Jürgen Croy : « Au début des années 70, pour moi, c’étaient Hellström, Zoff, et Mazurkiewicz »

Il est l’un des plus grands gardiens allemands de l’histoire. En 16 ans de carrière au Sachsenring Zwickau de 1965 à 1981 et 94 sélections en équipe de RDA, Jürgen Croy a décroché deux Coupes de RDA, deux médailles olympiques dont l’or en 1976, une victoire historique sur la RFA en Coupe du monde 1974, trois titres de footballeur est-allemand de l’année, et la distinction unique de « meilleur footballeur en 40 ans de RDA ». Il a aussi été entraîneur et membre du conseil de surveillance de son club de toujours, conseiller municipal de Zwickau, puis directeur de la chambre de commerce, d’industrie et de tourisme de la ville. Sur 1974 et sur des relations parfois tendues avec les autorités sportives, tout a déjà été dit. Depuis une retraite bien méritée, il a répondu à nos questions sur d’autres facettes de sa carrière et sur sa ville natale. Première partie aujourd’hui sur son expérience de joueur et ses relations avec d’autres gardiens.

À vos débuts au Sachsenring Zwickau, Karl-Heinz Franke était le gardien titulaire. Quels étaient les rapports entre l’habitué aux 100 matchs d’Oberliga et le jeune espoir ? Était-ce par exemple comme une relation de maître à apprenti, ou bien quelque chose de plus équilibré ?

C’était un sportif irréprochable et très fair-play avec moi. Il a accepté la situation(1) en raison de mes performances, et nous avons eu d’excellentes relations jusqu’à la fin de sa carrière et au-delà.

À un moment, vous l’avez rejoint puis dépassé. Quand et comment vous êtes-vous rendu compte que vous étiez le meilleur ?

J’étais le gardien de l’équipe de RDA qui a remporté l’Euro juniors de 1965 en RFA en battant l’Angleterre 3-2 en finale. La même année, je l’ai remplacé en tant que gardien titulaire. C’était un changement qui s’annonçait et il a pu le gérer facilement.

Comment avez-vous réussi à continuer à progresser ensuite ? Aviez-vous par exemple un entraîneur des gardiens, comme cela se fait aujourd’hui ?

À mon époque, à Zwickau, il n’y avait pas d’entraîneur des gardiens spécialisé, c’étaient les entraîneurs ou leurs adjoints qui s’en occupaient quasiment comme un à-côté. On utilisait l’entraînement de l’équipe, en particulier celui aux tirs ou aux coups de pied arrêtés, pour s’améliorer. Cela m’a beaucoup aidé à évaluer de manière critique mes propres performances et à tirer des conclusions appropriées par moi-même. L’auto-évaluation me paraît souvent quelque chose de moins prononcé ces temps-ci. Je considère cela comme une erreur fatale de la part des joueurs en activité, dans l’optique de leur progression.

Toni Schumacher a expliqué dans son livre en 1986 qu’il avait surmonté l’inconstance du début de sa carrière grâce à l’entraînement autogène(2). Vous étiez au contraire toujours considéré comme très constant. Y avait-il à votre époque en RDA des techniques similaires de soutien mental des sportifs de haut niveau que vous pouviez utiliser ?

Au milieu des années 1970, il y a eu quelques tentatives en équipe de RDA avec un psychologue du sport pour optimiser les performances de l’équipe avec l’entraînement autogène. Au fond, ce n’était pas pertinent pour ma préparation à des matchs importants.

Vous avez expliqué dans une interview en 2016 que vous aviez choisi de jouer en jaune à la Coupe du monde 1974 “parce que le gardien se distingue bien de la pelouse ainsi”. Pourtant, on vous voit jouer en vert foncé ou en bleu foncé et non en couleurs claires sur beaucoup de photos. À quoi est-ce dû ?

Je suis partisan de la thèse selon laquelle un gardien au maillot « frappant », qui contraste nettement avec la couleur de la pelouse, embête un peu le tireur au niveau de sa précision. Malheureusement, les fabricants d’articles de sport n’avaient pas un grand choix de maillots de gardien à mon époque. Nous devions prendre ce qu’il y avait dans les valises de l’équipe.

Aviez-vous une couleur de maillot préférée ?

J’aimais bien jouer en jaune.

Vous avez déclaré au journal Bild il y a quelques mois qu’il n’y a jamais de “meilleur gardien du monde” mais plutôt un groupe des quatre ou cinq meilleurs. À votre époque, qui étaient les trois ou quatre autres selon vous ?

Au début des années 70, pour moi, dans d’autres pays, c’étaient Hellström, Zoff, et Mazurkiewicz.

Quels ont été vos rapports avec vos successeurs dans le but de l’équipe de RDA ? (NDLR : Hans-Ulrich Grapenthin, Bodo Rudwaleit, René Müller, et Perry Bräutigam) Par exemple, sont-ils parfois venus vous demander des conseils, officiellement ou officieusement, ou bien avez-vous peut-être offert vos conseils ?

J’ai eu d’excellentes relations avec Wolfgang Blochwitz, Hans-Ulrich Grapenthin, et Dieter Schneider pendant nos années ensemble en équipe nationale. Bodo Rudwaleit est arrivé plus tard, c’était quelqu’un de bien et nous nous entendions très bien. René Müller et Perry Bräutigam sont arrivés après mon époque.

C’est Hans-Ulrich Grapenthin qui vous a remplacé en équipe nationale. Quelques années auparavant, on parlait aussi de Jürgen Pahl, du Chemie Halle, comme votre successeur potentiel avant qu’il n’aille jouer en RFA. Tous deux étaient de très bons gardiens qui ont fait d’excellentes carrières. Selon vous, lequel se serait imposé si Pahl était resté en RDA ?

C’est une question hypothétique. Grapenthin était un gardien de premier ordre, Pahl aurait d’abord eu besoin d’atteindre ce niveau. Cependant, sa progression dans les années qui ont suivi n’a pas été tellement constante.

Ronnie Hellström(3) et vous aviez des profils similaires. Vous étiez tous les deux des gardiens de classe mondiale, vous avez fait de belles carrières de cadres et de dirigeants après le football, vous avez refusé des offres de transfert attrayantes pour rester à des endroits où vous vous plaisiez beaucoup. Vous êtes-vous jamais rencontrés, et si oui, en est-il ressorti quelque chose qui puisse être partagé avec le grand public ?

Ronnie Hellström n’était pas seulement un gardien de classe mondiale, mais aussi un homme extrêmement sympathique. Je me suis très bien entendu avec lui pendant les nombreuses années où nous étions tous deux en activité. Nous étions très similaires et avions certainement des valeurs humaines très proches. Malheureusement, nous ne nous sommes rencontrés que sur le terrain.

Jens Adler et vous êtes en quelque sorte les deux extrêmes des gardiens de l’équipe de RDA. Vous avez 94 sélections, lui est entré en jeu trois minutes, a été le dernier international de l’histoire de la RDA, et n’a jamais touché le ballon. Même question qu’avec Ronnie Hellström : vous êtes-vous jamais rencontrés ?

Jens Adler n’est pas de ma génération et il n’y a donc eu aucun point de contact. Mais je lui adresse mes compliments, il a très bien progressé en tant que gardien.

Interview réalisée pour pinte2foot par AlphaBet17 et g-g-g

En quart de finale retour de la Coupe des Coupes à domicile contre le Celtic Glasgow (1-0), le 17 mars 1976

Notes et liens

(1) Franke avait été titularisé au début de la saison 1965-66 suite à l’appel sous les drapeaux de son prédécesseur Peter Meyer. Croy, devenu numéro 2 par la même occasion, l’a remplacé dès la deuxième journée.

(2) L’entraînement autogène, dit aussi « méthode de relaxation par auto-décontraction concentrative », est un entraînement à l’autohypnose qui permet une réduction des tensions et du stress.

(3) « Ronnie Hellström, le monstre gentil », P2F, 20 janvier 2023.

Quelques autres interviews (en allemand) :

https://www.bild.de/sport/fussball/fussball/ddr-legende-croy-als-zitronen-likoer-bei-der-wm-1974-zum-einsatz-kam-82024008.bild.html

https://www.bild.de/sport/fussball/fussball/ddr-torwart-legende-croy-der-stasi-war-ich-zu-feige-82035728.bild.html

https://www.kicker.de/wenn-die-dich-wegholen-streikt-meine-belegschaft-875322/artikel

https://11freunde.de/artikel/ich-bekam-weiche-knie/418018

http://www.blog-trifft-ball.de/blog/2016/10/towartlegende-juergen-croy-wird-70-jahre/

https://www.dfb.de/news/detail/bester-ddr-fussballer-juergen-croy-wird-75-233420/

34 réflexions sur « Jürgen Croy : « Au début des années 70, pour moi, c’étaient Hellström, Zoff, et Mazurkiewicz » »

  1. Après Panenka, c’est effectivement encore un très beau coup – possible première dans la médiasphère francophone??

    Gardien très injustement méconnu tant il émargea, alors, à l’élite mondiale……… Bravo et merci aux deux auteurs.

    Les équipes alignées lors de la finale de l’Euro Juniors 65, des noms connus.. :

    [East Germany: Croy; Witzholz, Benes; Müller, Sykora, Krauss; Schlütter,
    Kreische, Sparwasser, Stein, Novotny]

    [England: Barnett; Wright, Burkett; Glover, Brindley, Smith; Morgan,
    Bond, Osgood, Vincent, Allen]

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      1. Osgood est probablement LA figure-culte du Chelsea pré-PL, je crois qu’il a même sa statue devant le stade, pas la plus vilaine qui soit d’ailleurs (bon.. : ça ne vaut pas celle représentant Tom Finney, mais pas mal tout de même).

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  2. Merci Alexandre pour la compo des juniors champions d’Europe en 1965 ! J’ai fait la comparaison avec les 22 Allemands de l’Est au WM 1974 par curiosité. Il n’y a que trois des vainqueurs de 1965 : Croy, Kreische, et Sparwasser. Wätzlich et Lauck, respectivement latéral gauche (du lourd au poste) du Dynamo Dresde et 6 du BFC Dynamo qui avait proprement éteint Overath lors du fameux RFA-RDA de 1974, sont de la même classe d’âge mais n’étaient pas sur le terrain en 1965, tout au moins en finale. Le reste des 22, à part le troisième gardien Friese, est de classes différentes.

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  3. Suis pas habilité / cultivé à commenter sur le fond alors je vais me contenter de vous dire chapeau, les gars, et notamment à triple G pour avoir réussi à trouver les coordonnées de Croy et l’avoir convaincu de répondre à la demande.

    Sur la forme, ses réponses sont brèves, directes, sans chichis à l’image du gardien qu’il était. En fait, l’interview valide l’image (lointaine) que je me faisais du personnage.

    Et pour finir, comment interpréter le fait qu’il ne cite pas Maier parmi les grands gardiens du début des 70es ?

    Et encore une fois, chapeau, ce papier est un grand moment de notre petite P2F !

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    1. Eheh j me suis dit la meme chose en ce qui concerne ses réponses! Pas de chichis!
      J’aurais bien aimé en savoir plus quand il parle d auto-evaluation, pour les joueurs.
      Hâte de lire la suite en tout cas!

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  4. chapeau les gars je sais pas comment vous avez fais mais chapeau, en plus je suis un vrai béotien sur la RDA merci beaucoup! effectivement comme dit Alex je suis pas certain qu’on doit avoir énormément d’itw dans la médiasphére francophone d’ex joueurs de la RDA (du moins en foot) je suis scotché!!

    j’allais poser une question idiote sur le Novotny dans l’équipe de 65 avant de me rendre compte que le joueur du Bayer Neverkussen s’écrit avec un « W » et qu’il est né en 74 à l’ouest alors je m’abstiens^^

    encore bravo

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  5. Merci les gars! Et merci à monsieur Croy d’avoir accepter l’entretien! Parmi ses successeurs en sélection, je me souviens de Rene Muller qui avait une très belle côte et d’avoir vu Rudwaleit. En c2 face à Monaco. Les monégasques étaient sortis du piège berlinois grâce à un coup franc de Ramon Diaz en fin de prolongations.
    Un chouette article sur cette confrontation, quelques jours avant la chute du fameux mur.
    https://www.ouest-france.fr/sport/football/30-ans-de-la-chute-du-mur-de-berlin-monaco-la-derniere-equipe-au-pied-du-mur-6601803

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      1. Lindo. Oui, évidemment mais je me demandais si un club plus puissant que K’Lautern l’avait convoité. Meme si c’était un très bon club d’un championnat plus élevé qu’aujourd’hui.

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      1. Ah? Cologne ne croyait pas tant que ça au jeune Schumacher alors?

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      2. Il a signé au 1.FC Kaiserslautern pur rejoindre son pote de la sélection suédoise Roland Sandberg.

        Et puis, il fait beau en Rhénanie-Palatinat.

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      3. Schumacher n’arrivait pas à s’imposer franchement face à Slobodan Topalovic, vu plus tard à Lyon. Il était inconstant et faisait plus de cagades qu’à son tour, ce qui lui avait valu le surnom peu glorieux de « Zappelphilipp » (pantin, en gros). Les chapitres de sa bio sur cette période sont édifiants, ce sont eux qui nous ont donné l’idée de poser la question sur l’entraînement autogène à Croy.

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      4. Schumacher à Cologne, ce fut un parcours du combattant pas possible!

        Schumacher, né dans la misère, est repéré alors qu’il joue avec l’équipe Juniors d’Allemagne, après avoir arrêté 3 pénos sur 5. Tous les autres juniors avaient déjà un contrat dans un club pro, il est des derniers de sa levée à le faire, tout en conjuguant sa formation de chaudronnier. Le titulaire était alors Weltz, que Schumacher ne parvint jamais à détrôner, gouffre trop grand encore avec le monde pro. Puis Weltz se blesse gravement, et survient donc la concurrence avec Topalovic (lequel n’était pas l’assurance tous risques, et humainement tenu comme Schumacher pour une espèce de « cas social », aucun n’était pris au sérieux). Mais Weisweiler ne croyait pas en Schumacher et voulut donc s’en débarrasser. C’est là que le médecin du club suggéra à Schumacher la méthode dite de l' »entraînement autogène », pour s’apaiser et gagner en concentration.

        Son recours à cette espèce de sophrologie avant l’heure améliora ses performances mais fit rire dans les coulisses du club, Weisweiler était plus déterminé que jamais à le vendre, Nigbur était pressenti pour pallier les insuffisances de Topalovic et Schumacher. Le transfert de Nigbur est quasi-conclu……..et survint alors un match opposant son club du Hertha à Cologne, défendu dans les buts par Schumacher.. Cologne l’emporta, Nigbur s’emporta aussitôt comme un possédé dans la presse, hurlant à de la corruption..ce qui refroidit radicalement les dirigeants de Cologne, et permit à Schumacher de recevoir enfin un début de crédit..qu’il saisit aussitôt! : à compter de 77-78, il devint incontournable, une star……….qui un an plus tard déboulonnerait tout bonnement le monument Maier.

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      5. Et moi j’ignorais que Cologne voulut signer Hellström!, pas souvenir que ce fût évoqué dans l’article jadis de g-g-g??

        J’aime bien ces approches centrées sur l’individu, voies douces………. « Le mage » Robert Waseige (mais, dans son cas : rien à voir avec la prise d’élixirs magiques ; Waseige était un humaniste viscéralement hostile à la triche ou à la violence – ce qu’est aussi le doping!!! – sous toutes leurs formes), bref, Waseige donc fut je crois le premier en Belgique à recourir à la sophrologie pour ses joueurs, tant au FC Liège qu’en équipe nationale………. Ca fit d’abord rigoler, il passa pour un illuminé – déjà qu’il n’était guère pris au sérieux pour son goût des gros défis au sein de clubs plutôt « provinciaux »…..et ses joueurs ne furent jamais les derniers à moquer son recours à ces pratiques…………….avant de finir toujours par lui donner raison, de concéder y avoir gagné 10, 20% de ressources naturelles enfouies en eux-mêmes..

        Je ne sais plus comment s’appelait ce médecin du FC Cologne qui conseilla à Schumacher de passer par là mais, alors même que le dopage chimique et sanguin était généralisé en RFA : voilà qui fut une démarche très estimable, ma foi.

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      6. Nigbur était le numéro 2 derrière Maier à la CM 1974. Il était sur le banc (numéro 21) lors du fameux RFA-RDA. Il aurait été le titulaire à l’Euro 80 s’il ne s’était pas blessé au genou juste avant. Welz, que Schumacher n’a pas réussi à détrôner, était une pointure. Il aurait été numéro 3 à la CM 1974 sans un traumatisme crânien subi en match la saison précédente et après lequel il n’a pas retrouvé son niveau. C’est Kleff, de Gladbach, qui a pris le maillot numéro 22 au WM 74 à sa place.

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  6. Wow bravo à Alphabet et g-g-g pour cette interview de qualité ! Vous êtes bilingues en allemand les gars ?

    La RDA, c’est un peu comme la Yougoslavie et l’URSS pour moi : des pays que je n’ai quasiment pas connu en temps réel, étant trop jeune lors de leur disparition pour me rappeler de quoique ce soit. Par conséquent, c’est avec le temps et ma curiosité naturelle que l’intérêt pour ces anciens pays est venue. D’où mon week-end à Leipzig en 2020, où j’avais pu « admirer » les anciens locaux de la Stasi locale transformés en musée et surtout, conservés tels qu’ils étaient lors de la chute du mur de Berlin.

    Hâte de lire la seconde partie 😉

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  7. Jürgen avait en plus un physique de playboy : 1.86 m, des yeux bleu clair et une élégance naturelle. S’il était né aux USA, il serait certainement devenu acteur de ciné.

    Il faut dire aussi que l’ex DDR mettait l’accent sur le collectif et la force d’équipe : les individus n’étaient guère mis en avance, ce qui fait que beaucoup de grands sportifs, scientifiques n’avaient pas beaucoup de reconnaissance dans un système fermé.

    Par 2 fois, Croy a inscrit le péno vainqueur lors d’une séance de tirs au but : en finale de coupe de RDA contre le Dynamo Dresden en 1975 (juste avant, il avait arrêté le tir de la légende Hans-Jürgen Dörner) et contre la Fiorentina en coupe des vainqueurs de coupe édition 1975/76.

    Le but de Sparwasser contre la RFA en 1974 a commencé par une relance de Jürgen Croy.

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      1. Je serai en vacances à Zanzibar. Peut-être vais-je écrire un sujet sur l’île. Je ne sais même pas s’il y a un club insulaire. Samedi dernier, la Tanzanie a battu le Niger 1 à 0 et se remet en course pour la qualif. Le match a été marqué par un événement cocasse : l’arbitre égyptien, Abdelaziz El Sayed, a décidé de virer les ramasseurs de balle tanzaniens qui n’ont pas hésité à envoyer des ballons sur le terrain pour empêcher les visiteurs de filer en contre dans le temps additionnel…

        Sinon, pour la rédaction : il faut absolument apporter des améliorations comme la possibilité d’insérer des photos (pour le commentateurs aussi) et le fait d’éditer (rien n’est plus énervant de voir une faute qu’on ne peut pas corriger dans un texte).

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      2. Lindo. Si tu nous fais un texte sur la foot à Zanzibar, chapeau! Ça a l’air très beau.

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  8. L’interview est ici exhaustive (pour sa première partie, s’entend), ou vous avez sélectionné certains passages?

    Je traduis l’objet de ma question : Croy précisa-t-il en quoi l’entraînement autogène, je le cite, « n’était pas pertinent pour (s)a préparation à des matchs importants »?

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    1. C’est bien le texte intégral qui est public ici, validé par l’intéressé sans discussion. Il n’a pas précisé en quoi l’entraînement autogène n’était pas pertinent pour lui, mais je me hasarderai à lire entre les lignes : il était suffisamment sûr de lui pour ne pas en avoir besoin.

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    1. Je ne sais pas, mais cette photo est superbe. Tout y est dans le côté vintage : le froid humide qu’on devine, le terrain bosselé qu’on voit au premier plan, les spectateurs entassés dans les tribunes debout, les pubs pour les entreprises d’État, les maillots sans pub et sans fioritures… et en couleurs, en plus ! Elle date du 17 mars 1976, c’est aussi la date du mythique retour ASSE – Dynamo Kiev.

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