Pete Doherty : l’enfant terrible du rock’n’roll et supporter passionné des Queens Park Rangers

Pete Doherty, figure emblématique du rock britannique des années 2000, est connu pour sa vie tumultueuse, sa musique brute, et sa passion inébranlable pour les Queens Park Rangers (QPR). Si ses frasques et ses démêlés avec la justice ont souvent fait les gros titres, son amour pour QPR révèle une facette plus intime et fidèle de l’artiste. Voici quelques anecdotes qui illustrent cette relation passionnelle entre Doherty et son club de cœur.

Une première rencontre marquante

L’amour de Pete Doherty pour QPR a commencé dès son enfance. Né à Hexham mais ayant grandi à Londres, il a découvert les Queens Park Rangers grâce à son père, un militaire souvent en déplacement. Pete se souvient de sa première visite au Loftus Road Stadium, le stade emblématique de QPR, comme d’un moment fondateur : « C’était un lieu magique, rempli de chants et d’une énergie que je n’avais jamais ressentie ailleurs. »

Un concert pour les couleurs de QPR

En 2004, lors d’un concert avec The Libertines, Doherty est monté sur scène vêtu du maillot de QPR. Ce geste n’a pas seulement été apprécié par les fans de football présents, mais a également marqué un moment où musique et football se sont entremêlés dans son univers. Il a même déclaré ce soir-là : « C’est comme si jouer ici avec ce maillot me donnait des ailes. QPR, c’est dans mon sang. »

Une rencontre mémorable avec les joueurs

Doherty a eu l’opportunité de rencontrer certains joueurs de QPR lors d’une visite au centre d’entraînement du club. Il raconte avec émotion sa rencontre avec Les Ferdinand, une légende du club : « Je me souviens lui avoir dit à quel point il était une inspiration pour moi, et il a simplement répondu que ma musique lui donnait aussi de la force. C’était un moment de connexion incroyable. »

Une chanson inspirée par le club

Parmi les nombreux morceaux de Doherty, certains disent que « Albion », l’un des titres de Babyshambles, est en partie inspiré par les trajets qu’il effectuait pour se rendre au Loftus Road. « Albion », qui évoque un voyage à travers un pays imaginaire, pourrait bien refléter son propre parcours émotionnel entre la musique et les moments passés à soutenir son équipe préférée.

Soutien indéfectible, même en détention

Même lors de ses périodes les plus difficiles, notamment pendant ses séjours en prison, Doherty a continué à suivre les performances de QPR. Il a raconté dans une interview qu’il demandait régulièrement des nouvelles du club à ses visiteurs : « C’était l’un des rares liens avec l’extérieur qui me permettait de tenir bon. »

Le derby de West London

Une autre anecdote célèbre est son comportement lors d’un derby entre QPR et Chelsea. Doherty, connu pour ses frasques, a été aperçu chantant à tue-tête les chants des supporters de QPR tout en encourageant son équipe avec une ferveur presque démesurée. Cette passion débordante, même dans les moments où QPR était en difficulté, a cimenté son image de fan dévoué.

Pete Doherty n’est pas seulement une rock star au passé tumultueux, il est aussi un supporter fidèle des Queens Park Rangers, un club qui, comme lui, a connu ses hauts et ses bas. Ses anecdotes montrent que, derrière le personnage public, se cache un homme profondément attaché à ses racines et à son club. Cette passion pour QPR continue de faire partie intégrante de son identité, unissant deux mondes – la musique et le football – dans un même battement de cœur.

Sûrement que Kurt Donald Cobain aurait été fan des Seattle Sounders. Ou pas. 

XL pour Pinte de Foot

3 réflexions sur « Pete Doherty : l’enfant terrible du rock’n’roll et supporter passionné des Queens Park Rangers »

  1. Merci beaucoup pour cet article !
    Depuis qu’il vit en Normandie Pete Doherty est aussi devenu un grand fan du HAC. Il me semble qu’il a participé à une campagne de promo pour le nouveau tricot du HAC en 2024 (avec les falaises d’Etretat en arrière plan). Je connais peu les Libertines et les Babyshambles mais j’ai beaucoup d’affection pour ses aventures en solo. De Grace / Wastelands soutenu par « Arcady », une très belle chanson ; au plus lumineux The Fantasy life of…. bricolé avec Frédéric Lo. Que j’écoute encore régulièrement. Un des rares artistes qui réussi à créer une intimité avec l’auditeur.
    Ici Doherty reprend Daniel Darc
    https://www.youtube.com/watch?v=PpVc1oIx0Yc

    Dans la même veine, ma préférence va au MTV unplugged de Nirvana. Il y a une impréparation, un côté « Lo-Fi », qui rend ce live assez touchant.

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      1. Pareil, aucune idée de ce qu’il fait.

        Pourquoi y a-t-il tant d’histoires autour des footballeurs-rockstars? Ou de ces rockstars qui se mêlent de football?

        Footballeurs et rockstars semblent certes mobiliser/activer les mêmes cordes émotionnelles, répondre aux mêmes besoins, mais?

        Je n’ai eu de posters ni des uns ni des autres, c’est peut-être pour ça que j’ai du mal à comprendre.

        Un truc dont je n’ai pas réalisé l’envergure à l’époque : le passage (à succès!) d’Elton John à la tête de Watford. Mon père trouvait ça incroyable et, rétrospectivement, je crois bien qu’il avait raison.

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