Personnages de la Coupe du monde 1986 – Abdelkrim Merry, dit Krimau (6/6)

11 juin 1986, Guadalajara, Mexique. La seconde mi-temps a débuté depuis 15 minutes environ dans le stade Tres de Marzo et le Portugal fait le siège du but marocain pour tenter de combler deux buts de handicap, conséquence d’une première période manquée et de la réussite d’Abderrazak Khairi. Le sélectionneur lusitanien José Torres vient de faire entrer Rui Águas à la place du latéral Álvaro Magalhães et la pression augmente encore sur la défense marocaine. Pacheco, Gomes, Rui Águas, Sousa et Futre, que Bernard Père, le commentateur d’Antenne 2, prend plaisir à appeler « Foutre », combinent, centrent, pénètrent mais Badou Zaki demeure imbattable. Puis l’arbitre irlandais Alan Snoddy refuse un pénalty à Sousa, décision plus que symbolique puisqu’elle clôt le quart d’heure de révolte portugaise. Jusqu’alors en difficulté dans la conservation du ballon, les Marocains parviennent à se défaire du pressing adverse et à l’issue d’une action limpide impliquant le princier Bouderbala, le maestro Timoumi centre dans l’espace béant laissé par les défenseurs centraux lusitaniens, à l’endroit où se trouve Krimau. Ce dernier contrôle en pleine course et trompe Damas dont la sortie ressemble à un acte de désespoir. Ce troisième but paraphe la qualification du Maroc pour les huitièmes de finale du Mundial[1], une première pour une équipe africaine, un événement considérable. A bout de souffle, les mains sur les hanches, marqué physiquement par l’altitude[2], Krimau se replace lentement et savoure ce qui est simultanément le sommet et le crépuscule d’une carrière entamée au début des années 1970.

L’enfant de Casa

Né en 1955, Abdelkrim Merry, dit Krimau, suit les traces de son père footballeur dans le club du quartier populaire de Bourgogne, au cœur de Casablanca. Dans ses rêves d’enfant, il porte les maillots du WAC, du RAC, du RAJA et des Lions de l’Atlas, fierté nationale à la suite de la qualification pour la Coupe du monde 1970[3]. Milieu offensif dans de modestes entités de troisième division, l’Espérance de Casablanca puis le club de la Régie Autonome du Port de Casablanca (RAPC), le chemin vers les sommets paraît trop escarpé pour ce joueur puissant dont rien n’évoque la légèreté de Hassan Akesbi ou, souvenir plus lointain, l’élégance de « la Perle noire » Larbi Benbarek.

Krimau a 19 ans quand il tape par hasard dans l’œil de Mohamed Khalfi, un ancien international en charge des équipes de jeunes du Maroc. En mars 1974, Khalfi le sélectionne pour le tournoi international juniors organisé à Bastia par la Ligue corse de football[4]. Sur la pelouse bosselée du stade Armand-Cesari de Furiani, Krimau mène le Maroc au titre en battant en finale la sélection ouest-allemande. Encore plus fort, cet inconnu de troisième division marocaine obtient les prix de meilleur buteur et de MVP du tournoi ! Immédiatement courtisé par les dirigeants du Sporting Etoile Club de Bastia, Jules Filippi, directeur sportif et recruteur de génie, se charge d’obtenir l’accord du RAPC et des parents de Krimau, 19 ans et donc mineur selon les lois de l’ancien Empire chérifien.

Le programme officiel du Tournoi international juniors de Bastia 1974.

Apprentissage à la dure

Stagiaire rémunéré une bouchée de pain, Krimau fait connaissance avec Pierre Cahuzac, un Occitan ayant trouvé une seconde patrie en Corse. Ancien défenseur rocailleux, meneur d’hommes de peu de mots, il impose une discipline et une préparation physique sans concession, créant des tensions dont ne peut sortir vainqueur le jeune Marocain. Il aurait sans doute besoin d’attention, d’un peu de douceur mais ce n’est pas dans les gènes de Cahuzac, pudique avec les sentiments comme le sont les gens issus de la terre.

Krimau fait malgré tout ses premiers pas en Division 1 contre le PSG dès le mois de septembre 1974 en profitant de l’absence du buteur Jacky Vergnes. Dans un Parc des Princes dépeuplé, Krimau s’arroge le titre d’homme du match : il trompe Ilja Pantelić en première mi-temps puis égalise malencontreusement en fin de rencontre en détournant un coup-franc de Mustapha Dahleb. Ces débuts tonitruants devraient lui offrir du temps de jeu mais Cahuzac, exaspéré par sa nonchalance apparente, indécis sur son positionnement, le cantonne en équipe réserve avec laquelle il est champion de France de Division 3.

Equipe championne de France de D3. On reconnaît Krimau accroupi, à gauche. A droite, José Pasqualetti et Jacques Zimako. Debout, à gauche Marc Weller et Paul Marchioni.

Les championnats suivants, soupçonneux comme peut l’être un paysan du Haut-Languedoc, Cahuzac refuse de s’en remettre à Krimau dont il doute des qualités pour accompagner Claude Papi au milieu de terrain. Devant, il lui préfère François Fanfan Félix dans l’axe, Jacques Zimako et le génie Dragan Džajić sur les ailes. Au gré des absences, Krimau joue au compte-gouttes[5] et les résultats confortent le coach dans son obstination : attaque la plus prolifique du championnat 1976-1977, le Sporting se hisse sur le podium et s’ouvre les portes de la Coupe de l’UEFA.

Le héros du Stadio Comunale

Durant l’été 1977, Zimako et Džajić sont remplacés par Johnny Rep, Yves Mariot ou le lycéen Jean-Marie De Zerbi. Félix et Papi étant indéboulonnables, Krimau joue encore et toujours les bouche-trous et s’il dispute le match aller à Furiani contre le Sporting Portugal, c’est en raison de la suspension de Rep.

L’accident de voiture au cours duquel Fanfan Félix se blesse (le soir-même de la victoire 2-1 contre le Torino à Furiani) et sa longue indisponibilité décident de l’avenir de Krimau : à partir de mi-novembre 1977, il joue avant-centre et est titulaire. Mais pour se rendre en Italie et participer au match retour contre le Torino, encore faut-il que son passeport soit valide[6]… Le club de Bastia se mobilise comme jamais, ruinant la représentation lénifiante que le commun des mortels se fait des démarches administratives. Muni du précieux document, le Marocain prend part au périple des Corses, un vol jusqu’à Nice suivi d’un trajet en bus à destination de Turin compliqué par une météo épouvantable.

La lumière des projecteurs tamisée par un brouillard de fin d’automne typiquement piémontais et l’épaisse couche de neige recouvrant la piste d’athlétisme du Stadio Comunale créent une atmosphère glaciale que les 10 000 Corses présents peinent à réchauffer. Titulaire à la pointe de l’attaque bastiaise, Krimau n’a pas conscience du froid ambiant. Isolé, peu sollicité il traverse la première mi-temps comme une ombre. Après 45 minutes de jeu, tout reste possible, le but sensationnel de Larios ayant précédé l’égalisation de Graziani sur une passe malencontreuse du capitaine Charles Orlanducci.

Durant la pause, Krimau prend ses précautions et enfile une paire de gants rouges, tant pis si cela rompt l’harmonie des couleurs bastiaises. Quand Graziani donne l’avantage au Toro et que les vagues granata déferlent sur le but de Weller, les Corses paraissent condamnés. Pourtant, c’est à ce moment que le Sporting et Krimau prennent en main leur destin. Presque par surprise, Rep lance Jean-Louis Cazes dans la surface turinoise. Le latéral parvient à dévier le ballon dans l’axe où se trouve Krimau pour égaliser. Un quart d’heure plus tard, à l’issue d’une course solitaire débutée dans son propre camp, le Marocain trompe froidement le portier italien et offre la qualification aux siens. La photo de Krimau et ses gants rouges, à genoux au pied d’une butte de neige, fait le tour de tous les médias nationaux et demeure, 46 ans plus tard, le symbole de l’épopée européenne de Bastia[7].

Le Lion de l’Atlas

Durant l’été 1980, le héros de Turin quitte le Sporting pour Lille et une rémunération bien plus en adéquation avec le joueur qu’il est désormais. C’est le début d’un long pèlerinage aux quatre coins de l’Hexagone au cours duquel il alterne les réussites et les flops, son caractère taciturne et son style atypique étant plus ou moins bien compris selon les lieux qu’il fréquente[8]. Dans le magazine Onze de mars 1983, alors qu’il brille avec le FC Metz, Jean-Michel Larqué lui consacre un article. A cette occasion, Krimau détaille les raisons des méprises qui jalonnent son parcours : « je suis loin d’être un avant-centre classique, chasseur de buts style Onnis ou Bianchi. De mon rôle de milieu de terrain, j’ai gardé le goût de l’activité, j’ai besoin de partir de loin, c’est la meilleure façon de fuir le marquage. J’ai toujours aimé le jeu devant le but adverse, hélas je n’ai pas souvent connu la réussite que j’ai actuellement. » C’est durant cette période faste que le sorcier brésilien du FAR Rabat et sélectionneur, José Faria, en fait un membre à part entière des Lions de l’Atlas. 

José Faria.

Jusqu’alors, la sélection nationale est synonyme de rendez-vous manqués. Ses deux premières sélections, à quatre ans d’intervalle, sont d’amères déceptions : aux côtés du grand Ahmed Faras, il échoue face à la Tunisie sur la route de la Coupe du monde argentine, puis uis il est de l’équipe de Just Fontaine coiffée sur le fil par le Cameroun avant le Mundial 1982. Et s’il ne participe pas aux phases qualificatives pour le Mexique, Krimau est bel et bien dans la liste de Faria, parmi une génération exceptionnellement douée, composée d’un des plus grands gardiens africains de l’histoire, Badou Zaki, et d’un milieu d’artistes, Dolmy, El Haddaoui, Bouderbala et Timoumi.

La CAN 1986 en Égypte rassure les Lions sur leur potentiel[9] et les encourage à se préparer dans le plus grand sérieux durant un stage de trois semaines à Monterrey, en altitude, loin de la pression de leurs supporters. Le premier match contre la Pologne confirme que les Marocains n’ont pas de complexe à éprouver face aux nations européennes. Son jeune frère Mustapha Merry à ses côtés, Krimau anime vainement la pointe de l’attaque, alternant courses syncopées en profondeur et remises précises en pivot, mais la rencontre s’achève sur un score nul et vierge. Face à l’Angleterre aux abois, battue 0-1 par le Portugal en ouverture et réduite à 10[10] juste avant la mi-temps, le Maroc et Krimau paraissent plafonner en se montrant incapables d’inquiéter Peter Shilton (0-0). Puis vient le match décisif face au Portugal au cours duquel toutes les étoiles s’alignent : la Seleção das Quinas est en crise et Faria choisit de ne jouer qu’avec Krimau en pointe pour densifier l’entrejeu au service d’un schéma souple, un 4-5-1 susceptible de se convertir en 4-3-3 sur les contres, Mus El Haddaoui et Abdelrazzak Khairi animant les côtés. Le système fonctionne à merveille, le Portugal tombe dans la nasse : Khairi trompe Damas par deux fois et Krimau, suprême récompense de ses efforts, offre le but du soulagement en seconde mi-temps.

Un coup franc vicieux de Lothar Matthäus élimine le Maroc en huitième de finale mais rien ne peut effacer la formidable impression laissée par les Lions de l’Atlas. Pour Krimau, l’aventure touche à sa fin. Il participe encore à la CAN 1988 et se retire définitivement en 1989, après un dernier et juteux contrat aux côtés des stars surpayées du Matra Racing. L’après-football n’est pas toujours simple mais aujourd’hui, à la tête d’une école de football pour enfants, Krimau paraît épanoui. Il répond volontiers aux journalistes qui le sollicitent pour comparer les héros de 2022 et ceux de 1986. Sans nostalgie excessive, invariablement reviennent les souvenirs du Stadio Comunale de Turin et de Guadalajara, les sommets d’une carrière ayant exaucé les rêves d’un enfant de Casablanca.


[1] Le score final est 3-1 en faveur du Maroc, Diamantino inscrivant un but inutile pour le Portugal en fin de rencontre. Le Maroc termine premier du Groupe F devant l’Angleterre et la Pologne, seul le Portugal étant éliminé.

[2] Guadalajara est à 1600 mètres d’altitude.

[3] Eliminée au 1er tour, le Maroc ne perd que 2-1 face à la RFA, 3-0 contre le Pérou et obtient le nul 1-1 face à la Bulgarie.

[4] Tournoi organisé de 1973 à 1979.

[5] De 1974 à 1977, Krimau n’apparaît qu’une dizaine de fois au cours des trois championnats.

[6] Krimau ne voyage ni à Lisbonne, ni à Newcastle faute de passeport.

[7] Bastia élimine ensuite le Karl Zeiss Iena puis le Grashopper de Zürich et ne s’incline qu’en finale face au PSV Eindhoven.

[8] Il retrouve notamment Cahuzac au Toulouse FC l’année de la remontée en Division 1, en 1982, cf. l’article de Khidiatouline

[9] Défaite en demi-finale 0-1 face à l’Egypte au Caire, les Pharaons voulant absolument leur revanche après avoir été éliminés de la Coupe du monde par le Maroc.

[10] Ray Wilkins est sévèrement expulsé à la 44e minute.

27 réflexions sur « Personnages de la Coupe du monde 1986 – Abdelkrim Merry, dit Krimau (6/6) »

  1. Un très bon joueur qui a laissé un grand souvenir au sein de la diaspora , dans un grand nombre de clubs de villages ou de quartiers contre qui j’ai joué (il y a fort longtemps…) il y avait un mec d’origine Marocaine qui jouait devant et qu’on surnommait Krimau.
    Par contre je me souviens d’un match auquel j’ai assisté lorsqu’il jouait au Matra Racing ou Arthur Jorge l’avait mis libéro! , le pauvre avait pris un énorme bouillon et Montpellier avait gagné 6 à 0….

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  2. Je l’ai déjà raconté mais mon plus vieux pote, un marocain a le même nom de famille que Krimau. Et pendant longtemps, il m’a fait croire que c’était son oncle!
    Sinon, je n’ai pas de souvenirs du Mondial 86 en direct, mais j’ai vu plusieurs fois ce Maroc Portugal en VHS. Le doublé de Khairi et le but de Krimau.
    Avec un Zaki qui finirait ballon d’or africain. Événement rare pour un gardien. Il me semble que seul N’Kono l’a eu deux fois.

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  3. Sur la photo de la division 3 de Bastia juste à coté de Krimau c’est Pierre Giudicelli qui fera une belle carrière en D2 à Alès, Thonon (avec Dupraz), La Roche sur Yon et La Paillade entres autres.
    Il sera meilleur buteur de D2 avec Alès.

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      1. Ah, c’est un match à voir. Sala, quelle classe. Je l’avais deja vu sur un match avec l’Italie mais technique, les deux pieds, d’ailleurs il change selon l’angle du corner. Style…
        Bien aimé Pecci également.

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  4. Krimau a mis sa centaine de buts en d1. Sans être un tueur, c’est tout à fait respectable. La CAN 88 à domicile, stoppée en demi-finale, est un souvenir douloureux pour cette génération marocaine. Et Krimau est le buteur qui envoie Toulouse en d1 en 1982.

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  5. Difficile de croire aujourd’hui qu’un club comme le SC(E)B ait pu aller finale de coupe d’Europe, surtout à cette époque.
    Le match aller à Furiani n’aurait jamais du avoir lieu, la pelouse était impraticable à cause des intempéries.
    Une pensée à M. Zimako décédé il y a un peu plus de 2 ans.

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    1. C’est vrai Aiaccinu. Leur parcours est fantastique parce que Torino, le Sporting de Rui Jordao et Keita, le Newcastle de Mac Donald. Le Grasshoppers qui a une de ses plus belles générations. Hermann, Sulser et Raimondo Ponte que l’on verra plus tard à Bastia. Les Suisses élimineront le Real quelques temps plus tarf. Iena qui fera une finale européenne 3 ans plus tard. Du consistant, des buts à gogo

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  6. Superbe Verano, excellent travail, et joli clin d’oeil à l’épopée 86 du Maroc

    Si je ne m’abuse, même au Maroc, on retient surtout Khaïri (le double buteur face au Portugal), Timoumi, Bouderbala, et, évidemment, Badou Zaki

    Très bel hommage

    Merci

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  7. Faire coucou fissa!

    Krimau : il était tellement noir pour un Marocain.. Ca m’avait marqué!

    Le but de Diamantino était superbe!, l’une des moult merveilles passées sous le radar (il y en eut trop) de cette WC86.

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  8. Krimau et ses gants rouges, un instant immortel. Se souvient-on que c’est la première victoire d’un club français en Italie en match officiel ? Souvenons-nous aussi de Marc Weller, honnête portier de D1 sans plus, qui avait fait ce soir-là le match de sa vie.

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  9. C’était un attaquant très moyen : ni technique, ni roublardise, ni vitesse, ni efficacité.

    Au Maroc, on s’étonnait même qu’il soit sélectionné alors qu’il y avait un paquet de joueurs locaux bien forts.
    Aute chose : c’était un peureux, car lors des déplacements dans les jungles africains (on parle là des années 1980), il n’allait jamais au contact des rugueux défenseurs locaux (par peur de se blesser, je suppose) et était tout le temps inoffensif. (17 sélections chez les A pour 5 buts).

    Je sui étonné que vous ne mentionniez pas son frère Mustapha Merry qui était bien meilleur que lui (7 sélections chez les A avec 5 buts, joli ratio) et qui a joué notamment à Valenciennes, Nîmes, Dunkerque, etc.

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    1. Mustapha Merry a moins marqué les esprits en D1 que Krimau. En sélection, suis d’accord et d’ailleurs je le mentionne, ce sont beaucoup de rdv manqués jusqu’à cette CM où il fait le job à la pointe de l’attaque. Et sur cette CM, Merry cède sa place à Khairi contre le Portugal et devient le héros du match. Dans une série consacrée aux personnages de la CM 86, je ne pouvais pas faire de Merry un homme clé. J’ai hésité entre Krimau et Zaki mais j’avais envie de parler de Bastia.

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      1. Mustapha Merry ne me dit rien, tant pis (quoique merci aussi) pour la (non-)découverte.

        Mais Krimau, oui.. : je rejoins Verano, c’est une figure du tournoi! Je ne savais pas grand-chose de lui, mais j’en gardais le même genre de souvenir que pour Josimar, la belle d’un soir ou deux..??

        Deux joueurs que j’imaginai à l’époque plus fort qu’ils ne furent vraiment sans doute, les images étaient rares, leur bonne étoile brilla au meilleur des moments.. Tant mieux pour eux et merci à Verano pour ces doux souvenirs, toujours ramenés à la vie avec talent.

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  10. A l’époque, on avait un super attaquant qui évoluait aux FAR de Rabat, Abdeslam Laghrissi. L’un des meilleurs buteurs du championnat sur plusieurs saisons. Malheureusement, il s’est blessé juste avant le Mondial mexicain (présent sur la liste des 22 mais n’a pas joué une seule seconde).

    Même poisse que Lubanski pour la Pologne en 1974.

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  11. Et c’est aussi par chance que Krimau est devenu le premier choix durant ce Mondial : à l’origine, les 2 attaquants titulaires pour ce Mondial devaient être Khalid Labied, un petit ailier virevoltant qui évoluait au FUS de Rabat et le serial-buteur Abdeslam Laghrissi. Or, ces deux derniers se sont blessés 4 mois avant la compétition.

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