La saga de Catane – le temps des Argentins (4/4)

Pinte de Foot vous suggère une balade en Sicile, au pied de l’Etna, à Catane plus précisément. Sur un siècle de football rossazzurro, nous vous proposons le portrait des principaux protagonistes de l’histoire du football catanais. Ce quatrième et dernier épisode s’attarde sur l’ultime âge d’or des Rossazzurri, l’œuvre d’Antonino Pulvirenti, un dirigeant peu scrupuleux sachant s’entourer (cf. photo) et d’une colonie argentine.

Angelo Massimino est mort mais le Calcio Catania demeure sous contrôle familial, sa veuve Grazia Codiglione assumant la présidence jusqu’en 2000. Quand elle se décide à vendre, elle tergiverse puis choisit Luciano Gaucci (et ses fils), un escroc romain prêt à tout sévissant déjà à Pérouse. L’ère Gaucci ne dure pas, Luciano vend ses parts à Antonino Pulvirenti en 2004 avant de fuir la justice italienne en s’envolant pour la République Dominicaine.

Sous le charme de Pulvirenti

Avec Pulvirenti, le Calcio Catania renoue avec la tradition des présidents entrepreneurs locaux, lui-même étant à la tête d’un empire constitué à partir de rien, dont les fleurons sont une enseigne de grande distribution hard discount et une compagnie aérienne low-cost, Wind Jet. « Catania ai Catanesi » vocalisent les Ultras en reprenant une vieille antienne, satisfaits de sa prise de pouvoir après la pénible expérience Gaucci[1]. Pulvirenti coche toutes les cases : né à Catane, sans fortune familiale, doté d’un simple diplôme en comptabilité, c’est un self-made-man, comme on dit alors, ayant acquis un premier magasin à Belpasso, sur les pentes de l’Etna, prélude à une saga industrielle hors normes. Passionné de calcio, comme Massimino autrefois, il se fait les dents avec des clubs mineurs, Belpasso, puis l’Acireale qu’il mène à la Serie C avant de l’abandonner quand se présente l’occasion d’acquérir le club phare de la région.

L’homme d’affaires de 42 ans ne manque pas son entrée en matière. Son charme et son aisance devant les micros rompent avec la longue hégémonie d’un boss aussi primaire que Massimino et séduisent une presse prompte à s’enflammer. Lors de son discours inaugural, il flatte les tifosi en affirmant avoir « réalisé un rêve que je poursuivais depuis longtemps. Je veux faire plaisir aux supporters de Catane parce que j’ai toujours été un fan des Rossazzurri. J’ai été tifoso dans la Curva Sud. Je viens pour gagner, Catane est une grande ville, avec de grandes attentes. » Et il ajoute viser « la Serie A dans trois ans pour y rester longtemps. »

Il ne lui en faut que deux pour exaucer sa promesse, remarquablement assisté à la direction sportive par Pietro Lo Monaco et ses trouvailles, Gionatha Spinesi à la pointe de l’attaque et Peppe Mascara sur le flanc gauche, l’idole du Stade Angelo-Massimino (ex-Cibali). La Gazzetta dello sport est conquise : « le président Pulvirenti n’aime pas les feux de la rampe. L’environnement nous semble plus mature, le club n’a pas été affecté par des polémiques ou des scandales. »

Lo Monaco et Pulvirenti.

2006 est une année faste pour Pulvirenti puisqu’il est élu « entrepreneur de l’année en Sicile » par le magazine Capital. « Quelle est la morale ? Que les succès viennent toujours avec du travail et de l’humilité. Comme nos parents nous l’ont appris. » Antonino Pulvirenti est décidément un homme protée, changeant sans cesse de costume sans que cela n’altère ses dons de vainqueur.

Mort à Catane

Après 21 journées de Serie A, le classement du Calcio Catania tient du miracle, quatrième d’un championnat privé de la Juventus, rétrogradée dans le cadre du Calciopoli[2]. Vient alors le derby di Sicilia pour lequel d’importantes forces de sécurité sont mobilisées afin d’éviter les traditionnels incidents entre tifosi, une cinquantaine d’entre eux ayant été blessés lors du spectaculaire match aller à Palerme[3]. Pour ne pas perturber la fête votive de la Sainte-Agathe, le match est planifié le vendredi 2 février 2007 à 18 heures. Il est précédé d’une minute de silence en l’honneur d’un dirigeant sicilien mort dans des affrontements en marge d’un match amateur. Une cérémonie salie par une partie du public, occupée à tirer des feux d’artifice. Dans une ambiance pyrotechnique, où les fumigènes se mêlent aux gaz lacrymogènes[4], Catane s’incline 1-2 face à Palerme et ses champions du monde, Barzagli et Zaccardo.

A la fin du derby, des groupes d’Ultras partent en cortège dans les rues adjacentes au stade et cela n’a rien à voir avec les processions de la Sainte-Agathe durant lesquelles les fidèles se recueillent en écoutant le chant des moniales de la Via dei Crociferi. Ils sont environ 250, bien décidés à se frotter aux carabinieri. En direct, Sky diffuse des scènes de guérilla urbaine où des supporters rossazzurri bataillent avec les forces de police. Dans la nuit, la nouvelle selon laquelle un policier est mort commence à se répandre. D’abord démentie, elle est finalement confirmée : Filippo Raciti, Catanais de 40 ans, est décédé aux environs de 22 heures.

L’enquête révèle a posteriori qu’il est mort d’un éclatement du foie, conséquence des coups assénés par un jeune homme armé d’une barre de fer arrachée dans les sanitaires du stade. Le principal suspect est arrêté dans les jours suivants. Mineur au moment des faits, il est condamné à 14 ans de prison. Quant à la mémoire de Filippo Raciti, elle est régulièrement souillée par les groupes ultras de toute l’Italie…

Très affecté, Pulvirenti songe à tout plaquer : « Catane est invivable, elle ne peut pas atteindre ces niveaux de folie… Je ne peux pas abandonner d’un seul coup, mais dès que la situation se normalisera, je partirai. » En retour Cannavò, le vieux journaliste de la Gazzetta dello sport, autoproclamé arbitre des élégances et ennemi acharné de l’ex-président Massimino, reprend sa plume pour lui déclarer sa flamme dans une lettre ouverte parachevée par ces mots : « vous ne pouvez pas être absent. Au contraire, vous devez rester au premier rang. Meilleurs vœux. Candido Cannavò. »

Le temps des Argentins

Après le drame, le Calcio Catania joue ses matchs sur le continent à huis-clos, son stade étant suspendu jusqu’à la fin du championnat. Les résultats s’en ressentent mais le club parvient à se maintenir. A partir de l’été 2007, Pietro Lo Monaco renforce l’effectif en ciblant les Argentins. Après chaque mercato, le filon sud-américain se densifie, variation futile aux flux de misère venus d’Afrique et grossissant toujours plus l’immense camp de migrants de Mineo, au sud-ouest de Catane.

Avec Lo Monaco, les règles sont simples : ne jamais acheter un joueur plus de trois millions d’euros, choisir des entraîneurs à l’aube de leur carrière (Montella, Mihajlović, Simeone) et réaliser des plus-values pour professionnaliser le club. Parmi les plus belles réussites, citons Matías Silvestre, Maxi López ou Papu Gómez.

Le 23 avril 2011, à l’occasion d’un match contre la Juventus, Catane présente une équipe au sein de laquelle figurent dix Argentins et un Italien, ce qui fait dire à un reporter de La Stampa que « Diego Simeone aligne sa Selección avec un seul étranger. »

Un seul Italien,oui, mais lequel ?

Avec Vincenzo Montella puis Rolando Maran aux commandes, les deux saisons suivantes sont les plus exaltantes qu’ait connues la ville, le Calcio Catania échouant aux portes de l’Europe en 2013.

La déchéance

Lo Monaco quitte ses fonctions en 2012, en désaccord avec Antonino Pulvirenti. La statue du président idéal se fissure et bientôt sont dévoilées d’inextricables méthodes, bien moins glorieuses qu’il n’y paraissait de prime abord.

Déjà, en 2009, des soupçons de fraude et d’évasion fiscales surgissent dans le cadre des transferts de fonds entre le Calcio Catania et d’autres sociétés de la holding de Pulvirenti. Il est opportunément blanchi mais le doute existe. Dès lors, la brigade financière ne le lâche plus. Quand sa compagnie aérienne low-cost fait faillite, l’enquête administrative diligentée dans de telles circonstances conclut à une banqueroute frauduleuse.

Le déclin de Pulvirenti s’accélère à partir de 2014, quand les Rossazzurri retrouvent la Serie B. Dans le cadre d’investigations connexes, les enquêteurs découvrent fortuitement qu’il organise des paris clandestins en marge des rencontres de Catane. Arrêté en juin 2015, il reconnaît avoir acheté cinq matchs afin de sauver le club d’une chute vertigineuse, en vain puisque les Elefanti enchaînent une seconde rétrogradation consécutive. Décédé en 2009, Candido Cannavò est parti trop tôt pour rédiger un papier au goût amer, un pamphlet dans lequel il exprimerait son dégoût de la falsification et de l’apocryphe. Pulvirenti aura au moins échappé à ça…

Autrefois acclamé des tifosi, il est conspué à chaque apparition, accusé de tous les maux d’un club profondément malade. Interdit d’exercice pour une durée de cinq ans, il garde ses parts encore quelques années jusqu’à ce que son empire s’effondre sous les coups de boutoir de la brigade financière, juste avant la faillite du Calcio Catania en 2022.

La Catania Società Sportiva Dilettantistica renaît dans la foulée et, après une première accession, tente pour le moment de se maintenir en Serie C. Le niveau auquel elle se trouvait en 1932 quand Vespasiano Trigona, duc de Misterbianco, l’avait prise en main, au tout début de cette saga.


[1] Quand il rachète le club, en Serie B, seuls trois joueurs sont sous contrat avec le Calcio Catania, les autres sont en fin de contrat ou prêtés. Il doit en outre combler un déficit de 4M€.

[2] Vaste affaire de fraude sportive concernant les modes de désignation des arbitres.

[3] Victoire 5-3 de Palerme.

[4] L’arbitre doit interrompre la rencontre durant 40 minutes tant l’air est irrespirable.

33 réflexions sur « La saga de Catane – le temps des Argentins (4/4) »

  1. « Arrêté en juin 2015, il reconnaît avoir acheté cinq matchs afin de sauver le club d’une chute vertigineuse, en vain puisque les Elefanti enchaînent une seconde rétrogradation consécutive. Décédé en 2009, Candido Cannavò est parti trop tôt pour rédiger un papier au goût amer, un pamphlet dans lequel il exprimerait son dégoût de la falsification et de l’apocryphe. Pulvirenti aura au moins échappé à ça…  »

    Le croisement des allitérations en » f/ph » et en « ch »… franchement: magnifique! Grazie pour cette invitation au voyage au pays des orangers  » Don Verano »!

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  2. Aaah le foot sicilien ! On pourrait en faire un film ! Une saga pourrait être faite sur Palerme , bien sûr , mais aussi sur Messine . Dommage que ces 3 clubs n’aient pu jouer ensemble en série A que durant la saison 2006-2007 … 6 matchs chauds bouillants avec une pluie de buts ! Bon , le Catania – Palermo était carrément trop chaud … Ils en parlent dans le film italien ACAB d’ailleurs …En tout cas merci pour cette saga savoureuse . Chaque società a une histoire à part mais il faut bien reconnaître que celles du mezzogiorno sont particulièrement mouvementées . Ça fait leur charme … et leur faiblesse . Avouons que celles du nord ne les ont jamais bien aidées non plus …

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    1. La Gazzetta c’est le journal des Milanais, Inter et AC Milan, et est réputée hostile à la Juve. Je ne sais pas dire s’il y a un traitement différent entre les deux clubs milanais mais il faut savoir que le journal a appartenu à un ancien président du Milan.
      Historiquement, Tuttosport est pro Juve alors que le Corriere est pro Roma. Et ça se ressent à la lecture !

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      1. La Gazzetta est clairement pro Inter actuellement. Le Milan a tellement bénéficié d’un traitement privilégié avec la holding Berlusconi que je me tais …

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    1. C’est ce que je me tue à dire aux haineux qui parlent d’italiens = magouilles . Il n’y a pas plus de magouilles en Italie qu’ailleurs , c’est juste qu’on en parle plus …

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      1. Que l’Italie fasse davantage le ménage, étale plus volontiers son (gros) linge sale en public.. : là, tu prêcherais un convaincu, l’air de rien ce doit être l’une des ligues les plus (spectaculairement?) « justicialisées » d’Europe – et tant mieux, pas demain la veille qu’un Anderlecht (qui l’aurait mérité 1000 fois) se fera rattraper par la cavalerie lourde comme le furent des Juve voire AC – il y eut certes le redressement fiscal record de l’Histoire de notre football, en 84..mais ce fut une goutte d’eau dans leur océan d’infamies en tous genres.

        Anderlecht est LE club institutionnel belgicain, ça les rend d’autant intouchables..alors qu’en Italie il paraît (?) plus juste d’évoquer une triade ou troïka, qui çà et là se tire dans les pattes?? Je présume que c’est par là que procèdent les actions en justice dont, ce n’est pas loin d’être une singularité italienne, les grands clubs transalpins font parfois les frais (NB : tout de même l’impression que l’Inter s’en sort historiquement mieux que les deux autres).

        Mais pas plus de magouilles qu’ailleurs, je trouve que c’est tomber dans l’excès inverse voire pécher par relativisme ; c’est quand même peu dire que le Calcio a connu des phases sans guère d’égal ailleurs, et – c’est en tout cas ce que je reproche à leurs grands clubs – qu’il a souvent donné le « la » plus pour le pire que pour le meilleur en Coupes d’Europe (ce qui a cours en Italie : popotte italienne).

        Ceux qui m’ont déjà lu à propos des chevaliers blancs / « perfections absolues » des Ajax, Bayern, Anderlecht, Barca..savent que je n’en pense pas moins (voire pire) de bien des clubs particulièrement rompus pour la com’ (l’AC fut quand même régulièrement un champion en la matière : Rizzoli, Berlusconi.. historiquement, ils maîtrisent eux aussi) et dotés de sacrés carnets d’adresses………..mais bon, le dopage du Calcio dans les 90’s, je ne vois que le NL des 70’s qui fut aussi caricatural et macabre, peut-être la Liga plus tard?? La corruption systémique des grands clubs « padaniens » en Coupes d’Europe, dans les 60’s – début 70’s : ce ne fut pas de la petite bière non plus, les équivalents n’ont pas couru les rues en 3/4 de siècle de coupes d’Europe, et l’effet produit fut désastreux. Ce ne furent pas des contributions-lambda ni anodines : ce fut à chaque fois à la pointe.

        Dans ce genre de débat : je garde toujours une pensée pour tous ces autres clubs (italiens au premier chef!), qui furent régulièrement spoliés de la sorte. Et, surtout : que ce qui alimenta ces pratiques n’avait de prime abord rien à voir avec quelque éventuelle inclination italienne à la corruption, au doping ou à la triche!!!

        Là-dessus, je ne prétendrai pas connaître la/les mentalité(s) italienne(s), mais ce que je sais : c’est que ce ne sont pas les points communs d’entre boards historiques des AC, Juve ou Inter qui, au gré de leurs turpitudes, auront manqué pour se faire idée de ce qui fut à l’oeuvre dans cette émulation constante du pire!

        Et je n’oublie pas avoir lu jadis, avec intérêt, quelqu’un évoquer le rôle fondamentalement délétère, peut-être, desdits entraîneurs danubiens à l’heure où le football italien se professionnalisa..

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  3. Cela fait tellement longtemps que Simeone est à l’Atletico que l’on oublie son début de carrière de coach en Argentine. Champion avec Estudiantes et River, en 5 ans de profession là-bas, c’était prometteur.
    D’ailleurs, j’ignore de quelle équipe il se revendique. Velez ?

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      1. Merci Bison. Je savais qu’il avait fini sa carrière là-bas mais fan du Racing, ça lui va comme un gant à Diego !

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      2. La Sicile a toujours aimé les sud-américains, Palerme entre Cavani, Pastore ou Dybala a vu quelques beaux joueurs passés!

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  4. Sous Simeone ce Catargentine m’avait marqué ils étaient 13 en plus du coach à venir d’Argentine : 1 gardien (Andujar), 3 défenseurs (Spolli, Silvestre, Alvarez), 6 milieux (Carboni, Ledesma, Izco, Llama, Dario Gomez, Ricchiuti) et 3 attaquants ( Maxi Lopez, Bergessio, Barrientos).
    D’ailleurs le passage de Simeone est plutôt quelconque en Sicile, plus de défaites que de victoires, même pas une saison entière. L’atlético a eu du nez d’aller le chercher car sa carrière n’était pas incroyable avant ça.

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    1. Il avait fait plutôt du bon boulot avec le Racing après ses 6 mois quelconque à Catane. Quand il avait signé à l’Atlético, le club restait sur une décennie de médiocrité à la suite de l’ère Gil y Gil (dont on parlera bientôt). L’Atléti n’était pas très attractif, et hormis un bref passage de Carlos Bianchi, il n’attirait plus de coachs aux noms ronflants comme Menotti, Maturana, Basile, Sacchi, Antić, Aragonés, Ranieri à l’époque de Gil.

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      1. Ils avaient gagné la c3 face à Fulham en 2010, grâce au superbe duo Aguero-Forlan! Sous le commandement de Quique Flores. Dans la liste que tu donnes, des noms ronflants mais beaucoup de bides. Je n’ai pas connu Menotti mais Maturana, c’est anecdotique. Basile idem. Sacchi, il s’est mis tout le monde à dos et Ranieri en 2000, c’est l’année de la descente. Avec Jimmy Floyd, Kiko, Valeron , Solari où Baraja dans l’effectif ! Un accident industriel !

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      2. À part Antić et Aragonés, que des bides. Et mec venus pour le fric et qui ont contribué à la cavalerie, mise en place par Gil.
        J’oubliais Quique Florés, le neveu de Lola 😉 Il promettait à ses débuts avec Valence puis l’Atleti.

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      3. Oui, le Valence de Flores, avec Villa, Joaquin et David Silva était une superbe équipe. Ça continuera un peu avec l’éclosion de Juan Mata. Mais depuis 10 ans, c’est d’une tristesse…

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      4. Ça me fait déjà saliver cet article de l’ère Gil y Gil père (puisque les fistons sont toujours majoritaires). Super !

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  5. C’est quoi cette photo, lol?

    Tout lu, beaucoup aimé.

    « Dilettantistica », ça me faisait sourire de bon coeur mais, en fait : ça veut bêtement dire « amateur » ; on gagnerait parfois à ne pas traduire les choses. Là, par exemple : je vais pour de bon laisser mon imaginaire tourner à vide sur « Misterbianco », en l’état c’est impayable.

    On ne dit plus « self-made-man »?? C’est quoi alors désormais, « Startup-citizen »? « Tout seul über alles »?

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      1. Ah ah ! Je pense que tu peux retrouver la dame de gauche dans la montagne documentaire que tu as constituée pour ton article olé olé 😉

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    1. En jouant avec Catane, il me semble qu’il n’y a que Mascara, une sélection avec l’Italie. Mais le Catanais le plus célèbre ayant porté le maillot azzurro est Anastasi. Il a joué à la Massimiana (voir épisode 3) mais jamais dans le club principal de la ville.

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