Juventus – Lazio, en souvenir de Pietruzzo

Cette après-midi, la Juventus accueille la Lazio pour la 4e journée de Serie A. L’occasion de se souvenir de l’exploit de Pietro Anastasi face aux Biancocelesti le 27 avril 1975.

Le matin du match, La Stampa titre « Juventus -Lazio : à prendre ou à laisser » et cela résume bien l’enjeu de ce sommet à quatre journées de la fin du championnat. En cas de victoire, la Juve s’offre une option sur le scudetto, une perspective rassurante pour les tenants de la tradition, une défaite laziale entérine le renoncement au titre acquis la saison précédente, acte séditieux d’une società bruyante et scandaleuse à l’endroit de l’ordre établi. Dans le scénario inverse, le suspense demeure intact, le Napoli étant également à l’affût d’un faux pas turinois pour se mêler au sprint final.

Cette saison 1974-1975 matérialise le début du long chemin de croix d’une Lazio montée trop haut, trop vite. Exclue de Coupe d’Europe à la suite des incidents de novembre 1973[1], éliminée de la Coppa Italia par la Roma, le club annonce en avril 1975 le retrait provisoire de son guide Tommaso Maestrelli pour ce qu’on espère encore être une opération bénigne. Disposant de tout son effectif, l’intérimaire Roberto Lovati mise sur les leaders laziali dont Giorgio Chinaglia, rasséréné par son retour en sélection après sa lamentable Coupe du monde en Allemagne.

A Turin, Carlo Parolabandiera de la Juventus des années 40, dirige l’effectif depuis l’été précédent à la demande du président Boniperti, son ancien équipier et ami de toujours. Tout irait pour le mieux si la Juve ne venait d’être éliminée par Twente en Coupe de l’UEFA alors que la finale semblait lui tendre les bras, reportant sine die le rendez-vous avec la gloire européenne. Irrité par la stérilité offensive de son équipe, Parola décide de faire porter la responsabilité de l’échec à Pietro Anastasi en l’installant sur le banc des remplaçants, prémices de désaccords bien plus profonds.

Dino Zoff et Carlo Parola.

Anastasi, terrone et bomber

Dans cette Juventus, Furino (Sicilien), Gentile (Sicilien de Libye), Cuccureddu (Sarde), Longobucco (Calabrais), Causio (Apulien) et Anastasi (Sicilien) composent une colonie méridionale en qui se reconnaissent les ouvriers de la FIAT venus à Turin pour manger à leur faim tout en nourrissant la famille Agnelli de main d’œuvre bon marché. Ces territoires communs aux salariés du constructeur automobile et à ceux de la Juventus ne relèvent pas du hasard. Le psychologue critique du sport, Gerhard Vinnai, théorise la stratégie des Agnelli, les joueurs sudistes étant spécifiquement ciblés pour favoriser la paix sociale dans les usines de Mirafiori. De tous ces immigrés, Superpietro Anastasi est probablement le plus aimé du petit peuple. Pour ses buts, pour son courage, pour son désir d’élévation sans amnésie quant à ses origines sociales.

Pietruzzo est né en 1948 à Catane, dans une famille nombreuse, modeste et ouvrière. Il ne s’attarde pas sur les bancs de l’école, il faut bien ramener quelques milliers de lires à la maison. Membre de l’équipe de l’oratoire San Filippo Neri, il rêve du Club Calcio Catania alors en Serie A et se rend avec son père au Stadio Cibali pour y admirer son modèle, Remo Morelli, un attaquant avec lequel il n’a rien en commun. Fils d’un champion cycliste vainqueur d’étapes sur le Giro et le Tour[2], né en Lombardie, Remo Morelli jouit d’un physique avantageux. Longiligne, le teint pâle, il étudie la chirurgie obstétrique quand le courtaud et très brun Anastasi, surnommé le Turc, est aide-plombier, cordonnier ou livreur pour un boucher de son quartier, près de la Porte Garibaldi.

A 16 ans, à défaut du CC Catania, il intègre les rangs de la Massiminiana en Serie D. Le club appartient depuis 1959 à Angelo Massimino, un maçon sicilien miséreux parti chercher fortune en Argentine, revenu comme un Américain et ayant investi son pécule dans la frénétique spéculation immobilière des années 50. Initialement, le club est celui de la SCAT, la société de transports publics de Catane. Massimino le renomme en toute modestie la Massiminiana SCAT et s’attache à le faire grandir, avec des méthodes qui lui sont propres[3].

Au centre, debout, le plus brun.

Au printemps 1966, Anastasi est le jeune prince de la Massiminiana. Un heureux concours de circonstances le met sur le chemin d’Alfredo Casati, secrétaire général du Varèse FC après avoir été dirigeant à succès du Simmenthal Milan et de l’Ignis Varèse en basket[4]. Il a 18 ans quand il découvre la Lombardie et les filles du Nord, un choc, si différentes de celles de Catane, avec leur effronterie, leurs minijupes… On se souvient alors des mots sans appel de Pasolini dans « La longue route de sable » à propos des Méridionales : « je ne veux pas insinuer que, dans le Sud, il n’y ait pas de jolies femmes : toujours est-il que, moi, sur des centaines et des centaines de kilomètre du littoral, je n’en ai pas vu. J’ai vu des petites femmes noires et sans élégance, des adolescentes gélatineuses (…). Pauvres troupeaux de mâles du Sud ! »

Anastasi participe à l’accession de Varese à la Serie A puis tout s’accélère encore en 1968 : auteur d’un triplé face à la Juventus lors d’une retentissante victoire 5-0, il finit la saison parmi les meilleurs buteurs de Serie A et est retenu pour l’Euro à domicile. Remplaçant face à l’URSS, Valcareggi le lance en finale contre la Yougoslavie. Angelo Domenghini sauve l’Italie d’une honteuse défaite (1-1) et lors du match d’appui offrant le titre à la Nazionale, Anastasi inscrit le second but sur un contrôle-frappe limpide (victoire 2-0). Promis à l’Inter, avec laquelle il dispute même une rencontre amicale, Giovanni Agnelli parvient à se l’approprier en promettant de concourir à la santé des affaires du tout jeune président Borghi de Varèse, fabricant d’électroménager de son état.

Avec Gigi Riva, l’autre buteur de la finale rejouée contre la Yougoslavie.

L’exploit

Quand la Lazio se rend au Stadio Comunale fin avril 1975, cela fait bientôt sept ans que Pietruzzo est à Turin. Son regard profond, assombri par d’épais sourcils, n’exprime plus la méfiance des débuts, quand les insultes à propos de ses origines accompagnent son apprentissage. Au fil du temps, son statut grandissant, les injures se raréfient et quand un défenseur ose encore lui rappeler ses origines de terrone, il lui rétorque qu’il gagne bien mieux sa vie que lui, le polentone (mangeur de polenta).

Mais depuis le début de la saison, il marque moins, comme si son nouveau grade de capitaine était un poids impossible à concilier avec la suprême responsabilité du buteur. Au cours des six derniers mois, il n’a levé les bras qu’une fois en championnat. Déjà remplaçant à Cagliari lors de la précédente journée, inefficace contre Twente, Pietruzzo cède sa place à Viola quand débute la rencontre entre Bianconeri et Biancocelesti.

La Juventus mène rapidement grâce à une puissante tête d’Altafini sur corner, celle de Garlaschelli ayant heurté la transversale de Zoff dans les instants précédents. Le match est intense, les actions succèdent aux actions sans que le score n’évolue. A la 70e minute, Parola lance enfin Anastasi à la place de Bettega. Une première frappe crée le danger mais Pulici veille. Puis à la 83e, sur une percée du feu-follet Causio, Pietruzzo se jette devant deux défenseurs et inscrit de près le second but de la Juventus. A la 87e, Capello centre, Anastasi devance Wilson et sa reprise de volée fusille Pulici. Une minute plus tard, Viola trouve la transversale mais en bomber obstiné, Anastasi suit et trompe en deux temps le gardien laziale (4-0). En cinq minutes, Pietro Anastasi vient d’inscrire un triplé. Dans l’histoire de la Serie A, seul Valentino Mazzola a fait mieux[5].

Avec Bettega, avant la brouille.

Le lendemain, la presse officialise l’échec de la Lazio dans la course au titre et se réjouit du rebond juventino après la déception en Coupe d’Europe. Pour les chroniqueurs, ce match entérine également la fin de la crise de confiance d’Anastasi. Dans les faits, il s’agit du chant du cygne. La saison suivante confirme l’idée de déclin. Il ne marque plus, ou presque, et reporte la faute sur ses équipiers. Il s’invente des ennemis, voyant des conspirations autour de son statut de capitaine partout dans un vestiaire où même ses plus solides amis lui tournent le dos (Bettega, notamment). Quand Parola le prive du derby contre le Torino, Anastasi va au clash, créant une fracture définitive dont personne ne sort vainqueur : la Juventus perd un scudetto lui semblant promis au profit du Toro des gemelli Pulici-Graziani, Parola est remplacé par Trapattoni et Anastasi est transféré à l’Inter où il ne retrouve jamais son instinct de buteur altruiste.


[1] Lazio-Ipswich, l’arbitre et les joueurs anglais sont frappés.

[2] Ambrogio Morelli, second du Tour de France 1935.

[3] Angelo Massimino prend les rênes du CC Catania en 1969, le début d’une longue et complexe aventure.

[4] Après un Catane – Varèse en Serie B, Casati laisse sa place dans l’avion du retour à une femme enceinte et passe la nuit à Catane. Dans l’hôtel où il loge, le barman lui parle d’Anastasi qu’il revient superviser lors d’un match Massimiliana – Paternò, un derby catanais durant lequel Pietruzzo brille.

[5] En 1947 avec le Torino, Mazzola marque trois fois en trois minutes contre Vicenza.

34 réflexions sur « Juventus – Lazio, en souvenir de Pietruzzo »

  1. Une fois n’est pas coutume (quoique pour tes articles Verano, il me semble avoir déjà fais cette exception) je commente avant même de lire ! Rien que la photo de couverture me tient en haleine et m’annonce un excellent accompagnement de café.

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    1. Finito! Le café comme le texte…
      Grazie pour cette petite tasse d’élixir chaud, intense et en même temps très simple, sorte d’expresso minute laissant pourtant s’exprimer à la perfection toutes les teintes et les différentes effluves de cette Italie d’antan encore à cheval entre: ici la douceur nuancée du ton sépia de l’enfance… et là le contraste saisissant d’un cliché noir et blanc ayant marqué une époque contrariée.
      C’était magnifique amigo ! Article à classer sans aucun doute parmi tes plus beaux papiers.

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      1. Merci chef! Le Calcio des 70es et ses stars simples, sans chichis, dont Anastasi est un des plus beaux symboles.

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  2. A propos d’d’Alfredo Casati dont je ne connaissais pas l’existence. Je vois qu’il est des premiers titres en basket de Varese, juste avant la domination continentale des années 70.
    A Milan, il a côtoyé Cesare Rubini en tant que coach. Il n’y a que 3 italiens dans le HOF américain et Rubini est le premier. Des titres de champion à la pelle et surtout le premier titre continental de Milan en 66. Avec Bill Bradley qui sera des titres NBA avec les Knicks, leurs seuls titres, et qui sera candidat à la présidentielle américaine.
    Rubini était également champion olympique de water-Polo en 1948! Ce qui fait qu’il est également dans le HOF de la discipline.

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      1. Le basket de club italien revient progressivement. Et ce n’est que justice pour le pays qui avait le meilleur championnat européen sur les 30 dernières années du XXeme siècle.

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  3. Un article de Verano qui respire l’Italie des 70’s, le samedi matin, un plaisir. A boire avec un ristretto, les cheveux gominés en arrière ! Etant moi-même d’origine calabraise, on est plutôt juventino dans la famille – même si j’ai quand même une certaine affection pour le Milan, étant un gamin des années 90/2000.

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  4. Anastasi, c’est aussi l’histoire d’une Serie A qui veut continuer à flamber mais ne peut plus acheter à l’extérieur. Son transfert en 68 à la Juve qui devient le plus onéreux de l’histoire. Celui de Savoldi de Bologne à Naples ou Rossi de Vicenza à la Juve quelques années plus tard. Ces joueurs auraient ils eu le privilège d’avoir le record du transfert sans l’interdiction des étrangers en Serie A? Possiblement que non… malgré leurs qualités.

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  5. « Cette après-midi »
    Je pensais que communément on disait plutôt un après-midi, même si l’alternative au féminin est acceptée. C’est un clin d’oeil à l’égalité H/F? Un peu plus de féminisation des mots? 😛

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  6. Anastasi, c’est le plus grand joueur sicilien de l’histoire? D’ailleurs, j’ai pas l’impression que cette grande île ait sorti tant de joueurs talentueux que ça. Étonnant. Mais je peux me tromper…

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      1. Passé pas bien lointain, je me rappelle d’un joueur sicilien qu’on appelait « le Roi des deux Siciles », Corona…. Il était si bon que ça?

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      2. Merci Alex. Je n’avais jamais entendu parler de Giorgio Corona. Une carrière prestigieuse dans les divisions inférieures semble-t-il…

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      3. Connaissais pas ce Corona. Un bomber à l’italienne ayant débuté en Serie A à 32 ans, roi de la Serie C.
        A propos de ce Lazio Ipswich, en effet, Robson louera le courage de Chinaglia tentant de s’opposer au lynchage des Anglais et de l’arbitre. En raison de sa jeunesse au Pays de Galles ? Le match n’est pas dispo sur footballia, dommage, j’aurais bien écrit quelque chose dessus.

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  7. Merci, Verano.

    Je vais me faire l’avocat du diable : de ce Lazio-Ipswich, au fond assez typique du climat dominant dans lequel s’affrontaient équipes anglaises et italiennes (il y en eut de belles en Challenge Cup!), il me semble que Bobby Robson tint à remercier..Chinaglia!

    Dans mes souvenirs de lecture, et selon Robson donc, Chinaglia avait été le seul Italien (officiels compris) qui eut la morale et les couilles de se dresser contre la folie meurtrière qui avait envahi le stade olympique.

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    1. Je viens de me visionner un résumé de ce Lazio-Ipswich 73…….. Désolé mais, les joueurs italiens de l’époque étaient quand même bien souvent des petites catins (et je pèse mes mots) : ça attaque en meute, dans le dos…….mais que cela devienne frontal, plouf : y a aussitôt plus personne, ça se roule au sol…….

      Les mêmes scènes que lors de la finale complètement vérolée de C2 entre AC et Leeds, consternant de médiocrité.

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  8. Et donc, Verano, tu conseillerais de s’attarder sur le jeu d’Anastasi?

    Les quelques matchs de sa Juve que j’ai vus (finales européennes ou face à des Anglais), je focalisais surtout sur les mouvements adverses, bref??

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    1. Les quelques matchs que j’ai vus de lui n’en font pas un crack. Mais il y avait dans son jeu une énergie qui ne laisse pas indifférent, une générosité dans les courses et un positionnement difficile à cerner. Parfois sur un côté mais sans la virtuosité de Causio à droite ou l’élégance de Bettega à gauche (ni son jeu de tête), souvent au centre mais sans être un numéro 9 statique et individualiste. Il bougeait vraiment bien et avait une super frappe de balle, cf. but contre la Yougoslavie en 68.

      Il était plus axial et n’avait pas le même physique mais son jeu me fait un peu penser à Chiesa actuellement.

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    2. Il avait beaucoup de choses qui feraient du bien à cet Antwerp, lol!

      Je regarde leur match au Barça, pour tuer le temps..et c’est consternant, juste bons à réciter les gammes apprises en académies du foot : contrôle, passe, contrôle.. approche indirecte, constructiviste, proprette pour ne pas dire gentillette….sauf que bon, faire ça en Belgique avec un budget-transfert « illimité » : ça passe, pas de souci.. mais face à une équipe plus nantie, et qui excelle à ce petit jeu où s’expriment surtout de purs rapports de forces intrinsèques, ben.. ben ça fait 3-0 après 20 minutes, lol.. Ce genre de formations, il faut les perturber!

      Malgré l’ennui je trouve ça jouissif : pas foutu d’instiguer de la tension, de la révolte, de la folie.. ils ont ce qu’ils méritent!, 5-0 c’est pas encore assez payé.

      Et dire que ce club était un monument de jeu sans chichis, d’autant capable de tous les exploits par sa capacité, très british, à mettre l’adversaire dans une zone d’inconfort..

      Autre truc consternant, je viens de faire un bon kilomètre à pied dans un hôpital, passé devant des centaines de chambres..et tout le monde regarde ça!!!

      J’ai l’impression que les gens regardaient plus de choses différentes quand il y avait (beaucoup) moins de chaînes, une impression de pauvreté dans la profusion, bizarre.

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      1. Ils coûtent (très) cher pour pas grand-chose, les van Bommel / Overmars.

        A leur décharge : Barça bien en place.

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      2. Verano
        Salvodi était quelconque? Je l’imaginais pas en cador mais je lui attribuais un niveau très correct.

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      3. Quelconque ou correct, mais pas un cador. Des buts de la tête en pagaille mais moyen techniquement. Un pur bomber qui n’a que très peu de sélections avec la Nazionale alors que la concurrence n’est pas exceptionnelle après 1974 (Boninsegna et Riva ne sont plus là, Anastasi décline, Chinaglia s’est grillé, Pulici n’a jamais été bon en sélection et la génération Rossi, Altobelli, Giordano n’a pas encore émergé).

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      1. 1- c’est mon appréciation, je ne suis pas certain que ce soit la bonne eh eh
        2- tu l’as mentionné, les recrues étrangères étaient interdites depuis 1966 et les clubs se battaient pour arracher les attaquants italiens. Le prix payé par le Lanerossi pour Paolo Rossi en 1978 n’aurait jamais été atteint si les frontière avaient été ouvertes. Le Real ou le Barça recrutaient des top joueurs étrangers pour des prix bien plus modiques.
        3- en 1968, quand il passe de Varèse à la Juve, il a 20 ans, vient de marquer en finale de l’Euro, c’est un immense espoir promis à l’Inter. Agnelli surenchérit pour l’acquérir

        En réalité, même si je ne le considère pas comme un crack, il a été un très bon buteur durant des années, très régulier, avant de décliner brutalement à 27-28 ans.

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      2. Khiadia, y a une vidéo de l’USG qui tourne, avec un type qui a l’air aussi ravagé que votre Renaud : supps toulousains rincés à l’oeil (si j’ai bien compris??)..pourvu qu’ils fassent le déplacement jusqu’au stade Marien, bien sûr.

        Pour boire de la Cantillon de surcroît..or, ca : je le ferais si sec, c’est la rolls des gueuzes!

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      3. Verano évoque le transfert-record de Rossi, mais un an plus tôt c’était déjà celui de Savoldi, autre montant dopé par la réduction de l’offre.

        Ce fut d’ailleurs une motivation première, parmi les dirigeants italiens désireux de refaire leurs emplettes away : rouvrir les barrières pour juguler cette inflation domestique aux racines protectionnistes.

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      4. Savoldi, surnommé Mister due miliardi !
        La cession date de 1975, quand le président de Bologne, Luciano Conti, renonce à ses rêves de grandeur et saute sur l’occasion que lui offre Ferlaino en acceptant de vendre le quelconque Savoldi pour un montant délirant.

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      5. Oui Alex. J’ai vu pour l’invitation de l’Union. On va deja essayer de les voir à domicile!

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  9. Je présume que le prix du mustang local devait d’autant flamber que le marché était fermé ?

    Sinon, l’article évoque son but inutile face aux junkies de Twente.. Twente était alors le seul club dont les joueurs fussent possiblement aussi dopés qu’à Ajax, et comme souvent aussi c’était comme par hasard l’un des plus violents.

    C’est morbide mais deux cas parmi le 11 qui affronta la Juve :

    Le gardien allemand Grosse meurt à 66 ans (longue maladie).. Impossible toutefois d’y voir le moindre lien.

    L’emblématique Epi Drost à 49 ans (malaise cardiaque – signature première du doping NL des 60’s-70’s).. Lui, aux Pays-Bas, il est tenu pour un cas d’école.

    Pour la déconne j’ai envie d’ajouter le très abrupt Niels Overweg : le corps ça va!, plutôt la santé mentale qui pourrait interpeler (il agressa l’un ou l’autre joueurs..en essayant de leur bouffer le nez, lol).

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      1. Mort horrible, et je présume que personne n’aura été envoyé en prison pour cela?

        L’impunité qui tue, hier ou aujourd’hui, à petits feux..est la règle, bien souvent. Plupart des journalistes ne valent pas mieux par leur silence.

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      2. Y a eu une procédure engagée par un juge italien dans les années 2000 après que la veuve de Bruno Beatrice, ex Fiorentina dans les 70es, soit mort prématurément de leucémie. Saltutti et quelques autres Florentins sont morts de maladies rares alors qu’ils avaient suivi des traitements médicaux étonnants au regard de leurs pathologies de l’époque. Carlo Mazzone, coach de la Viola dans les 70, avait été mis en cause. Mais comme toujours, cela avait fini en non lieu…

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