Numéro 10 – Shota Arveladze
Shota Arveladze a quelques points communs avec Pierre van Hooijdonk. Pas véritablement dans le jeu mais dans leurs trajectoires qui en firent des snobés des championnats puissants et des héros partout ailleurs… Formés à l’école soviétique, les Arveladze sont une famille de footeux. Revaz l’aîné, international, et les deux jumeaux presque inséparables, Archil et Shota qui font des ravages dans le championnat tout juste indépendant. Ils traversent ensemble la frontière, longeant la mer Noire jusqu’à Trabzon où Shota devient un mythe et le second étranger à être meilleur buteur du championnat turc!
En 1997, leur chemin se sépare pour la première fois. Mais de quelques kilomètres seulement, Archil signe à Breda tandis que Shota rejoint le prestigieux Ajax qui a définitivement effacé la génération 1995. L’intégration de Shota est parfaite, un quadruplé pour son premier match, 25 buts en championnat et la naissance de son premier enfant, pour le plus grand plaisir de son coach Morten Olsen. La suite sera plus mitigée, l’Ajax ne domine plus, Shota se blesse régulièrement et la venue de son ami d’enfance, le fantasque Georgi Kinkladze n’a pas l’effet escompté. Ayant réussi à retrouver son instinct de tueur et réalisant une saison 2001 consistante à 18 réalisations, Shota signe chez des ambitieux Rangers.
La concurrence avec Mols, Caniggia ou Flo n’effraie pas le moins du monde notre Géorgien. L’attaquant, désormais surnommé affectueusement Mr. Bean par Ibrox, enchaîne les belles performances et les titres, dont un triplé en 2003 au nez et à la barbe du Celtic d’Henrik Larsson. A l’affût, Louis van Gaal rapatrie Shota du côté des Pays Bas et de l’AZ et en fait son capitaine, n’hésitant pas à comparer son professionnalisme à celui de Blind ou Rijkaard. Arveladze termine dauphin d’Huntelaar en Eredivisie chez les buteurs, avant de finir sa carrière sur son unique relatif échec à Levante. Cet attaquant complet, homme souriant, bon des deux pieds et sentant le jeu comme peu, est évidemment avec 26 buts le meilleur buteur historique de la jeune sélection georgienne. Un beau score pour un pays aux résultats modestes…
Numéro 9 – Kakhaber Kaladze
Numéro 9 seulement ? Et oui, malgré sa reconnaissance en Europe grâce à ses performances avec le Dynamo Kiev puis l’AC Milan, Kakha Kaladze ne sera pas plus haut dans notre classement.
Sa carrière commence dans le club de sa ville, le Lokomotiv Samtredia, où son père Carlo était président. Mais en 1993, la légende du football géorgien David Kipiani l’invite à partir pour la capitale Tbilissi afin de jouer dans la meilleure équipe du pays, le Dinamo. Il fait ses débuts à l’âge de 16 ans l’année suivante et passe d’attaquant à défenseur avant de très vite devenir incontournable dans son club puis en sélection.
Le 10 septembre 1997, la Géorgie réussit à tenir le 0-0 contre l’Italie à Tbilissi et un joueur se démarque, Kaladze devait marquer Christian Vieri et le buteur de l’Atlético Madrid resta muet. Le Dynamo Kiev voit le potentiel du joueur et un homme en particulier : Valeri Lobanovski.
En janvier 1998, il quitte sa Géorgie natale pour l’Ukraine et pendant trois ans, les hommes de Loba font la loi dans le championnat national mais aussi en Europe, quart de finaliste en 1998, ils atteignent les demi-finales en 1999 et sont très proche d’éliminer le Bayern. La saison 1999-2000 voit les Ukrainiens finir troisième de la seconde phase de poules avec le même nombre de points que le Real, futur vainqueur. Mais pour Kaladze, son aventure ukrainienne s’arrête en janvier 2001. Durant l’hiver, Aleksei Gerasimenko se blesse très gravement, Kakha est sur les tablettes de certains grands clubs et cet évènement le marque, il doit quitter l’Ukraine.
Milan paye 16 millions pour faire venir le défenseur/milieu gaucher et débute alors une période dorée en termes de palmarès pour Kaladze. En 10 saisons, il aura gagné un Scudetto, une Coppa Italia mais surtout deux Ligue des Champions, les premières pour un joueur géorgien. Il termine ensuite sa carrière avec deux saisons réussies au Genoa avant de prendre sa retraite.
Il est, depuis 2012, un homme politique dans son pays, ayant été élu député en 2012 avant d’être nommé ministre de l’Énergie et vice-Premier ministre moins d’un mois plus tard. Il est, depuis le 13 novembre 2017, le dixième maire de Tbilissi depuis l’indépendance du pays et fut réélu en 2021.
Numéro 8 – Murtaz Khurtsilava
Murtaz Khurtsilava a commencé à jouer avec un vieux pneu bourré de foin et de chiffons. Inclus dans l’équipe scolaire géorgienne pour les Spartakiades, il participe par la suite à un tournoi international dans la ville italienne de San Remo où l’ancien attaquant est repositionné en défense. Une brillante idée… De sa formation offensive, Murtaz gardera d’excellents réflexes offensifs qui feront le bonheur des fans du Dinamo Tbilissi. Homme de tempo, il épouse les grandes heures de son club, en remportant son premier championnat soviétique en 1964, insistant dans ces souvenirs sur la nécessité « d’avoir un leader qui maintienne l’esprit d’amitié et de camaraderie au sein l’équipe. » Pas nécessaire de préciser qui était le meneur de ce groupe…
Une malencontreuse blessure lui fait rater l’Euro 1964, où l’URSS finira finaliste, Khurtsilava initie un an plus tard un long bail de huit ans en sélection qui le conduira jusqu’au capitanat. Il sera le premier Géorgien à recevoir cet honneur. Murtaz a la réputation d’être un défenseur propre et fair-play mais intraitable au marquage, cherchant constamment à entrer dans la tête de son adversaire. Un col bleu, maître de la guerre psychologique : « On pense que le marquage individuel limite le joueur, ne lui donne pas la possibilité de montrer ses compétences. Je ne peux pas être entièrement d’accord avec cela. C’est dans la confrontation individuelle avec l’adversaire, dans le désir de ne pas perdre cette lutte, de ne pas être déjoué, que j’observe l’un des aspects les plus intéressants du jeu. »
Khurtsilava jouera 69 matchs pour l’équipe nationale de l’URSS et marquera six buts, dont celui importantissime face à la Hongrie pour accéder à la phase finale de l’Euro 1968. Il assistera de près à la filouterie de Cubilla au Mexique, à la démonstration de Netzer en finale de l’Euro 1972. Une compétition où il sera élu dans le onze de prestige. Celui qui avait adoré affronter Denis Law à ses débuts internationaux, souffert comme jamais face à la maestria de Lubanski, demeura hanté par son erreur face au Portugal en 1966. L’homme de fer et de sang-froid n’avait pas tenu son duel aérien face à José Torres et avait concédé une main dans sa surface. Une insupportable trahison du groupe…
Numéro 7 – Manuchar Machaidze
L’âge d’or du Dinamo Tbilissi se situe dans les années 70 et vit son apogée avec la victoire en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1981. Et parmi les joueurs présent durant cette époque, seul un d’entre eux fut « le plus beau capitaine ». Ce joueur, c’est Manuchar Machaidze.
En effet, c’est en tant que capitaine du meilleur Dinamo de l’histoire qu’il fit sa légende. Avec le brassard, Manuchar joue 73 matchs à domicile pour 55 victoires et 18 matchs nuls. Aucun capitaine dans l’histoire géorgienne n’a autant gagné que lui. De la création du club jusqu’à la chute de l’URSS, le Dinamo n’a remporté que cinq titres, Machaidze était capitaine pour trois d’entre eux.
Lorsqu’il commence le football à 12 ans à Tbilissi, il est évident pour les adultes qui le regarde jouer que ce gamin a quelque chose en plus mais malgré tout, il ne rejoint le Dinamo qu’à 18 ans, en 1967, avant de faire ses débuts professionnels l’année suivante. Pendant 10 ans, il est un leader incontestable au milieu de terrain, prenant le brassard de capitaine en 1976, et ce jusqu’à son départ en 1980. Il aura été de tous les grands moments de l’âge d’or du Dinamo, vainqueur de la Coupe nationale en 1976 avant de finir vice-champion puis champion en 1977 et 1978, son dernier grand match avec son club formateur sera la finale de la Coupe en 1979 où il transforme son tir au but. Il ne manquera que le plus grand moment, la victoire en Coupe des Coupes contre le Carl-Zeiss Iéna, à cause de son départ.
Ce départ n’est pas un choix sportif, Manuchar et son frère Gocha devant quitter le club à cause de problèmes avec les dirigeants du club. L’ancien capitaine du Dinamo rebondit alors pour six mois au Pakhtakor Tashkent, aidant le club ouzbek à se maintenir en première division avant de découvrir Moscou et le Spartak. Les deux dernières saisons de sa carrière seront plus proches de chez lui, au Torpedo Kutaisi, dans la troisième plus grande ville géorgienne. Là-bas, il permet au Torpedo de finir deuxième de D2 soviétique et de remonter en première division pour la première fois depuis 12 ans. Son ultime saison sera à jouer le maintien et même si il n’est plus un titulaire, le Torpedo se maintient à nouveau.
Son après-carrière le voit rentrer en politique et être élu député en 1995. Ses accomplissements dans le football lui octroient l’Ordre du Mérite géorgien et le titre de Maître du sport de l’URSS. Il travailla dans le génie du bâtiment avant ça mais fut également reconnu dans son pays natal pour ses talents de peintre participant à plusieurs vernissages à Tbilissi et Moscou.
Talent phénoménal en conservation de balle, organisateur offensif de son équipe, polyvalent dans son jeu, son influence ne se limitait pas au terrain mais également en dehors ou son acharnement à l’entraînement en faisait un modèle de travail pour ses coéquipiers.
Après une excellente performance en Coupe de l’UEFA face au Napoli, le coach italien de l’époque, Giovanni Di Marzio, dit de lui « Comme vous êtes heureux, les Géorgiens, d’avoir un milieu de terrain aussi universel et unique, un grand joueur aussi brillant de classe internationale, comme le capitaine Machaidze. Au cours de notre longue pratique de football, nous avons rarement rencontré un joueur avec une gamme aussi large. »
Numéro 6 – Aleksandre Chivadze
Dans ce top qui fait la part belle aux grands capitaines, Aleksandre Chivadze est le prochain sur la liste, le deuxième géorgien à avoir mené les troupes soviétiques aux combats. Chivadze, toujours affublé de son numéro trois, était un excellent central, non dépourvu de technique, à la rigueur morale tatouée comme une seconde peau car « notre comportement devenait immédiatement la propriété de tout Tbilissi, et un peu plus tard de toute la Géorgie. »
Le meilleur joueur soviétique en 1980, un honneur pour un défenseur qu’il partage uniquement avec Chesternev, a eu un début carrière linéaire, intégrant le Dinamo à 18 ans, remportant par la suite deux coupes, avant d’être sacré champion en 1978, le dernier couronnement de l’institution. Machaidze ayant fait ses valises, il est celui qui soulève fièrement une Coupe des Coupes méritée en 1981 devant des tribunes vides à Düsseldorf. Un souvenir inoubliable pour notre moustachu : « j’ai toujours la chair de poule lorsque je me souviens de l’accueil à Tbilissi. Je n’ai jamais vu autant de gens heureux réunis. »
Konstantin Beskov lui confie le brassard en prévision du Mondial espagnol où l’URSS, absente de la compétition depuis 12 ans, espère bien figurer. L’URSS offrira une image plutôt positive, n’étant pas si éloignée d’un dernier carré. Néanmoins, en coulisses, les regrets sont nombreux, entre la blessure du stratège Kipiani et la composition aux derniers moments d’une triumvirat de coachs, Beskov-Lobanovski-Akhalkatsi, qui désoriente complètement l’effectif. Les lendemains espagnols seront maussades pour Chivadze. Le Dinamo voit l’arrêt prématuré de Kipiani et le décès accidentel de Vitaly Daraselia complètement désunir le club tandis que sa relation avec la sélection se détériore. Le courant ne passera jamais réellement avec Lobanovski. Blessé depuis le début du Mondial mexicain, il convient avec Loba de ne pas anticiper son retour pour le match face à la Belgique. Il n’aura plus d’autres opportunités… Celui qui considérait ses capes internationale comme ses plus beaux trophées, arrête sa carrière en 1987, lassé de devoir soutenir offensivement une attaque du Dinamo moribonde et ne souhaitant pas devenir un boulet pour son club de toujours. A 32 ans, en homme droit dans ses bottes pour qui « l’argent dans le football ne remplacera jamais les valeurs morales. Comme le patriotisme, la loyauté envers le club. »
En collaboration avec l’ami Alpha !
Bon, il manque qui pour la 2e partie?
David KIPIANI
Mikheil MESKHI
Slava METREVELI
Boris PAICHADZE
Ramaz SHENGELIA
???
Evidemment si KIPIANI n’est pas n°1, ça va chier 🙂
Désolé Dip, Kipiani n’a pas passé le cut…
Original les gars bravo
Kaladze c’est vraiment « THE » joueur antistar, presque sous-estimé aussi… Soldat de l’ombre du Milan AC pendant, comme précisé ici, une décennie… pièce polyvalente des différents schémas d’Ancelotti et vrai « petit Maldini » chez les « Rossoneri ». Enfin pourquoi pas, pour conclure: une sorte « d’Alessandro Nesta de l’Est »!
Thx Khia et Alpha
Merci Calcio. On va voir si Khvicha Kvaratskhelia maintient son rythme de la saison dernière…
Très bon au Milan en effet mais quelconque au Genoa où il est impliqué dans une affaire de match truqué dont il se sort on ne sait comment ! Bref, son passage au Grifone est à oublier.
Kaladze, c’était vraiment ce joueur que j’ai vu passer dans les équipes du Milan pendant 10 ans dans PES/FIFA en ne sachant ni d’où il venait (La Géorgie, c’est pas aux USA ?), ni pourquoi il avait un tel niveau, ni sa gueule !
Comme quoi, parfois, c’est bien de vieillir !
Vous ne proposerez donc pas Kinkladze – ce qui me paraît logique..mais qui ferait de vous des hérétiques en Angleterre, où il est (resté) un joueur-culte.
Kobiashvili, Demetradze, Arveladze, Kinkladze, Kaladze.. Fin 90’s – début 2000’s, il y avait de quoi faire un truc.
Kinkladze était un joueur très technique. Elle est intéressante cette période de City dans les années 90. Kinkladze mais également Uwe Rösler étaient des icones d’un club qui devait supporter des résultats médiocres et le début de l’hégémonie de United. Et les supporteurs se raccrochaient au moindre soupçon de talent. Ce dont ne manquaient pas Kinkladze ou Uwe Rösler.
Y avait certainement l’attrait de la decouverte des footeux venus d’ailleurs. Un côté « exotique ». Kinkladze, c’était le brésilien du Caucase.
Même si du côté allemand, difficile de faire mieux que Trautmann..
Je regardais encore un peu le championnat anglais à l’époque, Kinkladze en fut vraiment une sensation……..et cependant, qu’en penser vraiment?
Tu évoques Rösler.. Ce joueur avait peiné à s’imposer dans des clubs allemands d’un niveau pourtant peu extravagant mais, en Angleterre : il fit aussitôt un carton.
En fait j’ai l’impression que plupart (il dut bien y avoir des exceptions, mais..) des offensifs continentaux y firent alors joujou avec des défenses largement aux fraises, d’une lourdeur/maladresse parfois désolante, et alors que dire de bien des gardiens..
Au-delà des plus iconiques Klinsmann, Zola, Cantona, Bergkamp ou Ginola : Degryse (pourtant sur la pente savonneuse) fut joueur de la saison à Wednesday, Kinkladze à City, Limpar et Kanchelskis y furent en leur temps des terreurs.. Ca veut pas dire charrette, premiers noms qui me viennent à l’esprit et il y aurait bien sûr des contre-exemples..mais les défenses anglaises n’avaient vraiment rien d’un Fort Knox à l’époque, bref, Kinkladze??
Alex
Le niveau anglais au retour du Heysel, très compliqué… Meme si United et Arsenal ont reussi à gagner la c2. Leurs résultats en c1 sont catastrophiques. Arsenal qui se fait sortir avant les poules finales par le Benfica d’Isaias. Leeds, idem par les Rangers. United par Galatasray. Sans parler de la participation hideuse de Blackburn…
Au meilleur niveau, ça ne tenait pas la route. Ce qui explique certainement que des Lympar ou Kinkladze aient été aussi tonitruants par période.
Comment est perçu le passage d’Arveladze aux Pays-Bas?
Comme un supplément de créativité. Son jeu tranchait sur le plan des impulsions, il osait des gestes inhabituels pour ce football.
Pour autant pas sûr qu’il ait été le Géorgien le plus impactant vu en Eredivisie, je ne reviens pas sur son nom mais à Vitesse il y eut après lui un compatriote qui porta constamment son équipe, et dont le passage aux Pays-Bas aura été plus long, lui aussi une valeur sûre du championnat NL en son temps.. Ca doit se jouer entre Arveladze et..et ce joueur donc.
Ca me revient, un défenseur : Guram Kashia.
D’aucuns diront que ce n’est que Vitesse, qu’il y est resté..mais il y est une icône, et fut en son temps une valeur sûre du championnat NL.. ==> En termes d’impact d’un Géorgien sur ce championnat, y a match.
Guram Kashia? Inconnu pour ma part.
Cette photo de Machaidze, c’est quand ils tapent le grand Liverpool en C1 en 1979
Probablement leur performance européenne la plus aboutie avant de gagner la C2 en 1981.
Il n’y a que la 2nde mi-temps de ce match qui a été préservé:
https://youtu.be/KwqjmI9zsUk
1. Otar Gabelia
2. Gocha Machaidze
3. Aleksandr Chivadze
4. Shota Khinchagashvili
5. Giorgi Chilaya
6. Vitaly Daraselia
7. Manuchar Machaidze
8. Vakhtang Koridze
9. Vladimir Gutsaev
10. David Kipiani
11. Ramaz Shengelia
Cette équipe de ouf tout de même!
Souness disait que son Liverpool n’avait jamais été dominé comme lors de ce match face au Dinamo Tbilissi.
Celle de Khurtsilava est face à la Corée du Nord en 66.
J’adorais Arveladze, Shota quel blaze! A cette époque le nombre de super joueur qui n’ont jamais jouer dans un grand club est longue, c’était avant que ceux-ci n’achètent tout le monde!
J’aimais jouer avec une attaque Viduka (qui jouait alors au Dinamo)-Demetradze (au Feyenoord à ce moment là) sur FIFA 99!