J’ai commencé ma carrière avec une montée dès ma première saison professionnelle (1), et bien peu de gens peuvent en dire autant. Je me suis imposé dans le onze titulaire de mon club formateur pendant les deux saisons suivantes, avant de le quitter pour aller jouer à l’échelon supérieur tout en conservant les mêmes couleurs (2).
J’y suis plutôt en forme, mais la concurrence est forte et je retourne à l’échelon inférieur en prêt pour une saison dans une ville chère à un monument du cinéma français (3).
Après avoir de nouveau changé d’air, je passe tout près d’inscrire une première ligne à mon palmarès. L’un de mes coéquipiers jouait alors sa première saison chez les professionnels, mais il m’a largement dépassé depuis puisqu’il est devenu champion du monde (4).
Lors de mon transfert suivant, je garde de nouveau les mêmes couleurs tout en changeant de maillot. Le manque de réussite me poursuit car je perds une nouvelle finale, contre un club voisin (5).
Après m’être imposé à mon poste au point de disputer tous les matches de championnat, je déménage de nouveau. Et là, dès ma première saison, je remporte une finale et un titre qui m’avait échappé jusque-là. Clin d’œil de l’histoire, je côtoie de nouveau un futur champion du monde. C’est la deuxième victoire du club à la suite dans cette compétition, et nous réaliserons la saison d’après un triplé jamais égalé dans l’histoire de la compétition (6) ! Encore plus cocasse : j’affronterai alors l’un de mes anciens coéquipiers en finale, ainsi qu’encore un autre futur champion du monde.
Je décide ensuite de quitter ce club qui m’a tout donné et me rends dans un pays associé à la pré-retraite (7). J’ai des fourmis dans les jambes et je repars six mois plus tard en prêt pour découvrir un nouveau pays, sans jouer dans l’élite. Nous subissons le même destin que les Bolton Wanderers en fin de saison (8) et je reviens en France dans le club où j’ai gagné tous mes titres. Là, j’assiste à un changement de propriétaire et croise la route d’un autre futur champion du monde.
Après une saison, je suis mis au placard et je décide d’aller découvrir un nouveau championnat et un troisième continent. J’y retrouve un compatriote, le principal rival à mon poste en équipe de France, qui m’aura empêché de m’imposer en Bleu (9) et je mets fin à ma carrière après plusieurs saisons.
Alors, vous me remettez ?
Indices par niveau :
Pointu désespéré (pour ceux qui pensent que même les buts moches comptent)
2 Sang et Or
5 Coupe de France 2008-2009
6 Coupes de la Ligue 2010, 2011, 2012
Plat du pied sécurité (pour ceux qui aiment nettoyer les lucarnes)
4 Hugo Lloris
7 Qatar
9 Bacary Sagna
Panenka maîtrisée (pour ceux qui ne jouent que pour le Puskàs)
1 promotion FC Martigues de National à D2 en 1999-2000
3 Un type détendu du gland
8 Relégation en League One
Pas le plus beau des palmarès mais au moins il n’est pas Fanny.
Rien que pour son sauvetage face à Lucas, je ne l’oublierai jamais.
Suis mauvais à ce jeu…
Job?
Non, pas Job.
Je dirais que tu es plus ou moins 10 ans trop tôt avec Job.
bien joué !
Encore un hooligan!
C’était un colosse..ben si le colosse de Rhodes
Il y a un point bonus pour ceux qui trouvent les 4 champions du monde cités dans l’article.
@Sindelar, c’est bien Umititi!