Faut-il changer ou non ? Est-il préférable de poursuivre une relation, même si elle semble aller dans le mur ? Ou faut-il faire table rase du passé en privilégiant son bien-être à court terme ? Ce dilemme, le FC Nantes l’a tranché en évinçant Luis Castro cette semaine. Un changement d’entraîneur qui n’a pas encore changé la donne pour les Canaris, fessés à Angers (4-1). Si les Angevins n’en finissent plus de surprendre, ce n’est pas le cas de l’OGC Nice, qui a fait le choix de laisser Franck Haise en poste malgré la crise que traverse le club. Les Aiglons, qui ont paru en meilleure forme ce dimanche, ont tout de même chuté (2-0) sur la pelouse d’un RC Lens toujours conquérant et désormais champion d’automne. Les Nordistes ont résisté à la pression mise par le Paris Saint-Germain, dont l’équipe B l’a emporté à Metz (3-2). Un résultat frustrant pour les Grenats, qui passeront les fêtes à la dernière place du classement.
Un point devant les Lorrains, l’AJ Auxerre est barragiste après sa défaite face à Lille, troisième (4-3). Dans une fin de match décousue (cinq buts et trois exclusions après l’heure de jeu), les Dogues se sont montrés plus réalistes que les Bourguignons et s’assurent une place sur le podium pour les fêtes. Derrière, l’Olympique de Marseille, le fondement bordé de nouilles, a profité de deux buts hors-jeu de Monaco pour l’emporter (1-0). Le top 5 est complété par un Olympique Lyonnais toujours aussi valeureux mais brouillon (ou l’inverse, on ne sait plus trop) et vainqueur face au Havre (1-0). Et tandis que Strasbourg décevait face à Lorient (0-0), c’est Toulouse qui régale en enfonçant un Paris FC qui paraît de plus en plus en difficulté (3-0). Enfin, le derby galette-saucisse du week-end a vu Rennes confirmer sa bonne forme générale face à Brest (3-1) et passer les fêtes au chaud dans les places européennes.
La stat de la semaine sans Opta
4, c’est le nombre de matchs sans marquer de but pour Le Havre. Une série qui aurait pu durer moins longtemps si les Normands étaient plus efficaces sur penalty, par exemple hier face à Lyon.
L’analyse de Robert, pilier de comptoir :
« On va pas se mentir, il y a des gestes de grande classe. Ce sont des choses qui passent inaperçues au départ, car on a tendance à ne s’attarder que sur le résultat final. Mais si on entre dans le détail, si on s’y intéresse de près, on découvre tout un monde qui est d’une complexité… Et chaque geste, chaque mouvement peut faire la différence dans un sens ou dans l’autre… C’est presque poétique, tiens, même si je suis plutôt hermétique à tout ça en temps normal. Le foot ? Ah non, rien à voir, moi je te parle des santons de Provence. »
