on l’a dit, est capable de varier. Ainsi les hommes de Hocine Ammouta vont-ils tenter de prendre le jeu à leur compte et de provoquer une faille dans la fragile défense qatarie ? Presser très haut pour les mettre dans le mal comme ils l’ont fait face au Tadjikistan ou dans certains moments lors des deux confrontations avec la Corée ? Ou bien vont-ils au contraire laisser le ballon à leur adversaire et attendre qu’il commette une faute comme contre l’Irak ou la deuxième mi-temps de la demi-finale ? A l’occasion de ces deux matches d’ailleurs, l’ouverture du score jordanienne provient d’une interception d’une passe latérale. La Jordanie semble exceller dans cet exercice il serait à première vue pertinent de laisser le ballon au Qatar et d’attendre sa faute. Sauf que les Qataris, comme on l’a vu en demi-finale, peuvent être plus habiles avec le cuir qu’on ne le pense lorsqu’ils se mettent vraiment dans le match. Ainsi l’analyse de l’approche tactique des deux équipes pourrait bien être très riche.

Les garçons et Musa, à table !

9) Une question de mérite ?

Cette réflexion peut sembler cruelle, voire injuste, ou même indigne d’une analyse. Mais l’auteur de cet article assume ses propos : Oui ! La présence du Qatar en finale est une anomalie qui peine à s’expliquer. Ils ont certes eu le mérite de gagner leur matches, eux, et pas leurs adversaires. Mais de quels adversaires parle-t-on ? D’équipes bien trop faibles (Liban, Chine), d’équipes trop limitées offensivement mais qui ont tout de même réussi à faire trembler le tenant du titre (Tadjikistan, Palestine), et enfin d’équipe attendus comme des poids lourds mais au mieux se sont auto-sabordées, au pire ont livré une prestation indigne de leur range (Ouzbékistan, Iran). En face, on a toujours cette impression de voir un Qatar qui n’a eu besoin de ne rien faire si ce n’est prendre une victoire offerte sur plateau. En dehors d’un léger mieux contre l’Iran, la production de football de la part du tenant du titre a frisé le néant. Sans parler des buts venus d’ailleurs (Ouzbékistan, égalisation contre l’Iran, …) ou bien de ce calendrier qui lui a été très favorable au niveau des jours de récupération (même si sur ce point, c’est plus en raison du format à 24 de la compétition). Bref, le Qatar est en finale, et on se doit de le féliciter, car cela n’était pas évident pour le tenant du titre après une Coupe du monde à domicile ratée. Mais on ne peut s’empêcher d’être un peu amer quand on voit dans le détail comment il s’y est hissé. Cependant, ce Qatar a tout d’une Némésis pour son adversaire de la finale. Car la Jordanie, en dépit de son faible historique dans le football, a livré elle a chaque fois des grandes batailles face à de valeureux adversaires valeureux ou attendus comme bien supérieurs. Adversaires qu’elle a toujours terrassé avec la manière. Qu’importe la surprise, la 87e nation mondiale a l’heure actuelle mérite d’être en finale. Et non seulement elle le mérite, mais cela semblerait presque logique à la vue de ce qu’elle a produit dans le tournoi. Jusque là, les Dieux du Football ont protégé le Qatar. Au point que certains se préparent avec résignation à voir une finale jouée d’avance. La fougue jordanienne fera t-elle pencher le destin ?

Back to back ou vainqueur inédit ? Quoi qu’il arrive, une finale historique !

Xixon

Même un Bordelais peut préférer la bière. Puxa Xixón, puxa Asturies, puta Oviedo ! 俺は日本サッカーサポーター ! (Rien à voir avec le judo) 

Voir tous les articles de Xixon →

17 réflexions sur « Coupe d’Asie 2023 : Les 9 clés de la finale »

  1. Je tiens à être transparent : à la base, je pensais faire 11 clés, comme le nombre de joueurs de foot. Puis au premier brouillon, c’est passé à 10. Et au moment de l’écriture, c’est passé à 9… La raison, pour être honnête, c’est la présence du Qatar en finale. Car la réalité, c’est que j’étais en fait bien embêté après leur qualification car j’ai eu l’impression de ne pas avoir grand-chose à dire sur eux à part « En dehors de Akram Afif qui touche les cieux, les autres vont du nul au médiocre. Et ils ont une chatte qu’enverrait même notre Dédé national ! »

    La vérité, c’est que je n’arrive pas à analyser, à décrire, à comprendre cette équipe du Qatar. Je ne sais pas comment ils arrivent à s’en sortir. Je suis démuni. Inutile de faire un pavé pour dire qui je soutiendrai tout à l’heure
    Néanmoins, j’ai essayé d’être le plus neutre et factuel possible. J’espère avoir réussi.

    Dans tous les cas, si vous décidez de regarder la finale, j’espère que ces petites réflexions vous auront aidé à vous familiariser avec les acteurs de la rencontre, et à comprendre et apprécier ce qui se passe sur le terrain.

    Je ne sais pas encore si je ferai un bilan de la compétition. Ca va dépendre de beaucoup de facteurs, car j’ai besoin de lâcher le clavier je pense ^^
    Je savais que ça allait être sportif, mais je ne l’imaginais pas à ce point. Je pense qu’on doit être dans la centaine de page word rédigé pour cette cEt mpétition. J’ai beaucoup souffert sur la fin car j’avais des deadlines à respecter.
    Mais je tiens à remercier particulièrement Modro et Goozigooze de l’équipe de relecture. Je les en ai fait baver ces dernier jours avec des articles finis à des heures pas possibles ! Mais ils ont toujours été patients et compréhensifs ! Les gars de l’équipe de relecture sont des piliers de P2F, le site ne serait rien sans eux ! Merci du fond du cœur les gars ! 本当にありがとうございました!

    Cela dit, j’ai pris énormément de plaisir à suivre cette Coupe d’Asie ! Et l’idée de ma démarche était de retranscrire cela du mieux que je pouvais. En plus, on a eu la chance en France, une fois n’est pas coutume, d’y avoir accès gratuitement et en intégralité ! J’ai découvert pleins de bons joueurs, de belles équipes, de belles histoires ! J’ai eu des coups de cœurs, des accès de rage (j’ai l’impression d’être devenu un Coréen…), bref, j’ai vécu des émotions. C’est ça le football ! Et rien d’autre !

    Bonne finale en tout cas !

    3
    0
  2. Quoi que je dise, ça ne sera pas assez pour te remercier pour le formidable travail que tu as fourni tout au long de la compétition. Je me permets d’ajouter une 10ème clé, celle qui risque de faire la différence à mon humble avis: l’expérience du haut niveau.

    Au delà du fait de jouer à domicile, le Qatar est logiquement favori car il jouera pour conserver son titre (chose qui n’est plus arrivée depuis le doublé nippon 2000-2004). L’effectif annabi est nettement plus expérimenté que son vis à vis jordanien: la plus part des joueurs qataris ont disputé au moins un Mondial, une coupe AFC voire une Copa América et ont l’habitude de joueur la Ligue des Champions AFC avec les clubs qataris d’Al Sadd, Lakhouiya, Al Rayyan, Al Gharrafa, contrairement aux joueurs jordaniens qui n’ont pas l’habitude de jouer au plus haut niveau en sélection (la Jordanie n’a jamais disputé de Coupe du Monde et n’a pas dépassé la phase de groupes en coupe d’Asie depuis 2011) et en club (les clubs historiques d’Al Wahdat et Al Faysali ne pèsent pas lourd sur les compétitions continentales). Des joueurs aussi expérimentés que Hassan Al Haydous (04 participations en Coupe d’Asie, Champion d’Asie en 2019, Ligue des Champions avec Al Sadd en 2011) peuvent faire la différence dans les moments décisifs, je pense particulièrement à l’épreuve des T.A.B.

    Que le meilleur l’emporte, et « Yallah Nashamas ».

    1
    0
    1. Masterclass M. Agawa !
      Effectivement, j’aurais dû y penser ! En fait, j’y avais pensé… Mais j’ai oublié de le marquer sur mon premier brouillon !
      Mais l’expérience a été déterminante dans cette finale. En première période, c’était flagrant. Le Qatar a fait une mi-temps (et même un match) de patron tandis que la Jordanie avait le guiboles qui tremblaient toute la 1MT puis a craqué nerveusement en fin de match

      Très bien vu !

      1
      0
    1. Le Covid
      Initialement, c’était la Chine qui devait accueillir la compétition. Mais elle s’est désistée en 2022 à cause de la politique Zéro covid du gouvernement. Le Qatar a récupéré le bébé malgré la candidature de la Corée et de l’Australie.
      Comme pour la CDM, ça veut donc dire compétition en hiver (comme à chaque fois que ça a lieu dans le Golfe). Hiver 2023, ça aurait été mal venu puisque la CDM se serait terminé seulement un mois plus tôt. Ca a donc été décalé à hiver 2024

      0
      0
      1. Effectivement, j’avais oublié que la Coupe du Monde s’était tenue en décembre 2022 😉

        0
        0
  3. A propos de footballeurs asiatiques, j’en profite pour annoncer que l’international français Guy Van Sam, qui fit les derniers beaux jours du Racing club de Paris, est décédé le 8 février à l’âge de 88 ans. L’info n’a même pas paru sur So Foot. J’ai mis le lien de « Chroniques Bleues » sur Discord.
    J’y apprend également que le premier international français d’origine asiatique fut Albert Poge, 3 sélections de 1933 à 1934.
    https://www.chroniquesbleues.fr/Albert-Polge-portrait

    0
    0

Laisser un commentaire