La magnifique épopée d’Aberdeen saison 1982-1983, vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe

Le football écossais a toujours eu tendance à être dévalorisé sur la scène européenne. Petit pays, petit championnat, une équipe nationale inconstante. Les joueurs écossais eux-mêmes, surement compte tenu du défaut national à se sous-estimer vis-à-vis du « grand frère » anglais, n’ont pas toujours osé jouer à leur juste valeur et avec leurs armes.

Et puis, les compétitions nationales sont vampirisées par les deux géants de Glasgow, le Celtic et les Rangers. Un soutien populaire énorme, la couverture médiatique, les moyens financiers, les cellules de recrutement les plus compétentes. Difficile d’exister pour les autres clubs.

Cependant les années 80 ont permis de découvrir des clubs tel Dundee United (1) et donc Aberdeen FC.

Gordon Strachan, le teigneux milieu de terrain international et rouquin de service à Aberdeen, décrit ses coéquipiers: « Quand je regarde une photo de ce groupe, je dis« légendaire», mais quand je les vois individuellement je me dis « il y a Dingus (Mark McGhee), il mange trop; il y a Willie (Miller), il est chauve on dirait un vieux ; il y a le grand Alex (McLeish), il est plein de graisse. »(2) Cette affectueuse description indique encore la difficulté des Ecossais à être sûrs de leurs forces.

C’est cette retenue qu’Alex Ferguson va balayer en arrivant à Pittodrie, le stade d’Aberdeen à l’été 1978. Il veut supprimer ce pessimisme presbytérien. Et dans un premier temps cette fatalité à se résoudre à la domination des deux clubs de Glasgow.

Lors de l’un de ses premiers matchs, à Ibrox le 16 septembre 1978, un résultat final nul 1 à 1 contre les Rangers enchante les joueurs qui dansent dans le vestiaire. Alex Ferguson les engueule en leur expliquant que la victoire tendait les bras et qu’il ne faudra plus jamais se satisfaire de ce pauvre point du match nul. Le discours est simple et rabâché : « Tout le monde est contre vous. Les supporters sont contre vous, la presse est contre vous, vous avez juste à aller prouver que vous êtes capables de les battre. » Aberdeen fini cette saison-là quatrième du championnat.

La saison suivante, Ferguson et son équipe remportent le championnat. Loin devant le Celtic et les Rangers. Le titre échappe aux deux clubs de Glasgow pour la première fois depuis 1965 et le titre de Kilmarnock FC. C’est un véritable exploit. La ville est en ébullition de nombreux jours. Cette victoire est la fondation d’une période sensationnelle pour le club. Il n’est plus dans la catégorie des faire-valoir des deux grands. Toute l’Ecosse connait maintenant la soif de vaincre de Ferguson et de ses troupes et l’Europe est au programme.

La première participation à la C1 pour la saison 1980-1981 se solde par une élimination très dure contre les Reds de Liverpool. 0 à 1 à domicile et défaite 4 à 0 à Anfield. En championnat, Aberdeen finit deuxième.

La saison d’après (1981-1982), Aberdeen remporte la coupe d’Ecosse, finit encore vice-champion et arrive en quart de finale de la coupe UEFA (C3) en éliminant au premier tour les Anglais d’Ispwich Town, alors tenants du titre.

La saison suivante est celle de l’épopée.

A cette époque le vainqueur de la coupe d’Ecosse passe par le tour préliminaire de la C2. C’est une formalité avec la double victoire contre le FC Sion (7 à 0 à Pittodrie et 4 à 1 à Sion).

Le tour d’après est compliqué. Après la victoire 1 à 0 à domicile contre le Dynamo Tirana, le match retour en Albanie est un piège. Il faut dire que sur place la situation est calamiteuse. Le risque de nourriture avariée ou d’empoisonnement est avéré. Les écossais décident d’acheminer la nourriture et l’eau depuis l’Ecosse.

Par ailleurs, la tension sur place est à son maximum compte tenu de la situation politique. Un triste 0 à 0 assure cependant la qualification après un match âpre en terre hostile. L’histoire est en marche.

Au tour suivant les Ecossais écartent Lech Poznan grâce à deux victoires (2 à 0 à domicile, 0 à 1 en Pologne).

A ce stade Aberdeen a donc joué six matchs et en a gagné cinq, en marquant 15 buts et n’en encaissant qu’un seul.

Les Ecossais passent donc « l’hiver au chaud » selon l’expression consacrée à l’époque.

Se profile pour les quarts de finale un choc avec le Bayern Munich. Les allemands ont gagné la C1 trois fois d’affilée quelques années auparavant (de 1974 à 1976) et sont arrivés en finale la saison précédente (défaite contre Aston Villa 1 à 0). Le Bayern compte alors dans ses rangs les très grands joueurs Klaus Augenthaler, Paul Breitner, Dieter Hoeness et Karl-Heinz Rummenigge. Le match aller à Munich, très rugueux, se solde par un match nul 0 à 0. Les Ecossais ont été très solides, loin du stéréotype du jeu à l’anglaise. Les Dons (surnom issu tout simplement du nom des habitants d’Aberdeen : les Aberdonians) ont développé un jeu très européen, basé sur la possession du ballon, de nombreuses passes et un gardien, Jim Leighton, en état de grâce.

Les fans, très nombreux en Bavière, sont ravis. Après le match les Ecossais sont agacés par les allemands qu’ils accusent de suffisance et d’arrogance. Il faut dire que le look des uns et des autres n’est pas le même. Des édentés coté écossais, de gros gaillards bien coiffés côté alllemand.

Le match retour est magnifique, l’ambiance à Pittodrie phénoménale. 24 000 fans en fusion.

Le scenario du match reste dans les annales. Aberdeen est mené très vite 1 à 0 (Klaus Augenthaler), égalise (Neil Simpson) mais est à nouveau mené au bout d’une heure (Hans Pflügler). A ce moment-là, la majorité des 24 000 entassés à l’intérieur de Pittodrie se tait ; chacun se fait à l’idée que ce parcours est déjà beau pour un club tel qu’Aberdeen. Mais Alex Ferguson, lui, sait que le film n’aura pas cette fin.

En 1967, quand il était un joueur des Rangers âgé de 25 ans, il avait vécu (presque comme fan paradoxalement) l’épopée du Celtic en C1. La somptueuse victoire contre la terrible équipe de l’Inter (réputée pour sa rugosité et sa capacité à maitriser le catenaccio) en finale après avoir été mené 1 à 0 était venue conclure ce parcours.

Ferguson avait ensuite fréquenté en équipe nationale Jock Stein, l’entraîneur de ce Celtic 1967. Cela lui a forgé une volonté à toute épreuve et une capacité à l’adaptation et aux circonstances.

Alors il opère deux changements : l’expérience et la classe de John McMaster complétées par la jeunesse et la puissance de John Hewitt âgé de 20 ans. Le jeu d’Aberdeen est transformé. Les commentateurs de la télévision allemande se moquent même à ce moment-là de la tactique de Ferguson. Le but de Alex McLeish qui suit est magnifique. L’attaquant a pris le dessus sur Augenthaler pour catapulter la balle au fond des filets. La photographie de McLeish, bouche bée, les yeux brûlants et regardant la balle se ficher dans le coin du filet, est l’une des grandes images de football écossais. Les Ecossais célèbrent à peine le but pour vite se remettre en place sur le terrain. Puis, à quelques minutes de la fin du temps règlementaire, Hewitt offre la qualification aux siens au terme d’une nouvelle lame de fond déclenchée par les Rouges. Pittodrie est en ébullition.

La demi-finale est presque une formalité contre les Belges de Waterschei, qui a éliminé le PSG en quart de finale. Encore une preuve du piètre niveau du football français en coupes européennes.

Au match aller à domicile, la défense belge explose. Le score final de 5 à 1 met fin au suspens de la qualification. Malgré une défaite 1 à 0 au retour, qui provoque une nouvelle gueulante mémorable de Ferguson, Aberdeen est en finale ! Et c’est mérité car au fil des matchs, les Dons ont fait preuve de toutes les qualités d’une équipe de très haut niveau.

La finale est jouée à Göteborg, et l’adversaire est le Real Madrid. Il n’y a que 18 000 personnes dans le stade, ce qui est une assistance faible pour une telle rencontre. Mais cela suffit aux Ecossais puisqu’ils sont 12 000 à eux seuls, débarqués depuis l’Est écossais en ferry pour la plupart.

Les Madrilènes font une fixation sur Gordon Strachan, découvert lors de la Coupe du monde 82 en Espagne. C’est effectivement lui qui lance et déclenche tous les assauts rouges. Mais c’est méconnaitre l’organisation de l’infatigable équipe écossaise constituée avec 10 autres valeureux et brillants guerriers.

Ferguson a de son côté commencé la guerre psychologique. A certains de ses joueurs qui lui disent craindre Uli Stielike, le colosse allemand qui revient pour la finale après une longue absence pour blessure, Ferguson leur répond simplement qu’il est « nul ». Il a aussi et surtout demandé à Jock Stein, le héros du Celtic 1967 d’accompagner les troupes pour développer l’esprit conquérant. Il a aussi offert une bouteille de whisky au manager du Real, le grand Alfredo Di Stefano, pour l’amadouer et paraître déjà comblé d’être en finale, presque satisfait d’être un valeureux finaliste.

La causerie d’avant match est particulièrement violente et l’énergie bestiale dans le vestiaire. Gordon Strachan dira plus tard : « Si quelqu’un avait pu transformer cette énergie en électricité, il aurait été possible d’alimenter l’ensemble du nord de l’Ecosse. »

Aberdeen rugit d’entrée et ouvre le score très rapidement à la 10e minute, grâce à Eric Black, avant-centre de 19 ans (sûrement un des plus élégants footballeurs écossais, qui jouera au FC Metz plus tard).

L’emprise des Ecossais est telle que certains observateurs craignent une déculottée pour les Madrilènes. Mais une erreur défensive débouche sur un pénalty pour le Real. Juanito égalise à la 15e minute. C’est le score à la mi-temps. Et il est flatteur pour les Espagnols car dans les faits, les Ecossais dominent largement, agressant les Merengue dans le jeu et la tactique.

Notamment, le feu part à chaque instant du côté gauche avec le fameux ailier Peter Weir. La domination ne porte ses fruits qu’en prolongations quand le jeune Hewitt, encore lui. Pourtant considéré comme remplaçant, il a à ce moment-là déjà huit buts en coupe d’Europe : quatre en C3 pendant la saison 1981-1982 et donc quatre en C2 lors de la saison 1982-1983. Il inscrit un but plein de sang-froid et donne le trophée aux Ecossais.

Le retour est triomphal, les ferries remplis de fans arrivent au port d’Aberdeen. C’est quasiment une semaine de fête en ville. Juste le temps d’être prêts pour la finale de la coupe d’Ecosse, remportée après prolongations (!) contre les Rangers.

Certains joueurs sont convoités par les grands d’Europe, Ferguson calme tout le monde expliquant qu’Aberdeen est riche et que tout l’effectif sera conservé, et que l’on reverra les Dons sur le vieux continent.

La saison suivante (1983-1984) Aberdeen est champion, vainqueur de la coupe d’Ecosse, demi-finaliste de la C2 et remporte la super coupe d’Europe.

La saison d’après (1984-1985) Aberdeen est encore champion mais éliminé au tour préliminaire de la C1.

La saison suivante (1985-1986) Aberdeen gagne la coupe d’Ecosse et la Coupe de la Ligue écossaise, et est éliminé en quart de finale de la C1.

La saison suivante (1986-1987) Aberdeen est éliminé au tour préliminaire de la C1 et Ferguson quitte le club pour Manchester United en novembre 1986, avec le succès que l’on sait.

Robert le Bruce pour Pinte de Foot

  • Demi-finale de Coupe d’Europe des champions -C1- en 1984 ET finale de la Coupe UEFA – C3-en 1987. Ce qui est magnifique pour une telle ville : 140 000 habitants et deux clubs professionnels en première division avec Dundee FC.
  • The Daily Mirror – mai 1983

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21 réflexions sur « La magnifique épopée d’Aberdeen saison 1982-1983, vainqueur de la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe »

  1. C’est l’année de la lose pour le Real de Di Stéfano qui laisse filer tous les trophées qu’il convoite dans le money time.
    Ça commence par un échec en Supercoupe d’Espagne contre la Real Sociedad à l’issue d’un match retour sulfureux à Atocha.
    Puis une défaite à Valence lors de l’ultime journée de Liga offre le titre à l’Athletic Bilbao. C’est ensuite la finale perdue contre Aberdeen. Quelques semaines plus tard, le Barça de Maradona et Menotti prive Di Stéfano d’une Copa dans les derniers instants de la finale. Et la saison s’achève sur un nouvel échec contre le Barça en finale de l’éphémère Coupe de la Ligue. Cela aurait pu être un fantastique quintuplé de titres, c’est un fiasco total !

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    1. Strachan, c’est lui que Batista agresse en 1986 durant le match Ecosse – Uruguay. Carton rouge de Joël Quiniou dès la 1ere minute de jeu. Strachan dira plus tard qu’il n’a pas vu assez longtemps son agresseur pour le reconnaître ah ah.

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      1. Ah oui? Autant en les 3 coupes du Monde précédentes, l’Ecosse peut avoir certains regrets de ne pas être passée au deuxième tour, autant celle de 86 est un fiasco. Me souviens juste avoir lu Beckenbauer soulignait le talent de Strachan. Bon le groupe était costaud, RFA, Danemark et Uruguay, pas évident de passer…

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      2. vu en direct l’agression, les Uruguayens venaient d’en prendre 6 contre les Danish dynamites véxés ils ont été violent tout le match!
        merci pour cet article la belle époque d’un foot mort depuis bien longtemps où écossais suèdois belges gagnaient la plus belle des coupes d’europe (oui j’adorais la c2) où des Georgiens affrontaient des Est Allemands 2 ans plus tôt!!
        vraiment merci pour ce moment de nostalgie

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      3. Sont loin d’être si mauvais, je trouve.

        En 86 ils font jeu égal avec le Danemark, et inscrivent même un but annulé pour un hors-jeu inexistant! Pour ce tournoi et, de manière générale, durant toutes ces années-là concernant le foot danois : on en fit des tonnes du « danish dynamite », nouvelle coqueluche des médias, fallait trouver un truc après les années hollandaises..mais le point du nul eut été tout à fait mérité.

        Pas mauvais du tout non plus face à la RFA, ça s’était déjà joué à pas grand-chose.

        Contre l’Uruguay : ne parviennent pas à passer outre le bus…………. Là, oui : le couac est patent. Mais si l’arbitre et ses assistants sont à la hauteur face aux Danois : ça suffisait pour passer.

        De manière générale : jamais vernis par les tirages (groupes pas piqués des vers en 74, 78, 82, 86..), et de sacrées contingences aussi (en 74, ils font le taf mais sont victimes collatérales des problèmes internes de la sélection zaïroise)……….. Paraît que leur organisation voire sérieux laissa régulièrement à désirer aussi, en 78 surtout??

        En 86, je trouve qu’il y a de sacrés absents dans cette équipe, des joueurs pas forcément blessés, bizarre.

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    2. Strachan, c’est l’homme-clé du titre de Leeds en 92. Le dynamiteur et inspirateur d’une ligne médiane de grande classe, d’entre les Speed, Batty et MacAllister.. ==> Une tuerie!

      Et il y avait Steve Hodge en back-up : joueur ma foi surfait..mais international tout de même, du match face à l’Argentine en 86 ; ça situe la qualité d’une ligne médiane..que les dirigeants enrichirent encore aussitôt avec l’arrivée du classieux (mais malheureux) David Rocastle.

      En pointe Chapman avait été énorme aussi.

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  2. Quelques Écossais tenteront l’aventure de la Bundesliga dans les années 80. Mark McGhee, dont parle Robert, à Hambourg. Murdo MacLeod à Dortmund ou Alan McInally au Bayern. Des passages corrects mais je laisse nos experts du foot allemand le confirmer, ou non…

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    1. J’ai souvenir d’un international écossais au moins en Belgique dans ces années-là : Jim Bett, à Lokeren. Beau joueur, d’ailleurs.

      Le reste, lol.. 🙂

      J’ai beau voir de qui il s’agit, savoir qu’ils y sont passés : pas vraiment de souvenir de McGhee ni de MacInally en Allemagne!

      Il y eut aussi ledit Vince Mennie à Cologne, mid-80’s..mais j’en ai encore moins de souvenir.

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      1. Quelle chance d’ailleurs d’avoir des Footbalia ou Youtube désormais..

        Un truc me ferait vachement plaisir : que des passionnés d’Afrique ou d’Asie entreprennent de coucher sur papier l’Histoire que leur inspire le visionnage pur et simple de ces matchs du passé, sans interférence aucune du discours-marchand de l’époque……. ==> Ils en verraient bien plus que n’en virent les « privilégiés » de l’époque! Ce serait vraisemblablement dépassionné. Et ça pourrait surtout donner des résultats intéressants.

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      2. Salut Alex. Une serie africaine est prévue jusqu’à la finale de la prochaine CAN…

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      3. « Série africaine » c’est vague, curieux de voir ça.

        Ces dernières années, j’ai appris énormément en échangeant avec des Ghanéens, Nigérians…….et quand je dis « apprendre », c’est apprendre sur..NOS footballs européens du passé! Y a des types là-bas, débarrassés de tout argument d’autorité, curieux..et qui s’engouffrent des kilomètres d’archives!, c’est vraiment impressionnant.

        A contrario, au contact de types bien d’ici qui ont connu l’époque, le genre « boomers » on va dire : cela revient le plus souvent (pas toujours!, mais..) à lire soi-même les éditos de l’époque, car pour ce qui est du contenu des matchs, ben..??

        De plus en plus de regards extérieurs sur les eurofoots du passé (sacrément vérolés..) ne pourra, ma foi, ne nous faire que du bien.

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      4. C’est un peu comme quand ma femme (par exemple) commente un match ou un joueur, sans être le moins du monde encombrée par le logos-football, l’Histoire convenue, institutionnelle.. : rafraîchissant.

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  3. Jim Leighton, me souviens bien de sa ganache. Le gardien de United quand Fergusson gagne enfin son premier titre, en coupe face à Palace. Il m avait pas laissé une immense sensation. Je préférais Andy Goram.

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    1. Jim Leighton est titulaire lors de la finale de la FA Cup 90 mais dans un match où il encaisse 3 buts, pour un nul 3-3, il est mis sur le banc par Fergie pour le replay de la finale (quel concept a la con d’ailleurs) et ça sera Les Sealey qui sera titulaire lors de la victoire 1-0 où il sauvera de nombreuses occasions !

      C’est d’ailleurs le début de la période dorée du MU de Fergie, Sealey sera le titulaire en 90/91 et va donc être le titulaire face au Barca en C2.

      N’ayant reçu qu’une prolongation d’un an, il va choisir de quitter le club pour Aston Villa et Fergie va le remplacer avec un jeune danois nommé Schmeichel… L’histoire est en marche et quand Sealey va revenir à United, il ne sera évidemment plus qu’un remplaçant.

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      1. De tête, Sealey fut très classe : refusa sa médaille ou tint à la donner à Leighton, un truc du style.

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