Madeleine de foot

Football, Foot

Nom Masculin : Sport opposant deux équipes de onze joueurs, où il faut faire pénétrer un ballon rond dans les buts adverses sans utiliser les mains (au Canada, on dit soccer).

En voilà une définition bien générique, un tantinet simplette…

Ah notre football… petite ode rien que pour lui, car sans lui notre vie serait plus fade.

LE FOOTBALL, ce sport universel tirant son origine du ullamaliztli aztèque ou du cuju chinois voire du calcio florentin, ce sport qui nous rend complètement… dingues !

On a tous une madeleine de foot, pardon une madeleine de Proust, qui nous renvoie à un premier souvenir footballistique.

Le mien est indirect, le premier souvenir en lien avec le football est en 1974 quand je n’avais que deux ans ! J’avais volé l’album Panini de la Coupe du monde de mon frère et j’avais, sûrement pour bien faire et l’aider, collé tous ses doubles aux emplacements vides : aïe aïe aïe !

Mais mon premier vrai souvenir direct est l’interrogatoire acharné de mon frère le lendemain du match qui avait opposé Liverpool à Mönchengladbach, finale 1977 de Coupe des clubs champions européens, dès le petit-déjeuner : « Qui a gagné ? Qui a marqué ? Quel score ? etc. » J’avais soudainement levé les yeux de mon bol Goldorak plein de chocolat chaud, surpris d’un tel engouement matinal : j’avais 5 ans !

Mon frère est Sindelar_et_Bartali pour les accros de ce site, ce qui doit expliquer l’initiation footballistique !

Depuis, le football fait partie de ma vie, pas une demi-journée sans lire un article, sans stresser pour mon équipe préférée ou pour l’équipe de France.

Attendre tous les quatre ans l’événement qui dictera mon humeur pendant au moins un mois, si ce n’est beaucoup plus : le Mondial de football !

Ah le football ! Ce sport qui nous déforme : est-ce normal de ne plus pouvoir entendre le mot « cuit » (« c’est cuit » ou « le rôti est cuit »), sans entendre une voix qui me chante « Cui Cui Cui les canaris sont cuits » depuis que j’ai 6 ans et la défaite de Nantes face au PSG sous les cris moqueurs des supporters ?

Ah le football ! Ce sport qui fait que l’on se retrouve au Pérou, en Grèce… à refaire le monde avec de parfaits inconnus autochtones, en parlant de Platini, de Zidane.

Ah le football ! Ce sport qui relie toutes les professions que l’on soit avocats, ouvriers, chercheurs, informaticiens et nous renvoie à des joies enfantines.

Ah le football ! Ce sport qui nous rend nostalgiques quand on voit passer une photo d’un vieux maillot ou, pour moi, une image de la Coupe du monde 1982.

Ah le football ! Ce sport qui, à chaque escale dans une ville, nous fait malencontreusement passer devant le stade du club résident.

Ah le football ! Ce sport qui sait nous faire placer des villes comme Dnipro ou Székesfehérvar sur une carte, et pour qui tango est un ballon et non une danse…

Ah le football ! Ce sport qui fait qu’il nous est impossible de voir rouler un ballon à nos pieds sans vouloir poser nos sacs pour en faire deux cages, que l’on ait 10 ans ou 70 ans, pour vouloir commencer une partie endiablée.

Ah le football ! Ce sport où la mauvaise foi fait partie intégrante de chaque discussion.

Ah le football ! Ce sport qui nous laisse penser que Berlusconi ou Chaban-Delmas, ne sont que le président du Milan ou un stade.

Ah le football ! Ce sport qui fait que, même quand la cinquantaine arrive, on pense toujours au ballon que l’on emmenait à l’école ou aux fêtes de famille.

Ah le football ! Ce sport qui fait que, quand nous revoyons une personne au bout d’un certain temps, passées les deux premières minutes de politesse (« Comment vas-tu ?, et ta famille ? … »), on embraye direct sur le match de la veille.

Ah le football ! Ce sport qui fait que notre relique la plus précieuse est notre premier maillot.

Ah le football ! Ce sport si simple et si compliqué pour les non-initiés (ceux qui nous gâchent un match : « c’est quoi un hors-jeu ? »).

Ah le football ! Ce sport qui fait que l’on regarde l’émission avant match, le match, puis le débrief du match, avant d’enchaîner sur la lecture du journal du lendemain qui parle du match … Quel autre domaine nous amène à de pareils comportements ?

Il y en aurait encore tellement à dire mais il faut bien conclure :

Comme le disait Bill Shankly : « Le football, ce n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que cela. »

Et si nous sommes tous sur ce fabuleux nouveau site, c’est pour partager tout cela.

Berti.fox pour Pinte 2 foot

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45 réflexions sur « Madeleine de foot »

  1. houla j’ai appris que Tango était une marque de ballon!! pour moi Tango c’est Laval ( et le fameux et but à Laval sur les grandes ondes de France Inter dans les 80’s^^)

    Effectivement j’ai su placer Plovdiv (contre l’aja)ou videoton(psg) alors que je n’était même pas encore au collège!

    ce sport qui m’a fait tomber en amour de l’Amérique du sud et de l’Argentine en particulier (merci Diego) et y passer 5 séjours!

    un sport grâce auquel j’ai pu aller découvrir Karabuk et Safranbulu qui m’a fait découvrir la meilleure bouffe du monde du côté de Jersualem traverser une partie de l’europe en bagnole jusqu’à Esberg, boire des canons dans des clubs de jazz et de rock du côté de Manchester faire la bringue avec des antifas dans la nuit hivernale à Trondheim.. (une époque pas si lointaine où mon club ressemblait à quelque chose avant de ne pas être loin de faire une Strasbourg snif)

    le but de Platini en fin de match contre le Danemark en 84 où je crie sans comprendre « la france est championne d’europe »!! ma mère qui percute pas^^
    la découverte de GG à 1 semaine de mes 10 ans

    l’écoute en scred dans ma chambre à la radio du RDA France pour la qualif au Mexique avant de me faire choper par le daron

    la 1ere mi temps de Milan Steaua (j’avais eu le droit) avec un Milan stratosphérique dans ces 45 minutes avec le faisceau perdu par tf1 pile sur les 2 buts!! les copains au collège le lendemain qui font le debrief et l’un d’eux qui me dit s’ils avaient eu envie ils en mettaient 12!!

    tout ça est loin et il m’a perdu en même temps que Diego s’en est allé et même un peu avant et même l’asse ne me retient que par un bout de la manche

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  2. Ah le Football…

    Je ne m’en laisserai jamais je pense ! ^^

    Que pourrait être ma Madeleine de Foot à moi ?..
    Hmm…
    Déjà, ça serait à relier à l’année 2004 sans doute. Année où j’ai véritablement commencé à regarder le football et à comprendre ce qui se passait. J’avais 8 ans.
    Mon premier souvenir ? Hmm…
    Un Lyon-Celtic en Ligue des Champions… J’entends encore dans ma tête Thierry Roland le « Oh non ! Oh non ! Oh non ! » sur la deuxième égalisation écossaise…

    Ou alors peut-être ce Monaco-Lyon en Coupe de France. Le premier match que j’ai enregistré sur VHS. VHS que j’ai remâté un grand nombre de fois, comme tant d’autres par la suite. Cette fois, c’est Christian Jeanpierre que j’entends : « C’est un triplé ! C’est un triplé Jean-Michel ! Le coup du chapeau de Fernando Morientes ! ». Un Morientes qui sera devenu sur ce match mon joueur préféré, et le restera pendant longtemps, ses exploits avec Monaco aidant.

    Ou alors encore cet Euro 2004 ? Ma première compétition. Et cette finale folle enregistrée sur VHS encore. VHS qui est peut-être celle que j’ai regardé le plus de fois avant que je n’aie ma PlayStation 2. « Et le 2e corner pour les Grecs… De Basinas… Oh la tête et le but !!! Et le de Charisteas pour la Grèce ! Incroyable ! Coup de sensation, coup de Tonnerre ! Le but de Charisteas ! Comme contre la France ! C’est le 3e but de l’attaquant grec dans cet Euro, et c’est pour l’instant le but du 1 à 0 ! » Un Charisteas que Thierry Adam prononçait « Aristeas » d’ailleurs… Etonnant…

    En tout cas, à chaque fois, c’est le son qui me marque.
    Des paroles prononcées par des voix qui restent dans la mémoire. J’en ai énormément en tête.
    Thierry Gilardi, Christophe Josse, Christian Jeanpierre, Grégoire Margotton… Et surtout, surtout Jean-Michel Larqué !
    Je sais bien qu’il ne fait pas l’unanimité, mais son timbre de voix unique, sa capacité à anticiper les actions tout aussi unique, les nombreuses où il m’a accompagné lors des soirées Ligues des Champions sur TF1 (que ça me manque…)
    Je ne sais pas… Mais à chaque fois que je retombe sur des extraits où il est aux commentaires, je retombe 15-20 ans en arrière.
    Je pense que moi, ma Madeleine de Foot, c’est la voix de Jean-Michel Larqué.

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  3. Les magazines « Forza Milan » que mon père achetait au kiosque lors de nos vacances d’été en Calabre et plus particulièrement, les dessins en dernière page, envoyés ceux-ci par des enfants déjà « tifosi rossoneri » dans une rubrique consacrée spécialement pour ça. Je me souviens entre autres d’un immense Georges Weah réalisé sur une grande feuille… Weah et ses crampons rouges « Lotto » que mon père avait et que j’ai récupéré plus tard… Weah pour finir, et son périodique numéro 14, le numéro de mon immeuble par la même occasion et qui du coup, a été mon numéro pour quasi toutes mes saisons de jeune licencié…
    Le tournoi « Opel » aussi : Milan, PSG, Bayern + un invité (de mémoire)…
    Mon père qui râle devant le but de Kluivert de la finale 95… Mon oncle qui se dépêche de terminer quelques choses afin de vite rentrer chez lui regarder la finale de Coupe de France Auxerre-Montpellier en disant « je suis pour Loulou »… Mon autre oncle qui s’est mis à imiter indéfiniment (directement après le but et durant de longues minutes), la « Madjer » de Del Piero en finale face à Dortmund en 97 (réduction alors momentanée du score et espoirs renaissants): un culte de notre famille longtemps ressorti à table !
    Le générique de « 90simo minuto » sur Rai1 le dimanche 18h, ça aussi un culte, un grand classique: incontournable, inimitable… indémodable, inoubliable! Le générique aussi, lancé au moment de la prise d’antenne lorsque la « Squadra » jouait, toujours sur la Rai et accompagné d’images indélébiles: l’ « urlo di Tardelli », Zoff soulevant la Coupe du Monde ou encore le but en or de Baggio contre le Nigeria…
    La VHS sacrée résumant le « Mundial 82 » et regroupant tous ses buts… Etc etc

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  4. Premier souvenir de ballon,c’est l’image panini de Karl-Heinz Förster!
    J’arrivais de ma Beauce natale en 1984, jusqu’alors jamais entendu parler de foot,mais dans le sud est et mon ex-beau père évidemment ça à vite changer !
    2 ans après moi arrive Förster sur la Canebière avec la réputation de meilleur défenseur du monde!
    Je ne pouvais avoir l’album panini,ma mère étant légèrement à la déche,mais les copains dans la cour de récré l’avaient pratiquement tous!
    Je tournais autour d’eux pour voir les images,celles qu’ils échangeaient jour après jour!
    Et je ne me souviens plus, certainement que j’ai dû leur prendre la tête avec Karl-Heinz car un jour un de mes potos se retourne vers moi et sans me regarder me tend une image,celle de Förster et me dis:
    « Tiens,je l’ai en double comme je sais que tu l’aime bien lui! »
    J’étais à ce moment précis le minot le plus heureux du monde!

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  5. Autre anecdote : mon tuteur de mémoire en DEA s’appelait Monti : père argentin, mère italienne : … bien sûr on a parlé que de Diego pendant un an .. resultat: 17/20 !!!
    Ça sert vraiment le football

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  6. Madeleine de Proust me concernant : un terrain ceint de hauts murs de briques noires, appartenant à un collège religieux tenu par des bonnes soeurs bavaroises, austères.. Compliqué de trouver des terrains de foot dans une ville industrielle, nous jouions dans des entrepôts, sur des friches industrielles ; Liège est une ville de forêts abruptes, non de parcs.. ou alors il fallait faire 30kms aller-retour pour pouvoir jouer sur une pelouse voire rien que surface dignes de ce nom, bref : ce terrain était une obsession.

    Escalader le mur n’était pas un problème, on s’aidait d’un poteau/panneau de signalisation planté contre le mur..lequel poteau finit à force par plier d’un bon 15-20 degrés (suis passé devant il y a deux mois : toujours aussi plié, lol)..mais ça nous laissait grand max 15 minutes avant qu’une bonne soeur déguisée comme un pingouin ne nous hurle dessus depuis une fenêtre deux étages plus haut, puis 15 minutes encore avant que la police n’arrivât..

    C’était un sacerdoce de jouer au foot! Quand je vois tous ces playgrounds qui ont depuis lors poussé comme des champignons..mais vides à quelque heure que ce soit…………..

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  7. Ma Madeleine personnelle reste liée à deux VHS : Celle de la Coupe du Monde 98 et celle de l’Euro 2000.

    Pendant ma petite jeunesse, la VHS du tournoi français à tourné en boucle chez moi, n’ayant pas mieux à faire, je regardais ce résumé encore et encore au point que la cassette soit devenue inutilisable quand j’avais 7 ans !

    Cet excès sans modération de la Coupe du Monde m’a amené à la mettre un peu de côté en vieillissant et à la place, c’est la VHS de l’Euro 2000 qui sera mon souvenir le plus intense.

    Cette VHS aura survécu plus de quinze ans, jusqu’à l’année dernière pour être précis.

    Et là, que dire ? Le résumé des matchs fous que furent Yougoslavie-Slovénie et Espagne-Yougoslavie. La toute puissance des Oranjes pendant le tournoi. Le groupe B de toutes les surprises. Les consternantes performances de Filip De Wilde, qui, jusqu’à peu, restait pour moi un gardien parfaitement atroce avant que je m’intéresse à lui.

    Et évidemment, Italie Pays-Bas, un match suffisamment fou pour que je lui dédie un article entier.

    Et puisque les commentaires marquent autant si ce n’est plus que les actions, je remercie Christophe Josse et Charles Bietry pour leurs commentaires qui restent, 22 ans après leur prononciation en direct, ceux m’ayant le plus marqué, entre « Wiltord, qui peut frapper ! Oui, Charles, 1 partout ! 1 partout ! Ce coup-la, il l’a joué Wiltord, c’est le buteur des arrêts de jeu notre Sylvain Wiltord ! Oh, Bordeaux, Elie Baup (je comprenais pas ce qui était dit, ne connaissant pas encore Mr.Baup) et toute la France qui doivent sauter de joie ! » et « Oh ! Oh, Nuno Gomes, qui ouvre le score d’une façon incroyable ! » alors que Bietry parlait du triplé de Conceicao contre la Mannschaft…

    C’est ma Madeleine de foot.

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  8. Alors…

    1er contact: un sticker Panini de Jan Ceulemans, Mondial 82 que ma soeur gardait jalousement (je ne sais pas ce qu’elle foutait avec, elle ne s’intéresse absolument pas au foot et n’y connait rien). Je crois qu’il y avait Platini aussi, mais là mes souvenirs sont plus confus.
    En un sens, Ceulemans, que je n’ai « vu » jouer que 20 ou 25 ans plus tard, était le premier footballeur que j’ai connu.

    2e contact, disons « conscient »: Je me rappelle uniquement des pleurs de Maradona et du pénalty de Brehme. Ce n’est qu’après que j’ai compris qu’il s’agissait de la Finale de 90. Je ne me souviens pas du match mais j’étais déjà dans le camps des perdants. Je ne sais pas encore que je mettrai plus de 30 ans à voir l’Argentine gagner un trophée.

    3e contact, le vrai cette fois: World Cup 94, Roberto Baggio, ses exploits, sa blessure, ce maudit tir au but. Une fois de plus dans le camps des perdants.
    Cette finale j’y pense encore très souvent, elle doit me faire presqu’autant mal qu’à Baggio qui l’a vécue tellement je m’identifiais à lui. C’est de toute façon le meilleur joueur que j’ai vu jouer à ce jour, personne ne me fera changer d’avis.

    A partir de 98 c’est des « contacts » réguliers avec le football, pas d’équipes que je supporte en particulier mais j’apprécie l’Argentine au niveau des sélections (parce que je trouve le maillot beau depuis tout petit :D) , je respecte les teutons des années 90 et niveau club j’aime bien l’AC Milan.

    Aujourd’hui je suis gavé de foot, en général, à des rares exceptions près, je regarde les matchs les week ends en bruit de fond. Je ne me fais plus trop d’illusion de ce qu’est le monde du football de haut en bas et de ce qui gravite autour, je n’attends même plus les Coupes du Monde impatiemment…

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  9. allez si je tente de fouiller dans ma mémoire quelque peu floue 1er souvenir de foot c’est d’assister avec mes oncles chez mes grands parents pendant l’été 82 probablement au France Koweït puis à Séville et la finale (mes parents sont pas foot du tout).
    1ere vraie Madeleine 82/83 mes parents venaient de faire construire dans le village familiale on avait un terrain!on était une équipe de la même génération à jouer dans le prés autour de chez moi des heures entières sous le soleil sous la pluie jusque dans la nuit éclairé seulement du lampadaire « urbain » y’avait un cousin (qui a joué a bon niveau) à refaire les CDM ou les matchs de coupe d’europe!!

    2eme Madeleine j’étais mauvais balle au pied j’ai essayé d’intégrer l’équipe de foot de l’UNSS, ça devait être en 5éme, mon prof d’EPS qui dis  » ça va être chaud d’intégrer l’équipe tu as vu le niveau » il avait raison! j’étais tombé dans LA génération la plus forte de l’histoire du collège qui deviendra la plus belle équipe de Murat (un bourg de 2000 habitants)de tous les temps (sans exagération) qui battra Aurillac en coupe de France 2 fois alors qu’a l’époque cette équipe d’Oleksiak jouait la montée en D3! des copains qui ont joué dans les réserves de club pro..j’avais aucune chance! je me suis tourné sur le tennis de table et le vélo avec bien plus de succès!! ha ha mais encore aujourd’hui 25 ans après tout le monde se souvient de cette équipe et en parle encore

    autre souvenirs après le Mexique je dois m’abonner à « Onze » qui deviendra « onze mondial » avec comme redac chef le capitaine des années glorieuses..(qui fera bien de la daube quand il reviendra au club) je collectionnais les fiches techniques des joueurs qu’on trouvait par paquet de 4 au milieu du mag

    comme je l’ai déjà dis mon 1er match a GG est en Aout 85 contre Le Puy à partir du collége j’allais 2/3 fois par an avec mes oncles voir l’ASSE se débattre entre la D1 et la D2 à 15 ans je suis au 1er match de Lubo et comme tout le monde je tombe en amour devant ce grand manieur de ballon et je peux vous dire que c’est marquant!! avec Diego se sont mes seules idoles (allez on rajoute Van Basten) à partir de 93 j’ai repris le flambeau mes oncles arrêtant les frais…après on entre dans le monde adulte ce n’est plsu pareil

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  10. 2 autres anecdotes plus récentes mais qui font partis de mon histoire avec le foot (et je ne parlerais pas des nombreux match en mode groundhopping)
    en 2002 pendant la coupe du monde je pars avec interrail en train à travers l’europe je vois des matchs de la Belgique dans des bar à Bruges et Liège (avec au passage une sacrée bringue au « pot au lait » les belges de Liège ici doivent connaitre) des matchs des Allemands a Berlin mais aussi le 1/8eme Espagne Irlande dans un pub Irlandais de Berlin (si si ça existait^^) avec deux Allemands dont un maqué avec une Espagnole en folie^^

    mais le souvenir le plus marquant de cet été chaud c’est le Danemark Angleterre à Prague avec de nombreux Anglais en terrasse bien imbibés qui, la victoire aidant se sentent comme chez eux, commencent à chauffer les jolies praguoises ou des groupes de mec (bien lookés ultra) les anglais vont trop loin et là ça part en vrac en mode hools et des gars de Prague défendant leur cité!!

    quelques années plus tard je suis en quasi fin de voyage entre Argentine et Bolivie, je sors du salar d’Uyuni je rencontre un couple d’Argentins on fait le voyage en bus jusqu’a BA (moi je m’arrête à Jujuy), la Bolivie c’est no estructurado comme disent les argentins c’est une galère le bus tombe en panne en pleine nuit et en pleine montagne ca soude des relations avec ces argentins lui est un fan de River lui dis que grâce à Diego je suis fan de Boca^^
    il me donne rdv à BA quand j’y arrive et on va voir un match au Monumental non loin des borrachos del tablon, forcément ça marque!
    l’année suivante ce même couple est en voyage en Europe avec des amis ils passent par paris je dis a Diego (he oui^^) « en 3h tu es a sainté venez je vous prends des places pour GG pour le derby » forcément je les mets bien et en plus c’est la victoire du 1.0 avec le but de Soderlung (qui lui vaudra son totem d’immunité malgré ses difficultés au club)
    depuis on reste en contacte il m’a filmé l’hommage monumental à Diego en plein covid à la casa Rosalda

    allez j’arrête^^

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    1. Le Pot au lait et sa décoration psychédélique, évidemment que je connais : je m’y suis un jour endormi aux toilettes, la tête du nettoyeur le matin à 7h00 quand il m’a vu en émerger..et je me suis aussitôt servi une bière à la pompe, tuer le mal par le mal.

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  11. 97/98 ( je crois)
    PSG om.
    Pas d abonnement canal plus.
    Trois potes dans une chambre de bonne devant une TV 36 cm à regarder le match en crypté avec la radio allumé!

    On a savouré ce but de marco ne pouvant qu imaginer ce tir en pivot magnifique et ce geste de batman devant le parcage de l om.
    Et bruno surgit un peu plus tard!

    On explose.

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  12. J’y vais de ma petite anecdote-souvenir.
    Comme chaque fin de saison, je participais aux tournois de sixte organisés dans le coin où je vivais. J’étais en général inscrit deux fois, avec une équipe de mon club (on était identifié par le nom du club) et une équipe entre copains du collège avec un nom choisi selon notre envie, tout était permis.
    Quand il s’agissait de celui organisé par le club de ma ville, le speaker qui annonçait les résultats des tirages au sort et les scores bégayait méchamment.
    Nous nous faisions un plaisir de choisir des noms d’équipes imprononçables, Panathinaïkos et Dniepropetrovsk (découvert grâce aux oppositions contre les Girondins). Le malheureux speaker tentait de déchiffrer, une fois, deux fois « Panana…, Panitha…, «  et ça finissait par « eh mmmm… merde, les Grecs contre X ». J’adorais ces samedis printaniers, bien plus que la saison régulière où il y avait déjà des crétins, parents et entraîneurs, qui se comportaient lamentablement le long de la lice.

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    1. Excellent. Y a un comique nigerian ou ghaneen qui en a fait son fond de commerce, faut le voir essayer de prononcer Mönchengladbach ou Wolverhampton quand il donne les resultats des championnats europeens.

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  13. Je peux dire que le football a changé ma vie puisqu’à l’époque où je faisais un stage en Irlande, je prenais des cours d’anglais et je suis arrivé avec un maillot du Sporting Cristal, un club péruvien. Il y avait un brésilien dans le groupe, et j’étais le premier gringo qu’il voyait avec un maillot de club sud-américain depuis qu’il était en Europe alors qu’il avait pas mal voyagé. On est tout de suite devenu copain. Je suis allé le voir plusieurs fois au Brésil, j’ai appris le portugais, j’y ai rencontré ma compagne, et j’ai fini par y déménager. Merci le Sporting Cristal.

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      1. J’avais demandé à un copain qui y voyageait de me le ramener. J’avais hésité entre ça et une bouteille de pisco, je ne regrette pas.

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  14. Tiens Bota, je cherche des infos sur Pleun Strik (poste de prédilection, style de jeu…), je ne trouve pas grand chose sur le net (pas en anglais ou en français en tout cas), si jamais t’as connaissance de sites bataves ou autre sources en VO en ligne, je serai plus que preneur (je me débrouillerai avec google translate).
    Merci ^^

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    1. Je suis toujours dérouté par tes centres d’intérêt.. L’autre fois Suurendonk, cette fois Strik….. 🙂

      C’est sa présence dans le groupe NL en 74 qui t’intrigue?

      Ce qui est déroutant, ce n’est pas tant qu’ils soient peu connus hors des frontières..mais que ce sont deux profils vraiment intéressants. En l’espèce, singularité de Strik : intellect particulièrement brillant, c’est le premier truc qui me passe par la tête, un cerveau.

      Mais y a-t-il des aspects qui t’intéressent plus particulièrement? Je peux en faire un article en février-mars sinon.

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      1. Ahah rien d’original dans mes goûts, ça a effectivement un rapport avec 74: c’est le seul joueur sur lequel je ne trouve pas d’infos valables et qui n’a aucun match de dispo en ligne, il y a aussi son aspect ironman versatile qui m’intrigue… Maintenant si tu me dis que le gars était en plus un type intelligent et intéressant, je prends.

        J’attendrai donc patiemment ton article de février-mars prochain, merci 🙂

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    2. Sinon et dans les grandes lignes : défenseur ou demi-def, au PSV il fut remarquable quand il faisait le sale boulot en soutien de la star VanderKuijlen. Et un jeu robuste mais plutôt cérébral.

      C’était vraiment un malin (à sa fin de carrière, il ouvrit et développa un cabinet d’audit et/ou d’assurances, je ne sais plus trop – c’était en lien avec la finance), d’ailleurs le seul joueur du PSV qui parvînt à faire copain-copain avec les Don Salluste du groupe NL (à savoir : Cruyff, Keizer, Van Hanegem..).. un tour de force! 🙂

      Mais je ne sais vraiment pas si je réponds à tes questions, je suis plus à l’aise sur Ajax et Feyenoord, racines du football total obligent..et puis le PSV n’est pas assez exotique pour moi, c’est trop « belge » encore..ce qui de ma part est un peu con car la véritable force antagonique dans les rapports de force du foot NL, ce n’était pas d’entre Ajax et Feyenoord : c’était le PSV!

      Ceci dit, devinette : devine chez/par qui le big boss de la multinationale Philips se faisait conseiller (et approvisionner) pour tenir physiquement le coup au regard de sa vie trépidante de CEO?

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      1. « Devine chez/par qui le big boss de la multinationale Philips se faisait conseiller (et approvisionner) pour tenir physiquement le coup au regard de sa vie trépidante de CEO? »

        Euh, aucune idée, ne me dis pas que c’était chez le Dr. Rolink?

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      2. Si si, c’était un client de Rolink.

        Et pourtant les rapports d’entre Ajax et PSV étaient à la haine.

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      3. Comme quoi, le monde est petit et il n’y a pas de rivalité qui tienne face à des intérêts personnels (enfin, ça, nos politiques ici nous l’ont déjà appris depuis bien longtemps :D).

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      4. Il n’y a guère que les supporters pour se montrer aussi intégristes sur des questions de rivalités, valeurs..dont les médias leur bourrent le mou, ça va sans dire. Et parfois même avec la complicité desdites institutions-football.

        Mais à l’instar de ces politiques que tu évoques à juste titre : les dirigeants de clubs dits « rivaux » s’entendent plupart du temps fort bien!

        Il y avait sur Sofoot un cuistre pas piqué des vers, par ailleurs doublé d’un sacré mytho (je me demande toujours comment il a osé m’affirmer avoir vu le match complet Belgique-NL de 73..alors que même en Belgique et aux Pays-Bas ce match est introuvable! – j’ai dû l’acheter aux archives de la RTBF!), qui se gaussait d’avoir publié un livre sur l’Histoire du foot, lol et bref..

        Ce type était à ce point incapable de sortir de la matrice des fariboles institutionnelles que, partant de l’opposition Anderlecht-Standard, il cédait à la légende noire d’un coup monté du Sporting contre le Standard dans le cadre du Waterscheigate..et n’avait bien sûr que des insultes à m’opposer quand j’essayais de lui expliquer que, en amont dudit scandale, les deux clubs avaient précisément et régulièrement..collaboré!! pour éluder le fisc (coeur du Waterscheigate – ce que bien sûr il ignorait), que le Président d’Anderlecht avait d’ailleurs prévenu son alter-égo du Standard dès que de premières perquisitions furent effectuées dans les bureaux d’Anderlecht, et qu’en définitive Anderlecht dut payer le double du Standard en matière de redressement fiscal..

        Mais quand on est un abruti..

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  15. Premier souvenir c’est mon oncle qui me pose devant un Milan-Inter en me disant « ça c’est du football, la Série A, le Grande Milan contre les cousins de l’Internazionale, tu vas voir gamin, il n’y a pas mieux ! » score final 1 partout mais peu m’importait, j’étais subjugué par la classe de Maldini, Billy et Boban, par la hargne de Gattuso et surtout Sheva me faisait écarquiller des yeux « plus gros que des culs d’bouteille » dixit ma grand-mère. Il m’impressionnait plus que Zizou a l’époque. Et puis Ronaldinho, le plus beau pour toujours. Trop petit pour 98, encore trop jeune pour 2000 (j’avais a peine le droit de regarder les premières mi-temps avant d’aller au lit, exception pour la finale devant laquelle j’ai dormi jusqu’au cri de mon frère sur le but de Wiltord), ma première compèt c’est la WorldCup2002 en Asie. On se levait avant les parents pour mater les matchs et résumés avec mon meilleur pote, j’étais pour le Brésil dès le début uniquement pour Ronaldinho et Rivaldo et Ronaldo. Personne dans nos 2 familles ne s’intéressaient a la finale, mon père trouvant ce Brésil trop différent de ceux qu’il avait connu dans les 70s et 80s, le père de mon pote détestant les « Boches » et supportant mal l’élimination française au 1er tour. Après nos hurlements de joie sur le premier but de Ronaldo ils sont venus en courant regarder le reste du match.
    Et sinon j’ai mal à mon foot aujourd’hui, il n’y a plus de gosses qui posent leurs sacs/manteaux/pulls pour improviser un match dans la rue, les city stade sont vides, les tournois sixtes qui étaient toute l’année dans mon enfance ne se déroulent qu’en été et de moins en moins. Je ne regarde presque plus de matchs à part l’Om et l’AC Milan, les matchs de sélections me donnent la gerbe. Mais je croise et fréquente toujours des passionnés avec qui jouer et discuter (tant qu’ils ne me disent pas « ah bon tu regardes pas la coupe du monde au Qatar? Mais pourquoi? »), on a un petit club associatif, mixte et ouvert à tous, on s’amuse et le plaisir est toujours là. Forza BKB !

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  16. Alors, vite fait, mes premiers « contacts » avec le foot :
    – à 5 ans, en 1982, je voyais des oranges partout : c’était la fameuse mascotte de la CdM 82, il y avait même un dessin animé, mais je ne me rappelle plus pourquoi, je n’arrivais jamais à le voir
    – à 7 ans, pendant l’euro 84, je me rappelle être passé devant le téléviseur et être tombé sur ce score : Danemark-Belgique 5-0
    – à 8 ans, un article dans Telestar qui présentait le match de C1 à venir Juventus-Bordeaux, avec comme titre « Giresse contre Platini »
    – enfin, le tout premier match que j’ai vu en entier et première déception : finale de coupe de France 86 Marseille-Bordeaux, 1-2. Je me rappelle que mon papa avait dit avant l’ouverture du score que souvent l’équipe qui prenait le premier but gagnait ensuite 2-1. Or ce fut l’OM qui marqua le premier but. Quand Bordeaux egalisa, j’ai rappelé à mon père ce qu’il avait dit juste avant, puis ce fut le 2e but bordelais, et donc la défaite.
    – 1 mois plus tard débutait la CdM 86, dont j’ai pu suivre plusieurs matches, et notamment France-Bresil dont il m’est resté plusieurs souvenirs précis.
    Depuis lors j’ai suivi de manière épisodique la d1, les coupes d’Europe (notamment l’épopée marseillaise en C2 88) et les matches calamiteux de l’équipe de France, jusqu’à la finale de CdF 89 Marseille-Monaco, 4-3, un match superbe. Un peu plus tôt dans la saison, lors d’OM-Nice (5e journée, 3-2), j’avais assisté à mon tout premier match au stade. Un très beau souvenir avec un doublé de Papin et 1 but de Vercruysse.

    A partir de là, je me suis mis à suivre le foot assidûment, mais ma passion s’affaisse depuis quelques années. Ceci est une autre histoire.

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